Electrotherapy for neck pain (Cochrane review)
Kroeling P, Gross A, Graham N, Burnie SJ, Szeto G, Goldsmith CH, Haines T, Forget M
Cochrane Database of Systematic Reviews 2013;Issue 8 systematic review


L’électrothérapie pour la cervicalgie (revue Cochrane)
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont notées.

CONTEXTE
La cervicalgie est une affection commune, handicapante et coûteuse. L’efficacité de l’électrothérapie comme option physiothérapeutique reste incertaine. Ceci est une mise à jour d’une revue Cochrane publiée pour la première fois en 2005 et précédemment mise à jour en 2009.

OBJECTIFS
Cette revue systématique évalue les effets à court, moyen et long termes de l’électrothérapie sur la douleur, la fonction, les limitations d’activité, la satisfaction du patient, l'effet global perçu et la qualité de vie chez des adultes avec cervicalgie avec ou sans radiculopathie ou maux de tête cervicogeniques.

MÉTHODES DE RECHERCHE
Nous avons cherché dans les bases de données CENTRAL, MEDLINE, EMBASE, MANTIS, CINAHL, et ICL, sans restriction de langue, de leur création à août 2012 ; effectué une recherche manuelle des rapports de conférence pertinents ; et consulté des experts du domaine.

CRITÈRES DE SÉLECTION
Essais contrôlés randomises (ECRs), dans n’importe quelle langue, étudiant les effets de l’électrothérapie utilisée en première intention comme traitement unimodal pour la cervicalgie. Les essais contrôlés quasi-randomisés et les essais cliniques contrôlés étaient exclus.

COLLECTE DES DONNÉES ET ANALYSE
Nous avons utilisé les procédures méthodologiques standards attendues par la collaboration Cochrane. Nous n’avons pas pu statistiquement regrouper les résultats, mais nous avons évalué la qualité méthodologique des résultats en utilisant une approche GRADE adaptée.

RÉSULTATS PRINCIPAUX
Vingt essais de petite taille (1239 sujets avec cervicalgie) contenant 38 comparaisons ont été inclus. L’analyse était limitée du fait d'essais de qualité variée, d’hétérogénéité des sous-types de traitements et de résultats contradictoires. Les principaux résultats pour la diminution de la cervicalgie par traitement par modalités électrothérapeutiques étaient comme suit. Des preuves de très faible qualité ont déterminées que la thérapie par champ électromagnétique pulsé (CEMP) et les stimulations magnétiques répétées (SMR) étaient plus efficaces qu’un placebo, alors que la stimulation nerveuse électrique transcutanée (TENS) a montré des résultats contradictoires. Des preuves de très faible qualité méthodologique ont montré que le CEMP, les SMR et le TENS étaient plus efficaces qu’un placebo. Des preuves de faible qualité (1 essai, 52 sujets) ont déterminées que les aimants permanents (collier) n’étaient pas plus efficaces qu’un placebo (différence moyenne standardisée (DMS) 0.27, 95% IC -0.27 à 0.82, modèle à effets aléatoires). Des preuves de très faible qualité ont montré que le courant galvanique modulé, l’iontophorèse et la stimulation musculaire électrique (SME) n’étaient pas plus efficaces qu’un placebo. Il y avait 4 essais rapportant d’autres critères d’évaluation tels que la fonction et l’effet global perçu, mais aucun des effets n’était cliniquement important. Quand le TENS, l’iontophorèse et le CEMP étaient comparés à un autre traitement, la très faible qualité des preuves nous a empêché de faire plus de recommandations. Aucun effet secondaire n’a été rapporté dans l’ensemble des études incluses.

CONCLUSIONS D'AUTEURS
Nous ne pouvons pas faire d’affirmation certaine sur l’efficacité et l’intérêt clinique des modalités d’électrothérapie pour la cervicalgie. Du fait que les preuves soient de faible ou très faible qualité, nous ne sommes pas sûrs de l’estimation de l’effet. De futures recherches changeront très probablement à la fois l’estimation de l’effet et notre confiance dans les résultats. Les preuves actuelles pour le CEMP, la SMR et le TENS montrent que ces modalités pourraient être plus efficaces qu’un placebo. Quand comparés a d’autres interventions, la qualité des résultats était très faible empêchant plus de recommandations. Les biais de financement doivent être considérés, en particulier dans les études de CEMP. Le courent galvanique, l’iontophorèse, la SME, et un champ magnétique statique ne réduisent pas la douleur ou les limitations d’activité. Les futures études sur ces interventions devraient avoir de plus larges échantillons de patients, inclure une standardisation plus précise, et détailler les caractéristiques des traitements.

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Transcutaneous electrical nerve stimulation (TENS) for phantom pain and stump pain following amputation in adults (Cochrane review)
Mulvey MR, Bagnall AM, Johnson MI, Marchant PR
Cochrane Database of Systematic Reviews 2010;Issue 5


Electrostimulation nerveuse transcutanée (TENS) contre la douleur du membre fantôme et la douleur de moignon après amputation chez l’adulte (revue Cochrane)
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

CONTEXTE
La douleur d’amputation peut être localisée dans la partie du corps amputée (douleurs du membre fantôme) ou sur le site de l’amputation (douleurs de moignon) ou dans les deux. Les douleurs du membre fantôme et les douleurs de moignon sont complexes et multidimensionnelles et la physiopathologie sous-jacente reste incertaine. Les traitements de base pour les douleurs du membre fantôme et les douleurs de moignon sont principalement pharmacologiques. Ce problème reste une lourde contrainte pour ceux qui en sont affectés. Il y a un reconnaissance croissante du besoin d'interventions non-médicamenteuses et l'électrostimulation nerveuse transcutanée (TENS) a peut-être un rôle important à jouer. Le TENS a été recommandé comme option de traitement dans les douleurs du membre fantôme et les douleurs de moignon. A ce jour, il n’y a pas eu de revue systématique sur les éléments de preuves disponibles et l’efficacité du TENS pour les douleurs du membre fantôme et les douleurs de moignon reste actuellement inconnue.

OBJECTIFS
Evaluer l’efficacité antalgique du TENS pour le traitement des douleurs du membre fantôme et les douleurs de moignon après amputation chez l’adulte.

STRATÉGIES DE RECHERCHE
Nous avons recherché dans MEDLINE, Cochrane Central Register of Controlled Trials (CENTRAL), EMBASE, PsycINFO, AMED, CINAHL, PEDro et SPORTDiscus (Février 2010).

CRITÈRES DE SÉLECTION
Seuls les essais contrôlés randomisés (ECRs) étudiant l'utilisation du TENS pour la prise en charge des douleurs du membre fantôme et des douleurs de moignon après amputation chez l’adulte ont été inclus.

COLLECTE DES DONNÉES ET ANALYSE
Deux auteurs ont indépendamment évalué la qualité des études et ont extrait les données. Il était prévu que lorsqu’elles étaient disponibles et pertinentes, les données des mesures des critères d’évaluations seraient rassemblées et présentées sous la forme d’une estimation globale de l’efficacité du TENS.

PRINCIPAUX RÉSULTATS
Aucun ECR examinant l’efficacité du TENS pour le traitement des douleurs du membre fantôme et des douleurs de moignon chez l’adulte n'a été identifié par les recherches.

CONCLUSIONS DES AUTEURS
Il n'y avait pas d'ECR sur lequel juger de l’efficacité du TENS pour la prise en charge des douleurs du membre fantôme et des douleurs de moignon. La littérature publiée sur le TENS pour les douleurs du membre fantôme et les douleurs de moignon manque de rigueur méthodologique et des analyses solides sont nécessaires pour évaluer leur efficacité avec certitude. Des résultats issus d’ECRs sont nécessaires avant qu’un avis puisse être rendu.

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A systematic review of complementary and alternative medicine interventions for the management of cancer-related fatigue
Finnegan-John J, Molassiotis A, Richardson A, Ream E
Integrative Cancer Therapies 2013 Jul;12(4):276-290


Une revue systématique des médecines alternatives et complémentaires sur la prise en charge de la fatigue relative au cancer
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

CONTEXTE
La fatigue ressentie par les patients au cours ou à la suite du traitement d’un cancer, est un problème clinique important. C’est un symptôme très fréquent et pénible, pourtant les interventions pharmacologiques sont peu utilisées et donnent des bénéfices limités aux patients. Toutefois, beaucoup de patients atteints de cancer utilisent certaines formes de médecines alternatives et complémentaires (MAC), et certains résultats suggèrent qu’elles puissent soulager la fatigue.

OBJECTIF
Une revue systématique a été menée pour évaluer l’efficacité des interventions des MAC sur l’amélioration de la fatigue relative au cancer.

MÉTHODE
Des recherches systématiques dans les bases de données biomédicales, infirmières et spécialistes des MAC ont été menées, incluant Medline, Embase et AMED. Les études incluses décrivaient des interventions classifiées comme MAC par le Centre National des Médecines Alternatives et Complémentaires et les évaluaient par des essais contrôlés randomisés (ECR) ou des modèles quasi-expérimentaux.

RÉSULTATS
Vingt études remplissaient les critères pour la revue, parmi lesquelles 15 étaient des ECR. Les formes de MAC examinées incluaient l'acupuncture, le massage, le yoga et les séances de relaxation. La revue a identifié des preuves limitées suggérant que l’hypnose et le ginseng puissent prévenir l'augmentation de la fatigue relative au cancer chez des personnes sous traitement pour le cancer et acupuncture et que les pratiques énergétiques (biofield healing) puissent diminuer la fatigue relative au cancer à la suite des traitements. Les résultats à ce jour suggèrent que les multivitamines sont inefficaces pour réduire la fatigue relative au cancer. Cependant, les études incluses dans la revue variaient grandement en qualité, la plupart était de faible qualité méthodologique et à fort risque de biais.

CONCLUSION
Par conséquent, il y a actuellement des preuves insuffisantes pour conclure avec certitude à l’efficacité ou autre des MAC dans la diminution de la fatigue relative au cancer. Le modèle et les méthodes employées dans les futurs essais sur les MAC devront être plus rigoureux; améliorer la fiabilité des résultats doit être une priorité.

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Exercise training in children with asthma: a systematic review
Wanrooij VHM, Willeboordse M, Dompeling E, van de Kant KDG
British Journal of Sports Medicine 2013 Apr 4:Epub ahead of print


Exercices d’entraînement pour les enfants asthmatiques : une revue systématique
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

CONTEXTE
L'exercice peut provoquer des symptômes d’asthme, comme une dyspnée, chez les enfants asthmatiques. La bronchoconstriction induite par l’effort (BIE) est fréquente chez 40 à 90% des enfants asthmatiques. Inversement, l’exercice peut améliorer la condition physique.

OBJECTIF
Le but de cet article est de fournir une revue systématique de la littérature concernant les effets d’un entraînement physique chez des enfants asthmatiques, particulièrement en ce qui concerne : la BIE, le contrôle de l’asthme, la fonction pulmonaire, les paramètres cardiorespiratoires et les paramètres de physiopathologie sous-jacents.
Une recherche systématique dans plusieurs bases de données a été réalisée. Les essais contrôlés ayant entrepris un programme d’entraînement physique chez des enfants asthmatiques (âgés de 6 à 18 ans) ont été sélectionnés. Vingt-neuf études ont été incluses.

RÉSULTATS
L’entraînement physique a eu des effets positifs sur plusieurs paramètres de l’aptitude cardiorespiratoire. Quelques études ont montré que cet entraînement pouvait améliorer la BIE, particulièrement dans les cas où une amélioration était possible. Le débit expiratoire de pointe était le seul paramètre de fonctionnement du poumon qui pouvait être amélioré considérablement par un entraînement. Les effets de l’entraînement sur le contrôle de l’asthme, l'inflammation des voies aériennes et l’hyper réactivité bronchique ont été à peine étudiés.

CONCLUSION
Grâce aux effets bénéfiques globaux de l'entraînement physique et à l’absence d'effets négatifs, il peut être conclu que l’effort physique est sans risque et qu'il peut être recommandé aux enfants asthmatiques. Un programme d’entraînement devrait durer au minimum trois mois, avec au moins deux sessions de 60 minutes par semaine, et à une intensité d’entraînement (personnalisée) adaptée au seuil ventilatoire de chacun. De futures recherches sont recommandées concernant les effets d’une activité physique sur les mécanismes physiopathologiques sous-jacents et le contrôle de l’asthme chez les enfants asthmatiques.

Reproduit avec la permission du groupe de publication BMJ.

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Exercise training in children with asthma: a systematic review
Wanrooij VHM, Willeboordse M, Dompeling E, van de Kant KDG
British Journal of Sports Medicine 2013 Apr 4:Epub ahead of print


Exercices d’entraînement pour les enfants asthmatiques : une revue systématique
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

CONTEXTE
L'exercice peut provoquer des symptômes d’asthme, comme une dyspnée, chez les enfants asthmatiques. La bronchoconstriction induite par l’effort (BIE) est fréquente chez 40 à 90% des enfants asthmatiques. Inversement, l’exercice peut améliorer la condition physique.

OBJECTIF
Le but de cet article est de fournir une revue systématique de la littérature concernant les effets d’un entraînement physique chez des enfants asthmatiques, particulièrement en ce qui concerne : la BIE, le contrôle de l’asthme, la fonction pulmonaire, les paramètres cardiorespiratoires et les paramètres de physiopathologie sous-jacents.
Une recherche systématique dans plusieurs bases de données a été réalisée. Les essais contrôlés ayant entrepris un programme d’entraînement physique chez des enfants asthmatiques (âgés de 6 à 18 ans) ont été sélectionnés. Vingt-neuf études ont été incluses.

RÉSULTATS
L’entraînement physique a eu des effets positifs sur plusieurs paramètres de l’aptitude cardiorespiratoire. Quelques études ont montré que cet entraînement pouvait améliorer la BIE, particulièrement dans les cas où une amélioration était possible. Le débit expiratoire de pointe était le seul paramètre de fonctionnement du poumon qui pouvait être amélioré considérablement par un entraînement. Les effets de l’entraînement sur le contrôle de l’asthme, l'inflammation des voies aériennes et l’hyper réactivité bronchique ont été à peine étudiés.

CONCLUSION
Grâce aux effets bénéfiques globaux de l'entraînement physique et à l’absence d'effets négatifs, il peut être conclu que l’effort physique est sans risque et qu'il peut être recommandé aux enfants asthmatiques. Un programme d’entraînement devrait durer au minimum trois mois, avec au moins deux sessions de 60 minutes par semaine, et à une intensité d’entraînement (personnalisée) adaptée au seuil ventilatoire de chacun. De futures recherches sont recommandées concernant les effets d’une activité physique sur les mécanismes physiopathologiques sous-jacents et le contrôle de l’asthme chez les enfants asthmatiques.

Reproduit avec la permission du groupe de publication BMJ.

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Acupuncture in patients with osteoarthritis of the knee: a randomised trial
Witt C, Brinkhaus B, Jena S, Linde K, Streng A, Wagenpfeil S, Hummelsberger J, Walther HU, Melchart D, Willich SN
Lancet 2005 Jul 9-15;366(9480):136-143


Acupuncture chez des patients gonarthrosiques : un essai clinique randomisé
Essai clinique. Score méthodologique sur l'échelle de PEDro: 9/10.

CONTEXTE
L'acupuncture est beaucoup utilisée chez des patients souffrant de douleurs chroniques malgré le peu de preuve de son efficacité. Nous avons étudié l'efficacité de l'acupuncture comparée à une acupuncture minimale et à l'absence d' acupuncture chez des patients gonarthrosiques.

MÉTHODES
Les patients gonarthrosiques chroniques (grade Kellgren <= 2) ont été assignés de manière randomisée dans le groupe acupuncture (n = 150), le groupe acupuncture minimale (aiguille placée superficiellement hors des points d'acupuncture : n = 76) ou un groupe sur liste d'attente contrôle (n = 74). Les médecins spécialisés, dans 28 centres ambulatoires différents, effectuaient l'acupuncture ou l'acupuncture minimale en 12 séances sur 8 semaines. Les patients ont remplis des questionnaires standards au départ et après 8 semaines, 26 semaines et 52 semaines. Le critère de jugement principal était l'index Western Ontario and McMaster Universities Osteoarthrisis (WOMAC) à la fin des 8 semaines (ajusté au score du départ). Toutes les analyses principales ont été faites en intention de traiter.

RÉSULTATS
294 patients ont été inclus du 6 mars 2002 jusqu'au 17 janvier 2003 ; 8 patients ont été perdus de vue lors du suivi après la randomisation, mais ont été inclus dans l'analyse finale. La moyenne ajustée au départ de l'index du WOMAC 8 semaines était de 269 (Erreur Standard = 14) dans le groupe acupuncture, 358 (19) dans le groupe acupuncture minimale et 496 (20) dans le groupe contrôle (différence des traitements entre acupuncture et acupuncture minimale de -88 (IC à 95% = -135 à -42), p = 0.00002 ; acupuncture versus contrôle -227 (-275 à -179), p < 0.00001). Après 52 semaines, la différence entre l'acupuncture et l'acupuncture minimale n'était plus significative (p = 0.08).

INTERPRÉTATION
Après 8 semaines de traitement, la douleur et la fonction articulaire sont plus améliorées par l'acupuncture que par l'acupuncture minimale ou l'absence d'acupuncture chez des patients gonarthosiques. Cependant, ce bénéfice diminue avec le temps.

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Étude complète en accès libre

Acupuncture in patients with osteoarthritis of the knee: a randomised trial
Witt C, Brinkhaus B, Jena S, Linde K, Streng A, Wagenpfeil S, Hummelsberger J, Walther HU, Melchart D, Willich SN
Lancet 2005 Jul 9-15;366(9480):136-143


Acupuncture chez des patients gonarthrosiques : un essai clinique randomisé
Essai clinique. Score méthodologique sur l'échelle de PEDro: 9/10.

CONTEXTE
L'acupuncture est beaucoup utilisée chez des patients souffrant de douleurs chroniques malgré le peu de preuve de son efficacité. Nous avons étudié l'efficacité de l'acupuncture comparée à une acupuncture minimale et à l'absence d' acupuncture chez des patients gonarthrosiques.

MÉTHODES
Les patients gonarthrosiques chroniques (grade Kellgren <= 2) ont été assignés de manière randomisée dans le groupe acupuncture (n = 150), le groupe acupuncture minimale (aiguille placée superficiellement hors des points d'acupuncture : n = 76) ou un groupe sur liste d'attente contrôle (n = 74). Les médecins spécialisés, dans 28 centres ambulatoires différents, effectuaient l'acupuncture ou l'acupuncture minimale en 12 séances sur 8 semaines. Les patients ont remplis des questionnaires standards au départ et après 8 semaines, 26 semaines et 52 semaines. Le critère de jugement principal était l'index Western Ontario and McMaster Universities Osteoarthrisis (WOMAC) à la fin des 8 semaines (ajusté au score du départ). Toutes les analyses principales ont été faites en intention de traiter.

RÉSULTATS
294 patients ont été inclus du 6 mars 2002 jusqu'au 17 janvier 2003 ; 8 patients ont été perdus de vue lors du suivi après la randomisation, mais ont été inclus dans l'analyse finale. La moyenne ajustée au départ de l'index du WOMAC 8 semaines était de 269 (Erreur Standard = 14) dans le groupe acupuncture, 358 (19) dans le groupe acupuncture minimale et 496 (20) dans le groupe contrôle (différence des traitements entre acupuncture et acupuncture minimale de -88 (IC à 95% = -135 à -42), p = 0.00002 ; acupuncture versus contrôle -227 (-275 à -179), p < 0.00001). Après 52 semaines, la différence entre l'acupuncture et l'acupuncture minimale n'était plus significative (p = 0.08).

INTERPRÉTATION
Après 8 semaines de traitement, la douleur et la fonction articulaire sont plus améliorées par l'acupuncture que par l'acupuncture minimale ou l'absence d'acupuncture chez des patients gonarthosiques. Cependant, ce bénéfice diminue avec le temps.

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Étude complète en accès libre

Acupuncture in patients with osteoarthritis of the knee: a randomised trial
Witt C, Brinkhaus B, Jena S, Linde K, Streng A, Wagenpfeil S, Hummelsberger J, Walther HU, Melchart D, Willich SN
Lancet 2005 Jul 9-15;366(9480):136-143


Acupuncture chez des patients gonarthrosiques : un essai clinique randomisé
Essai clinique. Score méthodologique sur l'échelle de PEDro: 9/10.

CONTEXTE
L'acupuncture est beaucoup utilisée chez des patients souffrant de douleurs chroniques malgré le peu de preuve de son efficacité. Nous avons étudié l'efficacité de l'acupuncture comparée à une acupuncture minimale et à l'absence d' acupuncture chez des patients gonarthrosiques.

MÉTHODES
Les patients gonarthrosiques chroniques (grade Kellgren <= 2) ont été assignés de manière randomisée dans le groupe acupuncture (n = 150), le groupe acupuncture minimale (aiguille placée superficiellement hors des points d'acupuncture : n = 76) ou un groupe sur liste d'attente contrôle (n = 74). Les médecins spécialisés, dans 28 centres ambulatoires différents, effectuaient l'acupuncture ou l'acupuncture minimale en 12 séances sur 8 semaines. Les patients ont remplis des questionnaires standards au départ et après 8 semaines, 26 semaines et 52 semaines. Le critère de jugement principal était l'index Western Ontario and McMaster Universities Osteoarthrisis (WOMAC) à la fin des 8 semaines (ajusté au score du départ). Toutes les analyses principales ont été faites en intention de traiter.

RÉSULTATS
294 patients ont été inclus du 6 mars 2002 jusqu'au 17 janvier 2003 ; 8 patients ont été perdus de vue lors du suivi après la randomisation, mais ont été inclus dans l'analyse finale. La moyenne ajustée au départ de l'index du WOMAC 8 semaines était de 269 (Erreur Standard = 14) dans le groupe acupuncture, 358 (19) dans le groupe acupuncture minimale et 496 (20) dans le groupe contrôle (différence des traitements entre acupuncture et acupuncture minimale de -88 (IC à 95% = -135 à -42), p = 0.00002 ; acupuncture versus contrôle -227 (-275 à -179), p < 0.00001). Après 52 semaines, la différence entre l'acupuncture et l'acupuncture minimale n'était plus significative (p = 0.08).

INTERPRÉTATION
Après 8 semaines de traitement, la douleur et la fonction articulaire sont plus améliorées par l'acupuncture que par l'acupuncture minimale ou l'absence d'acupuncture chez des patients gonarthosiques. Cependant, ce bénéfice diminue avec le temps.

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The efficacy of lumbar extension traction for sagittal alignment in mechanical low back pain: a randomized trial
Diab AAM, Moustafa IM
Journal of Back and Musculoskeletal Rehabilitation 2013;26(2):213-220


L'efficacité de la traction lombaire en extension pour l'alignement sagittal dans la lombalgie mécanique : un essai randomisé
Essai clinique. Score méthodologique sur l'échelle de PEDro : 7/10.

CONTEXTE
Il y a un intérêt croissant sur le rôle que peut jouer une posture asymétrique anormale, considérée comme l'un des plus importants facteurs étiologiques rapportés pour être associé à la lombalgie mécanique.

OBJECTIF
Cette étude a été menée dans le but d'évaluer l'effet de la traction lombaire en extension sur la douleur, la fonction et l'équilibre spinal sagittal complet représenté par la courbure lombaire, la courbure thoracique, le fil à plomb en C7 et la pente sacrée.

MÉTHODES
Quatre-vingts patients avec lombalgie chronique mécanique et hyperlordose avérée ont été assignés au hasard dans le groupe traction ou le groupe contrôle. Le groupe contrôle (n = 40) a reçu des exercices d'étirement et des rayonnements infrarouges, tandis que le groupe traction (n = 40) a reçu des tractions lombaires en extension en plus des exercices d'étirement et des rayonnements infrarouges trois fois par semaine pendant 10 semaines. L'échelle d'évaluation de la douleur rachidienne, l'Oswestry Disability Index, et les paramètres radiologiques d'équilibre spinal sagittal en termes de lordose lombaire, de cyphose thoracique, de pente sacrée, et du positionnement du fil à plomb en C7 ont été mesurés pour tous les patients à trois intervalles (avant le traitement, après 10 semaines de traitement, et à six mois de suivi).

RÉSULTATS
Il y avait une différence significative entre le groupe traction et le groupe contrôle ajustée à la valeur de base des critères d'évaluation, à 10 semaines post traitement, en ce qui concerne la courbe de lordose lombaire (p = 0,000), la cyphose thoracique (p = 0,013), la pente sacrée (p = 0,001) et la distance au fil à plomb en C7 (p = 0,001). Il n'y avait pas de différence significative en ce qui concerne la douleur (p = 0,29) et l'Oswestry Disability Index (ODI) (p = 0,1). A 6 mois de suivi, il y avait des différences significatives entre les deux groupes pour toutes les variables précédentes (p < 0,05).

CONCLUSIONS
La traction lombaire en extension associée à des exercices d'étirement et des rayonnements infrarouges améliore les paramètres d'équilibre spinal sagittal et diminue la douleur et les restrictions de participation dans la lombalgie chronique mécanique.

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Multidisciplinary care for stroke patients living in the community: a systematic review
Fens M, Vluggen T, van Haastregt JC, Verbunt JA, Beusmans GH, van Heugten CM
Journal of Rehabilitation Medicine 2013 Apr;45(4):321-330


Prise en charge multidisciplinaire pour les patients post-AVC vivant à domicile: une revue systématique
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

OBJECTIF
Une revue systématique d’essais contrôlés randomisés a été réalisée pour évaluer l’efficacité d'une prise en charge multidisciplinaires pour les patients post-AVC vivant à domicile.

SOURCES DE DONNÉES
Bases de données PubMed, EMBASE, CINAHL et la bibliothèque Cochrane de janvier 1980 à juillet 2012.

CRITÈRES DE SÉLECTION
Ont été sélectionnés les essais contrôlés randomisés se concentrant sur les interventions multidisciplinaires pour les patients post-AVC vivant à domicile après hospitalisation, ou hospitalisés en centre de réhabilitation. Les domaines d'évaluation étaient les activités de la vie quotidienne (AVQ), la participation sociale et la qualité de vie. Au total, 14 études ont été incluses.

EXTRACTION DES DONNÉES
Deux auteurs ont indépendamment extrait les données et indépendamment évalué la qualité de la retranscription des études incluses en utilisant le rapport du CONSORT (Consolidated Standards of Reporting Trials) de 2010.

SYNTHÈSE
Aucune des études n’a montré d’effet favorable de l’intervention sur les AVQ, et aucune n’a évalué la participation sociale. En outre, deux études ont rapporté des effets favorables de l’intervention en terme de qualité de vie. Ces dernières concernaient une intervention combinant évaluation avec soins de suivi et réadaptation.

CONCLUSION
Il y a peu de preuves sur l’efficacité d’une prise en charge multidisciplinaire pour les patients post-AVC vivant à domicile. Des recherches supplémentaires devraient fournir un meilleur aperçu de l'efficacité potentielle d'une prise en charge multidisciplinaire pour les patients ayant subi un AVC et vivant à domicile.

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Effects of tactile-kinesthetic stimulation on low birth weight neonates
Aliabadi F, Askary RK
Iranian Journal of Pediatrics 2013 Jun;23(3):289-294


Effet de la stimulation tactile kinesthésique chez des nouveau-nés à faible poids de naissance
Essai clinique. Score méthologique sur l'échelle de PEDro : 7/10.

OBJECTIFS
Un faible poids de naissance (compris entre 1.5 et 2.499 kg) est l’un des plus sérieux problèmes de santé chez les nouveau-nés. Ces nouveau-nés ont besoin d’interventions complémentaires (stimulation tactile kinesthésique par exemple) pour encourager leur développement. Cette étude a été menée pour déterminer l'effet de la stimulation tactile kinesthésique (STK) sur le développement physique et comportemental des nouveau-nés à faible poids de naissance.

MÉTHODES
Il s'agit d'un essai contrôlé randomisé avec une randomisation égale (1:1 pour les deux groupes) et un modèle d'étude des groupes en parallèle. Quarante nouveau-nés à faible poids de naissance ont été répartis au hasard entre le groupe expérimental (n=20) et le groupe contrôle (n=20). La STK a été pratiquée pendant 3 périodes de 15 min par jour pendant 10 jours consécutifs pour le groupe expérimental, avec des massages consistant en des pressions modérées en position procubitus et décubitus, et des exercices kinesthésiques consistant en des flexions et extensions des membres. Toutes les mesures ont été prises avant et après la réalisation de l’étude avec le même équipement (pèse-personne électronique Philips avec une précision de +/-5 grammes et l'échelle Brazelton Neonatal Behavioral Assessment) et par la même personne.

RÉSULTATS
Il y avait une tendance à une augmentation de la prise de poids journalière, mais sans signification statistique. Sur l’échelle de Brazelton, le groupe expérimental a montré une amélioration statistiquement significative des scores pour les items « moteurs » (p < 0.001) et « régulation de l'état » (p=0.039) après 10 jours de STK.

CONCLUSION
La STK n’a pas d’effet négatif sur les paramètres physiologiques, et permet aux nouveau-nés à faible poids de naissance de mieux adapter leur comportement comparativement à ceux qui n’ont pas bénéficié de la STK.

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Systematic review of the effectiveness of mirror therapy in upper extremity function
Ezendam D, Bongers RM, Jannink MJ
Disabil Rehabil. 2009;31(26):2135-49


Revue systématique de l’efficacité de la thérapie miroir sur la fonction du membre supérieur
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

OBJECTIF
Cette étude donne une vue d'ensemble de l’état actuel de la recherche concernant l’efficacité de la thérapie miroir sur la fonction du membre supérieur.

MÉTHODE
Une recherche systématique de la littérature a été réalisée pour identifier les études concernant la thérapie miroir du membre supérieur.
Les articles des revues inclus ont été révisés selon un schéma structuré et la qualité méthodologique a été évaluée.

RÉSULTATS
Quinze études ont été identifiées et analysées. Cinq catégories différentes de patients ont été étudiées : deux études se sont intéressées à la thérapie miroir après amputation du membre supérieur, cinq études se sont intéressées à la thérapie miroir après un accident vasculaire cérébral (AVC), cinq études se sont intéressées à la thérapie miroir dans le syndrome douloureux régional complexe de type 1 (SDRC1), une étude à la thérapie miroir dans le syndrome douloureux régional complexe de type 2 (SDRC2) et deux études se sont intéressées à la thérapie miroir après chirurgie de la main autre qu'amputation.

CONCLUSIONS
La plupart des preuves pour la thérapie miroir provient d’études de faible qualité méthodologique. Cette revue a montré une tendance à l’efficacité de la thérapie miroir dans le traitement des membres supérieurs chez les patients après AVC ou avec SDRC, alors que l’efficacité dans les autres groupes de patients reste encore à déterminer.

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Systematic review of the effectiveness of mirror therapy in upper extremity function
Ezendam D, Bongers RM, Jannink MJ
Disabil Rehabil. 2009;31(26):2135-49


Revue systématique de l’efficacité de la thérapie miroir sur la fonction du membre supérieur
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

OBJECTIF
Cette étude donne une vue d'ensemble de l’état actuel de la recherche concernant l’efficacité de la thérapie miroir sur la fonction du membre supérieur.

MÉTHODE
Une recherche systématique de la littérature a été réalisée pour identifier les études concernant la thérapie miroir du membre supérieur.
Les articles des revues inclus ont été révisés selon un schéma structuré et la qualité méthodologique a été évaluée.

RÉSULTATS
Quinze études ont été identifiées et analysées. Cinq catégories différentes de patients ont été étudiées : deux études se sont intéressées à la thérapie miroir après amputation du membre supérieur, cinq études se sont intéressées à la thérapie miroir après un accident vasculaire cérébral (AVC), cinq études se sont intéressées à la thérapie miroir dans le syndrome douloureux régional complexe de type 1 (SDRC1), une étude à la thérapie miroir dans le syndrome douloureux régional complexe de type 2 (SDRC2) et deux études se sont intéressées à la thérapie miroir après chirurgie de la main autre qu'amputation.

CONCLUSIONS
La plupart des preuves pour la thérapie miroir provient d’études de faible qualité méthodologique. Cette revue a montré une tendance à l’efficacité de la thérapie miroir dans le traitement des membres supérieurs chez les patients après AVC ou avec SDRC, alors que l’efficacité dans les autres groupes de patients reste encore à déterminer.

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Acceleration of tibial fracture-healing by non-invasive, low-intensity pulsed ultrasound
Heckman JD, Ryaby JP, McCabe J, Frey JJ, Kilcoyne RF
Journal of Bone and Joint Surgery - American Volume 1994 Jan;76(1):26-34


Accélération de la consolidation d’une fracture du tibia par des ultrasons pulsés non-invasifs et de faible intensité
Essai clinique. Score méthodologique sur l'échelle de PEDro : 9/10.

Soixante-sept fractures de la diaphyse tibiale fermées ou ouvertes de grade 1 ont été examinées dans une évaluation prospective, randomisée, en double aveugle de l’utilisation d'un nouvel appareil stimulant à ultrasons comme adjuvant au traitement classique avec un plâtre.
Trente-trois fractures ont été traitées avec le dispositif actif et trente-quatre avec un dispositif placebo contrôle.
A la fin du traitement, il y avait une diminution statistiquement significative du temps de consolidation clinique (86 ± 5,8 jours dans le groupe de traitement actif comparé à 114 ± 10,4 jours dans le groupe contrôle) (p = 0,01) et également une baisse significative de la durée de consolidation générale (clinique et radiographique) (96 ± 4,9 jours dans le groupe de traitement actif comparé à 154 ± 13,7 jours dans le groupe contrôle) (p = 0,0001).
Le respect par les patients de l'utilisation de l'appareil était excellent, et il n’y avait pas de complications graves liées à son utilisation.
Cette étude confirme des études animales et cliniques antérieures qui ont démontré l'efficacité de la stimulation par ultrasons de faible intensité dans l'accélération du processus normal de réparation d’une fracture.

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Respiratory muscle training for respiratory deficits in neurodegenerative disorders: a systematic review
Reyes A, Ziman M, Nosaka K
Chest 2013 May;143(5):1386-1394


Entraînement des muscles respiratoires pour les déficits respiratoires dans les troubles neurodégénératifs : une revue systématique
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

CONTEXTE
Des études portant sur l’impact de l'entraînement des muscles respiratoires (EMR) dans les pathologies neurodégénératives centrales ont été menées dans le but d’améliorer les fonctions pulmonaires. Cependant, il n’y a pas de certitude sur l’efficacité de l'EMR chez les patients présentant ce type de pathologies. Le but de cette revue était d’évaluer les preuves concernant l’efficacité de l'entraînement des muscles inspirateurs (EMI) et des muscles expirateurs (EME) sur la fonction respiratoire chez des patients avec des troubles neurodégénératifs du système nerveux central (SNC).

METHODES
Une recherche exhaustive a été effectuée de 1990 à Septembre 2012 sur les bases de données MEDLINE, Physiotherapy Evidence Database (PEDro), Pubmed, Cochrane Library, et Cumulative Index to Nursing and Allied Health Literature (CINAHL). Les études traitant de l'EMI et de l'EME chez des patients avec des troubles neurodégénératifs ont été incluses. Les études sélectionnées ont été résumées en utilisant un outil de collecte des données standardisé et évaluées par une liste de contrôle de qualité créée et adaptée par le CONSORT (Consolidated Standards for Reporting Trials) et TREND (Transparent Reporting of Evaluation with Nonrandomized Designs).

RESULTATS
24 études ont été identifiées par la méthode de recherche. Seules 19 études remplissaient les critères pour la revue complète. 10 études remplissaient tous les critères d'inclusion et ont été incluses dans l’analyse finale. Sur les 16 paramètres de la liste de contrôle de qualité, seuls 6 étaient remplis par les études analysées.

CONCLUSIONS
Il existe des preuves sur le fait que l'EMR améliore un certain nombre de paramètres de la fonction respiratoire chez des patients atteints de la maladie de Parkinson et de la Sclérose en Plaques. Cependant, le nombre d’études et leur qualité ne sont pas suffisants pour conclure si l'EMI ou l'EME est efficace pour améliorer la fonction respiratoire chez des patients présentant des troubles neurodégénératifs du SNC.

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Respiratory muscle training for respiratory deficits in neurodegenerative disorders: a systematic review
Reyes A, Ziman M, Nosaka K
Chest 2013 May;143(5):1386-1394


Entraînement des muscles respiratoires pour les déficits respiratoires dans les troubles neurodégénératifs : une revue systématique
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

CONTEXTE
Des études portant sur l’impact de l'entraînement des muscles respiratoires (EMR) dans les pathologies neurodégénératives centrales ont été menées dans le but d’améliorer les fonctions pulmonaires. Cependant, il n’y a pas de certitude sur l’efficacité de l'EMR chez les patients présentant ce type de pathologies. Le but de cette revue était d’évaluer les preuves concernant l’efficacité de l'entraînement des muscles inspirateurs (EMI) et des muscles expirateurs (EME) sur la fonction respiratoire chez des patients avec des troubles neurodégénératifs du système nerveux central (SNC).

METHODES
Une recherche exhaustive a été effectuée de 1990 à Septembre 2012 sur les bases de données MEDLINE, Physiotherapy Evidence Database (PEDro), Pubmed, Cochrane Library, et Cumulative Index to Nursing and Allied Health Literature (CINAHL). Les études traitant de l'EMI et de l'EME chez des patients avec des troubles neurodégénératifs ont été incluses. Les études sélectionnées ont été résumées en utilisant un outil de collecte des données standardisé et évaluées par une liste de contrôle de qualité créée et adaptée par le CONSORT (Consolidated Standards for Reporting Trials) et TREND (Transparent Reporting of Evaluation with Nonrandomized Designs).

RESULTATS
24 études ont été identifiées par la méthode de recherche. Seules 19 études remplissaient les critères pour la revue complète. 10 études remplissaient tous les critères d'inclusion et ont été incluses dans l’analyse finale. Sur les 16 paramètres de la liste de contrôle de qualité, seuls 6 étaient remplis par les études analysées.

CONCLUSIONS
Il existe des preuves sur le fait que l'EMR améliore un certain nombre de paramètres de la fonction respiratoire chez des patients atteints de la maladie de Parkinson et de la Sclérose en Plaques. Cependant, le nombre d’études et leur qualité ne sont pas suffisants pour conclure si l'EMI ou l'EME est efficace pour améliorer la fonction respiratoire chez des patients présentant des troubles neurodégénératifs du SNC.

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Massage therapy and exercise therapy in patients with multiple sclerosis: a randomized controlled pilot study
Negahban H, Rezaie S, Goharpey S
Clinical Rehabilitation 2013 Dec;27(12):1126-1136


Le massage thérapeutique et l’exercice thérapeutique chez les patients atteints de sclérose en plaque: une étude pilote contrôlée randomisée
Essai clinique. Score méthodologique sur l'échelle de PEDro: 7/10.

OBJECTIFS
L'objectif principal était d'évaluer comparativement les effets du massage thérapeutique à ceux de l’exercice thérapeutique chez les patients atteints de sclérose en plaque. L'objectif secondaire était d’étudier si l’association du massage et de l’exercice avait un effet cumulatif.

SCHÉMA D’ÉTUDE
Essai pilote contrôlé randomisé avec mesures répétées et évaluations en aveugle.

CADRE
Société locale sur la sclérose en plaque.

SUJETS
Un total de 48 patients atteints de sclérose en plaque ont été assignés au hasard à 4 sous-groupes égaux nommés : massage thérapeutique, exercice thérapeutique, combinaison massage et exercices thérapeutiques et groupe contrôle.

INTERVENTIONS
Le groupe traitement a reçu 15 séances d'une intervention supervisée pendant cinq semaines. Le groupe massage thérapeutique a reçu un massage suédois standard. Le groupe exercice thérapeutique effectuait une série d'exercices de renforcement, étirements, endurance et équilibre. Les patients dans le groupe massage et exercices thérapeutiques ont reçu une combinaison des traitements massage et exercices. Il a été demandé aux patients du groupe contrôle de continuer leur traitement médical habituel.

MESURES PRINCIPALES
La douleur, la fatigue, la spasticité, l’équilibre, la marche et la qualité de vie ont été évalués avant et après l’intervention.

RÉSULTATS
Le massage thérapeutique a donné lieu à une plus importante amélioration significative de la réduction de la douleur (changement moyen de 2.75 points, p=0.001), de l’équilibre dynamique (changement moyen de 3.69 secondes, p=0.009) et de la vitesse de marche (changement moyen de 7.84 secondes, p=0.007), par rapport aux exercices thérapeutiques. Les patients du groupe massage et exercices combinés ont montré une amélioration significative de la réduction de la douleur plus importante que ceux du groupe exercices thérapeutiques (changement moyen de 1.67 points, p=0.001).

CONCLUSIONS
Le massage thérapeutique pourrait être plus efficace que l’exercice thérapeutique. De plus, la combinaison massage-exercices semble être un petit peu plus efficace que les exercices thérapeutiques seuls.

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Effects of integrated motor imagery practice on gait of individuals with chronic stroke: a half-cross-over randomized study
Dickstein R, Deutsch JE, Yoeli Y, Kafri M, Flash F, Dunsky A, Eshet A, Alexander N
Archives of Physical Medicine and Rehabilitation 2013 Nov;94(11):2119-2125


Effets de la pratique de l'imagerie motrice intégrée sur la marche chez des sujets en phase chronique post AVC: une étude randomisée semi-croisée
Essai clinique. Score méthologique sur l'échelle de PEDro : 6/10.

OBJECTIFS
Tester les effets d'une nouvelle approche pratique de l'imagerie motrice, dans laquelle les contenus moteur et motivationnel ont été intégrés afin d'améliorer la marche chez des sujets ayant une hémiparésie chronique post-AVC.

SCHÉMA DE L’ETUDE
Etude semi-croisée composée de deux phases : dans la phase I les sujets ont été répartis au hasard pour recevoir soit le traitement expérimental soit le traitement contrôle. Dans la phase II, les sujets qui avaient initialement reçu le traitement contrôle ont été intervertis pour recevoir le traitement expérimental.

CONTEXTE
Les interventions expérimentales et contrôles ont été dispensées au domicile des sujets, les évaluations ont été effectuées dans un laboratoire de l'hôpital.

PARTICIPANTS
23 personnes vivant chez elles avec hémiparésie post-AVC en phase chronique dont la marche a été altérée.

MÉTHODOLOGIE
Le traitement expérimental, appelé "pratique de l'imagerie motrice intégrée", consistait en des scripts imagés visant à améliorer la marche au domicile et dans le quartier, aussi bien que le sentiment d'efficacité personnelle lié aux chutes. Le traitement contrôle était constitué d'exercices exécutés pour améliorer la fonction du membre supérieur concerné.

PRINCIPAUX CRITÈRES DE JUGEMENT
Les principaux critères de jugements étaient la marche à domicile, la marche à l’intérieur et à l’extérieur en groupe et le sentiment d'efficacité personnelle lié aux chutes. Ceux-ci ont été évalués avant et après le traitement, ainsi qu'après deux semaines de suivi.

RÉSULTATS
La marche à domicile a été significativement améliorée après l'application du traitement expérimental (p <= 0,003), mais pas après le traitement contrôle (p <= 0,68). La marche en groupe ne s'est pas améliorée. Le sentiment d'efficacité personnelle lié aux chutes a été légèrement amélioré par la pratique de l'imagerie motrice intégrée, mais les résultats n'étaient pas sans équivoque.

CONCLUSIONS
La dispense à domicile de la pratique de l'imagerie motrice intégrée était réalisable et a eu un effet positif sur la marche au sein de la maison. Cependant, cela a été inefficace pour améliorer la marche dans les espaces publics. Nous pensons que l’exercice physique ajouté à la pratique de l’imagerie peut-être indispensable pour atteindre ce but.

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Effects of integrated motor imagery practice on gait of individuals with chronic stroke: a half-cross-over randomized study
Dickstein R, Deutsch JE, Yoeli Y, Kafri M, Flash F, Dunsky A, Eshet A, Alexander N
Archives of Physical Medicine and Rehabilitation 2013 Nov;94(11):2119-2125


Effets de la pratique de l'imagerie motrice intégrée sur la marche chez des sujets en phase chronique post AVC: une étude randomisée semi-croisée
Essai clinique. Score méthologique sur l'échelle de PEDro : 6/10.

OBJECTIFS
Tester les effets d'une nouvelle approche pratique de l'imagerie motrice, dans laquelle les contenus moteur et motivationnel ont été intégrés afin d'améliorer la marche chez des sujets ayant une hémiparésie chronique post-AVC.

SCHÉMA DE L’ETUDE
Etude semi-croisée composée de deux phases : dans la phase I les sujets ont été répartis au hasard pour recevoir soit le traitement expérimental soit le traitement contrôle. Dans la phase II, les sujets qui avaient initialement reçu le traitement contrôle ont été intervertis pour recevoir le traitement expérimental.

CONTEXTE
Les interventions expérimentales et contrôles ont été dispensées au domicile des sujets, les évaluations ont été effectuées dans un laboratoire de l'hôpital.

PARTICIPANTS
23 personnes vivant chez elles avec hémiparésie post-AVC en phase chronique dont la marche a été altérée.

MÉTHODOLOGIE
Le traitement expérimental, appelé "pratique de l'imagerie motrice intégrée", consistait en des scripts imagés visant à améliorer la marche au domicile et dans le quartier, aussi bien que le sentiment d'efficacité personnelle lié aux chutes. Le traitement contrôle était constitué d'exercices exécutés pour améliorer la fonction du membre supérieur concerné.

PRINCIPAUX CRITÈRES DE JUGEMENT
Les principaux critères de jugements étaient la marche à domicile, la marche à l’intérieur et à l’extérieur en groupe et le sentiment d'efficacité personnelle lié aux chutes. Ceux-ci ont été évalués avant et après le traitement, ainsi qu'après deux semaines de suivi.

RÉSULTATS
La marche à domicile a été significativement améliorée après l'application du traitement expérimental (p <= 0,003), mais pas après le traitement contrôle (p <= 0,68). La marche en groupe ne s'est pas améliorée. Le sentiment d'efficacité personnelle lié aux chutes a été légèrement amélioré par la pratique de l'imagerie motrice intégrée, mais les résultats n'étaient pas sans équivoque.

CONCLUSIONS
La dispense à domicile de la pratique de l'imagerie motrice intégrée était réalisable et a eu un effet positif sur la marche au sein de la maison. Cependant, cela a été inefficace pour améliorer la marche dans les espaces publics. Nous pensons que l’exercice physique ajouté à la pratique de l’imagerie peut-être indispensable pour atteindre ce but.

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How effective are exercise-based injury prevention programmes for soccer players? A systematic review
van Beijsterveldt AMC, van der Horst N, van de Port IGL, Backx FJG
Sports Medicine 2013 Apr;43(4):257-265


Quelle est l’efficacité des programmes de prévention des blessures basés sur les exercices chez les footballeurs? Une revue systématique
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

CONTEXTE
L’incidence des blessures au football est parmi les plus élevées en sport. Malgré ce fort taux, il n’y a pas assez de preuves disponibles sur l’efficacité des programmes d'entraînement préventifs sur l’incidence des blessures.

OBJECTIF
Etudier de façon systématique les preuves sur les programmes d’entraînement préventifs basés sur les exercices afin de réduire l’incidence des blessures au football.

SOURCES DE DONNÉES
Les bases de données EMBASE/MEDLINE, PubMed, CINAHL, le Registre Central Cochrane des essais contrôlés, PEDro et SPORTDiscus ont été analysées pour retenir les articles pertinents, depuis leur création jusqu'au 20 décembre 2011. La qualité méthodologique des études incluses a été évaluée en utilisant l'échelle PEDro.

SÉLECTION DES ETUDES
Les critères d'inclusion pour cette revue étaient (1) essais contrôlés randomisés ou essais cliniques contrôlés ; (2) le critère dévaluation principal de l'étude est le nombre de blessures au football et/ou l'incidence des blessures; (3) une intervention se concentrant sur un programme d’entraînement préventif, incluant une série d'exercices visant à améliorer la force, la coordination, la souplesse ou l'agilité; et (4) un échantillon d’étude de joueurs de football (aucune restriction concernant le niveau de jeu, l’âge ou le sexe). Les critères d’exclusions étaient : (1) le texte complet de l'article n'était pas disponible ; (2) l'article n'était pas publié en anglais, en allemand ou en néerlandais ; et (3) l’essai et/ou le programme d’entraînement concerne uniquement des blessures spécifiques et/ou articulations spécifiques. Pour comparer les effets des différentes interventions, nous avons calculé le rapport de taux d'incidence (IRR) pour chaque étude.

RÉSULTATS
Six études impliquant un total de 6099 participants ont rempli les critères d'inclusion. Les résultats de ces études étaient contradictoires. Deux des six études (une de haute qualité et une de qualité modérée) rapportaient une réduction statistique significative concernant leur critère d'évaluation principal, à savoir les blessures en général. Quatre des six études décrivaient un effet préventif global (IRR<1), bien que l'effet d'une étude n'était pas statistiquement significatif. Les trois études qui décrivaient un effet préventif significatif étaient de haute, modérée et basse qualité.

CONCLUSIONS
Des résultats contradictoires ont été trouvés sur l'efficacité des programmes basés sur les exercices pour prévenir les blessures au football. Parmi les raisons de ces résultats contradictoires, on peut citer des échantillons d'étude différents (en termes de sexe et de type de football) dans les études incluses, les différences entre les programmes d'intervention mis en place (en terme de contenu, de fréquence d'entraînement et de durée) et la conformité avec le programme. Des études de haute qualité étudiant le meilleur type et l'intensité d'exercices dans un programme d'entraînement générique sont nécessaires pour réduire l'incidence des blessures au football de manière efficace.

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How effective are exercise-based injury prevention programmes for soccer players? A systematic review
van Beijsterveldt AMC, van der Horst N, van de Port IGL, Backx FJG
Sports Medicine 2013 Apr;43(4):257-265


Quelle est l’efficacité des programmes de prévention des blessures basés sur les exercices chez les footballeurs? Une revue systématique
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

CONTEXTE
L’incidence des blessures au football est parmi les plus élevées en sport. Malgré ce fort taux, il n’y a pas assez de preuves disponibles sur l’efficacité des programmes d'entraînement préventifs sur l’incidence des blessures.

OBJECTIF
Etudier de façon systématique les preuves sur les programmes d’entraînement préventifs basés sur les exercices afin de réduire l’incidence des blessures au football.

SOURCES DE DONNÉES
Les bases de données EMBASE/MEDLINE, PubMed, CINAHL, le Registre Central Cochrane des essais contrôlés, PEDro et SPORTDiscus ont été analysées pour retenir les articles pertinents, depuis leur création jusqu'au 20 décembre 2011. La qualité méthodologique des études incluses a été évaluée en utilisant l'échelle PEDro.

SÉLECTION DES ETUDES
Les critères d'inclusion pour cette revue étaient (1) essais contrôlés randomisés ou essais cliniques contrôlés ; (2) le critère dévaluation principal de l'étude est le nombre de blessures au football et/ou l'incidence des blessures; (3) une intervention se concentrant sur un programme d’entraînement préventif, incluant une série d'exercices visant à améliorer la force, la coordination, la souplesse ou l'agilité; et (4) un échantillon d’étude de joueurs de football (aucune restriction concernant le niveau de jeu, l’âge ou le sexe). Les critères d’exclusions étaient : (1) le texte complet de l'article n'était pas disponible ; (2) l'article n'était pas publié en anglais, en allemand ou en néerlandais ; et (3) l’essai et/ou le programme d’entraînement concerne uniquement des blessures spécifiques et/ou articulations spécifiques. Pour comparer les effets des différentes interventions, nous avons calculé le rapport de taux d'incidence (IRR) pour chaque étude.

RÉSULTATS
Six études impliquant un total de 6099 participants ont rempli les critères d'inclusion. Les résultats de ces études étaient contradictoires. Deux des six études (une de haute qualité et une de qualité modérée) rapportaient une réduction statistique significative concernant leur critère d'évaluation principal, à savoir les blessures en général. Quatre des six études décrivaient un effet préventif global (IRR<1), bien que l'effet d'une étude n'était pas statistiquement significatif. Les trois études qui décrivaient un effet préventif significatif étaient de haute, modérée et basse qualité.

CONCLUSIONS
Des résultats contradictoires ont été trouvés sur l'efficacité des programmes basés sur les exercices pour prévenir les blessures au football. Parmi les raisons de ces résultats contradictoires, on peut citer des échantillons d'étude différents (en termes de sexe et de type de football) dans les études incluses, les différences entre les programmes d'intervention mis en place (en terme de contenu, de fréquence d'entraînement et de durée) et la conformité avec le programme. Des études de haute qualité étudiant le meilleur type et l'intensité d'exercices dans un programme d'entraînement générique sont nécessaires pour réduire l'incidence des blessures au football de manière efficace.

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