Ce premier échec annonce-t-il des hausses d'impôt ?
Je me suis demandé pourquoi le maire ranimait inutilement la querelle autour des finances de la ville. J'ai trouvé la réponse auprès des banques : il n'a obtenu que la moitié des prêts nécessaires pour boucler son budget. Pour la première fois depuis vingt ans, les banques retirent leur confiance au maire de Louviers. Il essaie donc de me faire porter le chapeau de son premier échec budgètaire.
Confiance perdue, robinet fermé !
Depuis 1995, tous nos budgets ont dégagé des excédents, y compris en 2013, où l'exercice s'est soldé par un bénéfice d'environ 600 000 euros, transférés sur le budget 2014 de monsieur Priollaud. Feu Michel Doucet, notre regretté adjoint aux finances, avait fixé une règle d'or : ne pas emprunter, chaque année, plus que nous ne remboursions. Michel Doucet, lui même banquier de profession et prêteur aux collectivités, avait gagné la confiance des banques, qui ont toujours répondu positivement à nos demandes, confiantes dans la qualité de notre gestion.
Sauf... en 2008-2009, années de la crise mondiale des financements bancaires, où toutes les villes de France ont du faire face à la fermeture généralisée du crédit. Ce qui nous a contraints à augmenter les impôts, deux années seulement, sur 18 années de gel des taux.
Rien de tel aujourd'hui. La fermeture du crédit bancaire concerne Louviers et son maire. A force de faire campagne sur le mauvais état des finances de Louviers, le maire a fait douter les banques de ses capacités à gérer la Ville. Résultat : le robinet est à moitié fermé. Pour la première fois depuis vingt ans.
Sauf... en 2008-2009, années de la crise mondiale des financements bancaires, où toutes les villes de France ont du faire face à la fermeture généralisée du crédit. Ce qui nous a contraints à augmenter les impôts, deux années seulement, sur 18 années de gel des taux.
Rien de tel aujourd'hui. La fermeture du crédit bancaire concerne Louviers et son maire. A force de faire campagne sur le mauvais état des finances de Louviers, le maire a fait douter les banques de ses capacités à gérer la Ville. Résultat : le robinet est à moitié fermé. Pour la première fois depuis vingt ans.