High-dose albuterol by metered-dose inhaler plus a spacer device versus nebulization in preschool children with recurrent wheezing: A double-blind, randomized equivalence trial
Ploin D, Chapuis FR, Stamm D, Robert J, David L, Chatelain PG, Dutau G, Floret D
Pediatrics 2000 Oct;106(4):623


Comparaison entre l'administration d’Albutérol à haute dose en associant un aérosol-doseur et chambre d’inhalation ou par nébulisation chez les enfants en bas âge présentant régulièrement des sibilances : un essai randomisé en double aveugle
Essai clinique. Score méthodologique sur l’échelle de PEDro : 9/10.

CONTEXTE
L’Albutérol (ou Salbutamol) inhalé est le bronchodilatateur le plus fréquemment utilisé dans les cas de sibilances, et la nébulisation est le mode d’administration habituel en milieu hospitalier. Toutefois, les récentes études considèrent la chambre d’inhalation comme un dispositif plus facile à utiliser pour l’administration de bronchodilatateur à haute dose, et de moindre coût.

OBJECTIF
Démontrer l’équivalence clinique entre la chambre d’inhalation et la nébulisation pour l'administration d’albutérol.

MÉTHODE
L’essai est randomisé, en double insu, et réalisé avec plusieurs groupes équivalents au sein des services d’urgences pédiatriques.
64 enfants de 12 à 60 mois atteints de wheezing ont été inclus en deux groupes.
L’Albuterol a été administré par la chambre d’inhalation (50 microg / kg) ou par nébulisation (150 microg / kg) et répétée 3 fois à 20 minutes d’intervalle. Les parents ont rempli un questionnaire.
Les critères retenus étaient l’évaluation clinique pulmonaire, les cas d’hospitalisation, la facilité d'utilisation, l'acceptabilité par les patients et la saturation en oxygène.

RÉSULTATS
L'intervalle de confiance des différences de l’évaluation clinique pulmonaire entre les groupes entre T0 et T60 était [-1, +1] et a été inclu dans l'intervalle d'équivalence [-1,5; 1,5]. L'amélioration clinique a augmenté avec le temps. Moins de 10% des enfants (3 dans chaque groupe) ont dû être hospitalisés (2 dans chaque groupe imputable à l'échec du traitement).
Les parents considèrent l'administration de salbutamol par chambre d’inhalation plus facile (94%) et mieux accepté par leurs enfants (62%).

CONCLUSIONS
L'efficacité de l'albutérol administré par la chambre d’inhalation est équivalente à celle de la nébulisation. Compte tenu de sa haute tolérance, l’administration répétée de doses de salbutamol (50-microg/kg) par chambre d’inhalation doit être considérée dans les services d'urgence des hôpitaux comme traitement de première intention en cas de sibilances.

Lien vers PEDro

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High-dose albuterol by metered-dose inhaler plus a spacer device versus nebulization in preschool children with recurrent wheezing: A double-blind, randomized equivalence trial
Ploin D, Chapuis FR, Stamm D, Robert J, David L, Chatelain PG, Dutau G, Floret D
Pediatrics 2000 Oct;106(4):623


Comparaison entre l'administration d’Albutérol à haute dose en associant un aérosol-doseur et chambre d’inhalation ou par nébulisation chez les enfants en bas âge présentant régulièrement des sibilances : un essai randomisé en double aveugle
Essai clinique. Score méthodologique sur l’échelle de PEDro : 9/10.

CONTEXTE
L’Albutérol (ou Salbutamol) inhalé est le bronchodilatateur le plus fréquemment utilisé dans les cas de sibilances, et la nébulisation est le mode d’administration habituel en milieu hospitalier. Toutefois, les récentes études considèrent la chambre d’inhalation comme un dispositif plus facile à utiliser pour l’administration de bronchodilatateur à haute dose, et de moindre coût.

OBJECTIF
Démontrer l’équivalence clinique entre la chambre d’inhalation et la nébulisation pour l'administration d’albutérol.

MÉTHODE
L’essai est randomisé, en double insu, et réalisé avec plusieurs groupes équivalents au sein des services d’urgences pédiatriques.
64 enfants de 12 à 60 mois atteints de wheezing ont été inclus en deux groupes.
L’Albuterol a été administré par la chambre d’inhalation (50 microg / kg) ou par nébulisation (150 microg / kg) et répétée 3 fois à 20 minutes d’intervalle. Les parents ont rempli un questionnaire.
Les critères retenus étaient l’évaluation clinique pulmonaire, les cas d’hospitalisation, la facilité d'utilisation, l'acceptabilité par les patients et la saturation en oxygène.

RÉSULTATS
L'intervalle de confiance des différences de l’évaluation clinique pulmonaire entre les groupes entre T0 et T60 était [-1, +1] et a été inclu dans l'intervalle d'équivalence [-1,5; 1,5]. L'amélioration clinique a augmenté avec le temps. Moins de 10% des enfants (3 dans chaque groupe) ont dû être hospitalisés (2 dans chaque groupe imputable à l'échec du traitement).
Les parents considèrent l'administration de salbutamol par chambre d’inhalation plus facile (94%) et mieux accepté par leurs enfants (62%).

CONCLUSIONS
L'efficacité de l'albutérol administré par la chambre d’inhalation est équivalente à celle de la nébulisation. Compte tenu de sa haute tolérance, l’administration répétée de doses de salbutamol (50-microg/kg) par chambre d’inhalation doit être considérée dans les services d'urgence des hôpitaux comme traitement de première intention en cas de sibilances.

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Acupuncture for dyspnea in advanced cancer: a randomized, placebo-controlled pilot trial
Vickers AJ, Feinstein MB, Deng GE, Cassileth BR
BMC Palliat Care. 2005 Aug 18;4:5


L'acupuncture pour la dyspnée dans les situations de cancer à un stade avancé: une étude pilote randomisée et contrôlée contre placebo
Essai clinique. Score méthodologique sur l’échelle de PEDro : 9/10.

CONTEXTE
La dyspnée, ou essoufflement, est un symptôme fréquent chez les patients atteints de cancer à un stade avancé. Le traitement médicamenteux démontre des avantages, mais ne fonctionne pas chez tous les patients. Des données préliminaires suggèrent que l'acupuncture peut soulager la dyspnée dans une certaine population, y compris chez les patients atteints de cancer. Nous avons mené une étude pilote (ISRCTN89462491) préparatoire à un essai randomisé, contrôlé contre placebo afin de déterminer si l'acupuncture réduit la dyspnée chez les patients atteints de cancer du poumon ou du sein.

MÉTHODES
L'échantillon de l'étude était composé de 47 patients atteints de cancer du poumon ou du sein présentant une dyspnée. Les patients recevant des traitements symptomatiques n'ont pas été exclus tant qu’aucun changement dans le traitement n’a été prévu. Les patients ont été randomisés pour recevoir une seule séance d'acupuncture ou un placebo en plus de leurs traitements existants pour la dyspnée. Des « agrafes d’acupuncture » ont ensuite été insérées. Les patients ont appliqué une pression deux fois par jour sur ces agrafes pour fournir une stimulation continuelle de ces points d'acupuncture. La sensation subjective de la dyspnée a été évaluée avec une échelle numérique cotée de 0-10 immédiatement avant et après traitement par acupuncture et par jour pendant une semaine par la suite.

RÉSULTATS
Tous les patients randomisés sauf deux ont permis le suivi des données.
Les scores de dyspnée étaient légèrement plus élevés pour les patients recevant l'acupuncture par rapport à ceux recevant le placebo, à la fois pour la période qui suit immédiatement un traitement d'acupuncture et de façon quotidienne de la semaine de suivi (différences entre les moyennes de 0,34, IC 95% -0,33, 1,02 et 0,56, IC 95% -0,39, 1,51).

CONCLUSION
La technique d'acupuncture utilisée dans cet essai a probablement peu d’effet sur la dyspnée pour les patients atteints de cancer à un stade avancé.

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Acupuncture for dyspnea in advanced cancer: a randomized, placebo-controlled pilot trial
Vickers AJ, Feinstein MB, Deng GE, Cassileth BR
BMC Palliat Care. 2005 Aug 18;4:5


L'acupuncture pour la dyspnée dans les situations de cancer à un stade avancé : une étude pilote randomisée et contrôlée contre placebo
Essai clinique. Score méthodologique sur l’échelle de PEDro : 9/10.

CONTEXTE
La dyspnée, ou essoufflement, est un symptôme fréquent chez les patients atteints de cancer à un stade avancé. Le traitement médicamenteux démontre des avantages, mais ne fonctionne pas chez tous les patients. Des données préliminaires suggèrent que l'acupuncture peut soulager la dyspnée dans une certaine population, y compris chez les patients atteints de cancer. Nous avons mené une étude pilote (ISRCTN89462491) préparatoire à un essai randomisé, contrôlé contre placebo afin de déterminer si l'acupuncture réduit la dyspnée chez les patients atteints de cancer du poumon ou du sein.

MÉTHODES
L'échantillon de l'étude était composé de 47 patients atteints de cancer du poumon ou du sein présentant une dyspnée. Les patients recevant des traitements symptomatiques n'ont pas été exclus tant qu’aucun changement dans le traitement n’a été prévu. Les patients ont été randomisés pour recevoir une seule séance d'acupuncture ou un placebo en plus de leurs traitements existants pour la dyspnée. Des « agrafes d’acupuncture » ont ensuite été insérées. Les patients ont appliqué une pression deux fois par jour sur ces agrafes pour fournir une stimulation continuelle de ces points d'acupuncture. La sensation subjective de la dyspnée a été évaluée avec une échelle numérique cotée de 0-10 immédiatement avant et après traitement par acupuncture et par jour pendant une semaine par la suite.

RÉSULTATS
Tous les patients randomisés sauf deux ont permis le suivi des données.
Les scores de dyspnée étaient légèrement plus élevés pour les patients recevant l'acupuncture par rapport à ceux recevant le placebo, à la fois pour la période qui suit immédiatement un traitement d'acupuncture et de façon quotidienne de la semaine de suivi (différences entre les moyennes de 0,34, IC 95% -0,33, 1,02 et 0,56, IC 95% -0,39, 1,51).

CONCLUSION
La technique d'acupuncture utilisée dans cet essai a probablement peu d’effet sur la dyspnée pour les patients atteints de cancer à un stade avancé.

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Efficacy of standardised manual therapy and home exercise programme for chronic rotator cuff disease: randomised placebo controlled trial [with consumer summary]
Bennell K, Wee E, Coburn S, Green S, Harris A, Staples M, Forbes A, Buchbinder R
BMJ 2010 Jun 8;340:c2756


Efficacité de la thérapie manuelle standardisée et d’un programme d’exercices à domicile dans les atteintes chroniques de la coiffe des rotateurs : un essai contrôlé randomisé contre placebo
Essai clinique. Score méthodologique sur l’échelle de PEDro : 9/10.

OBJECTIF
Examiner l'efficacité d'un traitement basé sur un programme de thérapie manuelle et d'exercices comparé avec un traitement placebo délivré par des physiothérapeutes pour des personnes avec atteinte chronique de la coiffe des rotateurs.

MÉTHODE
Randomisé, participant et un seul assesseur aveugle, essai contrôlé contre placebo.

CADRE
Région métropolitaine de Melbourne, Victoria, l'Australie.

PARTICIPANTS
120 participants australiens avec atteinte chronique (> 3 mois) de la coiffe des rotateurs recrutés par médecins généralistes.

INTERVENTIONS
Le traitement actif a compris une thérapie manuelle et un programme d’exercices à la maison ; le traitement de placebo a compris des ultrasons inactifs et l'application d'un gel inerte.
Les participants des deux groupes ont effectué 10 séances de traitement standardisé individuel pendant plus de 10 semaines.
Pendant les 12 semaines suivantes, le groupe actif a continué le programme d'exercice domestique et le groupe de placebo n'a reçu aucun traitement.

MESURES DES CRITÈRES DE JUGEMENT PRINCIPAUX
Les critères de jugement principaux étaient la douleur et la fonction mesurée par la douleur d'épaule et l'indice d'incapacité fonctionnelle, la douleur moyenne au mouvement mesurée sur l'échelle d'évaluation numérique en 11 points et l’évaluation de la perception globale des participants du changement général.

RÉSULTATS
112 participants (93 %) ont terminé l'essai clinique de 22 semaines.
À 11 semaines aucune différence n'a été trouvée entre les groupes sur le changement de la douleur d'épaule et sur l’indice d'incapacité fonctionnelle (3.6, IC 95 % -2.1 à 9.4) ou le changement de la douleur (0.7,-0.1 à 1.5); les deux groupes ont montré des améliorations significatives.
Plus de participants au groupe actif ont rapporté un résultat fructueux (défini comme "beaucoup mieux"), bien que la différence ne soit pas statistiquement significative : 42 % (24/57) de participants actifs et 30 % (18/61) de participants au placebo (risque relatif 1.43, 0.87 à 2.34).
Le groupe actif a montré une amélioration significativement plus grande de la douleur d'épaule et de l’indice d'incapacité fonctionnelle que le groupe placebo à 22 semaines (différence entre groupes 7.1, 0.3 à 13.9), bien qu'aucune différence significative n'ait existé entre les groupes pour le changement de la douleur (0.9,-0.03 à 1.7) ou pour le pourcentage de participants annonçant un résultat de traitement réussi (risque relatif 1.39, 0.94 à 2.03).
Plusieurs critères de jugement secondaires étaient favorables au groupe actif, comprenant la douleur d'épaule et le score d'incapacité fonctionnelle, la force musculaire, l'impact sur l’activité et la qualité de vie.

CONCLUSION
Un programme standardisé de thérapie manuelle et d’exercices à la maison n’ont pas apporté de bénéfice supplémentaire immédiat pour la douleur et la fonction comparé à un traitement placebo réaliste contrôlé par des thérapeutes pour des adultes d’âge moyen à âgés avec atteinte chronique de la coiffe des rotateurs. Cependant, des améliorations plus grandes apparaissaient au suivi, particulièrement sur la fonction de l'épaule et la force, suggérant que les avantages avec le traitement actif prennent plus de temps pour se manifester.

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Psychoeducational rehabilitation for health behavior change in coronary artery disease: a systematic review of controlled trials
Aldcroft SA, Taylor NF, Blackstock FC, O'Halloran PD
Journal of Cardiopulmonary Rehabilitation and Prevention 2011 Sep-Oct;31(5):273-281


L'éducation thérapeutique change les comportements en santé dans les maladies coronariennes : une revue systématique des essais contrôlés
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

OBJECTIF
La réhabilitation psycho-éducative est une composante essentielle de la réadaptation cardiaque, mais à ce jour, les preuves issues d'essais de haute qualité examinant les changements de comportement n'ont pas été synthétisées.
L'objectif principal de cette revue systématique est d'examiner l'efficacité de cette réhabilitation sur le changement de comportement chez les adultes atteints de maladie coronarienne et participant à une réadaptation cardiaque, et de vérifier si ces changements de comportement vis-à-vis de leur santé ont eu un effet sur leurs facteurs physiologiques.

MÉTHODE
Une recherche dans les bases de données a été réalisée pour identifier les essais contrôlés randomisés impliquant des adultes avec un diagnostic d’infarctus du myocarde, de pontage aortique d'intervention coronarienne, d’angine de poitrine stable, ou d’une maladie coronarienne définie par angiographie.
Les essais comparant les programmes de psychopédagogie à l'exercice, à la réhabilitation cardiaque ou à des soins médicaux courants ont été inclus.
Les objectifs principaux étaient le tabagisme, l’activité physique, les habitudes alimentaires, l'oxygénothérapie, ou l'utilisation des médicaments. Les essais inclus ont été évalués par l'échelle PEDro, et les données synthétisées de façon descriptive ou avec une méta-analyse.

RÉSULTATS
Six essais contrôlés randomisés et un essai quasi-expérimental ont été inclus, soit un total de 536 patients. Une méta-analyse de 213 patients a montré que les interventions psycho-éducatives produisent un effet positif significatif sur les niveaux d'activité physique à moyen terme (6 à 12 mois) par rapport à des exercices et à l'éducation des facteurs de risque (delta 0,62, IC 95%: 0,3 à 0,94). Cependant, il y avait peu de preuves concernant un changement dans le tabagisme et les comportements alimentaires. Aucun effet n'a été trouvé sur les facteurs de risque physiologiques.

CONCLUSIONS
Les interventions psycho éducatives produisent un effet positif significatif sur les niveaux d'activité physique et potentiellement sur les habitudes alimentaires et tabagiques. Des stratégies telles que l'établissement de buts, la résolution de problèmes, l'auto-surveillance et la modélisation semblent avoir un rôle influent dans ce changement.

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Frozen shoulder: the effectiveness of conservative and surgical interventions -- systematic review [with consumer summary]
Favejee MM, Huisstede BMA, Koes BW
British Journal of Sports Medicine 2011 Jan;45(1):49-56


Capsulite rétractile d'épaule : efficacité des traitements conservateurs et chirurgicaux - revue systématique
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

OBJECTIF
Il existe une grande variété de traitements pour restaurer le mouvement et diminuer la douleur chez les patients porteurs d'une capsulite rétractile. Un article récapitulant les preuves de l'efficacité de ces interventions nous fait défaut. L'objectif est donc de réaliser une synthèse des preuves de l'efficacité des traitements conservateurs et chirurgicaux dans la prise en charge de l'épaule gelée.

MÉTHODE
Les revues systématiques pertinentes et les essais cliniques randomisés ont été recherchés en interrogeant la Cochrane Library, PubMed, EMBASE, CINAHL et PEDro. 2 examinateurs ont indépendamment sélectionné les études pertinentes, évalué leur qualité méthodologique et extrait les données. Une synthèse des meilleurs niveaux de preuve a été réalisée pour résumer les résultats.

RESULTATS
5 revues Cochrane et 18 essais cliniques randomisés ont été inclus ; ils étudiaient l'efficacité de la médication par voie orale, de l'infiltration, de la physiothérapie, de l'acupuncture, de la distension arthrographique et du bloc du nerf supra-scapulaire (SSNB).

CONCLUSION
Nous avons trouvé des preuves solides de l'efficacité des infiltrations d'anti-inflammatoires stéroïdiens et de la thérapie laser à court terme et des preuves modérées en faveur des infiltrations d'anti-inflammatoires stéroïdiens à moyen terme.
En terme d'efficacité, des preuves modérées ont été trouvées en faveur des techniques de mobilisation à court et long terme, de la distension arthrographique seule et en association à la physiothérapie active à court terme, des anti-inflammatoires stéroïdiens oraux comparativement à l'absence de traitement ou à un placebo à court terme, et, du SSNB comparativement à l'acupuncture, un placebo ou des infiltrations d'anti-inflammatoires stéroïdiens.
Toutes les autres interventions couramment utilisées n'ont démontré aucune ou bien seulement de faibles preuves d'efficacité. La plupart des études incluses ne se sont intéressées qu'aux résultats à court terme, alors que les symptômes d'une épaule gelée peuvent perdurer jusqu'à 4 ans. Il est clairement nécessaire de mener des essais cliniques randomisés de haute qualité étudiant les effets à long terme dans ce domaine.

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Outcomes of high- and low-intensity rehabilitation programme for persons in chronic phase after Guillain-Barré syndrome: a randomized controlled trial
Khan F, Pallant JF, Amatya B, Ng L, Gorelik A, Brand C
Journal of Rehabilitation Medicine 2011 Jun;43(7):638-646


Résultats d’un programme de rééducation de haute et basse intensité pour des personnes en phase chronique après avoir présenté un syndrome de Guillain-Barré : une étude randomisée et contrôlée
Essai clinique. Score méthodologique sur l’échelle méthologique PEDro : 9/10.

OBJECTIF
Évaluer l'efficacité d'un programme de rééducation multidisciplinaire, en ambulatoire, de haute intensité par rapport à un programme de rééducation de basse intensité, pendant 12 mois, pour des personnes en phase chronique après avoir présenté un syndrome de Guillain-Barré dans une cohorte de personnes australiennes. 

MÉTHODE
Un total de 79 patients ayant présenté un syndrome de Guillain-Barré, recrutés dans un hôpital de soins tertiaires, étaient assignés aléatoirement au groupe traitement (n = 40) pour un programme individualisé de haute intensité, ou à un groupe contrôle (n = 39) pour un programme de moindre intensité.
Le résultat principal, la sous-échelle de la fonction motrice de la FIM (Functional Independence Measure) évaluait la « limitation de l'activité » ; tandis que les mesures secondaires pour la « participation » incluait : la « World Health Organization Quality of Life » ; « Depression, Anxiety Stress Scale » ; et les échelles «Perceived Impact Problem Profile (PIPP) ».
Toutes les mesures des résultats ont été évaluées au départ et après 12 mois.

RÉSULTATS
L'analyse principale de l'étude auprès de 69 participants (traitement n = 35, contrôle n = 34) montrait un degré d'incapacité plus réduite chez le groupe traitement au niveau des résultats post-traitement dans les items de l'échelle FIM (mobilité, transferts, contrôle des sphincters et locomotion ; ensemble résultats p < 0.005) et des résultats de l'échelle PIPP (rapports ; p = 0.011), avec amplitude de l'effet modérée ou faible (effect size) (r = 0.36 à 0.23).
Le groupe traitement montrait une amélioration fonctionnelle significative par rapport au groupe contrôle (résultat FIM) : 68% contre 32%.

CONCLUSION
La rééducation de haute intensité par rapport à la rééducation de moindre intensité réduit l'incapacité chez des personnes présentant un syndrome de Guillain-Barré dans la dernière étape de récupération. Des informations supplémentaires sur les modalités de rééducation et l'incidence sur la qualité de vie sont nécessaires.

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A prospective double blind placebo-controlled randomized trial of ultrasound in the physiotherapy treatment of shoulder pain [with consumer summary]
Ainsworth R, Dziedzic K, Hiller L, Daniels J, Bruton A, Broadfield J
Rheumatology 2007 May;46(5):815-820


Un essai prospectif contrôlé randomisé en double aveugle versus placebo sur l'efficacité des ultrasons dans le traitement de physiothérapie des douleurs d’épaule
Essai contrôlé randomisé. Score méthodologique sur l'échelle PEDro: 10/10.

OBJECTIF
Comparer l'efficacité de la thérapie manuelle associée à des ultrasons (US) avec la thérapie manuelle associée à des ultrasons placebo (US placebo) dans le traitement par la physiothérapie des épisodes aigus de douleur d'épaule unilatérale.

MÉTHODES
Dans un essai multicentrique contrôlé randomisé en double aveugle, avec placebo, les participants ont été recrutés sur un diagnostic clinique de douleur d'épaule unilatérale dans neuf départements de soins principaux en physiothérapie à Birmingham, Royaume-Uni.
Le recrutement a eu lieu de janvier 1999 à septembre 2001. Les participants avaient 18 ans et plus. Les participants avaient tous reçu des conseils et des exercices a faire à la maison et ils ont été randomisés pour recevoir en plus de la thérapie manuelle avec US ou de la thérapie manuelle avec US placebo.
La mesure principale des résultats était le Questionnaire d'Incapacité d'Épaule (le SDQ-UK). Les résultats ont été évalués dans les groupes, à 2 semaines, à 6 semaines et à 6 mois. L'analyse était en intention de traiter.

RÉSULTATS
Un total de 221 participants (âge moyen 56 ans) a été recruté. 113 participants ont été randomisés en US et 108 en US placebo. Il y avait 76 % de suivi à 6 semaines et 71 % à 6 mois. La moyenne (IC 95 %) de réduction du score SDQ à 6 semaines était de 17 points (13-26) pour les US et de 13 points (9-17) pour les US placebo (P = 0.06). Il n'y avait pas de différence statistiquement significative (avec p=0.05) dans les changements moyens entre les groupes lors des différentes mesures.

CONCLUSIONS
L'addition d’US n'était pas supérieure au placebo US quand il est utilisé en adjuvant d’une physiothérapie dans la gestion à court terme des douleurs d'épaule. Ceci a des implications importantes pour la pratique en physiothérapie.

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Effects of vestibular rehabilitation on multiple sclerosis-related fatigue and upright postural control: a randomized controlled trial [with consumer summary]
Hebert JR, Corboy JR, Manago MM, Schenkman M
Physical Therapy 2011 Aug;91(8):1166-1183


Effets de la rééducation vestibulaire sur la fatigue due à la sclérose en plaques et le contrôle postural : une étude randomisée et contrôlée
Essai clinique. Score méthodologique sur l’échelle méthologique PEDro : 8/10.

CONTEXTE 
La fatigue et la diminution du contrôle postural (équilibre) sont les deux déficiences les plus fréquemment constatées chez les personnes présentant une sclérose en plaques (SEP), avec une grande variabilité au niveau de l'efficacité selon l’approche utilisée pour le traitement.

OBJECTIF 
L’objet de cette étude était d'examiner les bienfaits de la mise en place d’un programme de rééducation vestibulaire dans le but de diminuer l'état de fatigue et d'améliorer l'équilibre chez des patients avec SEP.

MÉTHODE
L'étude était en simple aveugle avec randomisation par bloc, stratifiée et contrôlée, sur une durée de 14 semaines. Les mesures ont été faites dans un hôpital de jour et les interventions ont été effectuées dans un laboratoire de performance humaine. Trente-huit patients avec SEP étaient assignés aléatoirement à un groupe traitement, à un groupe contrôle avec des exercices, ou à un groupe contrôle avec une liste d’attente.
Le groupe traitement a suivi un programme de rééducation vestibulaire, des exercices ont été proposés pour le groupe contrôle: entraînement en endurance sur vélo et étirements, l'autre groupe contrôle sur liste d'attente a reçu les soins médicaux habituels.
Les mesures principales étaient la mesure de la fatigue (Modified Fatigue Impact Scale), la mesure de l'équilibre (posturographie) et la mesure de la marche (Six-Minute Walk Test). Les mesures secondaires étaient la mesure du handicap lié aux sensations vertigineuses ou le déséquilibre (Dizziness Handicap Inventory) et une mesure de la dépression (Beck Depression Inventory-II).

RÉSULTATS 
Suite à la période de traitement, le groupe traitement s'est amélioré davantage au niveau de la fatigue, l'équilibre et le handicap liés aux sensations vertigineuses par rapport au groupe contrôle avec exercices et le groupe contrôle liste d'attente. Ces résultats ont à peine changé après l'évaluation à 4 semaines. Limitations : l'étude était limitée par la petite taille de l'échantillon. Des études supplémentaires sont nécessaires pour déterminer les mécanismes sous-jacents aux changements au niveau des résultats grâce au programme de rééducation vestibulaire.

CONCLUSION 
Un programme de 6 semaines de rééducation vestibulaire montre un changement statistiquement significatif et cliniquement pertinent au niveau de la fatigue, des troubles de l'équilibre et du handicap liés aux sensations vertigineuses et d'instabilité chez des patients avec SEP.

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Exercise to prevent falls in older adults: an updated meta-analysis and best practice recommendations
Sherrington C, Tiedemann A, Fairhall N, Close JC, Lord SR
N S W Public Health Bull. 2011 Jun;22(3-4):78-83


Des exercices pour prévenir les chutes des personnes âgées: une mise à jour de méta-analyse et des recommandations de bonne pratique
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

MÉTHODE ET RÉSULTATS
Cette mise à jour de revue systématique inclut 54 essais contrôlés randomisés et confirme que les exercices, comme seule intervention peuvent prévenir les chutes (ratio du taux global 0.84, IC95% 0.77-0.91).
La méta-régression a révélé que des programmes qui incluaient un entrainement de l'équilibre, qui comprenaient une haute dose d'exercices et n'incluant pas un entraînement à la marche avaient un meilleur effet pour la réduction du nombre de chutes.

RECOMMANDATIONS ET CONCLUSION
Nous recommandons donc que les exercices de prévention des chutes devraient fournir une sollicitation importante ou modérée de l'équilibre, pour au moins 2 heures par semaine sur une durée continue.
De plus, nous recommandons que :
- les exercices de prévention des chutes devraient cibler à la fois la communauté générale et les personnes à risque élevé de chute,
- les exercices peuvent être entrepris en groupe ou à domicile,
- un entraînement de la force musculaire et de la marche peuvent être inclus en plus de l'entraînement de l'équilibre, mais les personnes à haut risque de chute ne devraient pas avoir de programme de marche trop rapide/brusque,
- et d'autres facteurs de risque de chute devraient être abordés.

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Stretch for the treatment and prevention of contractures (Cochrane review)
Katalinic OM, Harvey LA, Herbert RD, Moseley AM, Lannin NA, Schurr K
Cochrane Database of Systematic Reviews 2010;Issue 9


Les étirements comme moyen de traitement et de prévention des contractures (revue Cochrane)
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

CONTEXTE
Les contractures sont une complication commune d’origine neurologique et musculosquelettique et se caractérisent par la diminution de la mobilité articulaire. Les étirements sont largement utilisés dans le traitement et la prévention des contractures. Cependant, il n’est pas prouvé qu’ils sont efficaces.

OBJECTIF
Déterminer les effets des étirements sur des contractures chez des personnes avec ou sans risque de contracture.

STRATÉGIE DE RECHERCHE
Les bases de données suivantes ont été explorées : CENTRAL, DARE et HTA (The Cochrane Library); MEDLINE; CINAHL; EMBASE; SCI-EXPANDED; et PEDro (Avril 2009).

CRITÈRES DE SÉLECTION
Les essais contrôlés randomisés et les essais cliniques contrôlés traitant d’étirements pratiqués dans le but de traiter ou de prévenir de contractures ont été inclus.

COLLECTE DES DONNÉES ET ANALYSE
Deux auteurs ont sélectionné indépendamment les essais, en ont extrait les données et ont évalué les risques de biais. Les principaux critères évalués étaient la mobilité articulaire et la qualité de vie. Les critères secondaires étaient la douleur, la spasticité, la limitation d’activité et la restriction de participation. Ces critères d’amélioration ont été évalués immédiatemment après l’intervention, à court terme (1-7 jours) et à long terme (plus d’une semaine). Les effets du traitement sont exprimés par la différence moyenne et la différence moyenne standardisée avec un intervalle de confiance à 95%. Les méta-analyses ont été menées selon le modèle à effets aléatoires.

RÉSULTATS
Trente-cinq études incluant 1391 participants ont été retenues. Aucune étude n’a été menée sur plus de 7 mois. Pour les personnes présentant des troubles neurologiques, les étirements n’ont pas d’effet cliniquement significatif immédiatement (différence moyenne de 3° IC 95% [0 ; 7]), à court terme (différence moyenne de 1° I95% [0 ; 3]) ou à long terme (différence moyenne de 0° IC95% [-2 ; 2]) sur la mobilité articulaire (niveau de preuve : moyen à haut).
Les résultats sont similaires pour des personnes sans trouble neurologique. Dans tous les cas, il n’y a peu ou pas d’effet sur la douleur, la spasticité, la limitation d’activité, la restriction de participation ou la qualité de vie.

CONCLUSION DES AUTEURS
Les étirements n’ont pas d’effet cliniquement significatif sur la mobilité articulaire chez les personnes présentant des contractures ou les personnes à risque de contractures, lorsqu’ils sont effectués pendant moins de 7 mois. L’effet des étirements n’a pas été évalué pour des périodes d’application supérieures à 7 mois.

Lien vers PEDro

Is preoperative physiotherapy/pulmonary rehabilitation beneficial in lung resection patients?
Nagarajan K, Bennett A, Agostini P, Naidu B
Interact Cardiovasc Thorac Surg. 2011 Sep;13(3):300-2. Epub 2011 May 17


La kinésithérapie respiratoire / réadaptation pulmonaire préopératoire est-elle bénéfique chez les patients après résection pulmonaire?
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

CONTEXTE ET OBJECTIF
Un protocole de recherche des meilleures preuves disponibles a été effectué en chirurgie thoracique pour savoir si la physiothérapie / réadaptation pulmonaire préopératoire est bénéfique chez les patients subissant une résection pulmonaire.

MÉTHODE DE RECHERCHE ET RÉSULTATS
Dix communications ont été identifiées en utilisant cette méthode de recherche, dont cinq répondaient à cette question clinique.
En 2007, un rapport a montré que 13 sujets recevant un programme de réadaptation préopératoire (PRP) obtenaient une amélioration de la consommation d'oxygène maximale (VO2 max) d’environ 2,4 ml / kg / min (IC à 95% de 1 à 3,8, p = 0,002).
Un rapport en 2008 a montré chez 12 patients atteints de bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) avec une VO2 max <15 ml / kg / min une amélioration moyenne de VO2 max de 2,8 ml / kg / min (P <0,001) après un PRP.
Un précédent rapport en 2005 a montré une diminution de l’hospitalisation (21 ± 7 jours vs 29 ± 9 jours, p = 0,0003) chez les 22 sujets atteints de BPCO ayant suivi un PRP pendant deux semaines par rapport à un groupe témoin historique de 60 patients.
Il a été montré en 2006 que la kinésithérapie respiratoire associée à un entraînement des muscles inspiratoires et périphériques par rapport aux soins infirmiers de routine a entraîné un taux inférieur d’atélectasie (2% vs 7,7%) et une durée moyenne d’hospitalisation diminuée (5,73 jours vs 8,33 jours (P <0,0001)).
Une étude prospective randomisée contrôlée, en 1997, a montré que deux semaines de PRP suivies de deux mois de rééducation postopératoire provoque une augmentation du Volume Expiratoire Maximum par Seconde (VEMS) dans le groupe expérimental par rapport au groupe contrôle après trois mois (lobectomie + 570 ml vs . -70 ml; pneumonectomie + 680 ml vs -110 ml).

CONCLUSION
Nous concluons que la kinésithérapie préopératoire améliore la capacité d'exercice et préserve la fonction pulmonaire après chirurgie thoracique. La réduction des complications pulmonaires postopératoires par la kinésithérapie préopératoire est cependant incertaine.

Lien vers PEDro

Lien vers PubMed

Tracheal suctioning without disconnection in intubated ventilated neonates (Cochrane review) [with consumer summary]
Taylor JE, Hawley G, Flenady V, Woodgate PG
Cochrane Database of Systematic Reviews 2011;Issue 12


Aspiration trachéale sans déconnexion du respirateur chez les nouveaux-nés intubés et ventilés
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

CONTEXTE
La ventilation mécanique assistée est une nécessité dans la population néonatale pour diverses affections respiratoires ou chirurgicales Cependant, il y a un certain nombre de dangers potentiels associés à cette intervention destinée à sauver des vies. De nouvelles techniques d'aspiration ont été introduites dans la pratique clinique visant à prévenir ou réduire ces effets indésirables.

OBJECTIFS
Evaluer les effets de l'aspiration endotrachéale sans déconnexion chez les nouveaux-nés intubés ventilés.

MÉTHODES DE RECHERCHE
L'étude a élaboré une stratégie de recherche pour le Cochrane Neonatal Review Group. Une recherche exhaustive des bases de données Cochrane, MEDLINE et CINAHL, et des résumés de la Society for Pediatric Research a été entrepris par les auteurs de l'étude (Juillet 2011).

CRITÈRES DE SÉLECTION
Tous les essais qui utilisaient une répartition randomisée ou quasi-aléatoire des patients et dans lesquels l'aspiration, avec ou sans déconnexion du respirateur ont été comparés.

COLLECTE ET ANALYSE DE DONNÉES
Les méthodes standard du Cochrane Neonatal Group ont été utilisées. Chaque auteur a examiné les essais afin d'évaluer leur éligibilité, leur qualité, et d'en extraire les données; ils ont ensuite comparé les différences. L'analyse a été réalisée à l'aide d'un modèle à effets fixes et les résultats ont été rapportés en utilisant le risque relatif (RR) pour les données catégorielles et la différence moyenne (DM) pour les résultats mesurés sur une échelle continue.

PRINCIPAUX RÉSULTATS
Quatre essais (252 enfants) ont été inclus dans cette revue. Les essais ont employé une méthode de cross-over dans laquelle a été comparée l'aspiration avec ou sans déconnexion.
Les aspirations sans déconnexion ont entraîné une réduction des épisodes d'hypoxie (RR typique 0.48, IC 95% 0,31 à 0,74; 3 études; 241 participants). Il y avait également moins d'enfants ayant subi des épisodes où la pression partielle d'oxygène transcutanée (TCPO2) a diminué de >10% (RR typique 0.39, IC 95% 0,19 à 0,82; 1 étude, 11 participants).
Les aspirations sans déconnexion ont entraîné une modification dans un moindre pourcentage de la fréquence cardiaque (différence moyenne pondérée (DMP) 6,77, IC 95% 4,01 à 9,52; 4 études, 239 participants) et une réduction du nombre de nourrissons connaissant une diminution de la fréquence cardiaque de > 10% (RR typique 0.61, IC 0,40 à 0,93; 3 études; 52 participants)
Le nombre de nourrissons présentant des épisodes bradycardisant a également été réduit pendant l'aspiration fermée (RR typique 0.38, IC 95% 0,15 à 0,92; 3 études; 241 participants) .

CONCLUSIONS DES AUTEURS
Il y a plusieurs preuves pour suggérer qu'une aspiration sans déconnexion du respirateur améliorerait les résultats à court terme, mais les preuves ne sont pas suffisamment fortes pour recommander cette pratique comme la seule méthode d'aspiration endotrachéale.
Les futures recherches qui réaliseront des essais de grande ampleur devront examiner les conséquences des différentes techniques sur les pneumonies associées à la ventilation, la morbidité pulmonaire et sur le développement neurologique.
Les nourrissons de moins de 28 semaines devraient aussi être inclus dans les études.

Lien vers PEDro

Traduction en français dans la banque de santé génésique de l'OMS

Tracheal suctioning without disconnection in intubated ventilated neonates (Cochrane review) [with consumer summary]
Taylor JE, Hawley G, Flenady V, Woodgate PG
Cochrane Database of Systematic Reviews 2011;Issue 12


Aspiration trachéale sans déconnexion du respirateur chez les nouveaux-nés intubés et ventilés
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

CONTEXTE
La ventilation mécanique assistée est une nécessité dans la population néonatale pour diverses affections respiratoires ou chirurgicales Cependant, il y a un certain nombre de dangers potentiels associés à cette intervention destinée à sauver des vies. De nouvelles techniques d'aspiration ont été introduites dans la pratique clinique visant à prévenir ou réduire ces effets indésirables.

OBJECTIFS
Evaluer les effets de l'aspiration endotrachéale sans déconnexion chez les nouveaux-nés intubés ventilés.

MÉTHODES DE RECHERCHE
L'étude a élaboré une stratégie de recherche pour le Cochrane Neonatal Review Group. Une recherche exhaustive des bases de données Cochrane, MEDLINE et CINAHL, et des résumés de la Society for Pediatric Research a été entrepris par les auteurs de l'étude (Juillet 2011).

CRITÈRES DE SÉLECTION
Tous les essais qui utilisaient une répartition randomisée ou quasi-aléatoire des patients et dans lesquels l'aspiration, avec ou sans déconnexion du respirateur ont été comparés.

COLLECTE ET ANALYSE DE DONNÉES
Les méthodes standard du Cochrane Neonatal Group ont été utilisées. Chaque auteur a examiné les essais afin d'évaluer leur éligibilité, leur qualité, et d'en extraire les données; ils ont ensuite comparé les différences. L'analyse a été réalisée à l'aide d'un modèle à effets fixes et les résultats ont été rapportés en utilisant le risque relatif (RR) pour les données catégorielles et la différence moyenne (DM) pour les résultats mesurés sur une échelle continue.

PRINCIPAUX RÉSULTATS
Quatre essais (252 enfants) ont été inclus dans cette revue. Les essais ont employé une méthode de cross-over dans laquelle a été comparée l'aspiration avec ou sans déconnexion.
Les aspirations sans déconnexion ont entraîné une réduction des épisodes d'hypoxie (RR typique 0.48, IC 95% 0,31 à 0,74; 3 études; 241 participants). Il y avait également moins d'enfants ayant subi des épisodes où la pression partielle d'oxygène transcutanée (TCPO2) a diminué de >10% (RR typique 0.39, IC 95% 0,19 à 0,82; 1 étude, 11 participants).
Les aspirations sans déconnexion ont entraîné une modification dans un moindre pourcentage de la fréquence cardiaque (différence moyenne pondérée (DMP) 6,77, IC 95% 4,01 à 9,52; 4 études, 239 participants) et une réduction du nombre de nourrissons connaissant une diminution de la fréquence cardiaque de > 10% (RR typique 0.61, IC 0,40 à 0,93; 3 études; 52 participants)
Le nombre de nourrissons présentant des épisodes bradycardisant a également été réduit pendant l'aspiration fermée (RR typique 0.38, IC 95% 0,15 à 0,92; 3 études; 241 participants) .

CONCLUSIONS DES AUTEURS
Il y a plusieurs preuves pour suggérer qu'une aspiration sans déconnexion du respirateur améliorerait les résultats à court terme, mais les preuves ne sont pas suffisamment fortes pour recommander cette pratique comme la seule méthode d'aspiration endotrachéale.
Les futures recherches qui réaliseront des essais de grande ampleur devront examiner les conséquences des différentes techniques sur les pneumonies associées à la ventilation, la morbidité pulmonaire et sur le développement neurologique.
Les nourrissons de moins de 28 semaines devraient aussi être inclus dans les études.

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Traduction en français dans la banque de santé génésique de l'OMS

Physical training for McArdle disease (Cochrane review) [with consumer summary]
Quinlivan R, Vissing J, Hilton-Jones D, Buckley J
Cochrane Database of Systematic Reviews 2011;Issue 12


L'entraînement physique dans la maladie de Mc Ardle (Revue Cochrane)
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

CONTEXTE
La maladie de Mc Ardle est une myopathie métabolique rare causée par une anomalie de fonctionnement de la phosphorylase musculaire, responsable d’un trouble de la glycogénolyse musculaire. Les personnes atteintes souffrent de fatigue et de crampes dès les premières minutes de l'exercice et risquent des blessures musculaires de type rhabdomyolyse et d’insuffisance rénale aiguë. Après ces premières minutes d’exercice, un second souffle aura lieu permettant de continuer l’exercice. Cela est dû à la mobilisation et l'utilisation de substrats alternatifs (glycogénolyse hépatique). L'entraînement en aérobie semble améliorer la capacité de travail en améliorant les aptitudes cardiovasculaires.

OBJECTIFS
Evaluer les effets de l'entraînement en aérobie chez les personnes souffrant de la maladie de Mc Ardle.

MÉTHODES DE RECHERCHE
Nous avons cherché dans le Groupe Cochrane des maladies neuromusculaires (11 Janvier 2011),et les bases de données CENTRAL (2010, numéro 4), MEDLINE (Janvier 1966 à Janvier 2011) et EMBASE (Janvier 1980 à Janvier 2011).

CRITÈRES DE SÉLECTION
Toutes les études randomisées et quasi-randomisés contrôlés concernant l'entraînement physique en aérobie chez des personnes de tous âges souffrant de la maladie de Mc Ardle sont sélectionnées.

COLLECTE ET ANALYSE DE DONNÉES
Deux auteurs ont identifié des études potentiellement incluables et ont évalué leur qualité méthodologique. Nous avons entrepris une méta analyse, après avoir identifié ces études à la qualité méthodologique suffisante.

PRINCIPAUX RÉSULTATS
Il n'y a pas eu d'essais randomisés ou quasi-randomisés sur l'entraînement en aérobie chez les personnes souffrant de la maladie de Mc Ardle. Cependant, trois études avec de petits nombres de participants ont prouvé que l'entraînement en aérobie améliore la condition physique, sans effets indésirables chez les personnes souffrant de la maladie de Mc Ardle.

CONCLUSION
Ces études non randomisées utilisant de petits nombres de patients suggèrent qu’il serait intéressant d’entreprendre de grands essais randomisés contrôlés sur l'entraînement en aérobie chez les patients atteints de la maladie de Mc Ardle.

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Pulmonary rehabilitation following exacerbations of chronic obstructive pulmonary disease (Cochrane review) [with consumer summary]
Puhan MA, Gimeno-Santos E, Scharplatz M, Troosters T, Walters EH, Steurer J
Cochrane Database of Systematic Reviews 2011;Issue 10


La réadaptation respiratoire après exacerbations de BPCO (Revue Cochrane)
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

CONTEXTE
La réadaptation pulmonaire est devenue indispensable dans les soins des patients atteints de broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) stables. Des examens systématiques ont montré d’importants effets cliniques de la réadaptation pulmonaire chez ces patients. Toutefois, chez des patients atteints de BPCO instable et qui ont récemment subi une exacerbation, les effets de la réadaptation pulmonaire sont moins bien établis.

OBJECTIFS
Evaluer les effets de la réadaptation pulmonaire après exacerbation de la BPCO sur les admissions hospitalières futures (critère primaire) et selon des critères importants (mortalité, liés à la santé et la qualité de vie de la capacité d'exercice).

STRATÉGIE DE RECHERCHE
Les essais ont été identifiés à partir de recherches ayant débuté en mars 2010 sur les bases de données CENTRAL, MEDLINE, EMBASE, PEDro et COCHRANE.

CRITÈRES DE SÉLECTION
Les essais sélectionnés étaient des essais contrôlés randomisés comparant la réadaptation pulmonaire de durée variable après une exacerbation de la BPCO par rapport aux soins conventionnels. Les programmes de réadaptation pulmonaire nécessitaient l’inclusion d’au moins un exercice physique. Les groupes témoins ont reçu des soins conventionnels sans réadaptation.

COLLECTE ET ANALYSE DE DONNÉES
Nous avons calculé les différents risques relatifs et les moyennes pondérées (MP) en utilisant des modèles à effets aléatoires. Nous avons demandé aux auteurs des études sélectionnées les données manquantes à cette revue systématique.

RÉSULTATS
Nous avons identifié neuf essais impliquant 432 patients.
La réadaptation pulmonaire a significativement réduit les admissions à l'hôpital (RR : 0,22 [95% CI 0,08 à 0,58], le nombre nécessaire à traiter (NNT) 4 [95% IC 3 à 8], plus de 25 semaines) et la mortalité (RR 0,28, IC 95% 0,10 à 0,84), le NNT 6 [IC 95%: 5-30] plus de 107 semaines).
Les effets de la réadaptation pulmonaire sur les critères liés à la qualité de vie étaient bien au-dessus de la différence clinique minimale mesurée par le Chronic Respiratory Questionnaire (MP pour la dyspnée, la fatigue: 0,81 (fatigue, 95% CI 0,16 à 1,45) et 0.97 (dyspnée, 95% CI 0,35 à 1,58)) et par le score du questionnaire respiratoire St. Georges (MP -9,88, IC 95% de -14,40 à -5,37); domaine des possibilités (MP -13,94; IC 95%: -20,37 à - 7,51) et pour le domaine de la limitation des activités (MP-9,94, IC 95% de -15,98 à -3,89)).
La catégorie des symptômes du Questionnaire Respiratoire St Georges n'a montré aucune amélioration significative.
La réadaptation pulmonaire a significativement amélioré la capacité d'exercice et cette amélioration était supérieure à la différence clinique minimale (test de marche de six minutes (MD 77,70 mètres; IC 95%: 12,21 à 143,20) et test de marche navette (MD 64,35, IC 95% de 41,28 à 87,43)).
Aucun événement indésirable n'a été rapporté dans trois de ces études.

CONCLUSIONS
Neuf petites études de qualité méthodologique moyenne prouvent que la réadaptation pulmonaire est une intervention très efficace et sûre pour réduire les hospitalisations et la mortalité et pour améliorer la santé ainsi que les critères liés à la qualité de vie des patients atteints de BPCO qui ont récemment subi une exacerbation de leur maladie.

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Workplace interventions for treatment of occupational asthma (Cochrane review)
De Groene GJ, Pal TM, Beach J, Tarlo SM, Spreeuwers D, Frings-Dresen MH, Mattioli S, Verbeek JH
Cochrane Database of Systematic Reviews 2011;Issue 5


Interventions en milieu de travail pour le traitement de l'asthme professionnel (Revue Cochrane)
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

CONTEXTE
L'impact des interventions en milieu de travail sur l'issue de l'asthme professionnel n'est pas bien compris.

OBJECTIFS
Evaluer l'efficacité des interventions en milieu de travail sur l'issue de l'asthme professionnel.

STRATÉGIE DE RECHERCHE
Nous avons recherché dans la base centrale des données Cochrane des essais contrôlés (CENTRAL), MEDLINE, EMBASE, NIOSHTIC-2, CISDOC et HSELINE jusqu'en février 2011.

CRITÈRES DE SÉLECTION
Les essais comparatifs randomisés contrôlés, avant et après les études, et les séries chronologiques interrompues des interventions en milieu de travail à propos de l'asthme professionnel.

COLLECTE ET ANALYSE DE DONNÉES
Deux auteurs ont indépendamment évalué l'admissibilité des études et la qualité des essais et ont extrait les données.

PRINCIPAUX RÉSULTATS
21 essais ont été inclus, contrôlés avant et après le déroulement des études, avec 1447 participants déclarés pour 29 comparaisons.
Dans 15 études, le retrait de l'exposition a été comparé à une exposition continue. Le retrait augmentait la probabilité de ne pas déclarer de symptômes (risque relatif (RR) 21,42, intervalle de confiance 95% (IC) de 7.20 à 63.77), améliorait le volume expiratoire maximal par seconde (VEMS) (différence moyenne (DM) 5,52 points de pourcentage, 95% IC 2,99 à 8,06) et diminuait non spécifiquement l’hyperréactivité bronchique (différence moyenne standardisée (DMS) 0,67, IC 95% 0,13 à 1,21).
Dans six études, la réduction de l'exposition a été comparée à une exposition continue. On observait une réduction accrue de la probabilité de ne pas déclarer de symptômes (RR 5,35, IC 95% 1,40 à 20,48), mais n'a pas d'incidence sur le VEMS (points de pourcentage de 1,18 DM, IC 95% -2.96 à 5.32).
Dans huit études, le retrait de l'exposition a été comparé à la réduction de l'exposition. Le retrait augmentait la probabilité de ne pas déclarer de symptômes (RR 39,16, IC 95% 7,21 à 212,83), mais n'avait pas d'incidence sur le VEMS (points de pourcentage de 1,16 DM, IC 95%: -7,51 à 9,84).
Deux études ont rapporté que le risque de chômage après le retrait de l'exposition était augmenté par rapport à la réduction de l'exposition (RR 14,3, IC 95% 2,06 à 99,16).
Trois études ont signalé une perte de revenu d'environ 25% après le retrait de l'exposition. Globalement le niveau de preuve était très faible.

CONCLUSIONS DES AUTEURS
Il existe des preuves de très faible qualité montrant que le retrait de l'exposition améliore les symptômes de l'asthme et la fonction pulmonaire par rapport à l'exposition continue.
Réduire l'exposition permet également d'améliorer les symptômes, mais ne semble pas aussi efficace que l'élimination complète.
Cependant, l'élimination de l'exposition est associée à un risque accru de chômage, alors que la réduction de l'exposition ne l'est pas. Les bénéfices cliniques du retrait de l'exposition ou de sa réduction sont contrebalancés par l'augmentation du risque de chômage. Nous avons besoin de meilleures études pour identifier quelles sont les interventions visant à réduire l'exposition qui donnent les plus d'avantages.

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Virtual reality for stroke rehabilitation (Cochrane review) [with consumer summary]
Laver KE, George S, Thomas S, Deutsch JE, Crotty M
Cochrane Database of Systematic Reviews 2011;Issue 9


Réalité virtuelle dans la rééducation après AVC (Revue Cochrane)
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

CONTEXTE
La réalité virtuelle et les jeux vidéo interactifs sont apparus comme de nouvelles approches thérapeutiques dans la rééducation après un AVC. Les consoles de jeux de salon ont tout particulièrement été rapidement adoptées en milieu clinique bien que l'on dispose actuellement de peu d'informations sur leur efficacité.

OBJECTIFS
Evaluer les effets de la réalité virtuelle et des jeux vidéo interactifs sur les membres supérieurs, les membres inférieurs et la fonction motrice globale après un AVC.

STRATÉGIE DE RECHERCHE
Nous avons effectué des recherches dans le Cochrane Stroke Group Trials Register (mars 2010), dans le Cochrane Controlled Register of Controlled Trials (The Cochrane Library 2010, Issue 1), MEDLINE (de 1950 à Mars 2010), EMBASE (de 1980 à mars 2010) et dans sept bases de données supplémentaires. Nous avons également cherché des registres d'études, des comptes rendus de congrès, des listes de référence et avons contacté les principaux chercheurs dans le domaine ainsi que les fabricants d'équipements de réalité virtuelle.

CRITÈRES DE SÉLECTION
Ont été inclus les essais randomisés et quasi-randomisés utilisant la réalité virtuelle (définie comme «une forme avancée d'interface homme-machine permettant à l'utilisateur «d'interagir» avec et d'être «en immersion» dans un environnement généré par un ordinateur d'une manière réaliste») chez les adultes après un AVC.
Les mesures principales qui nous ont intéressés étaient : la fonction et l'activité du membre supérieur, la fonction et l'activité du membre inférieur, en terme de démarche et d'équilibre, ainsi que la fonction motrice globale.

COLLECTE ET ANALYSE DE DONNÉES
Deux auteurs ont indépendamment sélectionné les essais basés sur les critères d'inclusion prédéfinis, extrait les données et évalué les risques de biais. Un troisième auteur a joué le rôle de modérateur en cas de désaccord lorsque cela s'avérait nécessaire. Les auteurs ont contacté tous les chercheurs afin d'obtenir toute information manquante.

PRINCIPAUX RÉSULTATS
Nous avons inclus 19 essais impliquant 565 participants. La taille des échantillons des études étaient généralement faible et les interventions comme les mesures de résultats variaient, limitant la possibilité de les comparer. Les interventions effectuées dans les études incluses étaient principalement conçues pour améliorer la fonction motrice plutôt que la fonction cognitive ou la performance en terme d'activité. La majorité des participants étaient relativement jeunes et à plus d'une année post-AVC.
Résultats principaux : les résultats ont été statistiquement significatifs pour la fonction du bras (différence moyenne standardisée (SMD) 0,53, intervalle de confiance 95% (IC) de 0,25 à 0,81 basée sur sept études avec 205 participants). Il n'y avait pas d'effet statistiquement significatif sur la force de préhension ou sur la vitesse de marche. Nous avons été incapables de déterminer l'effet sur la fonction motrice globale en raison du nombre insuffisant d'études comparables.
Résultats secondaires : les résultats étaient statistiquement significatifs concernant les activités de la vie journalière (AVJ) (SMD 0,81, IC 95% 0,39 à 1,22 basée sur trois études avec 101 participants), mais nous avons été incapables de regrouper les résultats concernant la fonction cognitive, les impacts sur la qualité de vie ou les études en imagerie. Peu d'effets indésirables ont été rapportés et ceux relevés ont été relativement faibles. Les études qui ont examiné les taux d'éligibilité ont montré que seulement 34% (déviation standard (SD) 26, de 17 à 80) des participants examinés ont été recrutés.

CONCLUSION
Nous avons trouvé des preuves limitées montrant que la réalité virtuelle et les jeux vidéo interactifs peuvent améliorer la fonction du bras et les AVJ par comparaison à un traitement conventionnel en même quantité. Il n'y avait pas suffisamment de preuves pour conclure à un effet sur la force de préhension ou sur la vitesse de marche. Pour le moment, nous ne savons pas clairement quelles caractéristiques de la réalité virtuelle sont les plus importantes et nous ignorons si les effets sont durables à long terme. Par ailleurs, il n'existe actuellement que très peu d'études évaluant l'utilisation de consoles de jeux commerciales (telle que la Wii de Nintendo).

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Effects of therapy in oropharyngeal dysphagia by speech and language therapists: a systematic review
Speyer R, Baijens L, Heijnen M, Zwijnenberg I
Dysphagia. 2010 Mar;25(1):40-65


Effets de la thérapie par les orthophonistes et logopèdes dans la dysphagie oropharyngée : une revue systématique
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

OBJECTIF
Les traitements médicaux et paramédicaux devraient être évalués selon les niveaux actuels de la médecine basée sur les preuves. L’évaluation de la thérapie dans le cadre de la dysphagie oropharyngée correspond à cet intérêt croissant. Il s’agit d’une revue systématique de la littérature portant sur les effets de la thérapie menée par les orthophonistes dans le cadre de la dysphagie oropharyngée. Par conséquent la revue exclut les rapports sur des traitements chirurgicaux ou pharmacologiques.

MÉTHODES
La recherche de littérature a été effectuée sur les bases de données électroniques PubMed et EMBASE. Toutes les références disponibles remontant jusqu’à novembre 2008 ont été retenues. La recherche a été restreinte aux publications en anglais, allemand, français, espagnol et néerlandais. Les termes MeSH ont été complétés par du texte libre (pour la période après janvier 2005).

RÉSULTATS
59 études ont été retenues. En général, des effets positifs statistiquement significatifs de la thérapie ont été retrouvés. Cependant le nombre d’articles était plutôt faible. De plus divers problèmes méthodologiques ont été trouvés dans beaucoup de ces études. Pour la plupart des études, les conclusions ne pouvaient pas être généralisées ; la comparaison est rendue impossible par la variété des diagnostics, des types de thérapie et des techniques d’évaluation.

CONCLUSION
Il persiste beaucoup d’interrogations sur les effets de la thérapie dans le cadre de dysphagie oropharyngée telle qu’elle est pratiquée par les orthophonistes et logopèdes. Bien que des études aux résultats positifs significatifs aient été publiées, des recherches plus approfondies basées sur des essais contrôlés randomisés sont nécessaires.

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Acupuncture for temporomandibular disorders: a systematic review.
Cho S-H, Whang W-W
Journal of Orofacial Pain 2010 Spring;24(2):152-162


Acupuncture dans les dysfonctionnements de l’appareil manducateur: une revue systématique
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

OBJECTIF
Evaluer l’efficacité de l’acupuncture dans le traitement symptomatique des dysfonctionnements de l’appareil manducateur (DAM) à partir d’une revue systématique d’études utilisant des essais contrôlés randomisés (ECR).

MÉTHODES
La recherche systématique des bases de données électroniques a porté sur les articles mentionnant des ECR abordant l’acupuncture dans les DAM. Les qualités méthodologiques des études retenues ont été évaluées selon les critères décrits dans le Cochrane Handbook.

RÉSULTATS
Dix-neuf rapports ont été analysés de façon systématique. Le niveau de preuve est modéré sur le fait que l’acupuncture classique a une influence positive supérieure au placebo (trois essais, 65 participants) ; a des effets positifs similaires à ceux d’une thérapie par gouttière occlusale (trois essais, 160 participants) ; et est plus efficace sur les symptômes des DAM que la kinésithérapie (quatre essais, 397 participants), que l’indométacine plus la vitamine B1 (deux essais, 85 participants) et que le groupe contrôle en liste d’attente (trois essais, 138 participants). Seuls deux ECR mentionnent des effets indésirables mais ne signalent aucun effet indésirable grave.

CONCLUSION
Cette revue systématique montre des preuves de niveau modéré sur le fait que l’acupuncture est une intervention efficace pour réduire les symptômes associés aux DAM. Des essais avec des échantillons de taille adéquate et qui s’intéressent à l’efficacité à long terme de l’acupuncture sont nécessaires.

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