Cognitive behavioral therapy and graded exercise for chronic fatigue syndrome: a meta-analysis
Castell BD, Kazantzis N, Moss-Morris RE
Clinical Psychology Science and Practice 2011 Dec;18(4):311-324


Thérapie cognitivo-comportementale et exercice en progression dans le syndrome de fatigue chronique : une méta-analyse
Revue systématique : les revues systématiques ne sont pas notées.

OBJECTIF
Plusieurs revues ont conclu que la thérapie par exercices en progression (TEP) et la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) pouvaient constituer les traitements les plus efficaces dans le syndrome de fatigue chronique (SFC). La revue présentée élargit les preuves sur les effets globaux et spécifiques de la TCC et de la TEP en comparant directement les traitements et en abordant les limites méthodologiques des revues précédentes.

METHODE
Des essais contrôlés et randomisés portant sur la TEP (n = 5) et la TCC (n = 16) ont été méta-analysés.

RESULTATS
Dans l'ensemble, la taille des effets suggère que la TEP (g = 0,28) et la TCC (g = 0,33) sont efficaces de manière équivalente. Cependant, la taille des effets de la TCC était plus faible dans le cadre des soins de première intention et pour les traitements offrant moins d'heures de contact.

CONCLUSION
Les résultats suggèrent que TCC et TEP sont des traitements prometteurs pour le SCF, bien que la TCC puisse être un traitement plus efficace lorsque les patients ont de l'anxiété et des symptômes dépressifs associés.

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Self-management programs for chronic musculoskeletal pain conditions: a systematic review and meta-analysis
Du S, Yuan C, Xiao X, Chu J, Qiu Y, Qian H
Patient Education and Counseling 2011 Dec;85(3):e299-e310


Programmes visant l'autonomie dans la gestion des douleurs musculo-squelettiques chroniques : une revue systématique avec méta-analyse
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

OBJECTIF
Évaluer l'efficacité des programmes visant l'autonomie dans la gestion des douleurs et du handicap dans les affections chroniques douloureuses musculo-squelettiques par une revue systématique.

MÉTHODES
Une recherche d'essais contrôlés randomisés a été menée dans Medline et Embase de 1970 à 2010. Deux examinateurs indépendants ont sélectionné les études, mené une évaluation critique de leur qualité méthodologique, et extrait les données. Les méta-analyses ont été effectuées en utilisant les ATM (All Time-points Meta-analysis).

RÉSULTATS
Dix-neuf essais répondaient aux critères d'inclusion. Pour l'arthrite, les résultats de cette étude ont montré que les programmes visant l'autonomie avaient des effets faibles à modérés dans l'amélioration de la douleur et du handicap à long terme, l'effet à moyen terme sur le handicap n'étant pas significative. Concernant la lombalgie chronique, il n'existe pas suffisamment de preuves pour déterminer l'efficacité des programmes d'auto-management.

CONCLUSION
Cette étude amène une preuve encourageante en faveur de la prescription de programmes visant l'autonomie dans la gestion des douleurs aux patients adultes atteints d'arthrite. D'autres recherches sont nécessaires concernant son utilisation dans la lombalgie chronique.

IMPLICATIONS POUR LA PRATIQUE
Les programmes visant l'autonomie est un moyen efficace, grand public et sans danger permettant aux patients atteints d'arthrite de gérer leur douleur et leur handicap. Les compétences de base de l'auto-management devraient être transmises en utilisant des approches diversifiées.

Efficacy of treatment of trochanteric bursitis: a systematic review
Lustenberger DP, Ng VY, Best TM, Ellis TJ
Clinical Journal of Sport Medicine 2011 Sep;21(5):447-453


Efficacité des traitements de la bursite trochantérienne : une revue systématique
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

OBJECTIFS
La bursite trochantérienne (BT) est un trouble d'auto-limitation chez la majorité des patients et répond typiquement aux mesures conservatrices. Cependant, plusieurs types de traitements non-opératoires ou d'interventions chirurgicales peuvent être nécessaires dans des cas réfractaires. Le but de cette revue systématique était d'évaluer l'efficacité du traitement de la BT.

SOURCES DE DONNÉES
Une recherche de littérature, concernant toutes les études en anglais publiées jusqu'à avril 2010 a été réalisée dans PubMed, MEDLINE, CINAHL, et dans ISI Web of Knowledge. Les termes combinés dans la recherche booléenne étaient : syndrome douloureux trochantérien, bursite trochantérienne, trochantérien, bursite, intervention chirurgicale, thérapie, traitement médicamenteux, physiothérapie, rééducation, infiltration, plastie en Z, allongement en Z, aspiration, bursectomie, bursoscopie, ostéotomie et réparation tendineuse.

SÉLECTION DES ÉTUDES
Toutes les études impliquant directement le traitement de la BT ont été passées en revue par 2 auteurs et sélectionnées pour plus d'analyse. Les avis d’experts et les revues d’articles ont été exclus, tout comme les séries de cas avec moins de 5 patients. Vingt-quatre articles ont été identifiés. Selon le système décrit par Wright et associés, 2 études, chacune avec de multiples branches, qualifiées comme niveau de preuve I, 1 étude comme niveau de preuve II, 1 étude comme niveau de preuve III et le reste comme niveau de preuve IV. Plus de 950 cas ont été inclus.

EXTRACTION DES DONNÉES
Les auteurs ont extrait les données concernant le type d'intervention, le niveau de preuve, l'âge moyen des patients, le sexe des patient, le nombre de hanches dans l'étude, la durée des symptômes avant l'étude, le nombre moyen d'infiltrations avant l'étude, les chirurgies de hanche antérieures, la satisfaction des patients, le temps de suivi, les scores de base et l’évolution du score à l'échelle visuelle analogique (EVA) et du score de Hanche Harris (SHH).

SYNTHÈSE DES DONNÉES
La résolution des symptômes et la capacité à reprendre son activité étaient de 49% à 100% avec infiltration de corticostéroïdes comme modalité de traitement principal avec et sans thérapie conservatrice multimodale. Deux études comparatives (de niveaux II et III) ont trouvé la thérapie par ondes de choc à basse énergie (SWT) supérieure à d'autres modalités de traitements non-opératoires. De multiples options chirurgicales pour la BT persistante ont été rapportées, incluant la bursectomie (n=2), la libération longitudinale de la bandelette iliotibiale (n=2), la plastie en Z proximale ou distale (n=4), l'ostéotomie (n=1) et la réparation de la coiffe du moyen fessier (n=4).

CONCLUSIONS
L'efficacité des différentes techniques chirurgicales dépend de la mesure du résultat clinique, mais toutes étaient supérieures aux infiltrations de corticostéroïdes et à la physiothérapie selon l’EVA et le SHH, à la fois dans les études comparatives et entre les études. Cette revue systématique a constaté que le traitement non-opératoire traditionnel a aidé la plupart des patients, la thérapie par ondes de choc à basse énergie (SWT) était une bonne alternative et la chirurgie était efficace dans les cas réfractaires.

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Weekly exercise does not improve fatigue levels in Parkinson's disease
Winward C, Sackley C, Meek C, Izadi H, Barker K, Wade D, Dawes H
Movement Disorders 2012 Jan;27(1):143-146


L’exercice hebdomadaire n’améliore pas le niveau de fatigue dans la maladie de Parkinson.
Essai contrôlé randomisé. Score méthodologique sur l’échelle de PEDro : 8/10.

CONTEXTE
La fatigue est l’un des plus handicapants symptômes non-moteurs pour les personnes atteintes de maladie de Parkinson. L’exercice pourrait modifier la fatigue. Cette étude examine les effets d’exercices prescrits sur le niveau d’activité physique, le bien-être et la fatigue dans la maladie de Parkinson.

MÉTHODES
Dans cet essai en simple aveugle, les participants étaient répartis au hasard entre un programme d’exercices de 12 semaines et un groupe contrôle. Les principaux résultats mesurés étaient la fatigue (Fatigue Severity Scale) et l’activité physique.

RÉSULTATS
39 personnes avec la maladie de Parkinson ont été incluses : 20 dans le groupe d’exercices et 19 dans le groupe contrôle. 65% du groupe d’étude étaient fatigués (n=24, moyenne 4.02, SD 1.48). Une augmentation de fatigue était associée à une plus faible mobilité et activité (P< .05). Les individus ont participé à une moyenne de 15 (SD 10) sessions d’exercices avec aucun changement significatif dans la fatigue, la mobilité, le bien-être, ou l’activité physique après l’exercice (P ≥ .05).

CONCLUSION
La participation à des exercices hebdomadaires n’améliore pas la fatigue chez des personnes atteintes de maladie de Parkinson.

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Weekly exercise does not improve fatigue levels in Parkinson's disease
Winward C, Sackley C, Meek C, Izadi H, Barker K, Wade D, Dawes H
Movement Disorders 2012 Jan;27(1):143-146


L’exercice hebdomadaire n’améliore pas le niveau de fatigue dans la maladie de Parkinson.
Essai contrôlé randomisé. Score méthodologique sur l’échelle de PEDro : 8/10.

CONTEXTE
La fatigue est l’un des plus handicapants symptômes non-moteurs pour les personnes atteintes de maladie de Parkinson. L’exercice pourrait modifier la fatigue. Cette étude examine les effets d’exercices prescrits sur le niveau d’activité physique, le bien-être et la fatigue dans la maladie de Parkinson.

MÉTHODES
Dans cet essai en simple aveugle, les participants étaient répartis au hasard entre un programme d’exercices de 12 semaines et un groupe contrôle. Les principaux résultats mesurés étaient la fatigue (Fatigue Severity Scale) et l’activité physique.

RÉSULTATS
39 personnes avec la maladie de Parkinson ont été incluses : 20 dans le groupe d’exercices et 19 dans le groupe contrôle. 65% du groupe d’étude étaient fatigués (n=24, moyenne 4.02, SD 1.48). Une augmentation de fatigue était associée à une plus faible mobilité et activité (P< .05). Les individus ont participé à une moyenne de 15 (SD 10) sessions d’exercices avec aucun changement significatif dans la fatigue, la mobilité, le bien-être, ou l’activité physique après l’exercice (P ≥ .05).

CONCLUSION
La participation à des exercices hebdomadaires n’améliore pas la fatigue chez des personnes atteintes de maladie de Parkinson.

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Effect of warm-up exercise on exercise-induced bronchoconstriction
Stickland MK, Rowe BH, Spooner CH, Vandermeer B, Dryden DM
Medicine and Science in Sports and Exercise 2012 Mar;44(3):383-391


Effet des exercices d’échauffement sur le bronchospasme induit par l’exercice
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

HYPOTHÈSE
Le bronchospasme induit par l’exercice (BIE) survient lorsqu’un exercice intense induit un bronchospasme. Des exercices d'échauffement sont fréquemment utilisés pour déclencher une période réfractaire et ainsi réduire ou prévenir le BIE. Cette étude a pour but de mener une revue systématique afin d’évaluer l’efficacité des exercices d’échauffement pour atténuer le BIE.

MÉTHODE
Nous avons effectué une recherche exhaustive dans la littérature en prenant les mesures nécessaires afin d’éviter tout biais de publication ou de sélection. Les exercices d’échauffement ont été classés en 4 groupes : fractionné de haute intensité, continu de basse intensité, continu de haute intensité et intensité variable (par ex. une combinaison de basse et de très haute intensité).
Nous avons mesuré le BIE par la baisse en pourcentage du volume expiratoire forcé en 1 seconde (VEF1) après l’exercice. La différence moyenne (DM) et l’intervalle de confiance (IC) à 95% sont reportés.

RÉSULTATS
Sept études randomisées correspondent aux critères d’inclusion. La mise en commun des résultats montre que les exercices d’échauffement fractionné de haute intensité (DM= -10,6%, IC95%= -14,7% ; -6,5%) et d’intensité variable (DM= -10,9%, IC95%= -14,37% ; -7,5%) atténuent la baisse du VEF1. Toutefois, un échauffement de faible intensité (DM= -12,6%, IC95%= -26,7%; 1,5%) ou continu de haute intensité (DM= -9,8%, IC95%= -26,00% ; 6,4%) n’ont pas réussit à réduire le bronchospasme de manière significative.

CONCLUSION
L’atténuation du BIE la plus importante et efficace est observée après avoir effectué un exercice d’échauffement fractionné de haute intensité et un exercice d’intensité variable. Ces résultats indiquent qu’une stratégie appropriée d’échauffement, incluant des exercices de haute intensité, peut être une bonne stratégie non pharmacologique à court terme pour réduire le BIE.

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Comparing the Pilates method with no exercise or lumbar stabilization for pain and functionality in patients with chronic low back pain: systematic review and meta-analysis
Pereira LM, Obara K, Dias JM, Menacho MO, Guariglia DA, Schiavoni D, Pereira HM, Cardoso JR
Clinical Rehabilitation 2012 Jan;26(1):10-20


Comparaison de la méthode Pilates avec l’absence d’exercice ou la stabilisation lombaire sur la douleur et la fonctionnalité chez des patients lombalgiques chroniques : revue systématique et méta-analyse.
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

OBJECTIF
Réaliser une revue systématique avec méta-analyse qui évalue l’efficacité de la méthode Pilates sur la douleur et les résultats fonctionnels chez l’adulte avec lombalgie chronique non spécifique.

SOURCES DE DONNÉES
La recherche a été effectuée sur les bases de données suivantes : Medline, Embase, AMED, Cinahl, Lilacs, Scielo, SportDiscus, ProQuest, Web of Science, PEDro, Academic Search Premier et le Registre Central Cochrane des Essais Contrôlés de 1950 à 2011; les mots-clés suivants ont été utilisés : ‘Pilates’, ‘basé sur Pilates’, ‘exercices du dos’, ‘activité physique’, ‘lombalgie’, ‘douleur rachidienne’ et ‘mal de dos’.

MÉTHODE
Le critère d’inclusion était les études qui évaluaient les effets de la méthode Pilates sur des patients avec lombalgie chronique.

RÉSULTATS
Cinq études remplissaient les critères d’inclusion. Le nombre total de patients était de 71 dans le groupe Pilates et 68 dans le groupe contrôle. Les exercices Pilates n’ont pas amélioré la fonctionnalité (différence moyenne standardisée (SMD -1.34; 95% intervalle de confiance (CI) -2.80 à 0.11; p = 0.07) ou la douleur entre les groupes Pilates et contrôle (SMD -1.99; 95% CI -4.35 à 0.37; p = 0.10). Pilates et les exercices de stabilisation lombaire ne présentaient pas de différence significative sur la fonctionnalité (différence moyenne (MD) -0,31; 95% CI -1.02 à 0.40; p = 0.39) ou la douleur (MD -0.31; 95% CI -1.02 à 0.40; p = 0.39).

CONCLUSION
La méthode Pilates n’améliore pas la fonctionnalité et la douleur chez des patients présentant une lombalgie, comparée aux groupes contrôle et d’exercices de stabilisation lombaire.

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Cost-effectiveness of nonpharmacologic, nonsurgical interventions for hip and/or knee osteoarthritis: systematic review
Pinto D, Robertson MC, Hansen P, Abbott JH
Value Health. 2012 Jan;15(1):1-12. Epub 2011 Nov 29


Rapport coût-efficacité des interventions non pharmacologiques ou non chirurgicales dans le traitement de l'arthrose de hanche et/ou de genou : revue systématique.
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

OBJECTIF
Vérifier le rapport coût-efficacité des interventions non pharmacologiques ou non chirurgicales dans le traitement de l'arthrose de hanche et/ou de genou.

MÉTHODE
Nous identifions les études d’évaluation économique ou études de coût associées essais contrôlés randomisés ou quasi randomisés qui s’intéressaient aux interventions non pharmacologiques ou non chirurgicales pour arthrose de hanche et/ou de genou.
Les bases de données Medline, Embase, PubMed, National Health Service Economic Evaluation Database, CENTRAL, EconLit, et OpenSIGLE, en date du 1er octobre 2010, ont été interrogées.
Les caractéristiques retenues pour l’étude sont la population étudiée, les objectifs de santé et les éléments d'analyse économique. Les analyses économiques ont été évaluées en utilisant l’instrument Quality of Health Economic Studies et la qualité méthodologique des essais contrôles randomisés a été notée en utilisant une liste de vérification de validité interne. Tous les coûts ont été convertis en dollars US de 2008.

RÉSULTATS
Dix évaluations économiques et un essai contrôlé randomisé rapportant le coût des soins de santé correspondaient aux critères d’inclusion.
Les interventions intégraient des programmes d’exercices, de l'acupuncture, des interventions portant sur le mode de vie.
Six des onze études présentaient un haut risque de biais pour le coût et/ou les composants de l'effet de l'estimation du rapport coût/efficacité.
Six études utilisaient des comparateurs de rapport coût/efficacité inconnus.
Quatre études rapportaient un rapport coût/efficacité estimé à moins de 50.000 dollars US par année de vie ajustée par sa qualité.
Toutes les études évaluant les interventions par prescription d'exercices thérapeutiques trouvaient que ces programmes étaient moins coûteux.

CONCLUSIONS
Il n'y a que des preuves limitées sur le rapport coût/efficacité des traitements conservateurs pour la gestion de l'arthrose de hanche et/ou de genou. Plus d'évaluations économiques de haute qualité des traitements conservateurs sont nécessaires afin de mieux évaluer l’intérêt de ces pratiques.

Efficacy of exercise therapy for the treatment of adolescent idiopathic scoliosis: a review of the literature
Mordecai SC, Dabke HV
Eur Spine J. 2012 Mar;21(3):382-9. Epub 2011 Nov 8


Efficacité des exercices thérapeutiques dans le traitement de la scoliose idiopathique de l’adolescent: une revue de la littérature
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

OBJECTIF
Les preuves actuelles s’intéressant à l’utilisation des exercices thérapeutiques dans le traitement de la scoliose idiopathique de l’adolescent (SIA) ont été examinées via une revue de la littérature publiée.

MÉTHODE
Une vaste recherche documentaire a été réalisée dans les bases de données médicales couramment utilisées. Parmi les 155 papiers identifiés, seulement 12 furent jugés significatifs.

RÉSULTATS
Il y a neuf études de cohorte prospectives, deux études rétrospectives et une étude de cas.
Toutes les études appuient le rôle de la thérapie par exercices dans la SIA mais plusieurs lacunes furent identifiées : manque de clarté dans le recrutement des patients et dans la méthode d'évaluation de l'ampleur de la courbure rachidienne, pauvreté des dossiers de suivi des soins et manque de scores des résultats. Quelques études rapportent des changements significatifs de l’angle de Cobb après traitement, lequel est actuellement de faible importance (magnitude) et ne prend pas en compte le niveau de corrélation inter ou intra examinateur.
Toutes les études ont une mauvaise analyse statistique et ne disent pas si les petites améliorations constatées ont été maintenues sur le long terme.

CONCLUSIONS
Cette revue de la littérature impartiale a révélé des preuves de mauvaise qualité en faveur de l'utilisation d'un programme d'exercices thérapeutiques dans le traitement de la SIA. Des études randomisées et contrôlées bien conçues sont nécessaires pour évaluer le rôle d'un programme d'exercices dans la SIA.

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The effectiveness of corticosteroid injections compared with physiotherapeutic interventions for adhesive capsulitis: a systematic review
Blanchard V, Barr S, Cerisola FL
Physiotherapy 2010 Jun;96(2):95-107


Efficacité des injections de corticostéroïdes en comparaison avec un traitement de kinésithérapie dans la capsulite rétractile: une revue systématique
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

OBJECTIFS
Déterminer l'efficacité des injections de corticostéroides en comparaison avec des interventions en kinésithérapie dans le traitement de la capsulite rétractile/épaule gelée.

SOURCE DES DONNÉES
Les bases de données électroniques MEDLINE, EMBASE, CINAHL et AMED ont été investiguées jusqu'à la semaine 23 de l'année 2009. Une recherche supplémentaire de base de données incluait le Registre Central d'Essais Cliniques Randomisés de la Cochrane, la Physiotherapy Evidence Database (PEDro), le National Research Register et le National Recognition Information Centre, également jusqu'à la semaine 23 de l'année 2009.

MÉTHODE D'ANALYSE
Toutes les études en anglais étaient éligibles si elles avaient réalisé une répartition aléatoire des patients: soit dans un groupe injection de corticoïdes, soit dans un groupe kinésithérapie. Les études étaient prises en compte pour l'inclusion si les participants avaient un diagnostic établit de capsulite rétractile/épaule gelée, ou une restriction passive ou active de mouvement dans 2 plans ou plus. Le critère de jugement principal était la douleur, la rotation externe et l'incapacité fonctionnelle de l'épaule. L'évaluation de la qualité méthodologique a été réalisée en utilisant l'échelle PEDro. Les différences de moyennes standardisées et les estimations des effets ont été calculées pour la douleur, la rotation externe et l'incapacité de l'épaule à différentes périodes de suivi.

RÉSULTATS
Six études ont été jugées admissibles pour l'inclusion dans la revue finale. Toutes ont prouvé avoir réparti aléatoirement les patients, soit dans un groupe "injection de corticostéroïdes, soit dans un groupe kinésithérapie. Il y avait des différences dans les études quant aux types d'injection de corticostéroïdes et aux traitements en kinésithérapie. Les différences de moyennes standardisées et les estimations des effets ont été calculées pour trois des études incluses à différentes périodes de suivi. Il y avait un effet moyen en faveur de l'injection de corticostéroïde comparativement a la kinésithérapie pour ce qui est de la douleur, la rotation externe et la fonction de l’épaule à 6 semaines. Il y avait seulement un petit effet en faveur des injections de corticostéroïdes comparativement a la kinésithérapie pour la douleur, la rotation externe et la fonction de l’épaule à 12, 16 et 26 semaines, et uniquement une amélioration de la douleur et de la fonction à 52 semaines.

CONCLUSIONS
Les conclusions de cette revue suggèrent une supériorité des injections de corticostéroïdes à court terme sur la kinésithérapie. Cet effet décroit avec le temps, avec seulement un petit effet pour les injections à long terme. Les résultats de cette revue sont à considérer avec précaution du fait du nombre limité d'études incluses et des différences de traitements entre les études.

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We SR, Koog YH, Park MS, Min B-I
Placebo effect was influenced by publication year in three-armed acupuncture trials
Complementary Therapies in Medicine 2012 Feb;20(1-2):83-92


L'effet placebo a été influencé par l'année de publication dans les essais à 3 bras évaluant les effets de l'acupuncture
OBJECTIF
Nous avons étudié la relation entre l'effet placebo et les caractéristiques des essais ou des patients.

SOURCES DES DONNEES
Nous avons identifié les essais cliniques randomisés avec des groupes traités grâce à l'acupuncture, des groupes avec des "faux" traitements d'acupuncture et des groupes sans traitement dans lesquels aucun traitement ou aucune thérapie conventionnelle n'avait été prodiguée.
31 essais dans lesquels aucun traitement n'a été donné dans le groupe sans traitement" ont été classés comme étant des essais "rigoureux".
39 essais dans lesquels aucun traitement ou thérapie conventionnelle n'ont été donnés dans le groupe sans traitement ont été classés comme essais "moins rigoureux".
Nous avons calculés l'effet du traitement, défini comme la différence de taille d'effet entre l'acupuncture et les groupes sans traitement, et l'effet placebo, défini comme la différence de taille d'effet entre les groupes "faux traitement" et sans traitement.
Par la suite, une méta-analyse à effet aléatoire a été effectuée sur les 2 effets à l'égard des caractéristiques des essais ou des patients.

RESULTATS
L'effet du traitement a été retrouvé comme n'étant associé à aucun facteur dans les essais rigoureux et moins rigoureux. Cependant, l'effet placebo est retrouvé comme étant associé à l'année de publication pour les essais rigoureux et moins rigoureux (p=0.009 and 0.005, respectivement). L'effet placebo augmentait de 0,05 en taille d'effet par an, dans les essais qui avaient été publiés plus récemment.

CONCLUSION
Bien que l'effet du traitement n'était pas influencé par les caractéristiques des essais ou des patients, l'effet placebo était associé à l'année de publication.

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Lewis LK, Williams MT, Olds TS
The active cycle of breathing technique: a systematic review and meta-analysis
Respiratory Medicine 2012 Feb;106(2):155-172


Les techniques de respiration en cycle actif: une revue systématique et méta-analyse
QUESTION
Quelles sont les meilleures preuves scientifiques (volume, qualité, cohérence, généralisation possible) pour les techniques de respiration en cycle actif (active cycle of breathing technique ACBT) ?

CONCEPTION
Revue systématique avec méta-analyse.

PARTICIPANTS
Les patients présentant des troubles respiratoires caractérisés par la production d'expectorations chroniques.

INTERVENTION
Les techniques de respiration en cycle actif ou modulation du flux expiratoire.

COMPARATEUR
Tous les comparateurs y compris les groupes témoins.

MESURE DES RÉSULTATS
Tous les résultats ont fourni des données continues.

RÉSULTATS
Vingt-quatre études ont été incluses.
Dix comparateurs ont été identifiés avec le plus souvent: physiothérapie respiratoire conventionnelle (cCPT), pressions expiratoires positives et ventilation contrôlée.
Les résultats les plus fréquemment observés étaient le poids humide des expectorations (n = 17), la capacité vitale forcée (n = 12) et le volume expiratoire maximal en 1 s (Ndt:VEMS) (n = 12). La méta-analyse a été complétée sur le résultat principal du poids des expectorations humide. La différence moyenne standardisée (DMS, effets aléatoires) a montré une augmentation du poids des expectorations humide pendant et jusqu'à 1 h après les ACBT par rapport à la physiothérapie conventionnelle (DMS 0,32, IC à 95% de 0.05 à 0,59), les dispositifs externes oscillants (0,75, 0,48 à 1,02), et la ventilation contrôlée (0,24, 0.02 à 0.46).

CONCLUSION
L'ensemble des preuves a été classé comme bon (bon volume, qualité et cohérence, excellente généralisation). De haut niveau, avec un risque variable de biais, les preuves sont en faveur des ACBT pour l’amélioration à court terme de la clairance des sécrétions par rapport à la plupart des alternatives possibles.

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Effectiveness of a multidimensional physical therapy program on pain, pressure hypersensitivity, and trigger points in breast cancer survivors: a randomized controlled clinical trial
Fernandez-Lao C, Cantarero-Villanueva I, Fernandez-de-Las-Penas C, del Moral-Avila R, Castro-Sanchez AM, Arroyo-Morales M
The Clinical Journal of Pain 2012 Feb;28(2):113-121


Efficacité d'un programme de physiothérapie multidimensionnel sur la douleur, l'hypersensibilité à la pression, et sur les points gâchettes chez les sujets ayant eu un cancer du sein : un essai clinique contrôlé randomisé
Essai contrôlé randomisé. Score méthodologique sur l'échelle de PEDro: 8/10


OBJECTIF
Evaluer les effets d'un programme de physiothérapie multidimensionnel de 8 semaines, incluant des exercices de renforcement et du massage à visée de récupération, sur des douleurs cervicales et d'épaule, sur une hypersensibilité à la palpation, et sur des points gâchettes actifs (TrPs) chez des patients ayant eu un cancer du sein.

MÉTHODE
Dans cet essai clinique randomisé et contrôlé, 44 sujets ayant eu un cancer du sein ont été répartis au hasard en 2 groupes : un groupe dit «CUIDATE» ayant reçu un programme de physiothérapie multidimensionnel et un groupe témoin ayant reçu un traitement classique dans le cadre des suites d'un cancer du sein. Le programme CUIDATE consistait en un entrainement physique individuel réparti sur 24 heures (exercices aérobie, exercices sur la mobilité, étirements et renforcement) et de soins physiques de récupération répartis sur 12 heures (étirements et massages) : interventions 3 fois par semaine pendant 90 minutes. Les mesures incluaient l'évaluation des douleurs au cou et à l'épaule (échelle visuelle analogique, 0 à 100), les seuils de douleur à la pression au niveau des articulations zygapophysaires de C5 et C6, des muscles deltoïdes, long extenseurs radiaux du carpe et tibiaux antérieurs, ainsi que la présence de TrPs actifs dans les muscles de l'épaule. Ces mesures ont été évaluées au départ et après le programme de 8 semaines par un évaluateur en aveugle.

RÉSULTATS
Le groupe CUIDATE a montré une amélioration de la douleur estimée au cou de -56 mm [intervalle de confiance à 95% (IC) de -71 à -40, p<0,001; ampleur de l'effet de 2,72, (1,94-3,44)] et pour l'épaule de -56 mm [IC à 95% -74 à -38, p <0,001; ampleur de l'effet de 2,45, (1,66-3,23)]. Des améliorations ont été également notées concernant les seuils de douleur à la pression pour: les articulations zygapophysaires de C5 et C6 [différences inter-groupes de 101 kPa, 95% CI 60 à 143 ; taille de l'effet (d) de 1,68 (1,00-2,35) ; 92 kPa (55-129); d:1,98, (1,18-2,77)], les muscles deltoïdes [98 kPa, 45 à 149; d: 1,34 (0,62 à 2,04); 75 kPa 18 à 132; d: 1,12 (0,27 à 1,96)], les long extenseurs radiaux du carpe [93 kPa, 45 à 134; d: 1,30 (0,63 à 1,86); 99 kPa 59 à 139; d: 1,60 (0,96 à 2,24)], et les muscles jambier antérieur [71 kPa, 40 à 144; d: 1,16 (0,65 à 2,34); 118 kPa 57 à 178; d: 1,17 (0,56 à 1,77)].
Enfin, les patients du programme CUIDATE ont montré une plus grande diminution des TrPs actifs par rapport au groupe témoin (p <0,01).

CONCLUSION
En comparaison au traitement habituel, un programme multidimensionnel de 8 semaines comprenant majoritairement des exercices de renforcement et du massage a été efficace pour améliorer les douleurs de nuque et d'épaule et pour réduire l'hyperalgésie généralisée à la pression chez des patients ayant été victimes d'un cancer du sein.

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Acupuncture for treatment of persistent arm pain due to repetitive use: a randomized controlled clinical trial
Goldman RH, Stason WB, Park SK, Kim R, Schnyer RN, Davis RB, Legedza AT, Kaptchuk TJ
The Clinical Journal of Pain 2008 Mar-Apr;24(3):211-218


Traitement par l’acupuncture des douleurs persistantes du bras dues à une utilisation répétée : un essai clinique contrôlé randomisé
Essai contrôlé randomisé. Score méthodologique sur l’échelle de PEDro : 9/10

OBJECTIF
Comparer l’acupuncture véritable et placebo dans leurs capacités à soulager la douleur du bras et améliorer sa fonction chez les personnes avec des douleurs au bras dues à une utilisation répétée.

MÉTHODES
Les participants avec des douleurs persistantes au bras (N=123) ont été assignés au hasard aux groupes d’acupuncture véritable ou placebo et ont reçu 8 traitements sur 4 semaines. Le résultat principal était l’intensité de la douleur (échelle sur 10 points) et les résultats secondaires étaient les symptômes au bras, la fonction du bras, et la force de préhension. Les résultats ont été mesurés pendant le traitement (à 2 et 4 semaines) et 1 mois après que le traitement soit terminé.

RÉSULTATS
Les scores de la douleur au bras se sont améliorés dans les 2 groupes pendant la période de traitement, mais l’amélioration était significativement plus importante dans le groupe avec acupuncture placebo que dans le groupe avec l’acupuncture véritable. Cette différence a disparu à 1 mois après que le traitement soit terminé. Le groupe avec l’acupuncture véritable a eu plus d’effets secondaires, principalement des douleurs modérées au moment du traitement.

DISCUSSION
L’acupuncture placebo réduit plus la douleur au bras que l’acupuncture véritable pendant le traitement, mais la différence ne persiste pas après 1 mois. Des effets secondaires modérés causés par l’acupuncture véritable ont pu diminuer des effets positifs du traitement. De façon générale, cette étude n’a pas montré de preuves pour supporter l’efficacité de l’acupuncture véritable dans le traitement des douleurs persistantes du bras dues à une utilisation répétée.

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Cold-water immersion (cryotherapy) for preventing and treating muscle scoreness after exercise (Cochrane review)
Bleakley C, McDonough S, Gardner E, Baxter GD, Hopkins JT, Davison GW
Cochrane Database of Systematic Reviews. 2012 ; Issue 2


L’immersion en eau froide (cryothérapie) pour la prévention et le traitement des douleurs musculaires après l’exercice
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

CONTEXTE
De nombreuses stratégies sont en cours d’utilisation avec l’intention de prévenir ou de minimiser l’apparition retardée des douleurs musculaires et la fatigue après l’exercice. L’immersion en eau froide, dans une eau à moins de 15°C, est souvent l’une des stratégies thérapeutiques utilisées les plus populaires après l’exercice.

OBJECTIF
Déterminer les effets de l’immersion dans l’eau froide dans la prise en charge des douleurs musculaires après l’exercice.

MÉTHODES
En Février 2010, nous avons cherché dans le Registre spécialisé de la Cochrane sur les traumatismes osseux, articulaires et musculaires,dans le Registre central des essais contrôlés (la librairie cochrane (2010, numéro 1), Medline, Embase, l’index cumulatif pour les soins infirmiers et paramédicaux (CINAHL), la base britannique des soins infirmiers et ses archives (BNI), et la base de donnée des preuves en physiothérapie (PEDro).
Nous avons aussi cherché les listes de référence d’articles, une recherche manuelle des revues et actes de congrès et contactés des experts. En Novembre 2011, nous avons actualisé les recherches de Central (2011, numéro 4), de Medline (jusqu’à la 3ème semaine de Novembre 2011), d’EMBASE (de la semaine 46 de 2011) et de CINAHL (au 28 Novembre 2011) pour vérifier les publications les plus récentes.

CRITÈRES DE SÉLECTION
Les essais randomisés et quasi-randomisés comparant l’effet de l’utilisation de l’immersion en eau froide après un exercice avec un traitement passif (repos, absence d’intervention), une immersion de contraste, une immersion en eau chaude, une récupération active, une compression ou une durée/dose différente d’eau froide. Les objectifs principaux étaient la douleur (musculaire) ou la souplesse (douleur à la palpation) et la récupération subjective (retour aux activités antérieures sans signes ou symptômes).
Trois auteurs ont indépendamment évalué la qualité des études et extrait les données. Certaines des données ont été obtenues par des correspondances avec les auteurs ou extraites de graphiques dans les rapports des essais. Lorsque cela était possible, les données ont été rassemblées en utilisant le modèle à effet fixe.

RÉSULTATS
17 études à faible population ont été incluses, impliquant un total de 366 participants. La qualité des études était faible.
La température, la durée et la fréquence d’immersion en eau froide variaient entre les différentes études comme les exercices et les paramètres. La majorité des études ont omis de déclarer la surveillance active des événements indésirables prédéfinis.
14 études ont comparé l’immersion en eau froide avec un traitement passif.
Les résultats regroupés pour les douleurs musculaires ont montré des effets statistiquement significatifs en faveur de l’immersion en eau froide 24 heures après un exercice suivi (différences de moyennes standardisées (DMS), -0,55, 95% IC -0,84 à -0,27 ; 10 études), 48 heures après (DMS -0,66, 95% IC -0.97 à -0,35 ; 8 études), 72 heures après (DMS -0,93 ; 95% IC -1,36 à -0,51 ; 4 études) et 96 heures après (DMS -0,58 ; 95% IC -1,00 à -0,16 ; 5 études). Ces résultats ont été hétérogènes.
Les analyses exploratoires des sous-groupes ont montré que les études utilisant des traitements ou des exercices de course avaient de plus grands effets significatifs en faveur de l’immersion en eau froide. Les résultats regroupés de deux études ont trouvé que les groupes d’immersion en eau froide avaient des taux significativement plus faibles de fatigue (MD -1,70 ; 95% IC-2,49 à -0,90 ; 10 unités d’échelle, du meilleur au pire), et des taux potentiellement perfectibles de réadaptation physique (MD 0,97 ; 95% IC -0,10 à 2,05 ; 10 unités d’échelle, du pire au meilleur) immédiatement après la fin de l’immersion en eau froide.
5 études ont comparé l’eau froide avec l’immersion de contraste. Le regroupement des données sur la douleur ont montré l’absence de preuve sur les différences entre les 2 groupes à 4 périodes de suivi (immédiatement, 24, 48, 72 heures après traitement). Des résultats similaires pour des analyses groupées à 24, 48 et 72 heures de suivi ont été appliquées à 4 études comparants l’immersion en eau froide avec celle en eau chaude. Des essais simples seulement ont comparé l’immersion en eau froide avec respectivement la réadaptation physique, la compression et une seconde dose d’immersion en eau froide à 24 heures.

CONCLUSIONS
Il y avait des preuves que l’immersion en eau froide réduit l’apparition retardée des douleurs musculaires après exercice par rapport à des traitements passifs impliquant le repos ou l’absence de traitement. Il y avait insuffisamment de preuves pour conclure sur les autres résultats ou pour d’autres comparaisons. La majorité des essais n’ont pas procédé à une surveillance active des événements indésirables prédéfinis. Une recherche de haute qualité dans ce domaine est nécessaire.

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Pain management for women in labour: an overview of systematic reviews (Cochrane review)
Jones L, Othman M, Dowswell T, Alfirevic Z, Gates S, Newburn M, Jordan S, Lavender T, Neilson JP
Cochrane Database of Systematic Reviews 2012;Issue 3


Prise en charge de la douleur chez la femme pendant l’accouchement: une vue d’ensemble des revues systématiques (revue Cochrane)
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

CONTEXTE
La douleur que les femmes ressentent pendant l’accouchement est affectée par de multiples facteurs psychologiques et psychosociaux et son intensité peut énormément varier. La plupart des femmes accouchant nécessitent un soulagement de leur douleur. Les stratégies de prise en charge de la douleur incluent des interventions non-pharmacologiques (dont le but est d’aider les femmes à faire face à leur douleur pendant l’accouchement) et des interventions pharmacologiques (dont le but est de soulager la douleur de l’accouchement).

OBJECTIFS
Résumer les preuves des revues systématiques de la Cochrane sur l’efficacité et la sécurité des interventions non-pharmacologiques et pharmacologiques pour gérer la douleur pendant l’accouchement. Nous avons pris en considération les résultats des revues systématiques qui n’étaient pas de la Cochrane s’il n’y avait pas de revue Cochrane pertinente.

MÉTHODES
Nous avons recherché sur la base de données Cochrane des revues systématiques (The Cochrane Library 2011, Issue 5), la base de données Cochrane des résumés de revues d’effets (The Cochrane Library 2011, Issue 2 of 4), MEDLINE (1966 au 31 Mai 2011) et EMBASE (1974 au 31 Mai 2011) pour identifier toutes les revues systématiques d’essais contrôlés randomisés pertinentes sur la prise en charge de la douleur pendant l’accouchement.
Chacune des revues Cochrane ayant contribué (neuf nouvelles, six mises à jour) suivait un protocole générique avec 13 résultats principaux sur l’efficacité et la sécurité. Chaque revue Cochrane incluait des comparaisons avec un placebo, un traitement standard ou avec une intervention différente selon une hiérarchie prédéfinie d’interventions. Deux auteurs de revue ont extrait les données et évalué la qualité méthodologique, et les données ont été contrôlées par un troisième auteur. Cette vue d’ensemble est un résumé narratif des résultats obtenus à partir des revues individuelles.

RÉSULTATS PRINCIPAUX
Nous avons identifié 15 revues Cochrane (255 essais inclus) et 3 revues qui n’étaient pas de la Cochrane (55 essais inclus) pour être inclus dans cette vue d’ensemble. Pour toutes les interventions, avec les données disponibles, les résultats sont présentés en comparaison à :
(1) intervention versus placebo ou traitement standard
(2) différentes formes de la même intervention (ex : un opioïde versus un autre opioïde)
(3) un type d’intervention versus un autre type d’intervention (ex : TENS versus opioïde).
Toutes les revues incluses n’incluaient pas de résultats pour toutes ces comparaisons. La plupart des revues comparaient l’intervention avec un placebo ou un traitement standard, mais à l’exception des opioïdes et de l’analgésie épidurale, il y avait peu de comparaison directe entre différentes formes de la même intervention et même très peu de comparaison entre différentes interventions.
En se basant sur ces trois comparaisons, nous avons catégorisé les interventions dans : «ce qui fonctionne», «ce qui peut fonctionner», et «preuves insuffisantes pour donner un jugement».

1- CE QUI FONCTIONNE
Les preuves suggèrent que les analgésiques épiduraux, spinaux combinés épiduraux et inhalés soulagent efficacement la douleur pendant l’accouchement, mais peuvent donner lieu à des effets secondaires. Les analgésiques épiduraux et inhalés soulagent efficacement de la douleur lorsqu’on les compare à un placebo ou un autre type d’intervention (épidural versus opioïdes). Les analgésiques spinaux combinés épiduraux soulagent la douleur plus rapidement que les épiduraux traditionnels ou à faibles doses. Les femmes recevant les analgésiques inhalés étaient plus sujettes aux vomissements, nausées et vertiges. Lorsqu’on les compare avec un placebo ou des opioïdes, les femmes recevant des analgésiques épiduraux ont plus d’accouchements vaginaux instrumentalisés et de césariennes pour détresse fœtale, bien qu’il n’y ait pas de différence sur le taux global de césariennes. Les femmes recevant des analgésiques épiduraux étaient plus sujettes à l’hypotension, aux blocs moteurs, à la fièvre ou les rétentions urinaires. Moins de rétentions urinaires ont été observées chez les femmes recevant les analgésiques spinaux combinés épiduraux que chez les femmes recevant les épiduraux traditionnels. Plus de femmes ayant reçu les analgésiques spinaux combinés épiduraux que les épiduraux faibles doses ont présenté des prurites.

2- CE QUI PEUT FONCTIONNER
Il y a quelques preuves suggérant que l’immersion dans l’eau, la relaxation, l’acupuncture, les massages et les blocs anesthésiques locaux ou les médicaments non-opioïdes peuvent améliorer le soulagement de la douleur lors de l’accouchement, avec peu d’effets secondaires. Les preuves étaient principalement limitées à une seule étude. Ces interventions diminuaient la douleur et amélioraient la satisfaction quant à la diminution de la douleur (immersion, relaxation, acupuncture, blocs anesthésiques locaux, non-opioïdes) et l’expérience de la naissance de l’enfant (immersion, relaxation, non-opioïdes) quand elles étaient comparées à un placebo ou à un traitement standard. La relaxation était associée à moins d’accouchements vaginaux instrumentalisés et de césariennes.

3- PREUVES INSUFFISANTES
Les preuves sont insuffisantes pour se faire un jugement et savoir si l’hypnose, le biofeedback, les injections d’eau stérile, l’aromathérapie, le TENS ou les opioïdes parentéraux sont plus efficaces qu’un placebo ou d’autres interventions pour soulager la douleur lors de l’accouchement. En comparant à d’autres opioïdes, plus de femmes recevant de la péthidine ont eu des effets secondaires incluant de la somnolence et des nausées.

CONCLUSIONS DES AUTEURS
La plupart des méthodes de soulagement non-pharmacologique de la douleur sont non invasives et apparaissent être sûres pour la mère et l’enfant, cependant, leur efficacité n’est pas claire, ceci est dû à des preuves de haute qualité limitées.Dans beaucoup de revues, seulement une ou deux études fournissaient des résultats pour l’analyse et la qualité méthodologique générale des études était faible.
Des études de haute qualité sont encore nécessaires. Il y a plus de preuves pour supporter l’efficacité des méthodes pharmacologiques, mais celles-ci ont plus d’effets secondaires. Par conséquent, les analgésiques épiduraux soulagent efficacement la douleur mais au prix d’une augmentation d’accouchements vaginaux instrumentalisés. Il reste important d’adapter les méthodes utilisées aux souhaits, besoins et circonstances de chaque femme tels que la diminution du temps de l’accouchement, les conditions de l’enfant et n’importe quelle augmentation ou provocation d’accouchement.
Un important défi en réalisant cette vue d’ensemble, et en rassemblant chaque revue systématique sur lesquelles elle est basée, a été les variations dans l’utilisation de différents procédés et mesures des résultats dans les différentes études, particulièrement l’évaluation de la douleur et son soulagement, et les effets sur le nouveau né après la naissance. Cela a rendu difficile le fait de mettre en commun les résultats d’études dites similaires, et d’en déduire des conclusions à partir des preuves totales. D’autres résultats importants n’ont simplement pas été évalués dans les études ; par conséquent, malgré les préoccupations pendant 30 ans ou plus sur les effets de l’administration d’opioïdes à la mère pendant l’accouchement sur le comportement futur du nouveau né et son influence sur l’allaitement, seulement 2 parmi 57 études sur les opioïdes rapportaient l’allaitement dans les résultats.
Par conséquent, nous recommandons fortement que ces résultats, et ce, convenu après une large consultation sur ce projet, soient utilisés dans toutes les futures études sur les méthodes de soulagement de la douleur.

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Notez

Systematic review of the effectiveness of breathing retraining in asthma management
Burgess J, Ekanayake B, Lowe A, Dunt D, Thien F, Dharmage SC
Expert Rev Respir Med. 2011 Dec;5(6):789-807


Revue systématique de l'efficacité de la rééducation respiratoire dans la prise en charge de l'asthme
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

OBJECTIF
Dans la prise en charge de l'asthme, les médecines alternatives connaîssent une popularité grandissante. Cette revue recherche les articles abordant les techniques de médecine alternative utilisant la rééducation respiratoire comme outil principal et compare les résultats des essais contrôlés par rapport aux résultats avant ces mêmes études.

MÉTHODE
Les bases de données électroniques Medline, PubMed, CINAHL et Cochrane ont été consultées. Les listes de référence de toutes les publications ont été vérifiées manuellement pour identifier les études ne se trouvant pas dans cette recherche électronique. Les critères de sélection ont identifié 41 articles.

RÉSULTATS
La plupart des essais contrôlés randomisés (ECR) abordant la technique de respiration Buteyko a démontré une diminution significative de l’utilisation des β (2)-mimétique tandis que d’autres montrent une amélioration de la qualité de la vie ou une diminution de l'utilisation des corticoïdes inhalés. Bien que peu nombreux, les ECR sur le réentrainement des muscles respiratoires ont montré une réduction significative de l'utilisation des bronchodilatateurs. Certaines méta-analyses ont fourni la preuve de l'avantage du yoga, des techniques de respiration Buteyko et de la kinésithérapie respiratoire dans l'amélioration de la qualité de vie de l'asthmatique. Toutefois, une hétérogénéité considérable a été notée dans certains ECR concernant le yoga.

CONCLUSION
Les praticiens doivent offrir une assistance qualifiée aux patients asthmatiques qui utilisent ces techniques de respiration.

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Insufficient evidence of benefit: a systematic review of home telemonitoring for COPD
Bolton CE, Waters CS, Peirce S, Elwyn G; EPSRC and MRC Grand Challenge Team
J Eval Clin Pract. 2011 Dec;17(6):1216-22. doi: 10.1111/j.1365-2753.2010.01536.x. Epub 2010 Sep 16


Les preuves insuffisantes pour la télésurveillance à domicile de la BPCO : une revue systématique
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

OBJECTIFS
Les preuves de l'efficacité de la télésurveillance à domicile pour les patients atteints de Broncho Pneumopathie Chronique Obstructive (BPCO) sont limitées, mais beaucoup efforts sont réalisés pour mettre en place cette technologie dans des services de soins.

MÉTHODES
Une stratégie de recherche exhaustive a été conçue et mis en œuvre à travers 9 bases de données électroniques et 11 sites web de télémédecine américains, européens, asiatiques et australiens. Les études incluses examinaient l'efficacité de la télésurveillance, clairement définie dans la finalité des différentes études, pour les patients adultes atteints de BPCO. Deux chercheurs indépendants examinaient chaque étude avant l'inclusion.

RÉSULTATS
Deux essais randomisés et quatre évaluations portant sur la télésurveillance ont été inclus. Généralement, les études étaient de faible puissance, avaient des populations hétérogènes et montraient un manque de descriptions détaillées des interventions et des processus de prise en charge de soins accompagnant la télésurveillance. Il y avait des résultats en terme de mesure mais aucune évaluation économique. Les interventions de télésurveillance différaient largement dans chaque étude. Certaines contenaient un élément éducatif qui pourrait expliquer les différences entre les groupes.

CONCLUSIONS
Malgré ces réserves, les rapports d'étude sont positifs. Toutefois, étant donné le risque de biais dans la conception et l'ampleur des évaluations, nous concluons que les avantages de la télésurveillance pour la BPCO ne sont pas encore prouvés et que d’autres études sont nécessaires avant la mise en œuvre à grande échelle de la télésurveillance.

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Interventions to promote physical activity in young people conducted in the hours immediately after school: a systematic review
Atkin AJ, Gorely T, Biddle SJ, Cavill N, Foster C
International Journal of Behavioral Medicine 2011 Sep;18(3):176-187


Actions pour promouvoir l’activité physique chez les jeunes effectuée dans les heures immédiatement après l’école: une revue systématique
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

CONTEXTE
Le temps après l’école est une période critique sur l’activité physique et les modes de comportements sédentaires des jeunes. Les actions pour promouvoir l’activité physique pendant ces heures devraient être guidées par des preuves existantes.

OBJECTIF
La présente étude fait une revue systématique des actions pour promouvoir l’activité physique chez les jeunes effectuée dans les heures immédiatement après l’école.

MÉTHODE
La revue a été menée en accord avec les lignes de conduite de l’Institut National pour la Santé et l’Excellence Clinique. Les études ont été trouvées parmi les recherches sur bases de données électroniques, incluant MEDLINE, EMBASE, PsychINFO et ERIC. Pour les études incluses, les données ont été extraites et leur qualité méthodologique évaluée en utilisant les formes standardisées.

RÉSULTATS
Dix articles, faisant le compte rendu de neuf études, rentraient dans les critères d’inclusion. Trois études rapportaient les changements positifs pour l’activité physique et six n’indiquaient aucun changement. Les preuves suggèrent que des actions sur le comportement de chacun seraient plus efficaces durant ces heures.

CONCLUSION
Des limitations sur le modèle de l’étude, un manque de puissance statistique et des problèmes sur la mise en application ont probablement entravé l’efficacité des actions sur les activités extra-scolaires à ce jour. D’autres travaux sont nécessaires pour développer les actions pendant cette période critique de la journée.

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Educational interventions by pharmacists to patients with chronic pain : systematic review and meta-analysis
Bennett MI, Bagnall A-M, Raine G, Closs SJ, Blenkinsopp A, Dickman A, Ellershaw J
The Clinical Journal of Pain 2011 Sep;27(7):623-630


Interventions éducatives délivrées par des pharmaciens à des patients souffrant de douleur chronique : revue systématique et méta-analyse
Revue systématique avec méta-analyse

OBJECTIF
Nous avons supposé que des interventions à visée éducative délivrées par des pharmaciens à des patients souffrant de douleur chronique pourraient améliorer les résultats liés à la douleur et avons cherché à en établir la preuve.

MÉTHODES
Nous avons recherché dans les bases de données électroniques et la littérature publiée des essais randomisés ayant étudié toute intervention éducative d'un pharmacien envers un patient adulte en rapport au management de la douleur chronique. Quatre études ont été incluses randomisant 400 patients souffrant de douleur chronique avec un suivi de chaque patient entre 1 et 16 semaines.

RÉSULTATS
Les patients ayant reçu ces interventions ont eu des améliorations statistiquement significatives par rapport au groupe contrôle concernant les résultats suivants : une réduction de l'intensité moyenne de la douleur de 0,5 sur une échelle comprise entre 0 et 10, une diminution des effets secondaires de plus de 50%, et une amélioration de la satisfaction liée au traitement équivalant à environ 1 point sur une échelle comprise entre 0 et 10. Les interventions n'ont eu aucun effet sur la diminution de l'impact de la douleur sur la vie quotidienne, ni sur l'amélioration de la perception d'efficacité personnelle.

CONCLUSION
Les interventions éducatives des pharmaciens semblent réduire les effets indésirables et améliorer la satisfaction des patients, mais leur bénéfice clinique sur l'intensité de la douleur est discutable. Notre analyse suggère que le rôle des pharmaciens pourrait être important, mais une compréhension plus approfondie et une évaluation des composantes actives de ces interventions sont nécessaires au sein même de ces essais cliniques avant de pouvoir recommander leur mise en application pratique.

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Non-pharmacological interventions for preventing venous insufficiency in a standing worker population (Cochrane review)
Robertson L, Yeoh SE, Kolbach DN
Cochrane Database of Systematic Reviews. 2012 ; Issue 1


Traitements non-pharmacologiques pour la prévention de l’insuffisance veineuse chez une population de travailleurs en position debout (revue Cochrane)
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

CONTEXTE
L’insuffisance veineuse chronique (IVC) est un problème commun, affectant plus de 50% de la population des pays industrialisés. C’est une maladie chronique qui, si elle n’est pas traitée, peut progresser vers de sérieuses complications qui à leur tour peuvent interférer avec la faculté à travailler. La position debout au travail est un facteur de risque connu pour l’IVC, mais le véritable effet des stratégies de prévention non-pharmacologiques demeure inconnu.

OBJECTIF
Entreprendre une revue systématique d’essais randomisés ou d’essais cliniques contrôlés pour évaluer l’efficacité des stratégies non-pharmacologiques et des dispositifs de prévention de l’IVC chez une population de travailleurs debout.

MÉTHODES
Des recherches ont été effectuées dans le groupe Cochrane sur les maladies vasculaires périphériques et dans leur registre spécialisé (dernière recherche en Avril 2011) et central (numéro 2, 2011). Aucune restriction de date ou de langue n’a été appliquée.
Nous avons également interrogés manuellement des listes de références d’études pertinentes.
Les essais contrôlés randomisés et non randomisés qui recrutaient des travailleurs debout pour évaluer les dispositifs non-pharmacologiques ou les stratégies utilisées pour prévenir l’IVC étaient admissibles pour l’inclusion. Les essais devaient présenter une mesure objective des caractéristiques cliniques de l’IVC ou des plaintes liées à cette condition afin d’être inclus. La sélection des essais, la qualité de l’évaluation et l’abstraction des données ont été effectuées de façon indépendante par deux auteurs de la revue. Nous avons résolu les désaccords par la discussion.
Seulement un essai a été admissible pour l’inclusion dans la revue et nous n’avons donc pas effectué de méta-analyses.

RÉSULTATS
Les principaux résultats de cette revue concernaient les caractéristiques cliniques de l’IVC et ses symptômes associés.
Une étude prospective croisée a été incluse dans cette revue. Elle mesurait l’effet de non compression suivie de deux phases avec différents gradients de compression des bas sur les symptômes de 19 hôtesses de l’air qui devaient se tenir debout, presque sans interruption, pendant de longues périodes.
L’étude incluse a fourni des preuves que les bas de contention amélioraient les symptômes de jambes lourdes chez les travailleurs debout. Cependant, le niveau de preuve de cette revue est faible car elle est basée sur seulement un seul essai de petite taille ayant un risque élevé de biais. L’étude incluse n’a abordé aucun des critères d’évaluation secondaire, y compris la qualité de vie ou l’impact économique des traitements. Le rapport de l’étude n’a pas abordé non plus le temps de station debout que nécessite le travail de la population étudiée. En outre, aucun des essais n’a permis de mesurer l’efficacité d’autres traitements non-pharmacologiques ou des stratégies visant à prévenir l’IVC chez les travailleurs debout.

CONCLUSIONS
En raison du nombre extrêmement limité d’essais, il n’y pas suffisamment de preuves pour tirer des conclusions sur l’efficacité des traitements non-pharmacologiques pour la prévention de l’IVC chez les travailleurs debout. D’autres études de grande envergure examinant l’ensemble des traitements non-pharmacologiques et les résultats sont nécessaires.

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