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Louviers

En 2013, la ville a décidé de rendre hommage à Nelson Mandela.

Aujourd'hui le maire s'y refuse. En refusant d'appliquer un vote unanime du conseil municipal, le premier magistrat manque à son plus élémentaire devoir et commet ce que, juridiquement, on appelle une forfaiture.

Mais le plus grave n'est-il pas, au lendemain du 13 novembre, qu'il cède sans résistance aux forces hostiles aux valeurs de la France, aux valeurs communes qu'illustrent la mémoire du Prix Nobel de la Paix ?

Le plus répugnant : il suffit qu'une poignée de crétins l'interpelle pour qu'il se couche docilement dans la boue et renie ses propres convictions.

Car Priollaud était favorable à l'inauguration de la place Nelson Mandela, comme l'atteste le témoignage ci-dessous. Mais, le 11 novembre, alors que la cérémonie patriotique aurait du le renforcer dans la défense de nos valeurs, il s'est couché devant quelques râleurs qui lui ont dit :

" Vous n'allez quand même pas baptiser le parvis des 3 mosquées ?" ou " On ne va pas donner le nom du parvis à un type qui a fait trente ans de prison !".

On voit le niveau... la bêtise et la haine à l'état chimiquement pur...

Un maire normal leur aurait ri au nez et passé son chemin, droit dans ses bottes d'élu de la République. Priollaud a cédé tout de suite, préférant perdre son âme qu'une poignée d'électeurs...


Droite et gauche confondues, le conseil municipale de Louviers a voté cette délibération. En refusant de l'appliquer, le maire commet une forfaiture. Mais le plus grave n'est-il pas qu'il renie ses propres valeurs républicaines, par peur d'être impopulaire auprès de l'extrême-droite ?
Droite et gauche confondues, le conseil municipale de Louviers a voté cette délibération. En refusant de l'appliquer, le maire commet une forfaiture. Mais le plus grave n'est-il pas qu'il renie ses propres valeurs républicaines, par peur d'être impopulaire auprès de l'extrême-droite ?
Qui plus que Nelson Mandela mérite d'être honoré et donné en exemple à tous ceux qui dans les moments dramatiques que nous traversons doutent de la démocratie, doutent de la possibilité et de la nécessité et du « Vivre Ensemble » ?

Nelson Mandela s’est battu toute sa vie pour la liberté, a été le prisonnier politique le plus ancien du monde avant que sa cause ne soit universellement reconnue et qu’il reçoive en même temps que le représentant du régime qu’il avait combattu le prix Nobel de la Paix.

 
J’ai l’honneur d’avoir voté avec le conseil municipal unanime la dénomination de l’ancienne place du Parvis qui s’est alors transformée en Place Nelson Mandela. Cela s’est passé il y a deux ans. Afin d’éviter toute récupération politique en pleine période électorale, il avait été décidé par la municipalité Martin de remettre à l’après élection l’inauguration du site et d’en faire une manifestation marquante pour la ville. 
 
A l'occasion d'une rencontre avec le nouveau Maire au printemps dernier je lui avais manifesté mon souhait de voir parachever la décision de la municipalité précédente et qui avait recueilli l’assentiment général. 
 
A l'époque le maire m'avait le maire m'avait affirmé qu'il y était tout à fait favorable. Quelques temps après M. Duvéré, conseiller municipal, m'a demandé mon avis sur deux propositions soit le 05 décembre prochain, date anniversaire de la mort de Nelson Mandela

Mandela soit à la fin des travaux envisagés par la nouvelle  municipalité. J'ai proposé le 05 décembre qui pour moi était le choix le plus consensuel.

 
Le 11 novembre dernier à l'issue de la cérémonie patriotique Monsieur Duvéré  annonce que l’inauguration officielle aurait lieu à l’occasion du deuxième anniversaire du décès de Nelson Mandela le 05 décembre.
 
Au début de la semaine M. Duvéré m’annonce, la mort dans l’âme, que son équipe a décidé de ne pas procéder à cette inauguration pour de très mauvaises raisons au rang desquelles figuraient le fait la place du Parvis de l’église Notre-Dame ne change pas de nom. 
 
Je ne pensais pas avoir un jour à rappeler à cette municipalité que nous vivons dans une République laïque ....

En refusant d’inaugurer la place Nelson Mandela, Monsieur Priollaud cède aux  lobbys des nostalgiques de l'apartheid, du colonialisme, des partisans de la haine et des frileux du vivre ensemble.
 
Quand Nelson Mandela, après 27 ans de prison, accedera au pouvoir il ne cessera avec succès d' oeuvrer à la réconciliation, réconciliation qui n'est pas oubli.
 
Comme Gandhi, comme Martin Luther King, Nelson Mandela n'a pas seulement libéré son peuple en évitant la guerre civile, il a aussi rendu leur dignité aux blancs en les libérant du colonialisme.
 
C'est cela que nous voulons célébrer .
 
Aux côtés de mes amis je m’insurge contre cette attitude écœurante et incite tous les Républicains, tous ceux qui accordent à la défense des valeurs d’égalité, de liberté et de fraternité,  à exiger de la municipalité Priollaud qu’elle rende à une figure universellement reconnue l’hommage qui lui est dû. 
 
Il faut inaugurer la Place Nelson Mandela !
 
Achard de Préville, 
Ancien conseiller municipal de la municipalité Martin


Peu à peu, la vérité se fait jour : les "difficultés financières de Louviers, héritage de la municipalité Martin" sont une pure invention de politicien, misant sur la crédulité des gens pour gagner une élection.

Aujourd'hui, c'est un argument qui s'écule, devient inaudible, une pauvre excuse pour masquer incompétence et inaction.

Il se trouve encore quelques jobards pour croire ce bobard. Heureusement, la réalité se dévoile...


Le vent tourne, la vérité se fera jour... Répétés depuis 3 ans, les arguments mensongers du maire ne convainquent plus personne
Le vent tourne, la vérité se fera jour... Répétés depuis 3 ans, les arguments mensongers du maire ne convainquent plus personne
La suppression des cadeaux de Noël - éducatifs - que notre municipalité offrait aux écoliers de Louviers suscite une vague d'indignation, qui déferle dans la presse et les réseaux sociaux.

Mais il se trouve encore quelques naïfs, quelques jobards, dupés par la propagande du candidat Priollaud, pour propager les bobards de l'élu, en difficulté devant l'opinion.

L'argument est toujours le même : la municipalité Martin aurait laissé une ville "en difficulté financière".

Cela sert d'excuse pour ne rien faire d'utile.

Supprimer le livre de Noël sur le dos des enfants. Pour boucler son budget dans la facilité, en supprimant tous les projets utiles, supprimant les emplois à la mairie et en faisant des économies de bout de chandelle.

Alors que jamais maire de Louviers n'a disposé d'autant d'argent que M. Priollaud, grâce au dynamisme des bases, que nous avions stimulé.

Que fait-il de nos impôts ? En n'en faisant rien de bon, en les faisant dormir, il les gaspille !

Ma patience est inoxydable, ma patience est inusable. Elle viendra à bout de la naïveté des jobards, de la bêtise des bas-du-front, de la surdité des ignorants.

Peu à peu, la vérité se fait jour : les "difficultés financières de Louviers, héritage de la municipalité Martin" sont une pure invention de politicien, misant sur la crédulité des gens.

Une excuse pour masquer incompétence et inaction.

La vérité ? Elle se lit, à livre ouvert, dans les faits et dans les comptes de la Ville ! Des comptes votés chaque année, vérifiés par le Trésor Public, validés en Préfecture, soumis à l'examen régulier de la Chambre Régionale des Comptes, qui n'y a jamais trouvé d'important à redire.

Qui croire ? Un politicien en campagne électorale ou les préfets et magistrats chargés de vérifier les comptes ?

Que disent les comptes officiels, difficiles à lire, mais dont la conclusion est parfaitement claire ?

En 19 ans, de 1995 à 2014, pas un seul budget en déficit, aucune difficulté de financement des investissements et jamais de difficulté de paiement des salaires et fournisseurs.

Tous nos bilans annuels ont été excédentaires, qu'il s'agisse de budget ou de compte administratifs. Jamais de déficit, jamais de difficulté de paiement.

De 1995 à 2008, treize ans durant, les impôts sont restés au niveau où les avait mis Odile Proust, le maire RPR. C'était ma volonté. Cela ne nous a pas empêcher de faire oeuvre utile.

Zéro augmentation des taux pendant 13 ans. Zéro augmentation des taux ensuite, de 2010 à 2O14.

Quatre ans de retour à une stabilité fiscale qui n'avait été interrompue que par la crise financière... mondiale dite " des subprimes" durant laquelle tous les robinets du financement étaient hermétiquements fermés.

Comme toutes les communes de France, nous avons été obligés de donner un coup de pouce à l'impôt. Sans dépenser plus, mais parce que les recettes extérieures s'étaient effondrées sous l'effet d'une crise extérieure.

Après la crise, les banques sont devenues très frileuses et il est devenu difficile d'emprunter. Les banques n'ont jamais refusé un emprunt, car elle savaient que la Ville remboursait chaque année autant qu'elle empruntait, gage d'une bonne maîtrise de la dette.

Mais surtout, nous avons enrichi la ville, augmenté son actif en créant de nombreux équipements durables ! L'emprunt est un outil indispensable à l'augmentation du patrimoine, comme le savent tous ceux qui acquis leur résidence principale à crédit, comme tout le monde.

Chaque jour qui passe, la différence entre ma gestion et la sienne devient plus visible. Même aux yeux qui ne l'avaient pas vu avant de voter.

De visible, elle deviendra éclatante aux yeux de tous : avec - un peu - moins d'argent, avec le même niveau d'imposition, nous avons fait infiniment plus de choses utiles que lui.

Infiniment plus car, aujourd'hui, non contents de supprimer nos projets, il supprime nos réalisations... et les services aux Lovériens que nous avons créé.

Sur le même matelas financier, un peu plus mince qu'aujourd'hui, nous faisions faire des bonds à Louviers, la Ville bougeait, la Ville  vivait. 

Une bonne gestion municipale ? C'est créer des richesses pour la Ville, augmenter son patrimoine, ses équipements. Offrir de nouveaux services aux Lovériens, améliorer l'existant.

Sur son gros matelas financier, avec Priollaud, Louviers fait dodo. Il ne se passe plus rien de nouveau et l'on supprime les actifs, les bienfaits de la gestion précédente. Arrondir un bas de laine inutile, constituer une cagnotte en vue de l'élection municipale, stériliser l'impôt en thésaurisant, c'est de la mauvaise gestion.

Oui, c'était mieux avant. Et nombre de Lovériens dupés par Priollaud, commencent à le comprendre.

On peut tromper tout le monde le temps d'une élection. On peut tromper quelques jobards tout le temps. Mais nul ne peut tromper tout le monde tout le temps !


Mercredi 25 Novembre 2015 | Commentaires (0)

Comme les feuilles d’automne, les tristes nouvelles ne cessent de tomber. Après le fiasco de la Saint Michel, du marathon Seine-Eure, les enfants des écoles font les frais de l’incurie… de l’écurie Priollaud.

Difficile de travailler d’arrache-pied pour l’avenir de Louviers, lorsqu’on préfère briguer des sièges à la Région, battre toutes les campagnes électorales d’Evreux à Paris…

Louviers hier ? C'était la ville qui bouge. Louviers aujourd'hui ? C'est la ville qui dort.


A la mairie, on est à fond ! Mais depuis deux ans, il ne se passe plus rien à LOUVIERS
A la mairie, on est à fond ! Mais depuis deux ans, il ne se passe plus rien à LOUVIERS
Avec Priollaud, la ville part à vau-l’eau. Plus de feu d’artifice, moins d’animations et, du coup, moins de chalands, moins de visiteurs : de l’avis général, la Saint Michel, c’était mieux avant !
 

C’est mal parti pour les fêtes de Noël. Les commerçants font grise mine. Après des promesses mirifiques, la mairie leur laisse faire tout le boulot, supprime le feu d’artifice : faute de soutien municipal le programme des fêtes se réduit comme peau de chagrin.

Marathon Seine-Eure : pour la première fois, les coureurs ont traversé une ville morte : pas de policiers municipaux pour sécuriser le parcours, pas d’orchestre pour doper l’ambiance, pas de mercis aux bénévoles. Oui, le marathon Seine-Eure, c’était mieux avant !

Dans les écoles, c’est pas la joie ! Pour la première fois, les enfants n’auront pas « le cadeau du maire » : un livre, une place de cinéma pour leur ouvrir l’esprit à la culture. Noël à Louviers, c’était mieux avant !

On objectera qu’il ne s’agit que de broutilles…

Mais sur les dossiers majeurs tout va dans le même sens, celui de l’inaction et du déclin de la Ville : abandon de l’école Jules Ferry, abandon du quartier Audresset, abandon du gymnase Maison Rouge, blâmes et licenciements à la mairie… Les seuls chantiers en cours ont été lancés par l’équipe d’avant…

Sur le plan politique ? Le vent commence à tourner. On ne croit plus aux faux prétextes financiers… mauvaise excuse pour ne rien faire. L’inaction du maire crève les yeux.

Alors, les Lovériens sont chaque jour plus nombreux à dire qu’il ne se passe plus rien à Louviers et que vraiment c’était mieux avant…


 

Franck Martin, à Noël, offrait aux écoliers une première ouverture vers la culture : un livre pour les enfants de maternelle, une place de cinéma pour les écoliers de primaire.
A la rentrée, les élèves de CM1 -en ZEP- recevaient de la part du maire un dictionnaire, qu'ils emmenaient avec eux lors de leur entrée au collège. C'était avant...
Avant l'arrivée de Priollaud, qui vient de supprimer le cadeau du maire aux tout-petits de l'école maternelle. Décidément, à Louviers, tout fout le camp.


Plaisir de lire des tout-petits : à LOUVIERS, c'est fini !
Plaisir de lire des tout-petits : à LOUVIERS, c'est fini !
On reste baba devant la raison invoquée par le maire pour supprimer le cadeau de Noël aux élèves de maternelle : " ça ne sert à rien de leur offrir un livre, en maternelle on ne sait pas lire ". L'ignorance et le mépris du maire vis à vis des petits est confondante.

Ignorance et mépris : avant de lire tout enfant a commencé par feuilleter des livres d'images. Et le cadeau du maire était, souvent, un livre d'images.

Mais pas que...

Peu importe que l'enfant ne sache pas lire, ce qui est primordial, c'est qu'il prenne l'habitude de manipuler un objet qui contient une " histoire ", un objet qui stimule l'imagination, qui fait vivre des émotions.

Et lorsque l'histoire n'est pas racontée par des images, mais par un texte écrit, c'est l'adulte, enseignant ou parent, qui fait la médiation avec le livre et qui prépare la transition vers la lecture.

Naguère, l'Education Nationale avait salué l'initiative de la mairie de Louviers : outre le cadeau d'un livre à chaque enfant de maternelle, la fréquentation des tout-petits à la médiathèque de Louviers, encadrés par des animateurs.

Pas pour jouer aux billes, monsieur Priollaud !  Pour se familiariser, avec la médiation des adultes, aux plaisirs du monde du livre et de l'écrit.

Sous un précédent mandat, les enfants de maternelle de Louviers, fréquentaient aussi le théâtre, avec des spectacles adaptés à leur âge. C'était avant.

Avant Priollaud et son mépris pour les gosses de Louviers.

Quel parent ignore l'importance de ce moment privilégié : lire des histoires à son enfant ? Et pour certaines familles, le livre du maire était le premier, faute d'argent.

En septembre, monsieur Priollaud a été papa. On espère pour le nouveau-né qu'il entrera en contact avec le monde du livre avant l'école primaire...

A Louviers, tout fout le camp...

Le fiasco de la Saint-Michel hier, les fêtes de Noël demain. Le maire prétend vouloir faire de Louviers une ville attractive, notamment pour le commerce, mais la participation du budget municipal à l'animation ne cesse de se réduire !


Ce n'est pas l'argent qui manque, mais la volonté du maire de ne rien dépenser pour l'animation de la Ville.
Ce n'est pas l'argent qui manque, mais la volonté du maire de ne rien dépenser pour l'animation de la Ville.
Les commerçants font grise mine : ils font de gros efforts pour animer le centre-ville pendant les fêtes de fin d'année. Ils s'attendaient à ce que la mairie les soutienne.

Mais, cette année, la participation de la Ville se réduit encore.

Attraction familiale, le feu d'artifice de Noël amenait beaucoup de monde à sortir dans les rues et passer devant les vitrines et les boutiques ouvertes. Il est supprimé. « Trop cher ! » décrète le maire.

Rappelons que jamais Louviers n'a connu des difficultés financières autrement que dans son imagination, comme prétexte à ne rien à faire. La Ville a plus d'argent que jamais. C'est la volonté d'agir qui manque...


Mercredi 11 Novembre 2015 | Commentaires (1)

Pour que personne n'entende les critiques de l'opposition, Priollaud veut désormais instituer le huis clos au conseil municipal de Louviers. En punisssant le public et la presse, il espère tuer le débat démocratique en muselant l'opposition.

Sauf que... c'est illégal. La loi protège la liberté d'expression au sein du conseil municipal. Louviers mérite mieux qu'un pion qui veut jouer les censeurs, Louviers mérite mieux qu'un "Petit Chose".


C'est trop injuste ! Je n'arrive pas à faire taire Franck Martin lorsqu'il dénonce mes grosses bêtises !
C'est trop injuste ! Je n'arrive pas à faire taire Franck Martin lorsqu'il dénonce mes grosses bêtises !
Quel incroyable aveu de faiblesse ! Les derniers conseils municipaux ont vu l'opposition dominer largement les débats, face à un maire dépourvu de tout charisme et dont la mollesse et l'inaction se révèlent chaque jour un peu plus.

Après avoir pleurniché auprès de la presse sur la méchanceté de l'opposition, Priollaud, comme tous les faibles, se réfugie derrière des mesures de censure : il annonce la stricte limitation du temps de parole et surtout, l'institution du huis clos au conseil municipal.

Sauf que... c'est illégal ! On ne peut pas tuer aussi facilement la démocratie locale en réduisant au silence l'opposition élue.

Que retenir du dernier conseil municipal ?

L'opposition, jouant son rôle démocratique, a réussi à mettre sur la table les sujets qui fâchent Monsieur, un maire qui ne supporte pas la critique. Il ne veut pas entendre parler du malaise du personnel municipal, matraqué depuis son élection, de l'indécence de l'accueil des réfugiés à Louviers, de la crise du logement à Louviers, du coup bas porté au football par la création d'un club dissident soutenu par sa municipalité.

Sans parler du dévoilement, par les chiffres de la comptabilité publique, des mensonges qui ont structuré sa campagne électorale. A chaque décision budgétaire, il devient plus clair que les prétendues difficultés financières Louviers ont été inventées de toute pièce, pour servir de prétexte à son inaction et masquer son absence de projet sérieux pour Louviers.





 

Dépourvu de tout charisme et de l'autorité naturelle exigée par la fonction de maire, débordé par l'argumentation de ses adversaires politiques Priollaud rêve de museler l'opposition par le huis clos et la limitation du temps parole. Or, la séance de conseil municipal, par définition, est le seul terrain de jeu, le seul moment d'expression officielle de l'opposition. La loi protège donc fermement la liberté d'expression dans l'enceinte du conseil et s'il persiste dans ces intentions, il risque un cuisant effet boomerang !

Tous les maires de Louviers ont présidé des conseils municipaux interminables et autrement agités : c'est la rançon de la démocratie. Mais aucun maire de Louviers n'a eu recours à la censure, à la répression pour faire taire l'opposition. Parce qu'ils avaient la carrure de l'emploi...

Recourir à la censure de l'opposition pour tuer le débat démocratique est un aveu de faiblesse criant. Si l'on n'a pas le cuir assez épais, si l'on est trop fragile pour supporter la légitime critique d'une opposition démocratiquement élue, on n'a rien à faire en politique.

Si l'on n'est pas capable de présider un conseil municipal en respectant la liberté d'expression des élus de l'opposition, on est trop faible pour porter le costume de maire.



 

De nombreuses jurisprudences protègent la liberté d'expression de l'opposition contre les mesures qu'entend prendre le maire de Louviers. Toutes vont dans le même sens : le conseil municipal est un lieu de débat et l'entrave au libre débat n'est pas admise.

Question écrite de Jean-Louis Masson, n° 14357, JO du Sénat du 25 décembre 2014
Même si aucune disposition législative ou réglementaire ne l’impose, le règlement intérieur du conseil municipal peut prévoir une disposition fixant un temps de parole pour l’intervention des conseillers municipaux au cours des débats portant sur les affaires inscrites à l’ordre du jour des séances du conseil, pour autant que cette disposition ne porte pas atteinte au droit d’expression des con­seils municipaux.
Il a ainsi été jugé qu’un règlement intérieur limitant les interventions des con­seillers à trois minutes portait atteinte au droit d’expression des conseillers municipaux (TA de Grenoble, 15 septembre 1999, req. n° 950317). De même, la cour administrative d’appel de Versailles, dans sa décision du 30 dé­cembre 2004, n° 02VE02420, a jugé que, en approuvant une disposition du règlement intérieur interdisant à un conseiller de parler plus de deux fois sur la même question avec une limite de temps de parole total de six minutes, le conseil municipal avait méconnu le droit à l’expression des conseillers municipaux. Par ailleurs, des dispositions imprécises prévoyant que le maire pourrait interrompre un orateur « au-delà d’un certain temps d’intervention » ont été considérées comme portant atteinte à la liberté de parole des conseillers municipaux (TA Montreuil n° 0901259). La jurisprudence est donc constante quant à la nécessité de concilier la police du conseil municipal, exercée par le maire au titre de l’article L. 2121-16 du CGCT, et la liberté de parole des conseillers municipaux, qui ont droit à l’expression pour les affaires inscrites à l’ordre du jour du conseil municipal en vertu de l’article L. 2121-19 du même code.

 


Depuis l'arrivée de Priollaud à Louviers, le personnel municipal souffre. Il avait promis plus d'emplois à la Ville, il en supprime à tour de bras, avec un cynisme qui n'a d'égal que celui de son adjointe, Anne Terlez.


Depuis l'arrivée de Priollaud, les cadres de la mairie sont unanimes : on est passé d'une culture de la confiance et de la mise en responsabilité - avec Martin - à une culture de la défiance et du contrôle tatillon - avec Priollaud.

Le maire et Mme Perchet complotent seuls leurs coups bas contre les fonctionnaires. Des services entiers sont restructurés, des emplois sont massivement supprimés sans que l'on demande l'avis des responsables de service.

Combien de coups bas, d'emplois supprimés ? Secret défense. Opacité totale dans la gestion de l'emploi public. Une seule certitude : le vent tourne. Ceux qui avaient placés leurs espoirs dans l'arrivée d'un nouveau maire ont rapidement déchanté et expriment aujourd'hui leur désillusion et leur regrets...
Emplois supprimés à la mairie de Louviers : le cynisme du maire

Au conseil municipal, le sujet est tabou.

Le maire ne supporte pas que je lui demande un peu de transparence, un simple bilan : depuis son arrivée, combien d'emplois supprimés à la mairie de Louviers ? Combien de départs en retraite non remplacés, combien de contrats de travail non renouvelés ?

Malgré les demandes répétées de l'opposition, le maire cache la vérité des chiffres sur les emplois à la mairie. C'est humain : il en avait promis tant, il en détruit tellement ! Si les chiffres étaient connus, ce serait la honte.

En revanche, avec un cynisme qui donne froid dans le dos, le maire a osé répondre au mari de madame X, une employée municipale qu'il a privée d'emploi : " Depuis mon arrivée, je n'ai licencié personne... Je ne renouvelle pas son contrat, c'est bien différent."

Bien différent ?

Titulaire ou non titulaire, pour la famille qu'il prive de ressources, la souffrance est la même, non ?

Et si Priollaud supprime des emplois contractuels mais ne licencie pas de titulaires,  ce n'est pas par bonté d'âme ;  c'est parce que le statut de la fonction publique protège les fonctionnaires titulaires de l'arbitraire du maire. Priollaud s'attaque donc au personnel non titulaire, plus vulnérable, moins protégé par la loi.
 
Emplois supprimés à la mairie de Louviers : le cynisme du maire

Palme d'or du cynisme : " C'est la faute à Martin : il n'a pas protégé le personnel municipal contre notre arrivée au pouvoir. S'il avait titularisé tout le monde avant 2014, on ne pourrait pas licencier le personnel aujourd'hui !"
Palme d'or du cynisme : " C'est la faute à Martin : il n'a pas protégé le personnel municipal contre notre arrivée au pouvoir. S'il avait titularisé tout le monde avant 2014, on ne pourrait pas licencier le personnel aujourd'hui !"
Mais la palme du cynisme revient, sans conteste, à Anne Terlez, lors du conseil municipal de lundi où elle m'a jeté à la figure cette réponse mémorable :

"Si la mairie détruit aujourd'hui des emplois contractuels, c'est votre faute ! Vous auriez pu protéger le personnel en titularisant tout le monde avant notre arrivée !"

Je suis resté sans voix devant tant de cynisme. C'est vrai, j'avoue : je n'avais pas anticipé l'arrivée au pouvoir d'une Attila de l'emploi : où elle passe, les contrats de travail trépassent.

Mais je n'avais jamais entendu un cambrioleur qui ose dire au tribunal : c'est la faute au propriétaire des bijoux, il aurait du mieux les protéger avant que je fasse main basse !

Une nouvelle preuve du mépris dans lequel on tient les Lovériens en les croyant assez bêtes pour gober de tels raisonnements et croire que si Priollaud supprime des emplois, c'est la faute aux autres.

Avec ces gens-là, c'est toujours la faute des autres... S'ils ne fichent rien à la mairie, c'est parce l'Etat baisse les dotations. S'ils virent les contractuels embauchés par Martin, c'est la faute à Martin etc. etc.

Mais le vent tourne, l'état de grâce est terminé, les Lovériens ne sont pas si bêtes que le croit Priollaud : la vérité est en marche, et ce n'est pas leur cynisme et leurs piteux mensonges qui l'arrêteront.
 


Mardi 29 Septembre 2015 | Commentaires (2)

Cela se confirme chaque semaine : la municipalité Priollaud est celle du vent, du vide et du bla-bla...
Jamais, de mémoire de lovérien, l'ordre du jour d'un conseil municipal n'aura été aussi léger, aussi creux. Et pour masquer ce vide, on aura droit au blabla de Bernard Leroy.



Un ordre du jour historiquement creux : on expédie quelques affaires courantes et c'est tout.
Un ordre du jour historiquement creux : on expédie quelques affaires courantes et c'est tout.
Du jamais vu pour un conseil municipal de rentrée. Aucune décision importante, aucun lancement de projet. On enregistrera 152 000 euros de recettes supplémentaires, piquées dans la poche des Lovériens : c'est le fruit amer des augmentations de tarifs municipaux, que nous avons dénoncé.
L'essentiel des délibérations de lundi portera sur le suivi - obligé - des projets que nous avions signé, des réalisations que nous avons lancé.
 

Convaincu qu'un poil dans la main est un bon levier électoral, que ceux qui ne font rien évitent la critique, Priollaud se contente d'expédier les affaires courantes, profite de l'élan que nous avons donné naguère pour ne rien faire.
Que se passera-t-il lorsque l'élan donné jusqu'en 2014 s'épuisera ? Le déclin de Louviers a déjà commencé.
Un déclin injustifié : l'ajustement financier qui sera adopté lundi confirme que jamais un maire de Louviers n'a eu autant d'argent... pour n'en rien faire. Les recettes de la Ville atteignent un record historique, mais Louviers n'investit plus, ne construit plus l'avenir.


Vendredi 25 Septembre 2015 | Commentaires (1)

... pendant les Journées du Patrimoine. En matière d'incompétence, difficile de faire pire !

Placée au premier rang de la liste des 15 sites à visiter en France pendant les Journées du Patrimoine, l'école de Louviers a bénéficié d'une formidable publicité de la part du quotidien national Le Monde.

Sauf que... Patatras ! L'école était tout bonnement fermée pendant ces Journées du Patrimoine et personne n'a pu la visiter ! On croit rêver, on a du mal a croire pareille ineptie.


Nous nous réjouissions de voir Louviers mis à l'honneur par le Monde... mais nous ignorions que l'incompétence du maire allait ridiculiser notre ville.
Nous nous réjouissions de voir Louviers mis à l'honneur par le Monde... mais nous ignorions que l'incompétence du maire allait ridiculiser notre ville.
Une ineptie qui montre bien en quel mépris le parachuté Priollaud tient la ville qu'il a prise par hasard et pour laquelle il n'a aucun respect ni projet.

Les économies forcenées faites sur le dos du personnel municipal expliquent aussi cette fermeture d'un service public, asphyxié par les restrictions budgétaires.

Sur le même sujet, voir l'article du Monde

Aujourd'hui, alors que la poudre parle dans les quartiers, le maire... joue du pipeau.


Le maire est tout fier : avec le préfet, il re-signe le Contrat local de sécurité. Ce qui prouve, qu'il le veuille ou non, que le CLSPD existait avant lui !
Le maire est tout fier : avec le préfet, il re-signe le Contrat local de sécurité. Ce qui prouve, qu'il le veuille ou non, que le CLSPD existait avant lui !
La publicité faite par le maire de Louviers, véritable moulin à bla-bla, nous a souvent arraché, par sa maladresse, un sourire de commisération.
On peut prendre en pitié pareille débauche de communication pour masquer une inaction municipale qui devient chaque jour, malgré la pub' de la mairie, de plus en plus visible ! Visiblement, ce maire est un empêché de la création, un paralysé du travail, qui compense son inaction par un flot de paroles et d'écrits vides de contenu.
C'est une franche rigolade, un vrai fou-rire que M.Priollaud vient de  déclencher chez les lecteurs de son dernier communiqué de presse.
 Impayable. Il faut lire ce communiqué, que nous décryptons ci-dessous : toute la méthode Priollaud, s'y dévoile. En matière de lutte contre la délinquance, il tente de faire croire que rien n'a été fait avant l'arrivée de Priollaud, super-héros.
Mais les faits sont là : la municipalité Martin a mis sur orbite un impressionnant dispositif de lutte contre la délinquance et réussi à faire de Louviers une cité paisible. Depuis son élection Priollaud n'a rien fait. Et aujourd'hui, alors que la poudre parle dans les quartiers, le maire joue du pipeau.
 

La fusillade sanglante dans le quartier des Acacias ne fait rire personne. Sauf que la réaction du maire à cet évènement tragique est tout simplement comique. A vouloir trop prouver il se tire bel et bien une balle dans le pied et démontre lui-même le contraire de ce qu'il veut vous faire croire.

Que fait le maire après le drame des Acacias ? Un communiqué de presse, pour montrer qu'il agit et pour dire qu'avant lui, rien n'a été fait.

Argument-choc : il a "réactivé" le Contrat local de sécurité et de prévention de la délinquance. Mais pour "réactiver" un CLSPD, il faut qu'il existe déjà, non ? La municipalité précédente à mis en place ce CSLSP sans attendre le sieur Priollaud.

Depuis son élection, rien de neuf. Comme tous les maires nouvellement élus, il a fait un petit toilettage des contrats antérieurs : ça donne l'occasion d'une belle photo avec le préfet et cela donne l'impression qu'il agit.

2ème argument : il aurait réparé une panne dans le système de vidéo-surveillance ! Excusez du peu !

Exact, mais pur hasard de calendrier. Dès la mise en place de la vidéo-surveillance,  la liaison passive avec le commissariat a connu des pannes à répétition, dûment signalées à l'installateur. Il a fallu du temps pour localiser le problème. Et entre le signalement et la réparation, il y eu des élections. Les réparations demandées par Franck Martin ont été terminées sous Priollaud. Pas de quoi en faire un plat.

Vraiment, ce maire vous prend pour des billes. Si un plombier répare une fuite dans un lavabo dans un grand bâtiment... il a bien fallu qu'auparavant un promoteur trouve le financement, un architecte dresse les plans, des corps de métier construisent le bâtiment. A qui revient le mérite d'avoir construit le bâtiment ? Au plombier ou à celui qui l'a voulu, projeté et réalisé ?

C'est à la municipalité Martin que l'on doit l'installation du dispositif de vidéo-surveillance à Louviers, dont l'importance et l'efficacité dans la lutte contre la délinquance sont incontestables. Et si la municipalité Martin n'avait pas mis en place ce puissant dispositif, le maire ne pourrait pas se vanter d'en avoir réparé une panne. A vouloir trop prouver...

En matière de lutte contre l'insécurité et la prévention de la délinquance, qu'a fait le maire actuel : il a resigné un contrat, réparé le câble vidéo du commissariat de Val-de-Reuil et voulu rendre plus visible la police municipale en décalant de 2 heures l'heure de la patrouille. Et c'est tout.
Le bilan de la municipalité précédente se résume comme suit :
La rénovation urbaine des trois grands quartiers de Saint-Hildevert, les Acacias et Maison Rouge, avec tout l'accompagnement social nécessaire. La mise en place d'un important service municipal de médiation-prévention, voué au travail de terrain. L'implantation d'une Maison de la Justice et du Droit. La création de centres sociaux et de centres de loisirs. L'implantation de caméras de vidéo-surveillance aux Acacias et Maison Rouge, sans compter les innombrables projets de soutien à la parentalité, de résorption des tensions sociétales par le dialogue et la culture...

Comparer les deux bilans c'est comparer la réussite du gigantesque programme Apollo, qui a fait marcher l'homme sur la lune avec le bref vol d'un avion en papier lancé dans le bureau du maire.

Le plus cocasse est qu'il croit que vous allez gober ça !

Oui, le maire prend les lovériens pour des quiches. Il s'imagine qu'un peu de com' vous aveuglera au point de masquer son inaction chronique et d'oublier ce qui a été fait pour Louviers avant son arrivée



 

Les efforts de la municipalité Martin ont été récompensés : nul ne parlait plus d'insécurité dans les réunions de quartier, l'image de Louviers-Chicago des années Proust était oubliée, le climat de la ville était paisible.
Comme tant d'autres, cet acquis est menacé, la poudre parle dans les quartiers où les trafiquants règlent leurs comptes et l'on compare désormais Louviers à Marseille.


Mercredi 16 Septembre 2015 | Commentaires (2)
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