Mirror therapy for improving motor function after stroke (Cochrane review)
Thieme H, Mehrholz J, Pohl M, Behrens J, Dohle C
Cochrane Database of Systematic Reviews 2012;Issue 3


La thérapie par le miroir dans le but d’améliorer la fonction motrice après un AVC (revue Cochrane).
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

CONTEXTE
La thérapie par le miroir est utilisée pour améliorer la fonction motrice après un AVC. Pendant une séance de thérapie par le miroir, un miroir est placé dans le plan sagittal du patient, réfléchissant ainsi les mouvements du côté non paralysé comme si il s'agissait de ceux du côté atteint.

OBJECTIFS
Résumer l’efficacité de la thérapie par le miroir dans le but d’améliorer la fonction motrice, les activités de la vie quotidienne, la douleur et le négligence visuo spatiale chez des patients ayant eu un AVC.

MÉTHODES DE RECHERCHE
Nous avons recherché parmi le Registre des Etudes du Groupe Cochrane sur l’AVC (Juin 2011), le Registre Central Cochrane des Essais Contrôlés (CENTRAL) (The Cochrane Library 2011, Issue 2), MEDLINE (1950 à Juin 2011), EMBASE (1980 à Juin 2011), CINAHL (1982 à Juin 2011), AMED (1985 à Juin 2011), PsycINFO (1806 à Juin 2011) et PEDro (Juin 2011). Nous avons également cherché manuellement les procédures de conférences pertinentes, les études et registres de recherche, examiné les listes de références et contacté les auteurs, chercheurs et experts dans notre domaine d’étude.

CRITÈRES DE SÉLECTION
Nous avons inclus les Etudes Contrôlées Randomisées (ECR) et les études comparatives randomisées comparant la thérapie par le miroir avec n’importe quel traitement contrôle pour des patients ayant eu un AVC.

COLLECTE DES DONNÉES ET ANALYSE
Deux auteurs de revue ont indépendamment sélectionné les études basées sur les critères d’inclusion, décrit la qualité méthodologique des études et extrait les données. Nous avons analysé les résultats comme des différences moyennes standardisées (standardised mean differences – SMDs) pour les variables continues.

PRINCIPAUX RÉSULTATS
Nous avons inclus 14 études avec un total de 567 participants, qui comparaient la thérapie par le miroir avec un autre traitement. Quand elle est comparée avec toutes les autres interventions, la thérapie par le miroir semble avoir un effet significatif sur la fonction motrice (données après traitement : SMD 0.61 ; intervalle de confiance (IC) à 95% 0.22 à 1.0 ; p=0.002 ; modification des scores : SMD 1.04 ; IC 95% 0.57 à 1.51 ; p<0.0001).
Cependant, les effets sur la fonction motrice sont influencés par le type de traitement contrôle.
De plus, la thérapie par le miroir semble améliorer les activités de la vie quotidienne (SMD 0.33 ; IC 95% 0.05 à 0.60 ; p=0.02).
Nous avons trouvé un effet significativement positif sur la douleur (SMD -1.10 ; IC 95% -2.10 à -0.09; p = 0.03) qui est influencé par la population de patients.
Nous avons trouvé des preuves limitées sur l’amélioration de la négligence visuo spatiale (SMD 1.22; IC 95% 0.24 à 2.19; p = 0.01).
Les effets sur la fonction motrice étaient stables après évaluation à 6 mois.

CONCLUSIONS DES AUTEURS
Les résultats indiquent des preuves pour l’efficacité de la thérapie par le miroir sur l’amélioration de la fonction motrice du membre supérieur, les activités de la vie quotidienne et la douleur, tout au moins lorsqu’elle est en complément d’une rééducation habituelle pour des patients ayant eu un AVC. Les limitations sont dues à la petite taille des échantillons de la majorité des études incluses, des traitements contrôles qui n’étaient pas habituellement utilisés pour la rééducation après AVC et quelques limitations méthodologiques des études.

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Positive end expiratory pressure for preterm infants requiring conventional mechanical ventilation for respiratory distress syndrome or bronchopulmonary dysplasia
Bamat N, Millar D, Suh S, Kirpalani H
Pediatric Residency Program, Children's Hospital of Philadelphia, 34th Street and Civic Center Boulevard, Philadelphia, Pennsylvania, USA, 19104
Cochrane Database Syst Rev. 2012 Jan 18;1:CD004500


Pression expiratoire positive pour les enfants prématurés nécessitant une ventilation mécanique conventionnelle lors d’un syndrome de détresse respiratoire ou d’une dysplasie broncho-pulmonaire
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

CONTEXTE
La ventilation mécanique conventionnelle (VMC) des nouveau-nés est utilisée comme traitement de de l'insuffisance respiratoire depuis plus de 30 ans.
Bien que la VMC facilite l'échange des gaz, elle peut parallèlement endommager les poumons. La pression positive résiduelle expiratoire (PEEP) a reçu moins d'attention que les autres paramètres de ventilation lors de l'étude de la balance des effets bénéfiques et nocifs possibles. Bien qu'un niveau approprié de PEEP puisse apporter des avantages substantiels dans la ventilation, des niveaux anormalement bas ou élevés peuvent conduire à des dommages. Un niveau approprié de PEEP pour les nouveau-nés peut également être mieux assuré par une approche individualisée.

OBJECTIFS
1. Comparer les effets de différents niveaux de PEEP chez des nouveau-nés prématurés nécessitant une VMC pour un syndrome de détresse respiratoire (SDR)
2. Comparer les effets de différents niveaux de PEEP chez les nourrissons prématurés nécessitant la VMC pour une dysplasie broncho-pulmonaire (DBP)
3. Comparer les effets de différentes méthodes pour la personnalisation des PEEP à un niveau optimal de nouveau-nés prématurés nécessitant la VMC pour SDR

MÉTHODES DE RECHERCHE
La recherche a été effectuée conformément à la stratégie de recherche standard pour la Cochrane Neonatal Review Group. Le Cochrane Central Register of Controlled Trials (CENTRAL) (The Cochrane Library), Ovid MEDLINE, EMBASE, ainsi que des études de référence et d'experts ont été utilisés pour l'identification de l'étude.

CRITÈRES DE SÉLECTION
Tous les essais randomisés et quasi-randomisés étudiant les nourrissons prématurés (moins de 37 semaines de grossesse) nécessitant une VMC avec intubation endotrachéale; la randomisation devait porter, soit sur des niveaux de pression différents (PEEP SDR ou DBP), soit sur deux ou plusieurs méthodes alternatives pour l'individualisation des niveaux de PEEP (SDR seulement ) pour que les essais soient inclus. Des essais croisés ont été inclus, mais nous avons limité les résultats à ceux de la première période de croisement.

COLLECTE DE DONNÉES ET ANALYSE
La collecte des données et leur analyse ont été effectuées en conformité avec les recommandations du Cochrane Neonatal Review Group.

PRINCIPAUX RÉSULTATS
Une évaluation initiale avait identifié 10 articles éligibles. En fin de compte, une seule étude a répondu à nos critères d'inclusion. L'étude examinait les effets de différents niveaux de PEEP chez des nouveau-nés prématurés nécessitant une VMC pour SDR. Les mesures physiologiques ont été rapportées seulement à court terme. Tous les résultats étaient limités à un échantillon de petite taille, sans résultats statistiquement significatifs. Aucun essai portant sur l'effet de la PEEP chez les nourrissons atteints de DBP ou des stratégies d'individualisation de la gestion de PEEP ont été identifiés.

CONCLUSIONS DES AUTEURS:
Il n'y a pas suffisamment de preuves pour guider le choix des niveaux de PEEP appropriées pour SDR ou une VMC. Il ya une nécessité de mener des essais cliniques bien conçus évaluant l'application optimale de cette intervention importante et souvent appliquée.

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Etude complète en accès libre

Carpal tunnel syndrome. Part I: effectiveness of nonsurgical treatments -- a systematic review
Huisstede BM, Hoogvliet P, Randsdorp MS, Glerum S, van Middelkoop M, Koes BW
Archives of Physical Medicine and Rehabilitation 2010 Jul;91(7):981-1004


Syndrome du canal carpien: une revue systématique portant sur l'efficacité des traitements non-chirurgicaux
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

OBJECTIF
Passer systématiquement en revue la littérature concernant l’efficacité des interventions non chirurgicales pour le traitement du syndrome du canal carpien (SCC).

SOURCES DE DONNÉES
La Cochrane Library, PubMed, EMBASE, CINAHL, et PEDro ont été utilisés pour chercher des revues systématiques et études contrôlées randomisées (ECR) pertinentes.

SÉLECTION DES ETUDES
Deux relecteurs ont indépendamment appliqué les critères d’inclusion pour sélectionner les études potentielles.

EXTRACTION DES DONNÉES
Deux relecteurs ont indépendamment extrait les données et évalué la qualité méthodologique.

SYNTHÈSE DES DONNÉES
Une synthèse des meilleures preuves a été réalisée pour résumer les résultats des études incluses. Deux revues et 20 ECR ont été inclus. Des preuves fortes et modérées ont été trouvées concernant l’efficacité de la prise orale de stéroïdes, de l’injection de stéroïdes, des ultrasons, de la thérapie par champ électromagnétique, du port nocturne d’attelle, et de l’utilisation d’un clavier ergonomique comparativement à un clavier standard, et des ventouses traditionnelles par rapport aux packs de chaud à court terme.
Des preuves modérées ont également été trouvées pour les ultrasons à moyen terme.
A l’exception des stéroïdes par voie orale ou injections, aucun résultat à long terme n’a été rapporté pour ces traitements. Aucune preuve n’a été trouvée concernant l’efficacité des stéroïdes par voie orale à long terme.
De plus, bien que de hautes doses de stéroïdes injectés semblent être plus efficaces à moyen terme, les bénéfices des injections de stéroïdes n’étaient pas maintenus à long terme. Pour tout autre intervention non chirurgicale étudiée, des preuves seulement limitées ou absentes ont été trouvées.

CONCLUSIONS
Les preuves passées en revue supportent le fait qu’un certain nombre d’interventions non chirurgicales ont un bénéfice pour le SCC à court terme, mais il n’existe que de faibles preuves sur l’efficacité à moyen et long termes de ces interventions. Ainsi, les prochaines études ne devraient pas seulement se concentrer sur les résultats à court terme mais également sur les résultats à moyen et long termes.

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A meta-analysis of the effect of neuromuscular training on the prevention of the anterior cruciate ligament injury in female athletes
Yoo JH, Lim BO, Ha M, Lee SW, Oh SJ, Lee YS, Kim JG
Knee Surgery, Sports Traumatology, Arthroscopy 2010 Jun;18(6):824-830


Méta-analyse des effets de l’entraînement neuromusculaire sur la prévention des lésions du ligament croisé antérieur chez les athlètes femmes
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

CONTEXTE
Les athlètes femmes sont plus sujettes aux lésions du ligament croisé antérieur (LCA) que leurs homologues masculins, sans doute à cause de différences anatomiques, hormonales et neuromusculaires. Sur ces trois points, seule la composante neuromusculaire peut être modifiée par des exercices préventifs.

OBJECTIF
Nous avons pour but d’évaluer l’effet d’un protocole neuromusculaire sur la prévention des lésions du LCA en effectuant une méta-analyse, et d’identifier les facteurs essentiels par une analyse de sous-groupe.

MÉTHODE
Une vaste revue de littérature a été menée pour identifier les études pertinentes, et finalement, seulement sept études contrôlées randomisées ou études prospectives de cohorte ont été incluses dans l’analyse. L’odd ratio (OR) et l’intervalle de confiance (IC) pour les effets généraux de l’entraînement et les facteurs contributifs potentiels ont été estimés. L’OR et l’IC à 95% pour les effets généraux sur l’entraînement préventif étaient respectivement de 0,40 et [0.27, 0.60]. L’analyse de sous-groupe révéla qu’un âge inférieur à 18 ans, au football plus qu’au handball, avant et pendant la saison d’entraînement plutôt que soit avant soit pendant la saison d’entraînement, et les composants pliométriques et de renforcement plutôt que d’équilibre étaient significatifs.

CONCLUSION
La méta-analyse a montré que les entraînements neuromusculaires avant et pendant la saison en insistant sur les exercices pliométriques et de renforcement étaient efficaces pour prévenir les lésions du LCA chez les athlètes femmes, spécifiquement chez celles âgées de moins de 18 ans. D’autres études sont nécessaires pour développer un protocole de programme d’entraînement pertinent d’intensité appropriée.

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Interventions for preventing obesity in children (Cochrane review) [with consumer summary]
Waters E, de Silva-Sanigorski A, Hall BJ, Brown T, Campbell KJ, Gao Y, Armstrong R, Prosser L, Summerbell CD
Cochrane Database of Systematic Reviews 2011;Issue 12


Interventions pour prévenir l'obésité chez les enfants (Revue Cochrane)
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

CONTEXTE
La prévention de l'obésité des enfants est une priorité de santé publique internationale étant donné l'impact significatif de l'obésité sur les maladies aigües et chroniques, l'état de santé général, le développement et le bien-être. Les preuves cliniques internationales utilisables pour que les gouvernements, les communautés et les familles mettent en oeuvre des stratégies pour prévenir l'obésité et promouvoir la santé ne cessent de grandir mais restent à clarifier.

OBJECTIFS
Cette revue a pour objectif principal de mettre à jour la revue Cochrane précédente sur la recherche concernant la prévention de l'obésité des enfants, et de déterminer l'efficacité des interventions qui ont été évaluées et qui avaient pour but de prévenir l'obésité infantile, mesurée par un changement de l'Indice de Masse Corporelle (IMC). Un objectif secondaire était d'examiner les caractéristiques des programmes et des stratégies pour répondre à la question : "Quelle mesure est efficace pour qui, pourquoi et à quel coût ?".

MÉTHODE
Sources : Les recherches bibliographiques ont été effectuées à nouveau en mars 2010 dans les bases de données CENTRAL, MEDLINE, EMBASE, PsychINFO, CINAL et les autres sites web pertinents. Des articles rédigés dans une autre langue que l'anglais ont été inclus et des experts ont été contactés.

Critères de sélection : Cette revue inclut les données des études portant sur la prévention de l'obésité infantile dont le plan d'expérience incluait un témoin (avec ou sans randomisation). Les études étaient incluses si elles évaluaient les interventions, politiques ou programmes en place pendant douze semaines ou plus. Si les études étaient randomisées au niveau du groupe, un minimum de six groupes était nécessaire.

Collecte et analyse des données : Deux des auteurs de la revue ont indépendamment extrait les données et estimé le risque de biais des études utilisées. Les données qui ont été extraites concernient la mise en oeuvre de l'intervention, le coût, l'équité et les résultats. Les mesures de résultats ont été groupées selon qu'elles mesuraient l'adiposité, les comportements liés à l'activité physique, ou ceux concernant le régime alimentaire. Les effets indésirables ont été relevés. Une méta-analyse a été réalisée en utilisant les scores d'IMC ou d'IMC standardisé (zIMC), avec une analyse de sous-groupes en fonction de l'âge (0-5, 6-12, 13-18 ans) correspondant aux étapes de développement des enfants.

PRINCIPAUX RÉSULTATS
Cette revue inclut 55 études, dont 36 ajoutées lors de cette mise à jour.

La majorité des études concernaient des enfants âgés de 6 à 12 ans. La méta-analyse inclut 27 946 enfants répartis dans 37 études, et démontre que les programmes réduisent effectivement l'adiposité, bien que ce ne soit pas le cas pour toutes les études et que l'on observe une forte hétérogeneité (I2 = 82%).
Au total, les enfants du groupe intervention avaient une différence d'adiposité (moyenne standardisée, mesurée en IMC ou zIMC) de -0,15kg/m2 (intervalle de confiance à 95% [IC95%] -0,21 à -0,09).

Les effets de l'intervention par sous-groupes d'âge étaient : -0,26kg/m2 (IC95% : -0,53 à 0,00)(0 à 5 ans), -0,15kg/m2 (IC95% : -0,23 à -0,08)(6 à 12 ans), et -0,09kg/m2 (IC95% : -0,20 à 0,03) (13 à 18 ans). L'hétérogénéité était apparente dans les trois sous-groupes d'âge et ne pouvait s'expliquer par la randomisation ou le type, la durée ou le contexte des interventions.

Huit études seulement signalent des effets indésirables et aucune ne mentionne d'effets négatifs tels que des pratiques alimentaires malsaines, une augmentation de la prévalence de l'insuffisance pondérale ou de l'altération de l'image de soi. Les interventions ne semblent pas avoir augmenté les inégalités en matière de santé, bien que cela ait été examiné dans moins d'études.

CONCLUSIONS
Nous avons trouvé des éléments de preuve solides en faveur des effets bénéfiques des programmes de prévention de l'obésité infantile sur l'indice de masse corporelle (IMC), en particulier pour les programmes visant les enfants de 6 à 12 ans. Cependant, étant donné l'hétégogeneité inexpliquée et la probable présence d'un léger biais des études, ces résultats doivent être interprétés avec prudence.

Les programmes examinés dans ces études comportent une large gamme de composantes, et bien qu'il ne soit pas possible de distinguer lesquelles contribuent le plus aux effets bénéfiques observés, notre synthèse indique que les suivantes constituent des politiques et stratégies prometteuses :
(1) des programmes scolaires incluant une alimentation saine, une activité physique et une bonne image corporelle
(2) d'avantage de séances dédiées à l'activité physique et le développement de capacités motrices fondamentales tout au long de la semaine scolaire
(3) une amélioration de la qualité nutritionnelle de la nourriture scolaire
(4) un environnement et une pratique culturelle qui encourage les enfants à manger une nourriture plus saine et être actifs tout au long de la journée.
(5) un soutien aux enseignants et autres personnels scolaires pour mettre en oeuvre des stratégies et activités de promotion de la santé (exemple : développement professionnel, activités renforçant les capacités)
(6) le soutien parental et des activités à la maison qui encouragent les enfants à être plus actifs, à manger des aliments plus nutritifs et à passer moins de temps devant un écran.

Cependant, la conception des études et des évaluations doit être renforcée et les comptes-rendus doivent être étendus aux procédés et à la mise en oeuvre, à la relation entre les effets et les mesures d'équité, aux effets à long terme, aux dommages potentiels et aux coûts.
La recherche sur la prévention de l'obésité infantile doit maintenant chercher à identifier comment des composants d'interventions efficaces peuvent être intégrés au sein des systèmes de santé d'éducation et de soin de manière économiquement viable à long terme.

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Is yoga effective for pain? A systematic review of randomized clinical trials
Posadzki P, Ernst E, Terry R, Lee MS
Complementary Therapies in Medicine 2011 Oct;19(5):281-287


Le yoga est-il efficace contre la douleur ? Une revue systématique d’essais contrôlés randomisés
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

OBJECTIF
L’objectif de cette revue systématique était d’évaluer l’efficacité du yoga comme choix de traitement pour n’importe quel type de douleur.

MÉTHODE
7 bases de données ont été analysées de leur création à Février 2011. Les essais contrôlés randomisés étaient pris en considération s’ils étudiaient le yoga chez des patients avec n’importe quel type de douleur et s’ils évaluaient la douleur comme résultat principal. L’échelle Jadad à 5 points a été utilisée pour évaluer la qualité méthodologique des études. La sélection des études, l’extraction des données et la qualité de l’évaluation ont été effectuées indépendamment par deux relecteurs.

RÉSULTATS
Dix essais contrôlés randomisés (RCTs) correspondaient aux critères d’inclusion. Leur qualité méthodologique a été classée entre 1 et 4 sur l’échelle de Jadad. 9 RCTs suggéraient que le yoga menait à une réduction significativement plus importante de la douleur que divers traitements contrôles tels que les soins standards, les soins autonomes, les exercices thérapeutiques, le yoga relaxant, le toucher et manipulation, ou l’absence de traitement. Un RCT n’est pas parvenu à montrer entre les groupes une différence concernant les scores de douleur.

CONCLUSIONS
Nous pouvons conclure que le yoga a le potentiel pour soulager la douleur. Cependant, des avis définitifs ne sont pas possibles.

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Tags : Douleur Yoga

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Pain neurophysiology education for the management of individuals with chronic low back pain: systematic review and meta-analysis
Clarke CL, Ryan CG, Martin DJ
Manual Therapy 2011 Dec;16(6):544-549


Éducation à la neurophysiologie de la douleur pour des personnes souffrant de lombalgie chronique : revue systématique et méta-analyse
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

OBJECTIF
L'éducation à la neurophysiologie de la douleur (Pain Neurophysiology Education - PNE) est une forme d'éducation destinée aux patients souffrant de lombalgie chronique. Le but de cette revue systématique était d'enquêter sur les preuves en faveur de la PNE dans le management des patients atteint de lombalgie chronique.

MÉTHODE
Une recherche documentaire dans MEDLINE, CINAHL et AMED a été effectuée entre janvier 1996 et septembre 2010. L'évaluation et la synthèse des essais randomisés contrôlés ont été effectuées en utilisant les recommandations du Cochrane Back Review Group (CBRG). Les principaux critères d'évaluation étaient la douleur, la fonction physique, la fonction psychologique et la fonction sociale. Deux essais de qualité modérée (n = 122) ont été inclus dans l'expertise finale.

RÉSULTATS
Selon les critères du CBRG, il existait des preuves de qualité très faible montrant que la PNE est bénéfique sur le plan de la douleur et des fonctions physique, psychologique et sociale. La méta-analyse a révélé que la PNE produisait une amélioration statistiquement significative mais cliniquement faible sur la douleur à court terme de 5mm (0 à 10,0 mm) [différence moyenne (95% CI)] sur l'échelle EVA de 100 mm. Cette expertise a été limitée par le petit nombre d'études (n = 2) qui répondaient aux critères d'inclusion et par le fait que les deux études ont été produites par le même groupe qui a publié le manuel PNE. Ces facteurs ont contribué au classement en « relativement faible niveau de preuve ».

CONCLUSION
Il est nécessaire de réaliser un nombre plus important d'études examinant la PNE et ce par différents groupes de recherche pour soutenir les premiers résultats prometteurs. D'ici-là, il n'est pas possible d'établir de recommandation clinique fiable.

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Acupuncture for treating temporomandibular joint disorders: a systematic review and meta-analysis of randomized, sham-controlled trials
Jung A, Shin BC, Lee MS, Sim H, Ernst E
Journal of Dentistry 2011 May;39(5):341-350


Traitement par l’acupuncture des troubles de l’articulation temporo-mandibulaire : une revue systématique et méta-analyse d’essais randomisés contrôlés contre technique simulée
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

OBJECTIF
L’objectif de cet article était d’évaluer les preuves cliniques en faveur ou non de l’acupuncture et de thérapies s’en rapprochant dans le traitement des troubles de l’articulation temporo-mandibulaire.

DONNÉES
Cette revue systématique inclut les essais randomisés contrôlés (ERC) portant sur l’acupuncture dans le traitement de troubles de l’articulation temporo-mandibulaire comparée à une acupuncture simulée. Les termes de recherche ont été sélectionnés d’après le thésaurus biomédical MeSH.

SOURCES
Des recherches systématiques ont été menées dans 13 bases de données électroniques, en remontant jusqu’à juillet 2010: Medline, PubMed, The Cochrane Library 2010 (numéro 7), CINAHL, EMBASE, 7 bases de données médicales coréennes et une base de donnée médicale chinoise.

SÉLECTION DES ESSAIS
Tous les ERC parallèles ou croisés sur l’acupuncture dans le traitement des troubles de l’articulation temporo-mandibulaire ont été recherchés sans restriction de langue. Les études ne comprenant aucune donnée clinique et celle sur des interventions complexes ont été exclues. Finalement un total de 7 ERC a répondu à nos critères d’inclusion.

CONCLUSION
En conclusion notre revue systématique et méta-anlayse démontre que les preuves en faveur de l’acupuncture comme traitement symptomatique des troubles de l’articulation temporo-mandibulaire sont limitées. D’autres études rigoureuses sont requises pour établir indiscutablement l’intérêt thérapeutique de l’acupuncture dans cette indication.

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Ergonomic positioning or equipment for treating carpal tunnel syndrome (Cochrane review)
O'Connor D, Page MJ, Marshall SC, Massy-Westropp N
Cochrane Database of Systematic Reviews 2012;Issue 1


Positionnement ou équipement ergonomique dans le traitement du syndrome du canal carpien (revue Cochrane)
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

CONTEXTE
Les traitements non-chirurgicaux, incluant le positionnement ou l’équipement ergonomique, sont parfois proposés aux personnes présentant des symptômes moyens à modérés du syndrome du canal carpien (SCC) . L’efficacité et la durée du bénéfice d’un traitement par un équipement ou positionnement ergonomique pour le SCC ne sont pas connus.

OBJECTIFS
Evaluer les effets du positionnement ou de l’équipement ergonomique comparé à aucun traitement, un placebo ou un autre traitement non-chirurgical chez des personnes présentant un SCC.

MÉTHODE DE RECHERCHE
Nous avons cherché parmi le Registre Spécialisé du Groupe Cochrane sur les Pathologies Neuromusculaires (14 Juin 2011), le Registre Central Cochrane des Essais Contrôlés (CENTRAL) (2011, Issue 2, in The Cochrane Library), MEDLINE (1966 à Juin 2011), EMBASE (1980 à Juin 2011), CINAHL Plus (1937 à Juin 2011), et AMED (1985 à Juin 2011). Nous avons également passé en revue les listes de références des essais randomisés ou quasi-randomisés identifiés par la recherche électronique.

CRITERES DE SELECTION
Essais contrôlés randomisés ou quasi-randomisés comparant le positionnement ou équipement ergonomique avec l’absence de traitement, un placebo ou un autre traitement non-chirurgical chez des personnes avec un SCC.

COLLECTE DES DONNÉES ET ANALYSE
Deux auteurs de revue ont indépendamment sélectionné les essais pouvant être inclus, extrait les données et évalué les risques de biais des études incluses. Nous avons calculés le risque ratio (RR) et les différences moyennes (MD) avec 95% d’intervalle de confiance (IC) pour les résultats primaires et secondaires. Nous avons rassemblé les résultats des essais cliniquement et statistiquement homogènes, dans la mesure du possible, pour apporter des estimations sur l’effet du positionnement ou de l’équipement ergonomique.

PRINCIPAUX RÉSULTATS
Nous avons inclus 2 essais (105 participants) comparant claviers ergonomiques versus placebo. L’essai n’évaluait ni les résultats primaires (amélioration générale à court terme) ni les effets secondaires du traitement. Dans une petite étude (25 participants), un clavier ergonomique réduisait significativement les douleurs après 12 semaines (MD -2,40 ; 95% CI -4,45 à -0,35) mais pas à 6 semaines (MD -0,20 ; 95% CI -1,51 à 1,11). Dans cette même étude, il n’y avait pas de différence entre le clavier standard et ergonomique sur la fonction de la main à 6 ou 12 semaines ou sur la latence sensitive paume-poignet à 12 semaines. La deuxième étude (80 participants) ne rapportait aucune différence significative sur la sévérité de la douleur après 6 mois en utilisant l’un des trois claviers ergonomiques par rapport au clavier standard. Aucun essai comparant le positionnement ou équipement ergonomique avec l’absence de traitement, le positionnement ou équipement ergonomique avec un autre traitement non-chirurgical, ou différents positionnement ergonomiques ou différents régimes d’équipements, n’a été trouvé.

CONCLUSIONS DES AUTEURS
Il existe des preuves insuffisantes d'après les essais contrôlés randomisés pour déterminer si le positionnement ou équipement ergonomique est bénéfique ou nocif pour le traitement du syndrome du canal carpien.

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Ergonomic positioning or equipment for treating carpal tunnel syndrome (Cochrane review)
O'Connor D, Page MJ, Marshall SC, Massy-Westropp N
Cochrane Database of Systematic Reviews 2012;Issue 1


Positionnement ou équipement ergonomique dans le traitement du syndrome du canal carpien (revue Cochrane)
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

CONTEXTE
Les traitements non-chirurgicaux, incluant le positionnement ou l’équipement ergonomique, sont parfois proposés aux personnes présentant des symptômes moyens à modérés du syndrome du canal carpien (SCC) . L’efficacité et la durée du bénéfice d’un traitement par un équipement ou positionnement ergonomique pour le SCC ne sont pas connus.

OBJECTIFS
Evaluer les effets du positionnement ou de l’équipement ergonomique comparé à aucun traitement, un placebo ou un autre traitement non-chirurgical chez des personnes présentant un SCC.

MÉTHODE DE RECHERCHE
Nous avons cherché parmi le Registre Spécialisé du Groupe Cochrane sur les Pathologies Neuromusculaires (14 Juin 2011), le Registre Central Cochrane des Essais Contrôlés (CENTRAL) (2011, Issue 2, in The Cochrane Library), MEDLINE (1966 à Juin 2011), EMBASE (1980 à Juin 2011), CINAHL Plus (1937 à Juin 2011), et AMED (1985 à Juin 2011). Nous avons également passé en revue les listes de références des essais randomisés ou quasi-randomisés identifiés par la recherche électronique.

CRITERES DE SELECTION
Essais contrôlés randomisés ou quasi-randomisés comparant le positionnement ou équipement ergonomique avec l’absence de traitement, un placebo ou un autre traitement non-chirurgical chez des personnes avec un SCC.

COLLECTE DES DONNÉES ET ANALYSE
Deux auteurs de revue ont indépendamment sélectionné les essais pouvant être inclus, extrait les données et évalué les risques de biais des études incluses. Nous avons calculés le risque ratio (RR) et les différences moyennes (MD) avec 95% d’intervalle de confiance (IC) pour les résultats primaires et secondaires. Nous avons rassemblé les résultats des essais cliniquement et statistiquement homogènes, dans la mesure du possible, pour apporter des estimations sur l’effet du positionnement ou de l’équipement ergonomique.

PRINCIPAUX RÉSULTATS
Nous avons inclus 2 essais (105 participants) comparant claviers ergonomiques versus placebo. L’essai n’évaluait ni les résultats primaires (amélioration générale à court terme) ni les effets secondaires du traitement. Dans une petite étude (25 participants), un clavier ergonomique réduisait significativement les douleurs après 12 semaines (MD -2,40 ; 95% CI -4,45 à -0,35) mais pas à 6 semaines (MD -0,20 ; 95% CI -1,51 à 1,11). Dans cette même étude, il n’y avait pas de différence entre le clavier standard et ergonomique sur la fonction de la main à 6 ou 12 semaines ou sur la latence sensitive paume-poignet à 12 semaines. La deuxième étude (80 participants) ne rapportait aucune différence significative sur la sévérité de la douleur après 6 mois en utilisant l’un des trois claviers ergonomiques par rapport au clavier standard. Aucun essai comparant le positionnement ou équipement ergonomique avec l’absence de traitement, le positionnement ou équipement ergonomique avec un autre traitement non-chirurgical, ou différents positionnement ergonomiques ou différents régimes d’équipements, n’a été trouvé.

CONCLUSIONS DES AUTEURS
Il existe des preuves insuffisantes d'après les essais contrôlés randomisés pour déterminer si le positionnement ou équipement ergonomique est bénéfique ou nocif pour le traitement du syndrome du canal carpien.

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Effects of treatment intensity in upper limb robot-assisted therapy for chronic stroke: a pilot randomized controlled trial
Hsieh YW, Wu CY, Liao WW, Lin KC, Wu KY, Lee CY.
Neurorehabil Neural Repair. 2011 Jul-Aug;25(6):503-11. Epub 2011 Mar 24.
Source : National Taiwan University, Taipei, Taiwan.


Effets de l'intensité du traitement dans la thérapie par assistance robotique du membre supérieur pour les patients en phase chronique post AVC : un essai pilote contrôlé et randomisé
Essai contrôlé randomisé. Score méthodologique sur l'échelle de PEDro : 8/10.

CONTEXTE ET OBJECTIFS
La thérapie assistée par la robotique (Robot-assisted Therapy - RT) est actuellement une intervention prometteuse dans la rééducation des AVC mais elle nécessite encore davantage de recherches pour examiner son efficacité et le rapport dosage-bénéfice. Les auteurs ont étudié les effets de l'utilisation d'un traitement de RT d'une plus forte intensité par rapport à une plus faible sur les mouvements de prono-supination de l'avant bras et de flexion-extension du poignet, tout ceci en comparaison à la rééducation conventionnelle (Conventional Rehabilitation - CR) chez des sujets touchés par un AVC datant en moyenne de 21 mois.

MÉTHODES
Dans cette étude pilote, 18 patients avec un score de Fugl-Meyer (FMA) moyen initial compris entre 37 et 44 pour le membre supérieur ont été randomisés dans un groupe à forte intensité de RT, un groupe à faible intensité de RT et un groupe d'intervention conventionnelle CR pendant 4 semaines. La dose du groupe où l'intensité était la plus élevée en RT était le double en terme de nombre de répétitions par rapport au groupe de faible intensité de RT. La mesure des résultats a été effectuée en pré- et post-traitement pour évaluer les effets bénéfiques et néfastes des interventions. Les critères principaux d'évaluation étaient le FMA et l'échelle du Medical Research Council.

RÉSULTATS
Il y avait des différences significatives sur la fonction motrice (P = .04) et sur les performances des tâches quotidiennes (P = .03) entre les 3 groupes. Le groupe avec la plus forte intensité de RT a montré une plus grande amélioration de la fonction motrice, de la force musculaire, des performances concernant les tâches quotidiennes, et de l'habileté bi-manuelle par rapport aux deux autres groupes. L'intervention de RT intensive n'a pas impliqué de niveaux plus élevés d'un bio-marqueur d'oxydation de l'ADN.

CONCLUSIONS
L'intensité plus élevée de RT qui assiste les mouvements de l'avant-bras et du poignet peut conduire à une plus grande amélioration de la fonction motrice et des performances fonctionnelles chez les patients en phase chronique post-AVC. Une taille d'échantillon de seulement 20 à 25 cas pour chaque membre supérieur dans une étude plus grande contrôlée et randomisée est nécessaire pour extrapoler ces résultats à des sujets similaires.

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Systematic review and meta-analysis comparing land and aquatic exercise for people with hip or knee arthritis on function, mobility and other health outcomes
Batterham SI, Heywood S, Keating JL
BMC Musculoskeletal Disorders 2011 Jun 2;12(123):Epub


Revue systématique et méta-analyse comparant les exercices à sec et en balnéothérapie pour les personnes avec arthrose de hanche ou de genou sur la fonction, la mobilité et d’autres résultats de santé
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

CONTEXTE
Les exercices à sec et en balnéothérapie sont fréquemment prescrits pour conserver la fonction chez les personnes arthrosiques. La relative efficacité de ces stratégies de rééducation pour cette population n’a pas été établie. Cette revue étudiait les effets des exercices en balnéothérapie comparés à ceux des exercices à sec sur la fonction, la mobilité ou la perception des participants du programme chez les personnes présentant de l'arthrose.

MÉTHODE
Des recherches ont été effectuées dans Medline, CINAHL, AMED et le Registre central Cochrane des essais contrôlés jusqu’en juillet 2010. Dix essais cliniques contrôlés randomisés qui comparaient des exercices à sec par rapport à en balnéothérapie chez des adultes arthrosiques ont été inclus. La qualité de l’étude a été évaluée avec l’échelle PEDro. Les données pertinentes pour le questionnement de la revue ont été systématiquement extraites par 2 examinateurs indépendants. Les différences moyennes standardisées entre les groupes pour les résultats clés ont été calculées. Les méta-analyses ont été effectuées pour la fonction, la mobilité et des indices qui groupaient les résultats de santé de multiples domaines.

RÉSULTATS
Aucune différence de résultat n’a été observée entre les deux stratégies de rééducation dans les méta-analyses. Il y avait une variabilité considérable entre les essais dans les caractéristiques des programmes clés y compris les exercices prescrits et la qualité du modèle. Les composants des programmes d’exercices ont été pauvrement rapportés dans la majorité des essais. Aucune étude examinant les préférences des participants aux exercices en balnéothérapie comparés à ceux à sec n’a été trouvée, laissant ce domaine ouvert à de futures recherches.

CONCLUSION
Les résultats après exercices en balnéothérapie chez les adultes avec arthrose apparaissent comparables à ceux après exercices à sec. Lorsque les personnes sont incapables de faire des exercices à sec, ou les trouvent difficiles à faire, les programmes de balnéothérapie fournissent une stratégie alternative.

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A research synthesis of therapeutic interventions for whiplash-associated disorder (WAD): Part 4 – noninvasive interventions for chronic WAD
Robert W Teasell, J Andrew McClure, David Walton, Jason Pretty, Katherine Salter, Matthew Meyer, Keith Sequeira, and Barry Death
Pain Res Manag. 2010 Sep-Oct; 15(5): 313–322


Synthèse de recherche sur les interventions thérapeutiques en cas de troubles liés au fléau cervical (TFC): Partie 4 - Interventions non invasives destinées au TFC chroniques
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

OBJECTIFS
Les troubles liés au fléau cervical (TFC) représentent un problème important en santé publique, associé à des coûts sociaux et économiques substantiels dans le monde industrialisé. De nombreux traitements sont préconisés pour les patients ayant des TFC, mais souvent, on ne possède pas de données scientifiques probantes en étayant l’efficacité.

MÉTHODE
Les chercheurs ont procédé à une analyse systématique pour évaluer la qualité des preuves associées aux diverses thérapies des TFC. Ils ont effectué des recherches dans de multiples bases de données (y compris Web of Science, EMBASE et PubMed) pour repérer toutes les études publiées entre janvier 1980 et mars 2009 qui évaluaient l’efficacité de tout traitement clairement défini en cas de TFC aigu (moins de deux semaines), subaigu (de deux à 12 semaines) ou chronique (plus de 12 semaines). Le présent article, quatrième d’une série de cinq, vise à évaluer les données probantes liées aux interventions amorcées pendant la phase chronique des TFC.

RÉSULTATS
Les chercheurs ont repéré 22 études respectant les critères d’inclusion, dont 12 étaient des essais contrôlés randomisés à la qualité méthodologique globale « bonne » (indice médian de la base de données probantes en physiothérapie de 5,5).
Pour traiter un TFC chronique, des données probantes indiquent que les programmes d’exercices sont efficaces pour soulager les douleurs liées aux coups de fouet cervicaux, du moins à court terme. Même si la majorité d’un sous-groupe de neuf études appuyaient l’efficacité des interventions interdisciplinaires, les deux seuls essais contrôlés randomisés donnaient des résultats contradictoires. Enfin, des données probantes limitées, provenant d’une série de cas, positive pour chaque constatation, indiquaient que la manipulation manuelle des articulations et l’entraînement par myo-feedback pouvaient offrir certains effets bénéfiques.

CONCLUSION
D’après les recherches disponibles, le traitement non invasif le plus efficace pour les patients ayant un TFC chronique était les programmes d’exercices, même si de nombreuses questions demeurent quant à l’efficacité relative de divers régimes d’exercices.

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Frans FA, Bipat S, Reekers JA, Legemate DA, Koelemay MJW
Systematic review of exercise training or percutaneous transluminal angioplasty for intermittent claudication
The British Journal of Surgery 2012 Jan;99(1):16-28


Revue systématique d'un traitement basé sur des exercices thérapeutiques ou par angioplastie transluminale percutanée dans le cadre de la prise en charge de patients souffrant de claudication intermittente
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

CONTEXTE
L'objectif de l’étude était de synthétiser les résultats de tous les essais cliniques randomisés (ECR) comparant l'angioplastie transluminale percutanée à un programme d'exercices thérapeutiques chez les patients présentant une claudication intermittente (CI) pour obtenir les meilleures preuves de leur efficacité.

MÉTHODES
Une revue systématique a été réalisée, identifiant tous les ECR pertinents des bases de données MEDLINE, Embase et bases Cochrane. Les ECR admissibles comparant l’angioplastie aux exercices incluent des patients avec une claudication intermittente causée par des affections aorto-iliaques et/ou fémoro-poplitées, et comparent leur efficacité en terme de résultats fonctionnels et / ou de qualité de vie.

RÉSULTATS
11 des 258 articles identifiés (transmission des données sur 8 essais cliniques randomisés) présentaient les critères d'inclusion. Un essai comprenait des patients présentant une obstruction aorto-iliaque isolée, 3 essais étudiaient les patients présentant des obstructions de l'artère fémoro-poplitée et 5 incluaient ceux avec des lésions combinées.
2 essais ont comparé l’angioplastie à des conseils d'exercices, 4 ont comparé l’angioplastie à des exercices supervisés, 2 comparaient l’angioplastie associée aux exercices à des exercices supervisés seuls, et 2 comparaient l’angioplastie associée à des exercices supervisés à l’angioplastie seule. Bien que les critères d’évaluation dans la plupart des essais comprennent les distances de marche et la qualité de vie, la mise en commun des données était impossible en raison de leur hétérogénéité. En règle générale, l'efficacité de l’angioplastie et des exercices supervisés étaient équivalente, bien que l’angioplastie associée aux exercices supervisés améliore la distance de marche et certains domaines de la qualité de vie par rapport à l’angioplastie ou aux exercices supervisés seuls.

CONCLUSION
Comme la claudication intermittente est un problème de santé publique, il est important de définir une stratégie de traitement optimale. L’association de l’angioplastie et des exercices supervisés semblerait être supérieure aux exercices seuls ou à l’angioplastie seule, mais cela doit être confirmé.

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The effectiveness of low laser therapy in subacromial impingement syndrome: a randomized placebo controlled double‐blind prospective study
Dogan SK, Ay S, Evcik D
Clinics (Sao Paulo, Brazil) 2010 Oct;65(10):1019-1022


L’efficacité des thérapies par laser basse intensité dans le syndrome sous acromial : un essai prospectif contrôlé randomisé versus placebo en double aveugle
Essai clinique. Score méthodologique sur l'échelle de PEDro : 9/10

OBJECTIFS
Des résultats contradictoires étaient rapportés a propos de l’efficacité de la thérapie par laser basse intensité sur les désordres musculo-squelletiques. L’objectif de cette étude était d’analyser l’efficacité d’un laser 850-nm à arséniure de gallium-aluminium (Ga-As-Al) sur la douleur, sur le gain de mouvement et sur l’incapacité dans le syndrome sous acromial.

MÉTHODE
Au total 52 patients étaient inclus (33 femmes et 19 hommes d’âge moyen 53,59±11,34 ans) avec un conflit sous-acromial.
Les patients ont été randomisés en deux groupes. Le Groupe I (n=30, groupe laser) a reçu une thérapie par laser (5 joules/cm2 pendant 1 minute sur chaque point avec un maximum de 5-6 points douloureux) .le Groupe II (n=22, groupe placebo laser) a reçu une thérapie par laser placebo. Initialement, un cold pack (10 minutes) a été appliqué à tous les patients. Les patients ont également reçu un programme d’exercices incluant des exercices de gain d’amplitude, des étirements et des exercices de résistances progressives.
Le programme de thérapie a été appliqué 5 fois par semaines sur 14 séances. La sévérité de la douleur a été évaluée en utilisant l’échelle visuelle analogique. Le gain d’amplitude a été mesuré par goniomètre. L’incapacité a été évaluée en utilisant l’index de douleur et d’incapacité de l’épaule (« shoulder pain and disability index » SPADI)

RÉSULTATS
Dans le groupe I, après la thérapie, une amélioration statistiquement significative de la sévérité de la douleur, du gain d’amplitude en rotation interne et en rotation externe et du score SPADI ont été observés par rapport aux scores de départ (p<0.05). Dans le groupe II, tous les paramètres excepté le gain d’amplitude en rotation externe étaient améliorés (p<0.05). Cependant, aucune différence significative n’était enregistrée entre les groupes (p>0.05).

CONCLUSION
La thérapie par laser basse intensité semble n’avoir aucune supériorité par rapport à une thérapie par laser placebo sur la réduction de la sévérité de la douleur, sur le gain d’amplitude et sur l’incapacité fonctionnelle.

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Etude complète en accès libre

Non-drug therapies for lower limb muscle cramps (Cochrane review)
Blyton F, Chuter V, Walter KE, Burns J
Cochrane Database of Systematic Reviews 2012;Issue 1


Traitements non-médicamenteux contre les crampes musculaires des membres inférieurs (revue Cochrane)
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

CONTEXTE
En moyenne 1 adulte sur 3 est touché par des crampes musculaires des membres inférieurs. Chez certaines personnes, ces crampes affectent la qualité de vie, la qualité du sommeil et la participation à certaines activités de la vie de tous les jours. Beaucoup de traitements sont disponibles pour les crampes des membres inférieurs, mais certains sont controversés, il n’existe pas de ligne de conduite du traitement à suivre, et souvent les personnes ne trouvent pas de bénéfice au traitement qui leur a été prescris.

OBJECTIFS
Evaluer les effets des traitements non-médicamenteux, non-invasifs sur les crampes des membres inférieurs.

MÉTHODES DE RECHERCHE
Nous avons cherché dans le Registre Spécialisé du Groupe Cochrane sur les Maladies Neuromusculaires (13 Septembre 2011) en utilisant les termes : crampe, spasme, contracture, crampe musculaire et membre inférieur, extrémité inférieur, pied, mollet, jambe, cuisse, gastrocnémiens, ischio-jambiers, quadriceps. Nous avons également cherché dans CENTRAL (2011, issue 3), MEDLINE (Janvier 1966 à Août 2011), et EMBASE (Janvier 1980 à Août 2011) et parmi les listes de références des études inclues. Il n’y avait pas de restriction de langue ou de publication.

CRITÈRES DE SÉLECTION
Tous les essais contrôlés randomisés sur les traitements non-médicamenteux, non-invasifs testaient sur au moins quatre semaines la prévention des crampes musculaires des membres inférieurs sur n’importe quel groupe de personnes. Nous avons exclu, par exemple, la chirurgie, l’acupuncture, et la stimulation intramusculaire par aiguilles (dry-needling), comme des interventions invasives. Nous avons seulement sélectionnés les essais qui incluaient au moins une des mesures suivantes : fréquence des crampes, sévérité des crampes, qualité de vie liée à la santé, qualité du sommeil, participation dans les activités de la vie de tous les jours, et conséquences défavorables.

COLLECTE DES DONNÉES ET ANALYSE
Deux auteurs ont indépendamment sélectionné les études, évalué les risques de biais et de croisement des données extraites et analysées. Un troisième auteur était arbitre dans les cas de désaccord. Nous avons demandé aux auteurs de 5 études des informations pour l’admissibilité d’études de dépistage et nous avons obtenu 4 réponses.

PRINCIPAUX RÉSULTATS
Une étude a pu être incluse. Tous les participants étaient âgés de 60 ans et plus et avaient reçu des prescriptions répétées de leur médecin généraliste de quinine pour les crampes nocturnes dans les 3 mois précédents. Cette revue inclut seulement les données de ces patients à qui il était conseillé de continuer à prendre de la quinine. Il a été conseillé à 49 participants de réaliser des étirements des triceps suraux en fente arrière en s’appuyant contre un mur, en tenant 10s trois fois par jour. 48 participants ont été attribués au groupe d’étirements placebo. Après 12 semaines, il n’y avait pas de différence statistiquement significative concernant la fréquence de récidive de crampe entre les groupes. Aucun effet secondaire « significatif » n’a été rapporté. Les limites dans le modèle de l’étude empêchent une interprétation des résultats et une application clinique.

CONCLUSIONS DES AUTEURS
Il existe des preuves limitées sur lesquelles baser des décisions cliniques concernant l’utilisation de traitements non-médicamenteux pour traiter les crampes musculaires des membres inférieurs. De sérieuses limitations méthodologiques sur les preuves existantes empêchent une application clinique. Il existe un besoin urgent d’évaluer attentivement beaucoup des traitements émergents non-médicamenteux et communément recommandés par des études contrôlées randomisées bien construites.

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Motor Control Exercise for Chronic Low Back Pain: A Randomized Placebo-Controlled Trial
Leonardo O.P. Costa, Christopher G. Maher, Jane Latimer, Paul W. Hodges, Robert D. Herbert, Kathryn M. Refshauge, James H. McAuley and Matthew D. Jennings.
Phys Ther. 2009 Dec;89(12):1275-86. Epub 2009 Nov 5


Exercices de contrôle moteur pour la lombalgie chronique: un essai placebo-contrôlé randomisé
Essai clinique. Score méthodologique sur l'échelle de PEDro : 9/10.

CONTEXTE
La preuve selon laquelle les exercices sont efficaces pour le traitement de la lombalgie chronique vient d'essais non contrôlés par placebo.

DESIGN
Il s'agit d'un essai contrôlé par placebo et randomisé.

CADRE
Cette étude a été menée dans un service ambulatoire de kinésithérapie en Australie. Les participants étaient 154 patients avec une lombalgie chronique durant depuis plus de 12 semaines.

INTERVENTION
12 séances d'exercices de contrôle moteur (c'est à dire des exercices destinés à améliorer la fonction de muscles spécifiques de la région lombaire et le contrôle de la posture et du mouvement) ou placebo (thérapie par ultrasons débranchés et thérapie par ondes courtes débranchés) ont été conduites sur 8 semaines.

MESURES
Les critères de jugement principaux étaient l'intensité de la douleur, l'activité (mesurée par la l'Echelle Fonctionnelle Spécifique du Patient - Patient Specific Functional Scale -), et l'impression globale de guérison du patient , mesurés à 2 mois.
Les critères de jugement secondaires étaient la douleur, l'activité (mesurée par l'Echelle Fonctionnelle Spécifique du Patient), l'impression globale de guérison du patient mesurées à 6 et 12 mois, la limitation d'activité (mesurée par le Questionnaire d'incapacité de Roland-Morris) à 2, 6 et 12 mois, et le risque de douleur récurrente ou persistante à 12 mois.

RÉSULTATS
Les exercices ont amélioré l'activité et l'impression globale de guérison du patient mais n'ont pas clairement réduit la douleur à 2 mois. L'effet moyen des exercices sur l'activité (mesuré par l'Echelle Fonctionnelle Spécifique du Patient) était de 1.1 points (intervalle de confiance à 95%=0.3 à 1.8), l'effet moyen sur l'impression globale de guérison était de 1.5 points (IC 95%=0.4 à 2.5), et l'effet moyen sur la douleur était de 0.9 point (IC 95%=0.01 à 1.8), tous mesurés sur des échelles de 11 points. Les critères secondaires étaient aussi favorables au exercices de contrôle moteur.

LIMITES
Les cliniciens ne pouvaient pas être en aveugle du traitement qu'ils prodiguaient.

CONCLUSIONS
Les exercices de contrôle moteur produisent des améliorations à court terme dans l'impression globale de guérison et l'activité, mais pas sur la douleur , pour les personnes avec une lombalgie chronique. Les principaux effets observés à court terme ont été maintenus à 6 et 12 mois de suivis.

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Etude complète en accès libre

Systematic review of the effectiveness of breathing retraining in asthma management
Burgess J, Ekanayake B, Lowe A, Dunt D, Thien F, Dharmage SC
Expert Rev Respir Med. 2011 Dec;5(6):789-807


Revue systématique de l'efficacité de l’entraînement de la respiration dans la gestion de l'asthme
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

CONTEXTE
Dans la gestion de l'asthme, les médecines complémentaires ou alternatives connaissent une popularité croissante partout dans le monde.

MÉTHODE
Cette revue systématique synthétise à partir de la littérature les techniques de médecine alternative qui utilisent la rééducation respiratoire en tant qu’outil principal et compare les résultats des essais contrôlés. Les bases de données Medline, PubMed, CINAHL et Cochrane ont été consultées. Les listes de référence de toutes les publications ont été vérifiées manuellement pour identifier les études ne se trouvant pas dans cette recherche électronique. Les critères de sélection ont permis de recueillir 41 articles.

RÉSULTATS
La plupart des essais contrôlés randomisés (ECR) concernant la technique Buteyko a démontré une diminution significative de l’utilisation des β-2-mimétiques ainsi que plusieurs améliorations concernant la qualité de vie ou la diminution de l'utilisation de corticoïdes inhalés. Bien que peu nombreux, les ECR concernant l’entraînement des muscles respiratoires ont montré une réduction significative de l'utilisation des bronchodilatateurs.

CONCLUSION
Les méta analyses réalisées ont prouvé l’efficacité du yoga, de la technique Buteyko et de la rééducation respiratoire dans l'amélioration de la qualité de vie du patient asthmatique. Toutefois, les ECR concernant le yoga étaient très hétérogènes. Les cliniciens doivent fournir un conseil qualifié aux patients asthmatiques qui entreprennent ces techniques respiratoires.

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Lien vers PubMed

Chest physiotherapy for acute bronchiolitis in paediatric patients between 0 and 24 months old (Cochrane review)
Roque i Figuls M, Gine-Garriga M, Granados Rugeles C, Perrotta C
Cochrane Database of Systematic Reviews 2012;Issue 2


Kinésithérapie respiratoire dans la bronchiolite aiguë chez des patients en pédiatrie âgés de 0 à 24 mois (revue Cochrane)
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

CONTEXTE
Ceci est une mise à jour de la revue Cochrane originale publiée en 2005 et mise à jour en 2007. La bronchiolite aiguë est la cause principale d’urgences médicales pendant l’hiver chez les enfants de moins de 2 ans. La kinésithérapie respiratoire est sensée aider les enfants à décoller les sécrétions et diminuer les efforts ventilatoires.

OBJECTIFS
Le principal objectif était de déterminer l’efficacité de la kinésithérapie respiratoire chez les enfants de moins de 24 mois avec une bronchiolite aiguë. Le deuxième objectif était de déterminer l’efficacité de différentes techniques de kinésithérapie respiratoire (par exemple, vibrations et percussions et expiration forcée passive).

METHODE DE RECHERCHE
Nous avons cherché dans le Registre Central Cochrane des Essais Contrôlés (CENTRAL) (The Cochrane Library 2011, Issue 4) qui contient le Registre Spécialisé du Groupe Cochrane sur les Infections Respiratoires Aigues, MEDLINE (1966 à la 3ème semaine de novembre 2011), citations de MEDLINE en cours ou non-indexés (8 décembre 2011), EMBASE.com (1990 à décembre 2011), CINAHL (1982 à décembre 2011), LILACS (1985 à décembre 2011) et Web of Science (1985 à décembre 2011).

CRITERES DE SELECTION
Etudes Contrôlées Randomisées (ECR) pour lesquelles la kinésithérapie respiratoire était comparée à l’absence de traitement ou à un autre type de kinésithérapie chez des patients de moins de 24 mois avec une bronchiolite.

COLLECTE DES DONNEES ET ANALYSE
Deux auteurs de revue ont indépendamment extrait les données. Les principaux résultats concernaient les paramètres respiratoires et l’amélioration de la gravité de la pathologie. Les résultats secondaires étaient la durée de l’hospitalisation, la durée de la supplémentation en oxygène et l’utilisation de bronchodilatateurs et de stéroïdes. Aucune mise en commun des données n’a été possible.

RESULTATS PRINCIPAUX
Neuf essais cliniques incluant 891 participants ont été inclus comparant la kinésithérapie à l’absence de traitement. Cinq études (246 participants) évaluaient les techniques de vibrations et percussions et quatre études (645 participants) évaluaient les techniques d’expiration passive. Nous n’avons observé aucune différence significative sur la gravité de la pathologie (8 essais, 867 participants). Les résultats étaient négatifs pour les deux types de kinésithérapie. Nous n’avons observé aucune différence entre les groupes sur les paramètres respiratoires (2 essais, 118 participants), la nécessité en oxygène (1 essai, 50 participants), la durée de séjour (5 essais, 222 participants) ou les effets secondaires sévères (2 essais, 595 participants). Des différences concernant les effets secondaires légers transitoires (vomissements et instabilité respiratoire) ont été observées (1 essai, 496 participants).

CONCLUSIONS DES AUTEURS
Depuis la dernière publication de la revue, de nouvelles preuves de bonnes qualités sont apparues, renforçant les conclusions de la revue. La kinésithérapie respiratoire n’améliore pas la sévérité de la pathologie, les paramètres respiratoires ou la réduction du temps d’hospitalisation ou les besoins en oxygène des patients hospitalisés avec une bronchiolite aiguë et sans assistance ventilatoire. Les modalités de la kinésithérapie respiratoire (vibration et percussion ou techniques d’expiration forcée) ont montré de façon équivalente des résultats négatifs.

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Chest physiotherapy for acute bronchiolitis in paediatric patients between 0 and 24 months old (Cochrane review)
Roque i Figuls M, Gine-Garriga M, Granados Rugeles C, Perrotta C
Cochrane Database of Systematic Reviews 2012;Issue 2


Kinésithérapie respiratoire dans la bronchiolite aiguë chez des patients en pédiatrie âgés de 0 à 24 mois (revue Cochrane)
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

CONTEXTE
Ceci est une mise à jour de la revue Cochrane originale publiée en 2005 et mise à jour en 2007. La bronchiolite aiguë est la cause principale d’urgences médicales pendant l’hiver chez les enfants de moins de 2 ans. La kinésithérapie respiratoire est sensée aider les enfants à décoller les sécrétions et diminuer les efforts ventilatoires.

OBJECTIFS
Le principal objectif était de déterminer l’efficacité de la kinésithérapie respiratoire chez les enfants de moins de 24 mois avec une bronchiolite aiguë. Le deuxième objectif était de déterminer l’efficacité de différentes techniques de kinésithérapie respiratoire (par exemple, vibrations et percussions et expiration forcée passive).

METHODE DE RECHERCHE
Nous avons cherché dans le Registre Central Cochrane des Essais Contrôlés (CENTRAL) (The Cochrane Library 2011, Issue 4) qui contient le Registre Spécialisé du Groupe Cochrane sur les Infections Respiratoires Aigues, MEDLINE (1966 à la 3ème semaine de novembre 2011), citations de MEDLINE en cours ou non-indexés (8 décembre 2011), EMBASE.com (1990 à décembre 2011), CINAHL (1982 à décembre 2011), LILACS (1985 à décembre 2011) et Web of Science (1985 à décembre 2011).

CRITERES DE SELECTION
Etudes Contrôlées Randomisées (ECR) pour lesquelles la kinésithérapie respiratoire était comparée à l’absence de traitement ou à un autre type de kinésithérapie chez des patients de moins de 24 mois avec une bronchiolite.

COLLECTE DES DONNEES ET ANALYSE
Deux auteurs de revue ont indépendamment extrait les données. Les principaux résultats concernaient les paramètres respiratoires et l’amélioration de la gravité de la pathologie. Les résultats secondaires étaient la durée de l’hospitalisation, la durée de la supplémentation en oxygène et l’utilisation de bronchodilatateurs et de stéroïdes. Aucune mise en commun des données n’a été possible.

RESULTATS PRINCIPAUX
Neuf essais cliniques incluant 891 participants ont été inclus comparant la kinésithérapie à l’absence de traitement. Cinq études (246 participants) évaluaient les techniques de vibrations et percussions et quatre études (645 participants) évaluaient les techniques d’expiration passive. Nous n’avons observé aucune différence significative sur la gravité de la pathologie (8 essais, 867 participants). Les résultats étaient négatifs pour les deux types de kinésithérapie. Nous n’avons observé aucune différence entre les groupes sur les paramètres respiratoires (2 essais, 118 participants), la nécessité en oxygène (1 essai, 50 participants), la durée de séjour (5 essais, 222 participants) ou les effets secondaires sévères (2 essais, 595 participants). Des différences concernant les effets secondaires légers transitoires (vomissements et instabilité respiratoire) ont été observées (1 essai, 496 participants).

CONCLUSIONS DES AUTEURS
Depuis la dernière publication de la revue, de nouvelles preuves de bonnes qualités sont apparues, renforçant les conclusions de la revue. La kinésithérapie respiratoire n’améliore pas la sévérité de la pathologie, les paramètres respiratoires ou la réduction du temps d’hospitalisation ou les besoins en oxygène des patients hospitalisés avec une bronchiolite aiguë et sans assistance ventilatoire. Les modalités de la kinésithérapie respiratoire (vibration et percussion ou techniques d’expiration forcée) ont montré de façon équivalente des résultats négatifs.

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Chest physiotherapy for acute bronchiolitis in paediatric patients between 0 and 24 months old (Cochrane review)
Roque i Figuls M, Gine-Garriga M, Granados Rugeles C, Perrotta C
Cochrane Database of Systematic Reviews 2012;Issue 2


Kinésithérapie respiratoire dans la bronchiolite aiguë chez des patients en pédiatrie âgés de 0 à 24 mois (revue Cochrane)
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

CONTEXTE
Ceci est une mise à jour de la revue Cochrane originale publiée en 2005 et mise à jour en 2007. La bronchiolite aiguë est la cause principale d’urgences médicales pendant l’hiver chez les enfants de moins de 2 ans. La kinésithérapie respiratoire est sensée aider les enfants à décoller les sécrétions et diminuer les efforts ventilatoires.

OBJECTIFS
Le principal objectif était de déterminer l’efficacité de la kinésithérapie respiratoire chez les enfants de moins de 24 mois avec une bronchiolite aiguë. Le deuxième objectif était de déterminer l’efficacité de différentes techniques de kinésithérapie respiratoire (par exemple, vibrations et percussions et expiration forcée passive).

METHODE DE RECHERCHE
Nous avons cherché dans le Registre Central Cochrane des Essais Contrôlés (CENTRAL) (The Cochrane Library 2011, Issue 4) qui contient le Registre Spécialisé du Groupe Cochrane sur les Infections Respiratoires Aigues, MEDLINE (1966 à la 3ème semaine de novembre 2011), citations de MEDLINE en cours ou non-indexés (8 décembre 2011), EMBASE.com (1990 à décembre 2011), CINAHL (1982 à décembre 2011), LILACS (1985 à décembre 2011) et Web of Science (1985 à décembre 2011).

CRITERES DE SELECTION
Etudes Contrôlées Randomisées (ECR) pour lesquelles la kinésithérapie respiratoire était comparée à l’absence de traitement ou à un autre type de kinésithérapie chez des patients de moins de 24 mois avec une bronchiolite.

COLLECTE DES DONNEES ET ANALYSE
Deux auteurs de revue ont indépendamment extrait les données. Les principaux résultats concernaient les paramètres respiratoires et l’amélioration de la gravité de la pathologie. Les résultats secondaires étaient la durée de l’hospitalisation, la durée de la supplémentation en oxygène et l’utilisation de bronchodilatateurs et de stéroïdes. Aucune mise en commun des données n’a été possible.

RESULTATS PRINCIPAUX
Neuf essais cliniques incluant 891 participants ont été inclus comparant la kinésithérapie à l’absence de traitement. Cinq études (246 participants) évaluaient les techniques de vibrations et percussions et quatre études (645 participants) évaluaient les techniques d’expiration passive. Nous n’avons observé aucune différence significative sur la gravité de la pathologie (8 essais, 867 participants). Les résultats étaient négatifs pour les deux types de kinésithérapie. Nous n’avons observé aucune différence entre les groupes sur les paramètres respiratoires (2 essais, 118 participants), la nécessité en oxygène (1 essai, 50 participants), la durée de séjour (5 essais, 222 participants) ou les effets secondaires sévères (2 essais, 595 participants). Des différences concernant les effets secondaires légers transitoires (vomissements et instabilité respiratoire) ont été observées (1 essai, 496 participants).

CONCLUSIONS DES AUTEURS
Depuis la dernière publication de la revue, de nouvelles preuves de bonnes qualités sont apparues, renforçant les conclusions de la revue. La kinésithérapie respiratoire n’améliore pas la sévérité de la pathologie, les paramètres respiratoires ou la réduction du temps d’hospitalisation ou les besoins en oxygène des patients hospitalisés avec une bronchiolite aiguë et sans assistance ventilatoire. Les modalités de la kinésithérapie respiratoire (vibration et percussion ou techniques d’expiration forcée) ont montré de façon équivalente des résultats négatifs.

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Jean Mougel