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Louviers

Avec le soutien de la Région, du Conseil général et d'innombrables artistes, j'avais fait de Louviers la capitale culturelle de l'Eure. C'était avant... Aujourd'hui, quand il entend le mot culture, Priollaux sort son grand sabre !
En taillant de 25% la subvention municipale, il va étouffer le théâtre de Louviers. Sa seule excuse est que «le maire d'Evreux fait pareil.»
Hélas, c'est vrai : quand la droite arrive au pouvoir, elle commence par tuer la vie culturelle. En moins d'un an, le tableau de chasse à la culture à Louviers est effrayant. Il n'y a pas un secteur de la vie culturelle qui ne soit touché par de fortes baisses de financement, totalement injustifiées : de 95 à 2014, les budgets de Louviers ont toujours été excédentaires. Priollaud a reçu en héritage une ville bien gérée, qui consacrait une part importante de son budget à la culture, dont on mesure aujourd'hui l'importance pour la tenue du tissu social. C'était avant...


Sous prétexte d'économies, on assassine le théâtre Louviers
Sous prétexte d'économies, on assassine le théâtre Louviers
La droite a toujours voulu réserver la culture à une élite fortunée. L'objectif de Mme Langeard à Louviers est de détruire la Scène Nationale de l'Eure, fleuron de l'action culturelle pour tous. Elle reprend ainsi la ligne politique d'Odile Proust, ancien maire RPR qui disait : « Les lovériens sont trop c... pour avoir un théâtre » (sic)

Au contraire, pour offrir à Louviers de nombreuses représentations de la plus haute qualité sans que cela coûte cher, j'avais fait alliance avec la Ville d'Evreux pour faire partie de la Scène Nationale, qui reçoit des subventions de l'Etat, de la Région, du Conseil général. Ainsi, la Ville ne payait pas les dépenses de fonctionnement de la structure. Reste que l'achat de spectacles, moins chers car mutualisés entre Louviers, Evreux et certaines communes de la CASE, restait à la charge de la commune.
C'est ce budget que Priollaud a sabré, sans oser le dire ailleurs que dans le conseil d'administration.

Lisez et signez la pétition, en cliquant ci dessous !
 

Signez la pétition pour sauver la culture à Louviers comme à Evreux ( ci dessous )
Signez la pétition pour sauver la culture à Louviers comme à Evreux ( ci dessous )

Louviers est plutôt triste en ces fêtes de Noël et les commerçants remarquent bien la différence.
L'an dernier, des milliers de familles avaient apprécié le spectacle et le feu d'artifice donné dans le jardin public. Anne Terlez alors candidate, avait annoncé s'il était élue, que les familles n'auraient plus droit à ce spectacle gratuit, mais que l'argent économisé serait reversé aux associations caritatives. Le feu d'artifice est supprimé, mais les associations caritatives n'ont pas reçu un centime de plus... Les promesses d'Anne Terlez n'engagent que ceux qui y croient


Noël place Thorel. C'était avant...
Noël place Thorel. C'était avant...
L'opposition lovérienne - Allez Louviers - exige que les 5.000 € économisés sur le feu d’artifice soient reversés immédiatement aux associations caritatives de Louviers.
Est ce pour des raisons religieuses que la candidate Anne Terlez, avait exigé il y a un an la fin du feu d’artifice à Louviers pour les fêtes de Noël ?
Voilà au moins une promesse qu’elle aura réussi à tenir au mépris du principe républicain de laïcité, de l’attraction du commerce local et du plaisir des lovériens.
Ah ! Disait-elle en substance, c’est bien trop cher, quel gaspillage que ces fusées de toutes les couleurs ... On ferait mieux de donner tout cet argent aux pauvres.
Résultat des courses : un an plus tard, les 3.000 lovériens n’auront pas de feu d’artifice, et les commerçants sont privés d’un élément essentiel d’animation à un moment où leur activité en aurait bien besoin : le fantôme du centre Mc Arthur Glenn reprend vie alors que la municipalité Martin l’avait écarté.
Au lieu de cela, la place Thorel est équipée d’une illumination banale, pompeusement appelée forêt de sapins et qui remplace les magnifiques décorations originales, nées du talent du service municipal.
Adieu le spectacle pyrotechnique réalisé autour des contes de Noël, qui enchantait les familles de tout milieu social et de toute obédience. 3.000 personnes, c’était là l’un des plus grands succès de la ville en matière d’animation pour un montant équivalent à un peu plus d’un euro par spectacteur.
On peut ajouter à ces efforts, une crèche de Noël, à coté de l’église, payée sur fond public. 
Bref, on se rend compte que le  gaspillage d’argent public dénoncé par la candidate Terlez ne porte plus le même nom lorsqu’elle est première adjointe, en particulier si les animations ne remettent pas en cause sa mission de chef de choeur de la messe de minuit.
Au 21eme siècle, on aurait pu se croire à l’abri de ces bondieuseries hypocrites ... qui auraient tendance à nous faire sourire.
C’est ridicule, cela porte atteinte au principe républicain de laïcité, si durement attaqué en ce moment, mais ce n’est pas le plus important. Après tout, cela fait partie du personnage et l’on pourrait dire qu’elle l’avait mis dans son programme. Mais, bizarrement, Anne Terlez semble avoir complètement oublié l’autre partie de son programme : donner tout l’argent économisé par l’absence de feu d’artifices au plus démunis, par exemple en le distribuant aux associations caritatives.
Elles n’ont, jusqu’à présent, pas reçu un centime de plus que ce qui leur était attribué par la municipalité précédente !

Clic, clic : lire aussi l'excellent article de Franck Martin sur le sujet publié... avant les élections

 


Vendredi 19 Décembre 2014 | Commentaires (0)

Le maire l'avait promis : au conseil municipal, il voulait un grand débat sur l'insécurité. Le moulin à paroles a certes tourné à pleine vitesse, mais de grain à moudre ? Pas de quoi nourrir la proverbiale souris dont accoucha une montagne de bla-bla.


Trop fort, le shérif de Priollaud ! Demain, on se livre à la police municipale !
Trop fort, le shérif de Priollaud ! Demain, on se livre à la police municipale !
Le maire voulait un grand débat, il l'a eu. Et s'en est mordu les doigts : ce débat a surtout démontré son incapacité à formuler un vrai projet, réaliste et concret. Le moulin à paroles a certes tourné à pleine vitesse, mais où était le grain à moudre ?  Pas de quoi nourrir la proverbiale souris dont accoucha une montagne de bla-bla. Beaucoup de paroles, rien de concret.

Le grand projet annoncé se résume en l'achat de 4 tasers et gilets pare-balles pour la police municipale et la création d'un poste de policier supplémentaire.

Waouh ! Cela suffira-t-il pour que les bons se rassurent et les méchants tremblent ? Imaginez vous un seul braqueur se dire : " Saperlipopette ! Le plan Priollaud m'impressionne tant que, demain, je rentre dans le droit chemin ?"

Il est permis d'en douter. Et de rappeler, comme Bruno Canivet durant le conseil, que notre municipalité avait prévu 4 embauches à la police municipale... pour assurer le redéploiement horaire de la présence policière en ville. Avec une seule embauche, cela ne fonctionnera pas. Car les policiers ont droit à des congés et peuvent tomber malades...

Ah ! J'allais oublier ! La majorité a voté la création d'un énième «comité Théodule», le CDAEF. Pourquoi faire ? Rien de plus que ce qui est fait depuis des années.

Le maire a la manie de créer des comités pour brasser du vent, donner l'impression qu'il agit et, finalement enterrer les problèmes. Je prends le pari que ce comité s'enterrera de lui-même et sera complètement oublié dans 2 ou 3 ans.


 

Il est vrai que l'opération de communication était difficile. Le maire est confronté à l'émotion légitime des commerçants, témoins de 6 vols à main armée en quelque semaines. Mais le braquage des commerces est le fait de délinquants qui viennent d'ailleurs. Faire un braquage dans sa propre commune est aussi rare que suicidaire.

Les chiffres parlent d'eux-mêmes : depuis près de dix ans, le nombre de délits constatés à Louviers baissent fortement. Depuis que nous avons installé la vidéo-surveillance, ils ont même connu une chute libre.

Difficile de faire croire, comme Priollaud tente de le faire, qu'avant son arrivée, rien n'avait été fait. Car l'essentiel avait été fait, de 1995 à 2014 : vidéo-protection et création d'un vaste réseau institutionnel et informel d'intervenants publics ou para-publics dans le cadre du Contrat local de sécurité et de prévention de la délinquance.

Difficile de présenter comme des trouvailles, comme des nouveautés, le service de médiation sociale, la maison de la Justice et du droit, le soutien aux victimes ( le "projet" Priollaud ne parle jamais des victimes de la délinquance ), la création de deux centres sociaux dans les quartiers d'habitat collectif ( Acacias et Maison Rouge ), le soutien aux associations dont l'activité est un précurseur de l'insertion sociale à tout âge, construction d'équipement sportifs et culturels dédiés à l'épanouissement de la jeunesse ( city-stades, Gare aux musiques etc...)

Difficile de dire mieux et surtout difficile de faire mieux. Et c'est tout le problème d'un maire qui n'a aucun vrai projet pour sa ville.


Samedi 13 Décembre 2014 | Commentaires (3)

A force de brailler sur tous les toits qu'il ne savait pas comment boucler son budget, FX Priollaud essuie le retour du bâton : pour la première fois depuis vingt ans, les banques doutent de la signature de la Ville de Louviers : il n'a obtenu que 1,3 million d'euros d'emprunt alors qu'il en fallait le double. Il a perdu la confiance des banques.



Je me suis demandé pourquoi le maire ranimait inutilement la querelle autour des finances de la ville. J'ai trouvé la réponse auprès des banques : il n'a obtenu que la moitié des prêts nécessaires pour boucler son budget. Pour la première fois depuis vingt ans, les banques retirent leur confiance au maire de Louviers. Il essaie donc de me faire porter le chapeau de son premier échec budgètaire.
 

Depuis 1995, tous nos budgets ont dégagé des excédents, y compris en 2013, où l'exercice s'est soldé par un bénéfice d'environ 600 000 euros, transférés sur le budget 2014 de monsieur Priollaud. Feu Michel Doucet, notre regretté adjoint aux finances, avait fixé une règle d'or : ne pas emprunter, chaque année, plus que nous ne remboursions. Michel Doucet, lui même banquier de profession et prêteur aux collectivités, avait gagné la confiance des banques, qui ont toujours répondu positivement à nos demandes, confiantes dans la qualité de notre gestion.

Sauf... en 2008-2009, années de la crise mondiale des financements bancaires, où toutes les villes de France ont du faire face à la fermeture généralisée du crédit. Ce qui nous a contraints à augmenter les impôts, deux années seulement, sur 18 années de gel des taux.
Rien de tel aujourd'hui. La fermeture du crédit bancaire concerne Louviers et son maire. A force de faire campagne sur le mauvais état des finances de Louviers, le maire a fait douter les banques de ses capacités à gérer la Ville. Résultat : le robinet est à moitié fermé. Pour la première fois depuis vingt ans.



 


Mercredi 10 Décembre 2014 | Commentaires (1)

Les Lovériens sont moins naïfs que ne le croit leur parisien de maire. Et il faut être bien naïf pour croire à l'horrifique conte de Noël qu'il débite devant la presse : l'ancienne municipalité aurait tellement plombé les finances de la Ville que le pauvre débutant ne peut plus, ne sait plus quoi faire pour Louviers, tant il a du mal à se dépatouiller avec son budget.
Du coup, il a perdu la confiance des banques : il n'a pu emprunter que 1,3 millions, alors qu'il fallait deux fois plus pour boucler son budget 2014. C'est la première fois que cela arrive en plus de vingt ans : la qualité de notre gestion nous a permis de travailler au meilleur taux d'intérêt avec les banques, qui nous ont toujours fourni le financement nécessaire à nos projets.


« Y a plus de sous, y a plus de sous » serinent les élus de l'année. Ce n'est pas vrai ! Ce qui manque, c'est la compétence !
« Y a plus de sous, y a plus de sous » serinent les élus de l'année. Ce n'est pas vrai ! Ce qui manque, c'est la compétence !
De son échec maintenant prévisible, le maire tente de faire porter le chapeau à l'ancienne équipe municipale. Est-ce parce qu'il se sait mal élu ? Ce ne sont pas les finances de Louviers qui sont fragiles, c'est son élection, avec quelques dizaines de voix d'avance, alors que dans l'Eure, le « tsunami bleu de Le Maire» portait au pouvoir les maires de droite avec des marges considérables.

Je croyais pourtant, après lui avoir serré la main le soir de son élection, que la campagne électorale était terminée. Faire aussi tardivement le "coup de l'héritage", réouvrir la campagne électorale avec son lot de désinformation pour les gogos, c'est sa façon, un peu désespérée, de trouver des excuses à son impuissance.

Des excuses pour constater que son élection brise l'élan donné à Louviers pendant près de vingt ans. Des excuses parce qu'il ne sait pas maîtriser son prochain budget, dont la discussion a été repoussée aux calendes grecques. Les Lovériens doivent s'attendre à la réduction des services que leur rend la Ville. Et déjà, madame Terlez annonce la hausse des tarifs de cantine...

Oui, le conte de Noël servi à la presse est un bien fragile rideau de fumée. Il ne fait rire personne, mais il ne trompe personne : faute de projet, faute de talent gestionnaire au service d'une ambition pour notre ville, le déclin de Louviers est clairement annoncé.

Mais que font-ils de notre argent ? Rien ne se fait plus à Louviers, mais les impôts n'ont pas baissé. Faute de vision d'avenir, faute de projet pour Louviers, la ville est sous la coupe d'élus « rapias » qui ne savent pas transformer nos impôts en services,  équipements utiles à tous. Mais que font-ils de notre argent ?
Mais que font-ils de notre argent ? Rien ne se fait plus à Louviers, mais les impôts n'ont pas baissé. Faute de vision d'avenir, faute de projet pour Louviers, la ville est sous la coupe d'élus « rapias » qui ne savent pas transformer nos impôts en services, équipements utiles à tous. Mais que font-ils de notre argent ?


Mardi 9 Décembre 2014 | Commentaires (3)
Malgré le coup de main des «patrouilleurs» de l'autoroute, j'ai manqué le dernier train...
Malgré le coup de main des «patrouilleurs» de l'autoroute, j'ai manqué le dernier train...
Une crevaison sur l'autoroute, à 15 kilomètres de la gare de Narbonne, m'a privé de conseil municipal. Je m'en mords les doigts, car je m'étais préparé à intervenir sur bon nombre de sujets.
Heureusement, l'équipe qui m'entoure est à la hauteur.
Je vous donne donc rendez-vous dans ce Bloc-notes pour évoquer ce conseil.
 

Un conseil marqué par les  bourdes et interventions désastreuses d'Haffidah Ouadah. Alors qu'on peut se demander si elle a sa place dans un conseil municipal, elle estime mériter une place... au conseil général où elle veut représenter le canton de Louviers. Elle serait candidate en binôme avec Daniel Jubert.
Il est vrai que lorsqu'elle militait à mes côtés, au Parti radical de gauche, elle n'avait jamais caché son ambition de faire de la politique son gagne-pain.


Mardi 18 Novembre 2014 | Commentaires (0)

Un groupe d'élus de la CASE nous a envoyé ce texte, que nous publions volontiers : « Qui peut croire que le nouveau président de la Case a un projet ? Il conduit sa politique comme ses relations humaines : par à-coups, au gré de ses humeurs ou intérêts immédiats, et après, il baigne cela dans un discours indigeste. »


Les mécanos du déclin. La CASE était un bolide, la CASE faisait la course en tête. Le bolide est cloué au stand : Leroy-Priollaud ont enlevé les roues !
Les mécanos du déclin. La CASE était un bolide, la CASE faisait la course en tête. Le bolide est cloué au stand : Leroy-Priollaud ont enlevé les roues !

Le hasard a voulu qu’à échéance de la fin d’année il ait fallu régler le sort de deux structures indispensables pour l’action économique du territoire Seine-Eure.
Le premier était la Sodevil, société d’économie mixte qui a permis le développement exceptionnel du territoire, en en faisant le premier de Haute Normandie en termes de création d’entreprises. Le second était la maison de l’emploi et de la formation, petite structure d’une efficacité remarquable, apte à faire ce que Pôle emploi ne pouvait pas faire simplement du fait de sa capacité à exercer des missions rapides en terme d’observatoire et d’aide à la personne, s’appuyant sur une connaissance très fine du maillage de l’emploi et notamment des industries locales.

 


Tout cela ne plaisait pas à Bernard Leroy. Il a répété à droite et à gauche que c’était des créations du diable, c'est-à-dire de Franck Martin. Une démarche qu’on ne peut même pas qualifier d’idéologique, si ce n’est  qu’il s’agissait rien moins que de renoncer à toute action en matière économique. De fait d’ailleurs, Bernard Leroy a simplement déclaré qu’il allait internaliser les actions de la Sodevil comme de la Mef, sans qu’aucun projet d’intégration du personnel ne soit mis au point au moment où il a décidé de la liquidation de ces entités.
 
Il s’agit de pipeau pur et simple, et la réorganisation du soi-disant projet économique n’a fait l’objet ni de la consultation obligatoire auprès du personnel de la Case (par le biais du comité technique paritaire) ni même auprès du Conseil de développement durable, instance dont la compétence première est précisément l’action économique dans le cadre d’un aménagement du territoire. Développement durable, que ça s’appelle !


Si les instances n’ont pas été consultées, ce n’est d’ailleurs pas par simple mépris vis-à-vis d’elles, mais plus bêtement par simple amateurisme, parce que la politique économique intéresse aussi peu M. Leroy que le territoire dont il a la charge. Ce qu’il veut, en visant l’appui de M. Jamet, le maire de Val de Reuil, c’est pouvoir accueillir n’importe comment les entreprises, à la condition qu’elles passent par lui.

Voilà la triste réalité des choses : celle d’un homme sans vision, à la tête d’une structure dont il ne comprend même pas la finalité. Il noie sous le verbiage insipide d’une idéologie libérale mal assimilée son rejet de la politique du territoire à laquelle il s’est toujours opposé. Ca ne l’a pas empêché d’en prendre la présidence, malheureusement pour tout le monde. Les quelques mesures qu’il a prises sont déjà catastrophiques. Le problème, c’est qu’elles annoncent pire encore.


Mercredi 12 Novembre 2014 | Commentaires (1)

Changer de logo, pourquoi pas ? Je ne reprocherai jamais à quiconque d'inventer, de vouloir créer du nouveau. Qu'une municipalité veuille marquer son passage au pouvoir par une nouvelle image, pourquoi pas... Mais...


Priollaud veut effacer de la mémoire de Louviers le slogan de « La Ville qui bouge » pour le remplacer par son slogan : « avec Priollaud, Louviers fait dodo ! »
Priollaud veut effacer de la mémoire de Louviers le slogan de « La Ville qui bouge » pour le remplacer par son slogan : « avec Priollaud, Louviers fait dodo ! »
Le maire a annoncé aux commerçants que la municipalité veut changer le logo de la Ville. Ce qui est contradictoire avec son souci affiché d'économies. On ne se doute pas à quel point un changement de logo est coûteux.

La rémunération légitime du graphiste, qui propose toujours plusieurs images, n'est qu'une goutte d'eau dans le coût du changement de tous les panneaux signalétiques, des en-têtes de lettres, etc... Mais, je le répète, ce changement peut se justifier. L'Etat lui-même rénove régulièrement sa charte graphique et le logo préfectoral a connu bien des évolutions.

Ce qui est nul, c'est le choix fait par le maire : revenir, en guise de logo, aux poussiéreuses armoiries de la Ville. Plus qu'un manque total d'imagination, c'est bien une volonté d'effacer l'idée de " Louviers, la ville qui bouge" et l'image du logo qui lui est associée.

Au prix d'un visible retour vers le passé, l'immobilisme d'antan. A ce titre, le choix du maire, revanchard et passéiste est bien un choix politique. Révélateur.

Louviers, la ville qui dort... va remplacer Louviers la Ville qui bouge. Au fait, le maire n'avait-il pas promis l'ouverture tardive des magasins du centre-ville ? Curieusement, il n'en a pas parlé dans sa rencontre avec les commerçants. Paroles, paroles, paroles...

Logo or not logo ?


Samedi 8 Novembre 2014 | Commentaires (1)
Que se passe-t-il d’assez grave, à la mairie de Louviers pour que le maire se fende d’un courrier de trois pages à l’attention de tous les employés municipaux ?

Qu'il annonce la mise en place d’un médiateur chargé d’écouter les doléances du personnel ? La rédaction d'un Livre Blanc (!), reprenant ce qui existe déjà. Imposant au personnel de remplir un questionnaire de 2 pages pour des renseignements de base qui figurent tous déjà dans leur dossier individuel dans les classeurs du service du personnel. Ahurissant.

Qu' il tente de calmer le jeu en annonçant la mise en place d’un comité ( un de plus ! ) des ressources humaines, oubliant que ce comité existait naguère, sous la présidence du maire-adjoint Roland Liénard.

Le jour où il s’est assis dans le fauteuil de maire, M.Priollaud a bouleversé les rapports entre les élus et le personnel de la mairie. Il commence à en payer le prix. L'affaire est sérieuse : elle touche à l'humain et à la souffrance au travail.

La raison de toute cette agitation : depuis la rentrée, le taux d'absentéisme grimpe de façon vertigineuse à la mairie de Louviers.

Les absents ne sont pas des tire-au-flanc. Tous les professionnels des relations humaines savent que lorsque les employés se réfugient dans les congés-maladie, c’est que leur souffrance au travail est bien réelle.

A Louviers, le mal-être des employés municipaux a atteint un tel niveau que le taux d’absentéisme explose. Les absences désorganisent d’autant plus les services que les heures supplémentaires sont interdites aux employés présents…

 Lorsque le phénomène prend une telle ampleur, c’est bien un ras-le-bol collectif qui s’exprime.
L'émergence d'un nouveau syndicat, la valse des secrétaires autour du maire, le remaniement incessant de son entourage, dans un jeu de chaises musicales inédit sont les premiers symptômes d'un profond problème relationnel.

 

S’y ajoute l’amateurisme de l’adjointe chargée du personnel. Ignorant tout du statut de la fonction publique territoriale. Elle se méfie de tout, refusant de faire confiance aux cadres de la mairie et d’écouter leur avis professionnel. Ainsi, durant l'été, elle a reçu, toute seule, des employés qui espéraient obtenir une promotion qu’ils n’avaient pas obtenue naguère.

Parmi ceux-là, une poignée d’employés qui avaient fait ouvertement campagne pour la liste Priollaud. Pour cette minorité en attente, le temps semblait venu de monter dans le fameux «retour d’ascenseur».

A tous, Mme Perchet a confirmé, voire amplifié des promesses… souvent impossibles à tenir. Parce que le statut de la fonction publique impose des règles d'avancement neutres et fondées dans l'objectif, pour éviter le copinage et les passe-droits.

Le réveil, difficile, s'apparente à une gueule de bois pour ceux qui ont cru aux promesses électorales de la municipalité et n'ont toujours rien vu venir.
 

Le stress, la tension et la frustration au travail provoquent de vraies maladies.

Rien d’étonnant qu’au moment où tombent les feuilles d’automne et que rien ne tombe du mât de cocagne promis par l’équipe Priollaud, certains employés préfèrent se réfugier sous la couette, histoire de revoter… avec leur oreiller.

Et ce n'est pas le gag du " super-mediator " qui va arranger leur santé. La pression des employés mécontents est telle que le maire veut ouvrir une soupape en instituant un médiateur. Nommer un médiateur entre le personnel, la hiérarchie municipale et les élus, c'est plutôt une bonne idée.

Mais le maire se tire une balle dans le pied en nommant comme médiateur... le directeur du personnel, Philippe Giroux ! Autant nommer comme arbitre d'un match de foot le capitaine de l'une des équipes...

 Certes, le débonnaire Philippe Giroux a toutes les qualités humaines et les compétences professionnelles requises pour jouer ce rôle. Mais sa mission de chef du personnel, représentant l'une des parties, le met dans une situation impossible.

Un médiateur doit être neutre et ne pas appartenir à la hiérarchie.  Pas besoin d’avoir fait Sciences Po pour le comprendre. On reste confondu devant autant d'incompétence.
 
L'absentéisme explose. Malmenés par les élus, les employés municipaux ripostent par la couette et l'oreiller.
L'absentéisme explose. Malmenés par les élus, les employés municipaux ripostent par la couette et l'oreiller.

Pour les habitants du Quartier Ouest, la municipalité Martin a construit une Maison...
Pour les habitants du Quartier Ouest, la municipalité Martin a construit une Maison...
Le nouveau maire a confié au patron d'une société de vigiles la relation entre la Ville et ses habitants. Quel symbole ! Sitôt promu, le Shérif de Louviers a frappé. Dans les quartiers Ouest. Les jeux des enfants dérangeaient la torpeur d'un couple d'amis politiques du nouveau maire.
 

Pour les jeunes du Quartier Ouest, la municipalité Martin avait construit ceci...
Pour les jeunes du Quartier Ouest, la municipalité Martin avait construit ceci...
Aussitôt aussi fait, les jeux pour enfants ont été supprimés, sans espoir de retour. Le terrain multi-sport, récemment installé par la municipalité Martin, selon le voeu du comité de quartier, risque de connaitre le même sort. Sans parler du gymnase haltérophilie - futsal, demandé par les jeunes, prêt pour la construction et supprimé par Priollaud. A grand prix...

Pour les enfants du quartier Ouest, la municipalité Martin avait construit des jeux... La municipalité Priollaud a tout détruit.
Pour les enfants du quartier Ouest, la municipalité Martin avait construit des jeux... La municipalité Priollaud a tout détruit.
La précédente municipalité voulait une ville où les enfants aient leur place, la nouvelle municipalité veut une ville sans enfants : leur joie de vivre fait trop de bruit pour les grincheux.

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