blocnotes

CASE : des élus ( déçus ) nous écrivent


Les grognards de la CASE

Un groupe d'élus de la CASE nous a envoyé ce texte, que nous publions volontiers : « Qui peut croire que le nouveau président de la Case a un projet ? Il conduit sa politique comme ses relations humaines : par à-coups, au gré de ses humeurs ou intérêts immédiats, et après, il baigne cela dans un discours indigeste. »


Gouverner... à pile ou face.

Les mécanos du déclin. La CASE était un bolide, la CASE faisait la course en tête. Le bolide est cloué au stand : Leroy-Priollaud ont enlevé les roues !
Les mécanos du déclin. La CASE était un bolide, la CASE faisait la course en tête. Le bolide est cloué au stand : Leroy-Priollaud ont enlevé les roues !

Le hasard a voulu qu’à échéance de la fin d’année il ait fallu régler le sort de deux structures indispensables pour l’action économique du territoire Seine-Eure.
Le premier était la Sodevil, société d’économie mixte qui a permis le développement exceptionnel du territoire, en en faisant le premier de Haute Normandie en termes de création d’entreprises. Le second était la maison de l’emploi et de la formation, petite structure d’une efficacité remarquable, apte à faire ce que Pôle emploi ne pouvait pas faire simplement du fait de sa capacité à exercer des missions rapides en terme d’observatoire et d’aide à la personne, s’appuyant sur une connaissance très fine du maillage de l’emploi et notamment des industries locales.

 


Développer ou casser ? Le choix est fait

Tout cela ne plaisait pas à Bernard Leroy. Il a répété à droite et à gauche que c’était des créations du diable, c'est-à-dire de Franck Martin. Une démarche qu’on ne peut même pas qualifier d’idéologique, si ce n’est  qu’il s’agissait rien moins que de renoncer à toute action en matière économique. De fait d’ailleurs, Bernard Leroy a simplement déclaré qu’il allait internaliser les actions de la Sodevil comme de la Mef, sans qu’aucun projet d’intégration du personnel ne soit mis au point au moment où il a décidé de la liquidation de ces entités.
 
Il s’agit de pipeau pur et simple, et la réorganisation du soi-disant projet économique n’a fait l’objet ni de la consultation obligatoire auprès du personnel de la Case (par le biais du comité technique paritaire) ni même auprès du Conseil de développement durable, instance dont la compétence première est précisément l’action économique dans le cadre d’un aménagement du territoire. Développement durable, que ça s’appelle !


Il n'y a plus de pilote dans l'avion

Si les instances n’ont pas été consultées, ce n’est d’ailleurs pas par simple mépris vis-à-vis d’elles, mais plus bêtement par simple amateurisme, parce que la politique économique intéresse aussi peu M. Leroy que le territoire dont il a la charge. Ce qu’il veut, en visant l’appui de M. Jamet, le maire de Val de Reuil, c’est pouvoir accueillir n’importe comment les entreprises, à la condition qu’elles passent par lui.

Voilà la triste réalité des choses : celle d’un homme sans vision, à la tête d’une structure dont il ne comprend même pas la finalité. Il noie sous le verbiage insipide d’une idéologie libérale mal assimilée son rejet de la politique du territoire à laquelle il s’est toujours opposé. Ca ne l’a pas empêché d’en prendre la présidence, malheureusement pour tout le monde. Les quelques mesures qu’il a prises sont déjà catastrophiques. Le problème, c’est qu’elles annoncent pire encore.





1.Posté par Louise Duval le 15/11/2014 09:24 | Alerter
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Bien vu … mais désolant ! Amateurisme et manque de vision, certes, mais grave le refus de s'appuyer sur les instances techniques compétentes…

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