Localised application of vibration improves passive knee extension in women with apparent reduced hamstring extensibility: a randomised trial
Bakhtiary AH, Fatemi E, Khalili MA, Ghorbani R
Journal of Physiotherapy 2011;57(3):165-171


L’application localisée de vibrations améliore l’extension passive du genou chez les femmes avec une extensibilité réduite visible des ischio-jambiers : un essai randomisé
Essai contrôlé randomisé. Score méthodologique sur l'échelle de PEDro : 8/10

QUESTION
Est-ce que l’application localisée de vibrations sur les ischio-jambiers améliore l’extensibilité des ischio-jambiers ?

MODELE
Essai contrôlé randomisé avec répartition dissimulée, analyse en intention de traiter et évaluateur aveugle.

PARTICIPANTS
30 femmes non-athlétiques (âgées de 18 à 22 ans) avec extensibilité des ischio-jambiers diminuée bilatéralement.

INTERVENTION
Le groupe expérimental a reçu 3 sessions d’application localisée de vibrations par semaine pendant 8 semaines. A chaque session, 3 séries de vibrations ont été appliquées sur les muscles ischio-jambiers droits et gauches. Le groupe contrôle a continué leurs activités quotidiennes habituelles. Il a été demandé aux deux groupes de ne pas faire d’exercices spécifiques pendant la période des 8 semaines d’intervention.

MESURES DES RESULTATS
L’extensibilité des muscles ischio-jambiers a été mesurée bilatéralement au départ et à la fin de la période d’intervention de 8 semaines en mesurant l’extension passive du genou en décubitus dorsal avec la hanche à 90° de flexion.

RESULTATS
Au départ, la moyenne du déficit d’extension du genou était de 27° (écart-type : 9) dans le groupe expérimental et 24° (écart-type : 8) dans le groupe contrôle. A 8 semaines, cela a changé à 13° (écart-type : 5) dans le groupe expérimental et à 23° (écart-type : 9) dans le groupe contrôle. Il y a eu un effet significatif du traitement : la moyenne de la différence inter-groupes était de 13° (intervalle de confiance à 95% : 11 à 16).

CONCLUSION
Un programme de 8 semaines d’application localisée de vibrations sur les muscles ischio-jambiers réduit significativement le déficit d’extension de genou chez les femmes ayant une réduction d’amplitude au test d’extension passive du genou.

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The impact of Tai Chi exercise on coronary heart disease: a systematic review
Dalusung-Angosta A.
J Am Acad Nurse Pract. 2011 Jul;23(7):376-81. doi: 10.1111/j.1745-7599.2011.00597.x. Epub 2011 Mar 31


L'impact du Tai Chi sur la maladie coronarienne: une revue systématique.
Revue Systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

OBJECTIF
Explorer les études actuelles sur le Tai Chi et son impact sur les maladies coronariennes, fournir une critique des études existantes, et fournir des recommandations pour la pratique clinique et la recherche future.

SOURCES DES DONNÉES
Examen approfondi de la littérature.

CONCLUSIONS
Le Tai Chi est un exercice alternatif sur pour les patients à risque ou souffrant de maladies coronariennes. La mise en œuvre des exercices de Tai Chi peut améliorer le taux de lipides sériques, la pression artérielle et la fréquence cardiaque.

IMPLICATIONS POUR LA PRATIQUE
Les infirmières (et les masseurs kinésithérapeutes ndt) sont dans une position idéale pour faciliter la promotion de la santé et la prévention des maladies. Ils peuvent prescrire le Tai Chi comme une thérapie alternative pour leurs patients risquant de développer une maladie coronarienne et même pour ceux déjà atteints. Les exercices de Tai Chi peuvent prévenir et même inverser la progression des maladies cardiaques.

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Acute low back pain with radiculopathy : a double-blind, randomized, placebo-controlled study
Konstantinovic L.M., Kanjuh Z.M., Milovanovic A.N., Cutovic M.R., Djurovic A.G., Savic V.G., Dragin A.S., Milovanovic N.,D.
Photomed Laser Surg. 2010 Aug;28(4):553-60


Lombalgie aiguë avec radiculopathie : une étude contrôlée par placebo,  randomisée et en double-aveugle
Essai clinique. Score sur l’échelle méthologique PEDro : 10/10.

OBJECTIF
Le but de cette étude était d’investiguer les effets cliniques d’une Low-Level Laser Therapy (LLLT) chez des patients ayant une lombalgie aigue avec radiculopathie.

CONTEXTE
La lombalgie aigue avec radiculopathie est associée à des douleurs, à un handicap fonctionnel et au rôle majeur de l’inflammation dans la pathogénie de cette affection. La LLLT a montrée des effets anti-inflammatoires significatifs dans plusieurs études.

MATÉRIEL ET MÉTHODE
Une étude randomisée, contrôlée par un placebo et en double aveugle a été effectuée sur 546 patients. Le groupe A (182 patients) a été traité avec de la nimesulide 200mg/jour et par LLLT ; Le groupe B (182 patients) a été traité avec de la nimesulide uniquement ; et le groupe C (182 patients) a été traité avec de la nimesulide 200mg/jour et par un Laser placebo. La LLLT a été appliquée en arrière du segment vertébral symptomatique en utilisant une méthode stationnaire par contact sur la peau. Les patients étaient traités 5 fois par semaines, pour un total de 15 traitements, avec les paramètres suivants : longueur d’onde 904nm, fréquence 5000Hz ; puissance moyenne de la diode 100-mW, densité de puissance 20 mW/cm² et dose de 3 J/cm² ; le temps de traitement était de 150 secondes pour une dose totale de 12 J/cm². Les variables étudiées étaient : l’intensité de douleur mesurée par une échelle visuelle analogique ; l’amplitude de mouvement lombaire par le test de Schober modifié ; handicap fonctionnel avec le score d’Oswestry et la qualité de vie par le questionnaire de santé de 12 item (SF-12). Les sujets étaient évalués avant et après le traitement. Les analyses statistiques ont été faites avec SPSS 11.5.

RESULTATS
Des différences statistiquement significatives ont été trouvées sur toutes les variables mesurées (p< 0,001), mais elles étaient plus importante dans le groupe A que dans le groupe B (p<0,0005) et C (p<0,0005). Les résultats dans le groupe C étaient meilleur que dans le groupe B (p<0,0005).

CONCLUSION
Les résultats de cette étude montrent une meilleure amélioration des patients ayant une lombalgie aigue traitée par LLLT utilisé comme adjuvant thérapeutique.

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The Effect of Physical Activity on Bone Accrual, Osteoporosis and Fracture Prevention
Nordstrom A, Tervo T, Hogstrom M
Bone Open Journal 2011 20 mai; 3:11-21


Effet de l'activité physique sur la croissance osseuse, l'ostéoporose et la prévention des fractures
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

CONTEXTE
L'activité physique a été recommandée pour la prévention et même dans le traitement de l'ostéoporose, car celle-ci peut potentiellement augmenter la masse osseuse et la force pendant l'enfance et l'adolescence et réduire le risque de chute chez les personnes âgées.
Cependant, peu de rapports systématiques ont approfondi l'effet de l'activité physique sur l'os chez les hommes et les femmes de différents âges.

OBJECTIF
L'objectif de cette étude était d'examiner la littérature relatant les effets de l'activité physique sur la densité minérale osseuse chez les hommes et les femmes de différents âges.

MÉTHODE
Cette revue évalue systématiquement les preuves d'un effet de l'activité physique sur la densité minérale osseuse. Les bases de données Cochrane et Medline ont été consultées pour des articles pertinents, et les articles sélectionnés ont été évalués.

RÉSULTATS
Cette revue a trouvé des preuves pour appuyer l'efficacité de l'activité physique en charge sur la croissance osseuse pendant l'enfance et l'adolescence. L'effet de l'activité physique en charge était dépendant de la région sollicitée . En revanche, le rôle de l'activité physique à l'âge adulte est principalement orientée vers le maintien de la densité minérale osseuse. Les preuves d'un effet protecteur de l'activité physique sur l'os chez ces personnes n'est pas aussi certain que chez une population plus jeune.

CONCLUSIONS
L'effet de l'activité physique en charge est constaté au niveau des sites qui sont exposés à la charge. Il semble aussi être une réponse adaptative en continu dans l'os soumis au chargement. D'autres études contrôlées randomisées sont nécessaires pour évaluer l'effet de l'activité physique chez les personnes âgées.

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Etude complète en accès libre

Comparative effectiveness of pain management interventions for hip fracture: a systematic review
Abou-Setta AM, Beaupre LA, Rashiq S, Dryden DM, Hamm MP, Sadowski CA, Menon MRG, Majumdar SR, Wilson DM, Karkhaneh M, Mousavi SS, Wong K, Tjosvold L, Jones CA
Annals of Internal Medicine 2011 Aug 16;155(4):234-245


Comparaison de l’efficacité des interventions de prise en charge de la douleur pour les fractures de hanche : une revue systématique
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

CONTEXTE
La prise en charge de la douleur fait partie intégrante de la fracture de hanche.

OBJECTIF
Passer en revue les bénéfices et les inconvénients des interventions pharmacologiques et non-pharmacologiques dans la prise en charge de la douleur après fracture de la hanche.

SOURCES DES DONNEES
25 bases de données électroniques (de janvier 1990 à décembre 2010), littérature grise, registres d’essais et les listes de références sans restrictions de langage.

SELECTION DES ETUDES
Plusieurs relecteurs ont filtré de manière indépendante ou en double 9357 citations pour identifier les essais contrôlés, randomisés (ECR) ; les essais contrôlés, non-randomisés (non-ECR) ; et les études de cohorte sur les techniques de prise en charge de la douleur chez les adultes âgés après fracture de hanche grave.

EXTRACTION DES DONNEES
L’extraction des données en double et indépendante et l’évaluation de la qualité ont été menées, avec résolution des divergences par consensus ou par un troisième relecteur. Les données extraites incluaient les caractéristiques des études, les critères d’inclusion et d’exclusion, les caractéristiques des participants, les interventions et les résultats.

SYNTHESE DES DONNEES
83 études uniques (64 ECR, 5 non-ECR et 14 études de cohorte) ont été inclues et abordaient le bloc nerveux (n=32), la rachianesthésie (n=30), l’analgésie systémique (n=3), la traction (n=11), la prise en charge multimodale de la douleur (n=2), la neurostimulation (n=2), la rééducation (n=1) et la médecine complémentaire et alternative (n=2). Dans l’ensemble, des preuves modérées suggèrent que les blocs nerveux sont efficaces pour soulager la douleur aiguë et pour réduire le délire. Un faible niveau de preuves suggère que la traction pré-opératoire ne réduit pas la douleur aiguë. Les preuves étaient insuffisantes sur les avantages et les inconvénients de la plupart des interventions, incluant la rachianesthésie, l’analgésie systémique, la prise en charge multimodale de la douleur, l’acupression, les techniques de relaxation, la neurostimulation électrique transcutanée et les programmes de kinésithérapie dans la prise en charge de la douleur aiguë.

LIMITES
Aucune étude n’a évalué les résultats de la douleur chronique ou examiné les patients de maisons de repos ou avec déficience cognitive. Les analgésiques systémiques (narcotiques, anti-inflammatoires non-stéroïdiens) ont été peu étudiés durant la période de recherche.

CONCLUSION
Le bloc nerveux semble être efficace dans la réduction de la douleur aiguë après fracture de hanche. Les données éparses empêchent de solides conclusions sur les avantages et les inconvénients relatifs de plusieurs autres interventions de prise en charge de la douleur chez les patients avec fracture de hanche.

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Efficacy of knee braces and foot orthoses in conservative management of knee osteoarthritis
Raja K, Dewan N
American Journal of Physical Medicine & Rehabilitation 2011 Mar;90(3):247-262


Efficacité des attelles de genou et des orthèses plantaires dans la prise en charge conservatrice de l'arthrose de genou.
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

CONTEXTE
Une analyse systématique a été menée sur l'efficacité des attelles de genou et des orthèse plantaires dans la prise en charge conservatrice de l'arthrose du genou.

MÉTHODE
La qualité méthodologique des essais cliniques randomisés, essais cliniques contrôlés, et des études d'observation a été systématiquement passée en revue en utilisant la "Structured Effectiveness Quality Evaluation Scale" (évaluation de la qualité et de l'efficacité). 25 études ont satisfait aux critères d'inclusion. Les orthèses utilisées dans les études incluaient des attelles de genou de 2ème génération, des attelles de genou "type valgus" (soulagement du compartiment interne), des attelles fonctionnelles de décharge, des attelles en tissu souple, des semelles avec un strapping subtalaire et un calage latérale, des semelles avec cale médiale, et des chaussures spécialisées.

RÉSULTATS
Les résultats suggèrent que les attelles de genou et les orthèses plantaires sont efficaces pour diminuer la douleur, la raideur articulaire, et le dosage médicamenteux. Elles améliorent aussi la proprioception, l'équilibre, l'échelle Kellgren/Lawrence, et les scores concernant la fonction physique pour des sujets présentant une arthrose du genou avec varus ou valgus.

CONCLUSION
Les attelles de genou et les orthèses plantaires devraient être prudemment considérées comme un traitement conservatif pour soulager la douleur et la raideur et améliorer la fonction physique pour des personnes avec de l'arthrose de genou. Les conclusions de cette revue sont limitées par des considérations méthodologiques comme la faible qualité des essais et l'hétérogénéité des interventions.

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Efficacy of knee braces and foot orthoses in conservative management of knee osteoarthritis
Raja K, Dewan N
American Journal of Physical Medicine & Rehabilitation 2011 Mar;90(3):247-262


Efficacité des attelles de genou et des orthèses plantaires dans la prise en charge conservatrice de l'arthrose de genou.
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

CONTEXTE
Une analyse systématique a été menée sur l'efficacité des attelles de genou et des orthèse plantaires dans la prise en charge conservatrice de l'arthrose du genou.

MÉTHODE
La qualité méthodologique des essais cliniques randomisés, essais cliniques contrôlés, et des études d'observation a été systématiquement passée en revue en utilisant la "Structured Effectiveness Quality Evaluation Scale" (évaluation de la qualité et de l'efficacité). 25 études ont satisfait aux critères d'inclusion. Les orthèses utilisées dans les études incluaient des attelles de genou de 2ème génération, des attelles de genou "type valgus" (soulagement du compartiment interne), des attelles fonctionnelles de décharge, des attelles en tissu souple, des semelles avec un strapping subtalaire et un calage latérale, des semelles avec cale médiale, et des chaussures spécialisées.

RÉSULTATS
Les résultats suggèrent que les attelles de genou et les orthèses plantaires sont efficaces pour diminuer la douleur, la raideur articulaire, et le dosage médicamenteux. Elles améliorent aussi la proprioception, l'équilibre, l'échelle Kellgren/Lawrence, et les scores concernant la fonction physique pour des sujets présentant une arthrose du genou avec varus ou valgus.

CONCLUSION
Les attelles de genou et les orthèses plantaires devraient être prudemment considérées comme un traitement conservatif pour soulager la douleur et la raideur et améliorer la fonction physique pour des personnes avec de l'arthrose de genou. Les conclusions de cette revue sont limitées par des considérations méthodologiques comme la faible qualité des essais et l'hétérogénéité des interventions.

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Reducing the fear of falling among community-dwelling elderly adults through cognitive-behavioural strategies and intense Tai Chi exercise: a randomized controlled trial.
Huang T-T, Yang L-H, Liu C-Y
Journal of Advanced Nursing 2011 May;67(5):961-971 .


Diminution de la peur de tomber chez des personnes âgées à domicile après traitement par une stratégie cognitive comportementale et exercice de Tai Chi intensif: une étude randomisée et contrôlée.
Essai clinique. Score méthodologique sur l'échelle de PEDro: 8/10

OBJECTIF 
Etudier l'efficacité d'un traitement avec stratégie cognitive-comportementale avec ou sans exercice de Tai Chi  intensif dans la diminution de la peur de tomber chez des personnes âgées à domicile.

CONTEXTE
La peur de tomber est un problème de santé majeur parmi les personnes âgées à domicile. La prévalence de cette peur de tomber oscille entre 29% et 77%, cela soulève l'importance d'élaborer des stratégies efficaces dans la réduction de la peur de tomber chez la personne âgée.

MÉTHODE
Les données ont été recueillies de janvier à décembre 2007. L'étude était randomisée et contrôlée et comprenait trois groupes (contrôle, cognitif comportemental et cognitif comportemental plus Tai Chi). Les participants étaient évalués selon des critères démographiques, leurs antécédents de chute et leur peur de tomber. Des données sur ces variables en plus des données sur le nombre de chutes, mobilité, comportement et satisfaction au niveau du soutien social ainsi que la qualité de vie, étaient recueillies 2 et 5 mois après la fin de l'étude.

RÉSULTATS 
Il y avait une différence significative entre les participants de trois groupes au niveau des résultats sur la peur de tomber (F = 20·89, P < 0·001; F = 6·09, P < 0·001) la mobilité (F = 30·33, P < 0·001), comportement et satisfaction au niveau du soutien social (F = 3·32, P < 0·05 et F = 6·35, P < 0·001, respectivement) et la qualité de vie (F = 16·66, P< 0·001). De plus, les participants traités avec thérapie cognitive comportementale associée au Tai Chi avaient des résultats significativement plus bas au niveau de l’évaluation de la peur de tomber (P < 0·001) une mobilité plus grande (P < 0·001), une plus grande satisfaction au niveau du soutien social (P < 0·01) et une meilleure qualité de vie (P < 0·001) par rapport au groupe de traitement exclusif de thérapie cognitive comportementale et par rapport au groupe contrôle 5 mois après le début de l'étude. Il n'y avait pas de différence significative entre les trois groupes au niveau du nombre de chutes.

CONCLUSION
Les résultats de cette étude suggèrent que le traitement cognitif comportemental associé à des exercices de Tai Chi a aidé les personnes âgées à domicile a augmenté leur mobilité, a amélioré la gestion de leur peur de tomber ainsi que leur qualité de vie.

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Effectiveness of prolonged use of continuous passive motion (CPM), as an adjunct to physiotherapy, after total knee arthroplasty
Lenssen TAF, van Steyn MJA, Crijns YHF, Waltje EMH, Roox GM, Geesink RJT, van den Brandt PA, de Bie RA
BMC Musculoskeletal Disorders 2008 Apr 29;9(60):Epub


Efficacité de l’utilisation prolongée de la mobilisation passive continue (MPC), comme adjuvant à la kinésithérapie, après prothèse totale de genou
Essai contrôlé randomisé. Score méthodologique sur l'échelle de PEDro : 8/10

CONTEXTE
Une rééducation adéquate et intensive est une importante nécessité pour la réussite de la prothèse totale de genou. Bien que la recherche suggère que la mobilisation passive continue (MPC) devrait être mise en œuvre dans la première phase de rééducation après chirurgie, il y a un important débat sur la durée de chaque session et sur la période totale d’application de la MPC. Une revue Cochrane sur ce sujet concluait que l’utilisation à court terme de la MPC conduit à une plus grande amplitude à court terme. Elle suggérait aussi, cependant, que de futures recherches devraient se concentrer sur la période du traitement au cours de laquelle la MPC doit être administrée.

MÉTHODE
Dans un essai contrôlé randomisé, nous avons étudié l’efficacité de la MPC prolongée utilisée à domicile comme un adjuvant à la kinésithérapie standardisée. L’efficacité a été évaluée en terme d’améliorations rapides de l’amplitude du mouvement et de la récupération fonctionnelle, mesurée à la fin de la période de traitement actif, 17 jours après la chirurgie. Soixante patients avec gonarthrose ayant été opérés d’une prothèse totale de genou et ayant connu une diminution précoce de la flexion post-opératoire ont été randomisés en deux groupes. Le groupe expérimental a reçu la MPC + kinésithérapie pendant 17 jours après chirurgie, alors que le groupe soins habituels a reçu le même traitement pendant la phase d’hospitalisation (à savoir environ 4 jours), suivi par de la kinésithérapie seule (soins habituels) dans les deux premières semaines après la sortie de l’hôpital. De 18 jours à trois mois après chirurgie, les deux groupes ont reçu de la kinésithérapie standardisée. Les principaux objectifs de la kinésithérapie était la récupération fonctionnelle (par exemple, la déambulation) et regagner l’amplitude du genou.

RÉSULTATS
L’utilisation prolongée de la MPC a légèrement amélioré à court terme l’amplitude chez les patients avec amplitude limitée au moment de la sortie de l’hôpital après prothèse totale de genou lorsqu’elle est ajoutée à un programme de kinésithérapie semi-standard. Les évaluations à 6 semaines et à trois mois après chirurgie n’ont trouvé aucun effet à long terme de cette intervention. Nous n’avons pas non plus détecté de bénéfices fonctionnels de l’amélioration de l’amplitude à chaque résultat d’évaluation.

CONCLUSION
Bien que les résultats indiquent que l’utilisation prolongée de la MPC pourrait avoir un petit effet à court terme sur l’amplitude, l’habituelle utilisation prolongée de la MPC chez les patients avec amplitude limitée à la sortie de l’hôpital devrait être reconsidérée, puisque ni d’effets à long terme ni de transfert à une meilleure performance fonctionnelle n’ont été détectés.

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Effectiveness of prolonged use of continuous passive motion (CPM), as an adjunct to physiotherapy, after total knee arthroplasty
Lenssen TAF, van Steyn MJA, Crijns YHF, Waltje EMH, Roox GM, Geesink RJT, van den Brandt PA, de Bie RA
BMC Musculoskeletal Disorders 2008 Apr 29;9(60):Epub


Efficacité de l’utilisation prolongée de la mobilisation passive continue (MPC), comme adjuvant à la kinésithérapie, après prothèse totale de genou
Essai contrôlé randomisé. Score méthodologique sur l'échelle de PEDro : 8/10

CONTEXTE
Une rééducation adéquate et intensive est une importante nécessité pour la réussite de la prothèse totale de genou. Bien que la recherche suggère que la mobilisation passive continue (MPC) devrait être mise en œuvre dans la première phase de rééducation après chirurgie, il y a un important débat sur la durée de chaque session et sur la période totale d’application de la MPC. Une revue Cochrane sur ce sujet concluait que l’utilisation à court terme de la MPC conduit à une plus grande amplitude à court terme. Elle suggérait aussi, cependant, que de futures recherches devraient se concentrer sur la période du traitement au cours de laquelle la MPC doit être administrée.

MÉTHODE
Dans un essai contrôlé randomisé, nous avons étudié l’efficacité de la MPC prolongée utilisée à domicile comme un adjuvant à la kinésithérapie standardisée. L’efficacité a été évaluée en terme d’améliorations rapides de l’amplitude du mouvement et de la récupération fonctionnelle, mesurée à la fin de la période de traitement actif, 17 jours après la chirurgie. Soixante patients avec gonarthrose ayant été opérés d’une prothèse totale de genou et ayant connu une diminution précoce de la flexion post-opératoire ont été randomisés en deux groupes. Le groupe expérimental a reçu la MPC + kinésithérapie pendant 17 jours après chirurgie, alors que le groupe soins habituels a reçu le même traitement pendant la phase d’hospitalisation (à savoir environ 4 jours), suivi par de la kinésithérapie seule (soins habituels) dans les deux premières semaines après la sortie de l’hôpital. De 18 jours à trois mois après chirurgie, les deux groupes ont reçu de la kinésithérapie standardisée. Les principaux objectifs de la kinésithérapie était la récupération fonctionnelle (par exemple, la déambulation) et regagner l’amplitude du genou.

RÉSULTATS
L’utilisation prolongée de la MPC a légèrement amélioré à court terme l’amplitude chez les patients avec amplitude limitée au moment de la sortie de l’hôpital après prothèse totale de genou lorsqu’elle est ajoutée à un programme de kinésithérapie semi-standard. Les évaluations à 6 semaines et à trois mois après chirurgie n’ont trouvé aucun effet à long terme de cette intervention. Nous n’avons pas non plus détecté de bénéfices fonctionnels de l’amélioration de l’amplitude à chaque résultat d’évaluation.

CONCLUSION
Bien que les résultats indiquent que l’utilisation prolongée de la MPC pourrait avoir un petit effet à court terme sur l’amplitude, l’habituelle utilisation prolongée de la MPC chez les patients avec amplitude limitée à la sortie de l’hôpital devrait être reconsidérée, puisque ni d’effets à long terme ni de transfert à une meilleure performance fonctionnelle n’ont été détectés.

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Effectiveness of continuous passive motion and conventional physical therapy after total knee arthroplasty: a randomized clinical trial
Denis M, Moffet H, Caron F, Ouellet D, Paquet J, Nolet L
Physical Therapy 2006 Feb;86(2):174-185


Efficacité de la mobilisation passive continue et de la kinésithérapie conventionnelle après prothèse totale de genou : un essai clinique randomisé
Essai contrôlé randomisé. Score méthodologique sur l'échelle de PEDro : 8/10

CONTEXTE ET OBJECTIF
Cet essai clinique randomisé a été mené pour comparer l’efficacité de 3 programmes de rééducation à l’hôpital avec ou sans mobilisation passive continue (MPC) sur l’amplitude de flexion et d’extension de genou, la capacité fonctionnelle et la durée de séjour après première prothèse totale de genou (PTG).

SUJETS
81 sujets opérés d’une PTG après diagnostic d’arthrose ont été recrutés.

MÉTHODE
Tous les sujets ont été aléatoirement attribués à l’un des 3 groupes immédiatement après PTG : un groupe contrôle, qui a reçu une intervention kinésithérapique conventionnelle seulement ; le groupe expérimental 1, qui a reçu une kinésithérapie conventionnelle et 35 minutes d’application de MPC quotidiennement ; le groupe expérimental 2, qui a reçu une kinésithérapie conventionnelle et 2 heures d’application de MPC quotidiennement. Tous les sujets ont été évalués une fois avant PTG et à la sortie. Le critère principal de jugement était l’amplitude active de flexion de genou à la sortie. L’amplitude active d’extension de genou, les résultats au test « Timed up and go », les scores du questionnaire « Western Ontario and McMaster Universities Osteoarthritis Index » et la durée de séjour étaient des critères secondaires de jugement.

RÉSULTATS
Les caractéristiques et les mesures des résultats des sujets des trois groupes étaient similaires au départ. Aucune différence significative entre les trois groupes n’a été démontrée dans les résultats principal et secondaires à la sortie.

DISCUSSION ET CONCLUSION
Les résultats de cette étude ne supportent pas l’ajout de MPC à une kinésithérapie conventionnelle dans les programmes de rééducation après première PTG, comme elles sont appliquées dans cet essai clinique, car elles ne réduisent pas plus les atteintes du genou, les incapacités et la durée de séjour à l’hôpital.

Lien vers PEDro

The effectiveness of interventions in the management of patients with primary frozen shoulder
Rookmoneea M, Dennis L, Brealey S, Rangan A, White B, McDaid C, Harden M
Journal of Bone and Joint Surgery -- British Volume 2010 Sep;92(9):1267-1272


Efficacité des interventions dans la prise en charge des patients avec une épaule gelée en phase primaire
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

OBJECTIF
Il y a un grand nombre de types de traitement utilisés dans la prise en charge de l'épaule gelée, mais il n'existe pas de consensus sur la meilleure façon de gérer les patients atteints de cette affection douloureuse et invalidante.

MÉTHODE
Nous avons effectué une revue sur les preuves d'efficacité des interventions utilisées dans la prise en charge des épaules gelées en phase primaire en utilisant la base de données de la Cochrane, la DARE (Database of Abstracts of Reviews of Effects), PEDro, MEDLINE et EMBASE sans restrictions de langage ou de date jusqu'à Avril 2009. Deux auteurs ont appliqué indépendamment des critères de sélection et d'évaluation de la qualité des revues systématiques en utilisant l'outils d'« évaluation des revues systématiques multiples » (AMSTAR). Les données ont été synthétisées narrativement, avec un accent mis sur l'évaluation de la qualité des preuves.

RÉSULTATS ET CONCLUSION
Au total, 758 titres et résumés ont été identifiés et sélectionnés, qui ont abouti à l'inclusion de 11 revues systématiques. Bien que ces dernières aient répondu la plupart des critères de qualité AMSTAR, il y a des preuves insuffisantes pour tirer des conclusions définitives sur l'efficacité des traitements couramment utilisés pour prendre en charge une épaule gelée. Cela est principalement dû à la faible qualité méthodologique et à la petite taille des échantillons dans les études primaires incluses dans cette revue. Nous n'avons pas trouvé d'évaluation des interventions chirurgicales. Des essais randomisés plus rigoureux sont nécessaires pour évaluer les traitements utilisés pour l'épaule gelée.

Lien vers PEDro

Mental practice for treating upper extremity deficits in individuals with hemiparesis after stroke (Cochrane review) [with consumer summary]
Barclay-Goddard RE, Stevenson TJ, Poluha W, Thalman L
Cochrane Database of Systematic Reviews 2011;Issue 5:Epub


L'entrainement par visualisation mentale dans le traitement des déficits du membre supérieur chez les personnes hémiplégiques post AVC (Revue Cochrane)
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

CONTEXTE
Les limitations fonctionnelles du membre supérieur sont courantes chez les sujets après un AVC. L'entrainement par visualisation mentale regroupe des exercices qui utilisent la répétition cognitive d'activités visant à améliorer leur performance.

OBJECTIF
Déterminer si l'entrainement par visualisation mentale améliore le résultat de la rééducation d'un membre supérieur chez les sujets présentant des séquelles d'AVC.

STRATEGIES DE RECHERCHE
Nous avons interrogé le Cochrane Stroke Group Trials Register (Novembre 2010), le registre central Cochrane des essais contrôlés (CENTRAL) (The Cochrane Library, Novembre 2009), PubMed (de 1965 à Novembre 2009), EMBASE (de 1980 à Novembre 2009) , CINAHL (de 1982 à Novembre 2009), PsycINFO (de 1872 à Novembre 2009), Scopus (de 1996 à Novembre 2009), Web of Science (de 1955 à Novembre 2009), la base de données des preuves en physiothérapie (Pedro), CIRRIE, REHABDATA, les dossiers d'essais en cours , et aussi cherché manuellement dans des revues spécialisées et dans les listes de référence.

CRITÈRES DE SÉLECTION
Les études contrôlées randomisées portant sur des adultes porteurs de déficits fonctionnels du membre supérieur suite à un AVC ont été retenues.

COLLECTE ET ANALYSE DES DONNÉES
Deux auteurs ont indépendamment sélectionné les études pour l'inclusion. Nous avons considéré comme mesure principale la capacité du bras à être utilisé pour des tâches appropriées (c'est à dire le fonctionnement du bras).

RÉSULTATS
Nous avons inclus six études impliquant 119 participants. Nous avons combiné les études qui évaluaient l'entrainement par visualisation mentale ajouté à un autre traitement par rapport à cet autre traitement administré seul. L'entrainement par visualisation mentale associée à un autre traitement apparaît plus efficace dans l'amélioration de la fonction du membre supérieur que cet autre traitement administré seul (Z = 3,48, p = 0,0005; différence moyenne standardisée (SMD) 1,37, intervalle de confiance 95% (IC) 0.60 à 2.15). Nous avons tenté des analyses des sous-groupes, basées sur l'ancienneté de l'AVC et la proportion de l'entrainement par visualisation mentale ; toutefois, le nombre de participants dans chaque groupe était faible. Nous avons relevé, au moyen de l'échelle PEDro, des niveaux de preuve entre 6 et 9 sur 10; nous avons estimé que les scores obtenus sont modestes.

CONCLUSIONS
Il existe un certain nombre de preuves suggérant que l'entrainement par visualisation mentale associé à un autre traitement de rééducation semble être bénéfique à l'amélioration de la fonction du membre supérieur post-AVC, comparativement au traitement de rééducation sans cet entrainement. Les preuves concernant l'amélioration de la récupération motrice et de la qualité du mouvement sont moins évidentes. Il n'y a pas de tendance nette concernant la proportion idéale de l'entrainement par visualisation mentale requis pour améliorer les résultats. Des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer l'effet de l'entrainement mental en post-AVC, le volume de l'entrainement nécessaire à l'amélioration des résultats et si ces effets se maintiennent à long terme. De nombreuses études actuellement en cours viendront bientôt améliorer la base de preuves.

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Motor control exercise for persistent nonspecific neck pain
Hanney WJ, Kolber MJ, Cleland JA
Physical Therapy Reviews 2010 Apr;15(2):84-91


Les exercices de contrôle moteur dans les cervicalgies non-spécifiques persistantes
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

CONTEXTE
Les cervicalgies sont communes et il en résulte une charge économique considérable. Les déficits dans le contrôle moteur des fléchisseurs profonds du cou sont bien documentés dans la cervicalgie. L'efficacité d'exercices de renforcement pour des individus cervicalgiques a été établi; cependant, il n'est pas clair si les exercices de contrôle moteur offrent un bénéfice similaire.

OBJECTIFS
L'objectif de ce manuscrit est de faire une revue systématique de la littérature d'essais contrôlés randomisés qui évaluent les résultats d'interventions sur des exercices de contrôle moteur dans ceux avec une cervicalgie persistente.

MÉTHODES
Une recherche informatisée électronique a été effectuée pour trouver des articles. Les critères d'inclusion se composaient d'essais contrôlés randomisés, apparaissant dans un journal en peer-review, publiés en langue anglaise, identifiant la douleur du cou comme cible primaire de traitement, identifiant les exercices de contrôle moteur du cou comme traitement principal dans au moins un groupe et incluant des sujets cervicalgiques depuis 6 semaines. Deux relecteurs ont indépendamment passé en revue l'admissibilité des articles et les résultats ont été recoupés.

RÉSULTATS
La recherche initiale dans les bases de données électroniques a révélé un total de 684 articles et une recherche manuelle en a révélé 2 autres. Parmi eux, 30 ont été sélectionnés comme potentiellement répondant aux critères d'inclusion. Au final 4 articles ont été retenus pour une inclusion définitive.

CONCLUSION
L'addition d'exercices de contrôle moteur à un programme d'exercices n'apparait pas être plus efficace qu'un programme d'exercice standard. Les exercices de contrôle moteur ont cependant démontré leur supériorité à des traitements passifs seuls.

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Increasing pressure support does not enhance secretion clearance if applied during manual chest wall vibration in intubated patients: a randomised trial.
Naue Wda S, da Silva AC, Güntzel AM, Condessa RL, de Oliveira RP, Rios Vieira SR
J Physiother. 2011;57(1):21-6


Une augmentation de la pression de la ventilation mécanique n'améliore pas la clairance des sécrétions si elle est appliquée lors de la kinésithérapie respiratoire chez les patients intubés: un essai randomisé
Essai clinique. Score méthodologique sur l'échelle de PEDro: 8/10

QUESTIONS
Quel est l'effet de l’augmentation de la pression de la ventilation mécanique lors de l'application de kinésithérapie respiratoire sur la clairance des sécrétions chez les patients intubés en soins intensifs?

MÉTHODE
C’est un essai randomisé en double aveugle.66 patients sous ventilation mécanique pendant plus de 48 heures.
Tous les participants ont été positionnés en décubitus dorsal dans le lit avec en proclive de 30 degrés. Le groupe expérimental a reçu une séance de kinésithérapie respiratoire (une compression manuelle de la paroi thoracique avec des vibrations) au cours de laquelle leur aide inspiratoire a été augmentée de 10 cmH2O rapport à son niveau habituel. Le groupe témoin a reçu la même séance de kinésithérapie respiratoire, mais aucun ajustement des paramètres de ventilation n’a été effectué. Les deux groupes ont ensuite subi une aspiration des voies respiratoires.
Le critère principal était le poids de l’aspiration. Les critères secondaires étaient les mesures pulmonaires et hémodynamiques et la saturation en oxygène.

RÉSULTATS
Bien que les deux traitements aient entraîné une augmentation du poids de l’aspiration par rapport aux valeurs de base, l’augmentation de la pression lors des séances de kinésithérapie respiratoire n'a pas augmenté significativement la clairance des sécrétions, la différence moyenne de poids des aspirations entre les deux groupes étaient de 0,4g (95% CI -0,5 à 1,4). Bien que plusieurs autres mesures aient également été améliorées dans un ou les deux groupes avec le traitement, il n'y avait pas de différences significatives entre les groupes pour les critères d'évaluation secondaires.

CONCLUSION
Bien que l’efficacité de l’augmentation de la pression de la ventilation a déjà été démontrée pour améliorer la clairance des sécrétions chez les patients intubés, l'étude actuelle n'a pas montré d'avantages quand elle est associée à de la kinésithérapie respiratoire.

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Adapted version of constraint-induced movement therapy promotes functioning in children with cerebral palsy: a randomized controlled trial
De Brito Brandao M, Mancini MC, Vaz DV, Pereira de Melo AP, Fonseca ST
Clinical Rehabilitation 2010 Jul;24(7):639-647


Une version adaptée de la thérapie par le mouvement avec contrainte induite améliore les capacités fonctionnelles des enfants IMC : une étude randomisée et contrôlée
Essai clinique. Score méthodologique sur l'échelle de PEDro: 8/10

OBJECTIF 
Evaluer les effets de la thérapie par le mouvement avec contrainte induite sur l'utilisation du bras atteint dans la vie quotidienne chez l'enfant IMC avec hémiplégie.

METHODE
Etude randomisée et contrôlée en simple aveugle. Les sujets : seize enfants IMC étaient attribués aléatoirement au groupe traitement (n =8, 4 garçons, 4 filles, âge moyen 5 ans et 6 mois) et au groupe contrôle (n =8, 4 garçons, 4 filles, âge moyenne 6 ans et 7 mois). Traitement : le bras non atteint des enfants du groupe traitement était restreint pendant 10 heures par jour et le bras atteint était sollicité d'une façon intensive pendant 3 heures par jour pendant deux semaines. Pour le groupe traitement il avait été ajouté une semaine de rééducation fonctionnelle bimanuelle à la suite de la thérapie par contrainte induite. Le groupe contrôle continuait a être prise en charge avec une rééducation classique pendant la période de l'étude.

MESURE 
Des évaluations avec la « Pediatric Evaluation of Disability Inventory » et une version adaptée de «  Jebsen-Taylor » étaient effectuées avant et après le traitement, et un mois après la fin du traitement. Un modèle linéaire général était utilisé pour évaluer les différences au niveau des améliorations des résultats, et le nombre des sujets nécessaires à traiter pour évaluer l'efficacité relative du protocole du traitement pour l'amélioration des capacités fonctionnelles et autonomie en soins auto-administrés.

RÉSULTATS 
Les résultats sont rapportés pour 15 enfants qui ont fini le traitement et l'évaluation. Les meilleurs résultats étaient observés dans le groupe traitement, au niveau des capacités fonctionnelles et du degré d'autonomie après le traitement ( d ( capacités fonctionnelles)= 1,61, p =0.0134; d( degré d'autonomie)=1.37; p =0.0001) évaluation un mois après traitement ( d ( capacités fonctionnelles)2.08, p =0.004;d( degré d'autonomie)=0.85; p =0.0016). Au niveau de l'amélioration de la dextérité aucune différence n'a été observée parmi les deux groupes. L'index peu élevé du nombre des sujets nécessaires à traiter (1.75 and 2.33) illustrait la relevance clinique du traitement effectué.

CONCLUSION
Le protocole utilisé associant thérapie par le mouvement avec contrainte induite et rééducation fonctionnelle bimanuelle avait été efficace dans l'amélioration des capacités fonctionnelles quotidiennes chez des enfants IMC.

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Adapted version of constraint-induced movement therapy promotes functioning in children with cerebral palsy: a randomized controlled trial
De Brito Brandao M, Mancini MC, Vaz DV, Pereira de Melo AP, Fonseca ST
Clinical Rehabilitation 2010 Jul;24(7):639-647


Une version adaptée de la thérapie par le mouvement avec contrainte induite améliore les capacités fonctionnelles des enfants IMC : une étude randomisée et contrôlée
Essai clinique. Score méthodologique sur l'échelle de PEDro: 8/10

OBJECTIF 
Evaluer les effets de la thérapie par le mouvement avec contrainte induite sur l'utilisation du bras atteint dans la vie quotidienne chez l'enfant IMC avec hémiplégie.

METHODE
Etude randomisée et contrôlée en simple aveugle. Les sujets : seize enfants IMC étaient attribués aléatoirement au groupe traitement (n =8, 4 garçons, 4 filles, âge moyen 5 ans et 6 mois) et au groupe contrôle (n =8, 4 garçons, 4 filles, âge moyenne 6 ans et 7 mois). Traitement : le bras non atteint des enfants du groupe traitement était restreint pendant 10 heures par jour et le bras atteint était sollicité d'une façon intensive pendant 3 heures par jour pendant deux semaines. Pour le groupe traitement il avait été ajouté une semaine de rééducation fonctionnelle bimanuelle à la suite de la thérapie par contrainte induite. Le groupe contrôle continuait a être prise en charge avec une rééducation classique pendant la période de l'étude.

MESURE 
Des évaluations avec la « Pediatric Evaluation of Disability Inventory » et une version adaptée de «  Jebsen-Taylor » étaient effectuées avant et après le traitement, et un mois après la fin du traitement. Un modèle linéaire général était utilisé pour évaluer les différences au niveau des améliorations des résultats, et le nombre des sujets nécessaires à traiter pour évaluer l'efficacité relative du protocole du traitement pour l'amélioration des capacités fonctionnelles et autonomie en soins auto-administrés.

RÉSULTATS 
Les résultats sont rapportés pour 15 enfants qui ont fini le traitement et l'évaluation. Les meilleurs résultats étaient observés dans le groupe traitement, au niveau des capacités fonctionnelles et du degré d'autonomie après le traitement ( d ( capacités fonctionnelles)= 1,61, p =0.0134; d( degré d'autonomie)=1.37; p =0.0001) évaluation un mois après traitement ( d ( capacités fonctionnelles)2.08, p =0.004;d( degré d'autonomie)=0.85; p =0.0016). Au niveau de l'amélioration de la dextérité aucune différence n'a été observée parmi les deux groupes. L'index peu élevé du nombre des sujets nécessaires à traiter (1.75 and 2.33) illustrait la relevance clinique du traitement effectué.

CONCLUSION
Le protocole utilisé associant thérapie par le mouvement avec contrainte induite et rééducation fonctionnelle bimanuelle avait été efficace dans l'amélioration des capacités fonctionnelles quotidiennes chez des enfants IMC.

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Does the 'Otago exercise programme' reduce mortality and falls in older adults?: a systematic review and meta-analysis
Thomas S, Mackintosh S, Halbert J
Age and Ageing 2010 Sep;39(6):681-687


Le « programme d'exercices d'Otago » réduit-il la mortalité et les chutes chez les personnes âgées ? Une revue systématique et méta-analyse
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

CONTEXTE
Le « programme d'exercices d'Otago » (PEO) est un programme d'entraînement de la force musculaire et de l'équilibre destiné à prévenir les chutes chez les personnes âgées vivant à domicile.
Le but de cette revue était d'évaluer les effets du PEO sur le risque de décès et le taux de chutes, mais également d'étudier le niveau observance du PEO chez les personnes âgées.

MÉTHODE
Type d'étude : revue systématique avec méta-analyse.
Critères d'inclusion : Essais cliniques dans lesquels le PEO a été proposé en première intervention, participants de plus de 65 ans vivant à domicile.
Résultats étudiés : Risque de décès, nombre de chutes, nombre de chutes avec blessures et observance des personnes pour ce programme d'exercices.

RÉSULTATS
7 essais cliniques impliquant 1503 participants ont été inclus.
L'âge moyen des participants était de 81,6 ans (+/- 3,9).
Le PEO a significativement réduit :
les risque de décès de plus de 12 mois (risque relatif =0,45 / IC 95% 0,25 à 0,80)
le taux de chutes (taux d'incidence = 0,68, IC 95% 0,56 à 0,79)
Il n'y avait pas de différence significative pour le risque d'une blessure sérieuse ou modérée survenant à la suite d'une chute (risque relatif=1,05 / IC 95% =0,91 à 1,22).
Parmi les 747 personnes participant toujours aux études à 12 mois, 274 (36,7%) pratiquaient encore les exercices trois fois ou plus par semaine.

CONCLUSION
Le PEO réduit significativement le risque de décès et le risque de chute chez les personnes âgées vivant à domicile.


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Etude complète en accès libre

Le programme d'exercices d'Otago en détails

Efficacy of a short multidisciplinary falls prevention program for elderly persons with osteoporosis and a fall history: a randomized controlled trial
Smulders E, Weerdesteyn V, Groen BE, Duysens J, Eijsbouts A, Laan R, van Lankveld W
Archives of Physical Medicine and Rehabilitation 2010 Nov;91(11):1705-1711


Efficacité d'un programme court et multidisciplinaire de prévention des chutes pour des personnes âgées présentant des antécédents de chutes et de l'ostéoporose: un ECR
Essai clinique. Score méthodologique sur l'échelle de PEDro: 8/10

OBJECTIF
Evaluer l'efficacité du programme de prévention des chutes de Nijmegen (NFPP) pour des personnes avec de l'ostéoporose et des antécédents de chutes dans un essai contrôlé randomisé. Les personnes atteintes d'ostéoporose présentent un risque de fractures lié à la chute en raison d'une résistance osseuse diminuée. Une diminution du nombre de chutes devrait donc être particulièrement bénéfique pour ces personnes.

MÉTHODE
Type: Essai contrôlé randomisé.

Contexte: Hôpital.

Participants: Personnes avec de l'ostéoporose et des antécédents de chutes(N = 96; moyenne + / - 71,0 ans, écart type + / - 4.7ans; 90 femmes).

Intervention: Après évaluation de base, les participants ont été assignés au hasard à un groupe exercice (n = 50); ont participé au NFPP pour les personnes souffrant d'ostéoporose [5.5 semaines]) ou un groupe témoin (n = 46; soins habituels).

Critères de jugement: Le critère principal de jugement était le taux de chute, mesuré en utilisant des calendriers de chute mensuelle pendant 1 an. Les critères secondaires étaient la confiance dans l'équilibre (Activity-specific Balance Confidence Scale), la qualité de vie (QV [questionnaire de Qualité de Vie de la Fondation européenne pour l'ostéoporose]), et le niveau d'activité (questionnaire d'activité physique LASA, podomètre), évalués post-traitement à la suite de ce programme et après 1 an de suivi.

RÉSULTATS
Le taux de chute dans le groupe exercice était de 39% inférieur à celui du groupe contrôle (0,72 contre 1,18 chutes / personne-année; 0,61 ratio risque; intervalle de confiance à 95% 0,40 à 0,94). La confiance dans l'équilibre dans le groupe exercice a augmenté de 13,9% (p = 0,001). Aucune différence entre les groupes n'a été observée pour la qualité de vie et le niveau d'activité.

CONCLUSION
Le NFPP pour les personnes souffrant d'ostéoporose a été efficace pour diminuer le nombre de chutes et améliorer la confiance dans l'équilibre. Par conséquent, il s'agit d'un outil précieux pour améliorer la mobilité et l'indépendance des personnes souffrant d'ostéoporose.

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A randomized controlled (intervention) trial of ischemic compression therapy for chronic carpal tunnel syndrome
Hains G, Descarreaux M, Lamy AM, Hains F
Journal of the Canadian Chiropractic Association 2010 Jun;54(3):155-163


Une étude randomisée et contrôlée sur la thérapie par compression ischémique dans les cas chroniques de syndrome du canal carpien
Essai clinique contrôlé et randomisé.Score méthodologique sur l'échelle de PEDro : 8/10.

OBJECTIF
Le but de cette étude était d'évaluer l'effet de la thérapie par compression ischémique dans le traitement du syndrome chronique du canal carpien.

MÉTHODE
55 patients souffrant du syndrome du canal carpien ont été randomisés en deux groupes.
37 patients ont reçu 15 traitements expérimentaux composés de compressions ischémiques sur des points gâchettes situés à l'aisselle, le long du muscle biceps et au niveau de l'aponévrose bicipitale et du muscle rond pronateur dans le pli du coude.
18 patients ont reçu un traitement contrôle constitué de compressions ischémiques sur des points gâchettes situés dans les muscles deltoïde, sus-épineux et sous-épineux.
Sur les 18 patients formant le groupe témoin, 13 ont accepté de recevoir le traitement expérimental, après les 15 traitements de contrôle.
La mesure des résultats s'effectuait grâce à un questionnaire (18 questions à valider) évaluant la sévérité des symptômes et l'atteinte fonctionnelle dans le cadre de ce syndrome, et par une estimation de l'amélioration perçue par les patients en utilisant une échelle allant de 0 à 100%. Ces mesures ont été effectuées au départ, après 15 traitements, 30 jours après le dernier traitement, et 6 mois plus tard.

RÉSULTATS
Le questionnaire a montré une réduction significative des symptômes uniquement dans le groupe expérimental.
Les résultats du groupe expérimental étaient au départ de 33,5 (SD, 10,3) et après 15 traitements de 18,6 (SD, 7.0).
Les résultats du groupe de contrôle étaient au départ de 36,3 (SD, 15,2) et après 15 traitements de 26,4 (SD, 9.9) ; enfin, après combinaison (15 traitements de contrôle suivi de 15 traitements expérimentaux) ils étaient de 20,2 (SD, 12,2).
Une différence significative entre les groupes (P <0,021) a été noté dans l'amélioration perçue par les patients après 15 traitements : 67% (SD, 26) et 50% (SD, 25) d'amélioration respectivement pour le groupe expérimental et le groupe contrôle.

CONCLUSION
Cette étude basée sur la pratique clinique suggère que la thérapie myofasciale utilisant une compression ischémique au niveau du biceps, de l'aponévrose bicipitale, du rond pronateur et dans le corps musculaire du sous-scapulaire peut être une approche utile pour réduire les symptômes associés au syndrome du canal carpien. L'amélioration perçue par les patients au niveau de leur capacité fonctionnelle a persisté au-delà de 6 mois.

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Stretching to prevent or reduce muscle soreness after exercise (Cochrane review) [with consumer summary]
Herbert RD, de Noronha M, Kamper SJ
Cochrane Database of Systematic Reviews 2011;Issue 7


La pratique des étirements pour prévenir ou réduire les douleurs musculaires après effort (Revue Cochrane)
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

CONTEXTE
De nombreuses personnes s'étirent avant ou après la pratique d'une activité sportive. Habituellement, les objectifs sont de réduire les risques de blessures, de réduire la douleur après exercice ou d'améliorer les performances sportives. Cette étude est une mise à jour d'une revue Cochrane publiée en 2007.

OBJECTIF
Le but de cette revue était de déterminer les effets des étirements avant et après l'exercice physique sur le développement de douleurs musculaires secondaires.

MÉTHODE
Stratégie de recherche
Les données suivantes ont été consultées :
- Le registre du groupe Cochrane spécialisé en traumatologie osseuse, articulaire et musculaire (jusqu'en août 2009)
- Le registre central des essais contrôlés de Cochrane (2010, issue 1)
- MEDLINE (de 1966 au 08 Février 2010)
- EMBASE (de 1988 au 08 Février 2010)
- CINAHL (de 1982 au 23 Février 2010)
- SPORTDiscus (de 1949 au 8 Février 2010)
- PEDro (jusqu'au 15 Février 2010)
- une référence de listes d'articles
Critères de sélection
Les études éligibles étaient randomisées ou quasi-randomisées, et évaluaient toute technique d'étirement avant ou après l'effort dans le but de prévenir ou traiter les douleurs musculaires secondaires.
Pour inclure ces études, les étirements devaient être réalisés peu avant ou peu après l'exercice physique et la douleur musculaire devait être évaluée.
Collecte et analyse des données
Le risque de biais a été évalué en utilisant l'outil « Risk of bias » de la Cochrane Collaboration, la qualité des preuves a été évaluée en utilisant GRADE.
Les estimations des effets des étirements ont été convertis en une échelle commune de 100 points.
Les résultats ont été regroupés en effets fixes lors des méta-analyses.
Résultats principaux
12 études on été incluses dans cette revue. Cette mise à jour a intégré 2 nouvelles études.
L'un de ces nouveaux essais était un grand essai de terrain qui a inclus 2377 participants, 1220 d'entre eux ont été affectés aux étirements.
Les 11 autres études étaient petites, avec un nombre de participants bénéficiant d'étirements compris entre 10 et 30.
10 études ont été réalisées en laboratoire et les autres étaient des études de terrain.
Toutes les études ont été exposées à un risque de biais soit modéré, soit élevé.
Le niveau de qualité de preuve était faible à modéré.
Il y avait un degré élevé de cohérence des résultats des différentes études.
L'estimation globale a montré :
- que les étirements avant effort ont réduit, en moyenne, les douleurs d'1/2 point sur une échelle de 100 points, 1 jour après l'effort. (différence moyenne -0,52/ IC 95% de -11,30 à 10,26 ; 3 études)
- que les étirements après effort ont réduit, en moyenne, les douleurs de 1 point sur une échelle de 100 points, 1 jour après l'effort. (différence moyenne -1,04/ IC 95% de -6,88 à 4,79, 4 études)
Des effets similaires ont été manifestes entre une demi-journée et 3 jours après l'effort.
Une grande étude a montré que les étirements avant et après l'effort physique réduisent en moyenne les pics douloureux de 4 points sur une échelle de 100 points sur une période d'une semaine. (différence moyenne -3,80/ IC 95% de -5,17 à -2,43). Cet effet, bien que statistiquement significatif, est très petit.

CONCLUSIONS
Les données provenant d'études randomisées suggèrent que les étirements musculaires, qu'ils soient pratiqués avant ou après l'exercice physique, ne produisent pas de réduction cliniquement importante des douleurs musculaires secondaires chez les adultes en bonne santé.

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