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Louviers

Dans un quartier qui compte 1800 habitants la réunion de quartier n'a rassemblé qu'une vingtaine d'adultes et autant d'enfants. Pour protéger le maire de toute critique, seule une poignée d'invitations avait été distribuée.
Deux précautions valant mieux qu'une, Hafidah Ouadah s'était chargée de rameuter au téléphone les plus sûrs soutiens de son " réseau ".
Car avec le maire actuel, le dialogue et la concertation sont ouverts... à ses amis, triés sur le volet. Au nombre d'une vingtaine à Maison Rouge. Et pour éviter que les habitants parlent au maire de ce que bon leur semble, la mairie impose désormais un ordre du jour fixant les objectifs : on allait parler de l'implantation des jeux pour les enfants du quartier.

Heureusement, le filtre n'a pas totalement fonctionné... Des habitants ayant participé aux "ateliers urbains" qui ont proposé une centaine de projets pour le quartier, travail citoyen mis à la poubelle par l'équipe Priollaud, ont eu vent de la réunion...


Soucieux de compenser un manque d'envergure et de charisme de plus en plus évident, le nouveau maire ouvre la réunion de quartier par une déclaration tonitruante, qui se veut solennelle. 

A l'imitation du serment des pères fondateurs de la République, réunis en 1789 dans la salle du Jeu de Paume, le maire trompette, sans craindre le ridicule : " Nous ne sortirons pas de cette salle sans avoir choisi, ensemble, les jeux pour les enfants et les emplacements où ils seront installés ! "

Force est de constater qu'une heure et demie plus tard, la réunion se disloque sans qu'aucune décision ne soit prise, aucun choix ne soit fait. Caricaturant la vraie démocratie participative, la réunion a tourné au fiasco. Pourquoi ?

Après la grandiloquente ouverture du maire, quelques propositions émanent de l'assistance. Des mères de famille veulent que les jeux soient implantés sous leur fenêtre, au plus près, pour pouvoir surveiller les enfants sans les accompagner. Le maire opine du bonnet, ravi de voir la réunion prendre bonne tournure...

Il ne faut pas attendre longtemps pour qu'une habitante du quartier ramène tout le monde sur terre : " Toutes ces propositions sont impossibles à réaliser. Eure Habitat et Secomile sont propriétaires des terrains .Pour la tranquillité de tous, ils profitent de la rénovation du quartier pour mettre en place la résidentialisation. Il est hors de question pour eux d'implanter des jeux sur leur propriété, à proximité des façades d'immeubles".

Le maire regarde ses chaussures... il ne sait quoi répondre. De toute évidence, il n'a pas ouvert le dossier, pas préparé la réunion et il ignore où se trouve les terrains dont la Ville est propriétaire. Pathétique.
Silence ! Le maire prépare sa réunion de quartier !
Silence ! Le maire prépare sa réunion de quartier !

La réunion tourne à la confusion. On tend une perche au maire : les jeunes souhaitent jouer au football, or ils ne trouvent que des panneaux de basket sur le mini-stade du quartier. Ravi de cette diversion, Don Quichotte-Priollaud monte en selle et charge : " Nous sommes là pour trouver une solution ! Il faut ajouter des buts de foot sur le terrain de basket ! Vous pouvez compter sur nous ! "

Patatras... Fort gêné, un fonctionnaire lui signale que ce serait inutile, puisque les travaux d'installation d'un terrain pour le football ont déjà commencé, selon les plans établis bien avant son arrivée...

Faut-il en rire ou en pleurer ? Don Quichotte a chargé.. un moulin à vent, faisant éclater au grand jour l'incompétence de Priollaud, visant à côté de la plaque. Voilà une maire organise une réunion dans un quartier sans même savoir ce que ses services y aménage... Consternant. Plus que d'impréparation, c'est bien d'incompétence dont il a fait preuve.

Comment aménager Maison Rouge sans associer Eure-Habitat et la Secomile ?
Comment aménager Maison Rouge sans associer Eure-Habitat et la Secomile ?
La démocratie participative est basée sur la confiance et le partenariat. François-Xavier Priollaud, angoissé par un rôle auquel il ne s'était pas préparé, ne fait confiance à personne. Pas même aux services municipaux, soupçonnés d'être "martinistes" alors qu'ils ne sont que loyaux et dévoués au maire en place.

Sous la précédente municipalité, non seulement l'invitation aurait été distribuée à TOUS LES HABITANTS, c'est la moindre des choses, il aurait été inconcevable de préparer une telle réunion sans y associer la CASE, maitre d'ouvrage de la rénovation urbaine, La Fabrik, pour son rôle de gestion urbaine de proximité, chargée de la communication dans le quartier, et, bien entendu, les partenaires incontournables dans la vie du quartier : Eure-Habitat, Secomile. Sans compter, en tant que de besoin, le commissaire de police, le commandant des pompiers, les services de l'Etat...

Un certain Jacky Bidault, alors responsable des sapeurs-pompiers, se souvient fort bien avoir participé à des réunions de quartier postérieures à des problèmes d'incendie...

Dialoguer avec soi-même est plus confortable et rassurant, mais totalement inefficace. C'est la leçon à tirer de cette farce que fut la réunion de quartier de Maison-Rouge.


Lundi 29 Septembre 2014 | Commentaires (0)

Depuis 7 ans, Hercule Bidault est adjoint aux travaux. Le rez-de-chaussée de l'îlôt Thorel présente un risque grave d'incendie. Que fait donc Hercule Bidault, le Superman autoproclamé des travaux à Louviers ?


La façade de l'îlot Thorel
La façade de l'îlot Thorel
Amas de détritus inflammable, bidons de liquides suspects : le rez de chaussée de l'immeuble Thorel, patrimoine municipal, ne demande qu'une allumette pour s'embraser et communiquer le feu aux boiseries de l'étage.

Ce danger est signalé depuis des années à l'adjoint aux travaux de Franck Martin. Aux dernières élections, ce dernier a changé de râtelier sous prétexte de lancer un vaste programme de sauvegarde du personnel municipal ? Qu'attend Hercule pour nettoyer les écuries d'Augias, pardon, le rez-de-chaussée Thorel ?

Le problème est qu'à l'incurie d'Hercule Bidault s'ajoute la mauvaise gestion financière de Priollaud !

Bidons suspects, débris inflammables...Qu'attend Hercule Bidault pour nettoyer les écuries Thorel ?
Bidons suspects, débris inflammables...Qu'attend Hercule Bidault pour nettoyer les écuries Thorel ?
Il faut savoir qu'auparavant, les services techniques, pour faire face à l'imprévu, disposaient d'un volant d'heures supplémentaires. Indispensable pour faire face à l'imprévu.

Une dépense maîtrisée, puisque, sous la gestion Martin, à l'exception des 2 ans de crise financière mondiale, les impôts municipaux n'ont pas augmenté. Et depuis cinq ans, ils n'ont pas augmenté du tout.

Aujourd'hui, les impôts Priollaud n'ont pas diminué : la ville dispose d'autant de recettes que durant les cinq dernières années. Mais on a supprimé le budget des heures supplémentaires !

Du coup, les services techniques fonctionnent au ralenti. On a pu le voir au moins du démontage de Louviers Plage : le quai de Bigars est resté longtemps fermé à la circulation, faute de personnel pour désencombrer la voie.

Et aujourd'hui, l'îlôt Thorel risque de partir en fumée. Hercule Bidault roulait les mécaniques en disant qu'il serait le superhéros de la sauvegarde du patrimoine communal.

Aujourd'hui, Hercule rase les murs lorsqu'il passe devant l'îlot Thorel...


Samedi 27 Septembre 2014 | Commentaires (2)

Rumeurs et bobards : cela doit cesser !


Pourquoi gémir ? Louviers dispose d'autant d'argent, mais rend moins de services aux habitants que naguère...
Pourquoi gémir ? Louviers dispose d'autant d'argent, mais rend moins de services aux habitants que naguère...
Voici un extrait de l'intervention de Franck Martin au conseil municipal de lundi :

" Monsieur le maire,
 
Vous avez été élu pour agir. Pas pour gémir.

Cet été, vous avez très peu agi et beaucoup gémi, tout en répandant partout la rumeur qu’il manquait de l’argent dans les caisses de la Ville. Ainsi, il y aurait un trou dans la caisse. Trou dont la profondeur varie selon la capacité de vos interlocuteurs  à distinguer le vraisemblable du faux.

Cela doit cesser.

Depuis 1995, tous les budgets que j’ai signés se sont traduits par des excédents, constatés par des comptes administratifs rigoureusement identiques aux comptes de gestion tenus par le trésorier de l’Etat.

En 2014, cette assemblée a constaté, en appouvant le compte administratif, que notre dernière année de gestion s’est bel et bien conclue par un excédent. C’est un fait massif, incontournable, un constat inattaquable.

Si les comptes ne sont pas bons, c’est que la préfecture, qui les contrôle, serait aveugle ? Allons donc !

Cela doit cesser. Alors, je vous demande de choisir.

Vous pouvez, vous devez cesser de répandre de fausses nouvelles ou saisir les magistrats de la  Chambre régionale des Comptes afin de faire vérifier vos assertions.



Et tout cela pour quoi ?

Je ne vous crois pas assez naïf pour être intoxiqué par votre propre propagande électorale. Vous finiriez par croire vos propres bobards. Les élections sont finies, monsieur le maire, il faut revenir sur terre et regarder la réalité en face : dans une situation certes tendue, les finances de Louviers ont été saines et dynamiques pendant vingt ans.

Vous disposez d'autant d'argent et de marges de manoeuvres que nous en avons eu. Mais vous semblez incapable de l'utiliser aussi bien ni d'en faire autant pour Louviers que nous l'avons fait.

Alors pourquoi parler de trou ?

Et pardi ! Pour justifier, par un bon gros bobard, la suppression de services rendus à la population, en particulier dans le domaine de l’enfance et de la jeunesse. Une ville qui perçoit autant d'argent, autant d'impôt, mais qui rend moins de services à la population est une ville mal gérée.

En cette période de rentrée scolaire, il suffit d’ouvrir les yeux pour voir que jamais la jeunesse, jamais les enfants de Louviers n’ont été aussi mal traités par la municipalité. 

Faisons le compte, mesdames et messieurs. ( à suivre )


Vendredi 12 Septembre 2014 | Commentaires (1)

Peux-t-on comparer un Airbus et un avion en papier ?


En pleine préparation de la saison culturelle... Un grand sommeil qui n'a rien à voir avec Raymond Chandler
En pleine préparation de la saison culturelle... Un grand sommeil qui n'a rien à voir avec Raymond Chandler
Le seul rayon de soleil de l’été à Louviers est venu d’une initiative, modeste mais bienvenue : autour d’une pianiste, quelques heures consacrées à la musique classique. C’était bien.

Mais si l’événement est modeste, la municipalité l’est moins !

Ces quelques riches heures musicales ont été pompeusement baptisées Université d’Eté ! Au moulin d’Andé, temple eurois de la musique classique, en rit encore. Sans parler des couloirs de la DRAC !

Encore plus vaniteux : au conseil municipal de lundi, on a osé faire le parallèle entre cette gentille animation et la dynamique culturelle lancée par la précédente municipalité !

Autant comparer la complexité et la puissance d’un Airbus 380 long courrier avec un avion de papier lancé dans la cour de l’école primaire !

On sait l’engagement et la réussite de la précédente municipalité en faveur de la culture : construction d’un théâtre, ouverture d’une Scène Nationale, ouverture d’une Gare aux musiques actuelles avec un formidable potentiel de création et de formation rénovation et relance de l’activité du musée, création du Moulin avec ses caves, son festival de jazz, éclosion d’association hébergées dans les étages, renforcement de la médiathèque, transformation et soutien au cinéma, première salle indépendante et première salle 3D de l’Eure. La magnifique école de musique reste le symbole de Louviers, capitale culturelle de l’Eure.

Force est de constater la tristesse pauvreté de la rentrée sur le plan culturel, en particulier au musée.

Après avoir accueilli les plus grands noms de la peinture française contemporaine, de Viallat à Ben, en passant par Fromanger et Garrouste, après avoir mis en valeur la richesse de son fonds, avec des expositions thématiques qui ont réveillé les mémoires, le musée se trouve réduit à proposer depuis des mois, une sempiternelle exposition autour de la préhistoire. Il n’y aura plus qu’une seule exposition par an.

A Louviers, l’un des phares de la culture, le musée, est en train de s’éteindre.

Chassez le naturel, il revient au galop ! La droite lovérienne, dans la droite ligne d’Odile Proust, prépare le retour du grand sommeil de la culture


Jeudi 11 Septembre 2014 | Commentaires (0)
Hercule Bidault est de retour !
Après de copieuses vacances, l’innénarable Jacky Bidault signe son retour dans la Dépêche !

Accrochez-vous à la grande échelle ! Toujours en mode super-héros, le colonel Fracas nous informe que cet été, il a sauvé les écoles de Louviers d’une ruine menaçante. Une urgence absolue, une épopée digne des travaux d’Hercule !

Mais, comme il est homme à dénoncer, sans sourciller, le mauvais état d’un patrimoine municipal dont il avait lui-même la responsabilité comme adjoint de Franck Martin et dont l’entretien lui incombait depuis six ans, les petites souris de la CASE ont été y voir de plus près.

Vérification faite, les services techniques ont fait leur travail habituel pendant l'été et les travaux de maintenance réalisés dans les écoles durant l’été sont parfaitement banals. Le budget qui y a été affecté ( 70 000 euros ) est même légèrement inférieur à la moyenne des travaux réalisés régulièrement chaque été par la municipalité Martin : 100 000 euros.

Beaucoup de bruit pour rien, mais, rassurez-vous, les supers-héros sont à la mode, la presse adore ! Super Bidault reviendra bientôt nous narrer ses 36 336 travaux d'Hercule, pour la plus grande joie des enfants et des naïfs.

Conseil municipal : Panique à bord
Panique à bord ! Lundi soir, dès l’ouverture du conseil municipal, le maire est complètement débordé par les questions de l'opposition, mis en difficulté sur de nombreux dossiers, notamment sur la mauvaise rentrée scolaire à Louviers, les emplois qu’il supprime, l’embauche très contestable de son copain, le « shérif » de Louviers. Sans parler du scandale soulevé par son attitude envers l'association de la Semaine des 4 jeudis, écartée de Louviers Plage et étranglée financièrement parce que son dirigeant n'a pas fait allégeance politique au maire.

Alors, comme le Petit Chose d’Alphonse Daudet, comme un « pion » de collège chahuté, le maire tente de faire taire l'opposition, faute d'arguments pour débattre. Si l'opposition est réduite au silence, il n'entendra plus de critique...

Non seulement il suspend la séance de conseil municipal, sans raison, mais il décide, de son propre chef,  de réduire à 3 minutes le temps alloué à l’opposition pour chaque délibération, sans droit de suite ni de réponse.  Il s'autorise, lui,  à reprendre la parole autant de fois et pour aussi longtemps qu’il lui plait.

Vous avez bien lu : 3 minutes pour débattre de dossiers municipaux parfois complexes ! Et pourquoi pas 30 secondes ? Et pourquoi pas tenir un conseil sans l'opposition ? Force est de constater qu’aucune municipalité en France, fut-elle Front National - n’a osé aller aussi loin pour brider la liberté d’expression de l’opposition.

Il n’a pas fallu six mois pour que les masques tombent. Il n’a pas fallu six moix pour que cette municipalité, prétendument apolitique (!), révèle son vrai visage : celui de la bonne vieille droite autoritaire, pour qui la démocratie est une contrainte à peine tolérée et non une source féconde d’inspiration.
Que nos amis se rassurent : aucun pion, aucun censeur n’a jamais réussi à faire taire Franck Martin. Surtout lorsqu’il défend sa ville, le Louviers qu’il aime. Du coup, c’est vrai, lorsque le maire lui intime de se taire, cela crée un peu de chahut. Mais c’est la rançon de la liberté d’expression, une valeur sur laquelle Louviers ne transigera jamais.

Conseil municipal : Panique à bord
Il n’a pas fallu six mois pour que les masques tombent. Il n’a pas fallu six moix pour que cette municipalité, prétendument apolitique, révèle son vrai visage : celui de la bonne vieille droite autoritaire, pour qui la démocratie est une contrainte à peine tolérée et non une source féconde d’inspiration.

Que nos amis se rassurent : aucun pion, aucun censeur n’a jamais réussi à faire taire Franck Martin. Surtout lorsqu’il défend sa ville, le Louviers qu’il aime. Du coup, c’est vrai, lorsque le maire lui intime de se taire, cela crée un peu de chahut.

Mais c’est la rançon de la liberté d’expression, une valeur sur laquelle Louviers ne transigera jamais.


Mardi 9 Septembre 2014 | Commentaires (6)

Au conseil municipal, la faiblesse de la municipalité est apparue sous bien cruelle lumière. Dans l’affaire du désamiantage de Maison Rouge le maire s’est fait berner par l’Etat. Résultat : les lovériens vont payer à la place des autres. Et les habitants de Maison Rouge paieront deux fois l’addition du désamiantage !


Maison Rouge : les habitants paieront 2 fois
Maison Rouge : les habitants paieront 2 fois
Dans toute la France, les nouvelles normes imposées par l’Etat pour toutes les opérations de désamiantage ont provoqué un surcoût imprévisible lors du montage financier initial. De ce fait, à Louviers, les démolitions d’immeubles les démolitions d’immeubles prévues dans l’opération de  rénovation Maison Rouge étaient bloquées depuis plusieurs mois, faute de financement. Blocage du chantier insupportable pour les habitants, bien évidemment.

Il est vrai que l’affaire est complexe. Elle exigeait des élus de Louviers habileté et compétence. Elle exigeait de bien comprendre les enjeux de la négociation et d’être capable de mettre en place une vraie stratégie. Ce que nous avions fait, avant les élections, avec le soutien appuyé de François Loncle, de la Région via Marc Antoine Jamet, du conseil général via Leslie Cléret, en coordination avec Eure Habitat. Nous avons largement expliqué notre position, y compris devant le ministre du Logement : l’Etat impose de nouvelles normes, c’est à l’Etat de financer le surcoût lié à ces normes.

Au lieu de cela, le maire de Louviers, fonctionnaire obéissant, s’est couché devant l’Etat au premier coup de sifflet du préfet. Quand à l’insondable naïveté - et méconnaissance du dossier - d’Anne Terlez, elle est pathétique.
 

A Maison Rouge, on va payer deux fois le désamiantage. Une première fois comme contribuable au budget de Louviers : le conseil municipal a voté l’octroi d’une subvention extraordinaire à Eure Habitat pour financer le désamiantage. Alors que la ville de Louviers ne doit pas financer les dépenses de logement social, dont elle n’a pas la compétence, au sens juridique du terme.

Maison Rouge paiera une seconde fois, puisqu’on détourne ainsi l’argent qui devait payer la construction du gymnase haltérophilie-futsal à Maison Rouge Cet équipement phare, symbole de la rénovation du quartier, ouvert à tous les sportifs, était destiné, d’abord à pallier la fermeture de l’ancienne piscine. Mais surtout, cet équipement était ardemment désiré par les jeunes de Maison Rouge. Comme le club d’haltérophilie, il devront s’en passer.

Le devoir des élus était de mettre fin au plus vite à cette situation. Minoritaires, nous n’avons plus le pouvoir de faire adopter la bonne solution, celle que nous avions prévue et préparée avant les élections.

 C’est pourquoi, bien évidemment, nous approuvé la délibération proposée par le maire : l’essentiel était de débloquer, coûte que coûte, la situation. Mais la solution adoptée est la pire des solutions pour Louviers et surtout, pour Maison Rouge. Les contribuables lovériens n’ont pas fini de payer la faiblesse de leurs élus.


Mardi 9 Septembre 2014 | Commentaires (0)
Louviers : à bride abattue vers... les moeurs politiques d'avant-guerre
Louviers : à bride abattue vers... les moeurs politiques d'avant-guerre
Difficile de faire plus ringard...

Au prochain conseil municipal, on verra s'épanouir une brassée de comités consultatifs, qui fleurent bon l'avant-guerre et sa proverbiale fécondité en comités de tout poil : "Quand on veut étouffer un problème, on crée un comité" disaient nos aïeux. Le général de Gaulle n'avait pas de mots assez durs pour ce qu'il nommait " les comités Théodule"  qui encombraient le fonctionnement de la Quatrième République.

A Louviers, il y en aura pour tout le monde : un comité pour les vieux, un comité pour la paroisse, un comité pour les commerçants etc. Il ne manque plus qu'un comité consultatif Théodule pour consulter les prénommés Théodule de Louviers, et un comité pour la fourrière, co-présidé par un chien errant.

Bien entendu, le maire a une idée derrière la tête.






Il s'agit d'étouffer la démocratie participative mise en place à Louviers par la précédente municipalité. Car notre démarche, moderne, était radicalement différente, qu'il s'agisse de la vie du commerce ou de la participation citoyenne à la rénovation de l'Eglise Notre-Dame, notre démarche était radicalement différente : nous avons favorisé la création et le développement d'associations libres et indépendantes de la mairie : Art Com et la Clé de Voûte et la Ville discutait avec ces associations, indépendantes de la mairie.

Alors que les comités Théodule sont tous présidés par le maire, qui décidera seul de l'ordre du jour, de l'opportunité de les convoquer et surtout du compte rendu qui sera fait dans la presse ! Certains comités ne comptent  que 2 membres de droit, en plus du maire. Histoire de simplifier la concertation, discutons entre nous !

En revanche, pour faire chic, on a inclus dans le comité chargé des intérêts de la paroisse Notre Dame, le directeur régional des affaires culturelles et l'architecte des Bâtiments de France : nous offrons le champagne le jour où ils viendront sièger. Car, de plus, selon des sources bien informées à Rouen, on ne leur a pas même demandé leur avis !

La concertation à la sauce Terlez, c'est ça ! On ne demande pas leur avis aux premiers concernés, comme on a pu le constater dans la décision d'interdire de séjour aux Monts les gens du voyage.

Au maire-bâtisseur a succédé le maire-démolisseur : il n'y aura pas d'équipement futsal-haltérophilie à Maison Rouge. Ceux qui ont été faire de fausses promesses électorales dans le quartier Maison Rouge n'ont pas fini de boire leur honte et d'avouer leur incompétence


Une économie qui coûte cher : cette subvention d'1,5 millions est perdue et la Ville doit rembourser près de 350 000
Une économie qui coûte cher : cette subvention d'1,5 millions est perdue et la Ville doit rembourser près de 350 000
Il y démolition... et démolition. Prélude à la construction du gymnase futsal-haltérophilie, la démolition de l'ancienne piscine devait démarrer dès l'ouverture de la nouvelle piscine. Tout était prêt pour la construction d'un équipement demandé par les jeunes de Louviers et les habitants du quartier Maison Rouge. Le projet est abandonné, au profit d'un mirage : une nouvelle patinoire dont la construction est reportée... à la Saint-Glinglin.

C'est lamentable et cela montre bien le peu de cas que le maire fait des habitants de Maison Rouge : ce projet fait partie des 100 propositions élaborées par les habitants dans les ateliers urbains, outil au cœur du dispositif social de l'ORU, de la gestion urbaine de proximité. Le maire aux grands ciseaux trahit la confiance de la population dans les engagements de la Ville de Louviers.

Ce projet est né de la demande forte des jeunes du quartier, avec le City stade que nous avons eu le temps de réaliser. Monsieur Priollaud clame partout que le guide de son action sera la demande de la population. Le maire-qui-dit-la-vérité se dément lui-même... Et son manque de fiabilité laisse planer l'inquiétude sur la finition des travaux et les projets émanant du quartier. Faute de poursuite de la démolition, les logements fermés sont livrés aux vandales.

Difficile de détricoter des accords avec l'Etat, la Région, le Conseil général sans y laisser des plumes. La Région Haute Normandie s'était engagée à subventionner le programme futsal ( hors haltérophilie ) à hauteur de 70 % (voir copie du courrier ). Cette subvention d'un 1,5 million d'euros est perdue pour Louviers et ne sera, en aucun cas, transférée sur un autre programme lovérien.

Dès cette année, la Ville devra rembourser près de 350 000 euros de subventions déjà perçues ! Pas génial, comme gestion de trésorerie. En réunion publique, le maire a raconté de belles histoires aux habitants du quartier : un autre équipement, moins cher, dans les mêmes délais. Fariboles et conte à dormir debout...

D'abord la dépense nette pour la ville n'était pas de 6 millions, mais de 2,5 millions... Ensuite, un équipement moins cher ne peut répondre à la demande de la population : un gymnase dédié au futsal De plus, avant de lancer une construction, il faut des études techniques, un appel d'offres, un concours d'architectes... alors que la première phase du chantier pour le projet existant, devait et pouvait commencer dès la fermeture de la piscine Plein Soleil, pour un équipement livré fin 2015.

Ceux qui ont été faire de belles promesses électorales dans le quartier Maison Rouge n'ont pas finir de boire leur honte.


Mercredi 25 Juin 2014 | Commentaires (1)

Sous la pression de l'opposition, le tarif de la piscine sera - provisoirement - maintenu.


Piscine : la droite bat en retraite ! Tant mieux pour les lovériens. C'est une bonne nouvelle. Mais je persiste et signe en affirmant, avec des sources sûres, que la suppression du tarif avantageant les Lovériens devait avoir lieu avant les vacances, période de forte fréquentation des bassins. Que s'est-il passé ? L'opposition municipale, avec son petit journal, a rendu public l'imminence de cette augmentation. La réaction des utilisateurs a été vive... et le maire y a cédé, provisoirement. Défendre les acquis, c'est une façon de faire de l'opposition... constructive.

La protestation ne pouvait que s'amplifier, car le maire, débutant, ignorait la procédure pour augmenter le tarif de la piscine et croyait pouvoir la jouer discrète. Pas du tout.

Ce tarif est fixé par une délibération du conseil municipal et ne peut être modifié - parallélisme juridique - que par une délibération publique du conseil municipal et non dans le secret de son cabinet. Effrayé par le débat public sur cette - première - augmentation de tarif, il a reculé la mise en place de cette augmentation.

Jusqu'à quand ? Probablement février 2015, lorsque la délibération que nous avions votée devra être renouvellée par le conseil municipal... Gageons que le débat sur cette augmentation de tarif sera alors noyée... sous un flot de mauvaises nouvelles : en février 2015, nous serons en pleine discussion budgétaire où l'addition promet d'être salée. Le tarif de piscine ne sera plus qu'un grain de sel dans toute la salière...
Héritage de la municipalité Martin : La piscine de rêve garde son tarif de rêve.
Héritage de la municipalité Martin : La piscine de rêve garde son tarif de rêve.


Mercredi 25 Juin 2014 | Commentaires (1)
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