blocnotes
Les News

Louviers

Du jamais vu à Louviers : fusillade sur fond de règlements de comptes entre trafiquants. A l'époque d'Odile Proust, on parlait de Louviers-Chicago. Avec Priollaud, c'est Louviers-Marseille !


Louviers ne veut pas ressembler aux quartiers Nord de Marseille (photo prise à Marseille)!
Louviers ne veut pas ressembler aux quartiers Nord de Marseille (photo prise à Marseille)!
Lundi après-midi, la poudre a parlé dans le quartier des Acacias.

Sur fond de trafic, une violente fusillade a opposé deux bandes de Louviers, laissant sur le carreau trois blessés, dont deux sont dans un état très grave. Un blessé a été évacué par hélicoptère vers un hôpital parisien, un autre vers le CHU de Rouen, le troisième étant évacué vers l'hôpital des Feugrais à Elbeuf.

La police n'a pas donné le nom des protagonistes, mais, dans le quartier des Acacias, le nom de membres des familles circule largement. Le blessé le plus grave serait Mohammed B. ses frères Djamel et Ali sont plus légèrement atteints. Les frères Z. sont activement recherchés. Le trafic est le motif le plus largement avancé pour ce règlement de comptes qui a mis tout le quartier en ébullition

 

Durant les "années Martin", le taux de délinquance et le sentiment d'insécurité avaient régulièrement et fortement chuté à Louviers.

La municipalité Martin avait mis en place un service de prévention de 7 personnes, favorisé et subventionné de nombreuses actions de prévention, dans le cadre du contrat local de sécurité avec l'Etat, mis en place une maison de la Justice et du Droit.

Les statistiques de la délinquance ont montré une forte baisse de la délinquance entre 1995 et les dernières élections, notamment dans le quartier des Acacias, après l'implantation des caméras de vidéo-surveillance.

Un évènement d'une telle gravité, une telle fusillade où le sang coule pour règler des comptes entre trafiquants était impensable sous la municipalité précédente.


 

François-Xavier Priollaud, maire pour ne rien faire...
François-Xavier Priollaud, maire pour ne rien faire...
Le nouveau maire n'a rien fait.  Il se trouve aujourd'hui mis devant ses responsabilités. Durant la campagne électorale, il a osé accuser la municipalité de Franck Martin d'avoir laissé s'installer l'insécurité, alors que les chiffres démontrent le contraire.

La conseillère générale Ouadah, qui avait été embauchée par Franck Martin pour faire de la prévention dans les quartiers, avait promis, pour se faire élire, de règler les problèmes des jeunes à Louviers.

A ce jour, M. Priollaud et Mme Ouadah n'ont strictement rien fait.  Vont-ils enfin se réveiller ? Bouger ? Agir ? Que vont-ils faire pour que Louviers ne devienne pas un petit Marseille ?

L'appel du pape François renvoie François-Xavier Priollaud à ses contradictions aigües et à son inaction chronique. Des réfugiés à Louviers ? Oui, mais... non. Car où les mettre ?


Le pape François... met François-Xavier dans l'embarras
F-X P déclare être " favorable" à l'accueil de réfugiés à Louviers. C'est bien. C'est tout à son honneur. Je l'approuve.
Mais il précise tout de suite que c'est " à titre personnel"  et que la décision appartient "aux membres de sa liste". Pour un maire, quel absence de courage et de leadership ! Je suis leur chef, donc... à eux de montrer le chemin à suivre. Vous avez dit irresponsable ?
En fait, M. Priollaud s'est pris à son propre piège. Sa volonté de ne rien faire l'a conduit à bloquer toute construction de logements sociaux neufs à Louviers. Dès lors, il ne sait plus où mettre les migrants, sauf à les loger en lieu et place des centaines de familles de Louviers qui attendent une attribution de logements.

 


Dimanche 13 Septembre 2015 | Commentaires (1)

La maladie du sommeil, l'obsession de ne rien faire, dont souffre cette municipalité entrent dans une phase aigüe. Le maire arrête toute construction de logement aidé à Louviers. Après avoir enterré tous les projets de construction d'équipements publics lancés avant les élections : école Jules Ferry, gymnase Maison Rouge, site Audresset. C'est une catastrophe annoncée. "Seuls les riches propriétaires auront droit de construire. Et que les autres aillent loger ailleurs" A Val-de-Reuil, par exemple ? Et que vont devenir les 300 familles qui ont déposé un dossier de demande de logement aujourd'hui en souffrance ?

Avant de prendre une décision aussi grave, le maire a-t-il seulement ouvert le dossier ? A-t-il compris que Louviers a besoin de construire près de 100 logements par an pour seulement garder le même nombre d'habitants ? A-t-il compris qu'un tel effort de construction est indispensable pour garder la même pyramide des âges, la même composition sociale. Sait-il que le logement social, à Louviers, est le logement de monsieur/madame Tout-le-Monde, auquel sont éligibles plus de 70% des lovériens ?

Ignorant la sociologie de sa ville, il se perd et nous perd dans son rêve d'un Louviers-Neuilly où seuls auraient droit de cité les riches propriétaires. Sa décision gravissime ouvre les portes au cauchemar du déclin démographique, de la dévitalisation économique. Cauchemar dont la jeunesse de Louviers sera la première victime tant il est établi que la carence de logements adaptés à ses besoins et à ses moyens la condamne à l'exil


Grâce à l'élan donné par la municipalité Martin, plusieurs programmes de construction se terminent : côte de la Justice, rue Saint Hildevert, rue des Martyrs de la Résistance. Ces logements neufs ne suffiront pas aux besoins de la population, mais Priollaud arrête toute construction.
Grâce à l'élan donné par la municipalité Martin, plusieurs programmes de construction se terminent : côte de la Justice, rue Saint Hildevert, rue des Martyrs de la Résistance. Ces logements neufs ne suffiront pas aux besoins de la population, mais Priollaud arrête toute construction.
Construire des logements est une nécessité vitale. Louviers a besoin d'une centaine de logements neufs chaque année pour simplement conserver le même nombre d'habitants, la même pyramide des âges, le même équilibre social.

Les conséquences de cette décision seront catastrophiques à moyen terme, lorsque les programmes lancés par la précédente municipalité seront terminés. Louviers va se dévitaliser, perdre inévitablement ses habitants. La perte d'emploi dans le bâtiment et les travaux publics s'annoncent lourdes : depuis 1995, il y avait toujours des grues tournant dans le ciel de Louviers et des chantiers créant de l'emploi ; les clauses sociales des appels d'offre publics offraient du travail aux habitants des quartiers où s'ouvraient les chantiers de l'avenir. C'est fini !


Dimanche 5 Juillet 2015 | Commentaires (2)

L'un veut élargir sa terrasse, déjà largement étalée sur l'espace public, l'autre a rénové sa propriété sans autorisation, alors qu'elle est frappée d'alignement. Quand au diocèse, il entend bien reconstruire en façade le centre aéré Jeanne d'Arc, sans tenir compte du projet d'élargissement de la rue du 11 novembre. Que dira le maire, garant de l'intérêt général, à tous ses amis qui attendent un retour d'ascenseur ?


Mesdames, messieurs : vous reprenez dans vos intentions le projet d’autobus à haut niveau de service, après en avoir dit pis que pendre pendant la campagne électorale. Projet qui passe par l’élargissement et le réaménagement de la voirie depuis la gare de Val-de-Reuil jusqu’à la place Thorel,  avec la création d’un pôle multimodal.

Pour réaliser ce projet, la nécessité de maîtriser le foncier de l’axe structurant a amené la CASE a mener une politique d’acquisitions de propriétés et de mise en place d’un PLU qui frappe d’alignement le côté Est de la rue du 11 novembre.

En contradiction avec ce PLU, vous avez autorisé la rénovation, sur l’emprise des 17 mètres de la propriété contigue au garage Citroën. Vous vous apprêtez à autoriser le Diocèse d’Evreux à reconstruire un immeuble en façade au centre aéré Jeanne d’Arc, sur l’emprise des 17 mètres.

Gouverner c’est choisir. Si vous autorisez à reconstruire sur les emplacements réservés, c’est que vous n’avez pas l’intention de donner aux autobus l’espace nécessaire au haut niveau de service… Il semble qu’entre l’intérêt général et les intérêts particuliers, votre choix soit bel et bien fait.



Mardi 30 Juin 2015 | Commentaires (0)

Pour le maire, il n'y a pas d'affaire Bazire. Un élu peut se faire offrir un voyage en Hollande subventionné par le contribuable. Et la morale ? Il s'assoit dessus !

Selon lui, tout est de la faute de l'Amicale du Personnel, car c'est l'Amicale qui a voté pour offrir un voyage au tarif préférentiel à un conseiller municipal qui s'ingère dans la gestion de l'association.

On se croirait revenu à l'époque Giscard : si Giscard accepte des diamants de Bokassa, c'est la faute à Bokassa !

On peut se consoler : aux prochaines élections, cette équipe d'hypocrites sera mal placée pour faire la morale à tout le monde.


Réponse du maire : Bazire a bien raison d'empocher le cadeau fait par l'Amicale du personnel pour financer son voyage en Hollande.
Réponse du maire : Bazire a bien raison d'empocher le cadeau fait par l'Amicale du personnel pour financer son voyage en Hollande.
Comme toute association constituée, l’Amicale du personnel de la Ville de Louviers a des statuts qui définissent sa personnalité morale, son objet social et garantissent son indépendance.

En violation de ces statuts, M. Bazire, s’est appuyé sur son mandat de conseiller municipal pour faire acte d’ingérence et participer ès-qualité aux réunions statutaires de l’Amicale.

Outre cette ingérence, il a bénéficié, pour un voyage organisé par l’Amicale, du tarif réservé à ses membres.

Avez-vous, monsieur le Maire, confié à M. Bazire une délégation pour vous représenter au sein de l’Amicale ?

Sinon, ce comportement est en flagrante contradiction avec la charte déontologique à laquelle vous avez donné, sinon force de loi, du moins engagement public à ne pas profiter de son statut d’élu pour bénéficier d’avantages personnels.

L’opposition demande  donc la démission immédiate de M.Bazire.

Que comptez vous faire ?
 


En réponse à la question que nous avons posé, le maire a définitivement enterré la rénovation de l'école Jules Ferry, prétextant que cela couterait trop cher. Il prend les parents d'élèves et les enseignants pour des quiches, annonçant des chiffres parfaitement fantaisistes pour justifier l'abandon de Jules Ferry. Nous rétablissons la vérité... en déplorant que le maire préfère gaspiller des sommes énormes dans la construction d'une nouvelle patinoire, tout en abandonnant les enfants de Jules Ferry à leur école vétuste au delà de tout rafistolage.


A en croire vos déclarations aux parents d’élèves, vous semblez ne pas avoir conscience que si nous avions décidé de construire un bâtiment neuf pour abriter une école primaire, une école maternelle et les locaux de l’Inspection Académique, c’est après mûre réflexion et moultes études financières et techniques.
 
Réflexion amènera tout observateur compétent et de bonne foi à la même conclusion :  l’on veut donner aux enfants de Jules Ferry  un bâtiment bien isolé, fonctionnellement adapté aux exigences d’une pédagogie efficace, dans un environnement lumineux et sécurisé, il faut construire du neuf !
 
Si vous voulez atteindre, même très partiellement, les objectifs du cahier des charges imposé par nos soins au lauréat du concours d’architecte,  les coûts d’adaptation de vieux bâtiments seront supérieurs au coût de construction d’un bâtiment neuf et de l’aménagement urbain sécurisant les accès au groupe scolaire.
 
Je prendrai 2 exemples : la disposition des bâtiments actuels permet à un élève turbulent d’échapper à tout instant à la surveillance des enseignants.  L’école maternelle, construite dans d’anciennes écuries ne comporte pas de couloir desservant les classes ni de préau et son accès par la rue des Maillets est excessivement dangereux.
 

 

Conseil municipal : le maire se moque des parents d'élèves
Aucun rafistolage de fortune ne palliera ces défauts structurels dans la circulation et la distribution des locaux, pas plus que l’absence de salle de réunions pédagogiques, d’activités extra-scolaire, voire de récréation à l’abri de la pluie. Ne parlons pas de la hauteur des fenêtres, de l’éclairage inadapté aux enfants, d’une isolation et d’une aération impossible à installer sans taper dans la structure.
 
Les objectifs fixés aux architectes du projet actuel sont d’assurer la sécurité des élèves à l’intérieur de l’enceinte, la sécurité de la dépose des enfants à l’extérieur de l’enceinte, l’usage d’espaces d’enseignement, de récréation, de restauration et d’hygiène fonctionnels et conformes aux exigences d’une pédagogie moderne. Pour cela, les locaux actuels sont irrécupérables et leur restructuration coûterait plus cher qu’une construction neuve.
 

 

Monsieur le maire, nous vous demandons un minimum de sérieux dans le dialogue avec les parents d’élèves, à qui vous avez donné le chiffre tantôt de 14, tantôt de 17 millions pour le projet actuel !
 
Vous savez très bien que le coût des travaux, qui n’attendent que votre feu vert pour démarrer, est contractuellement fixé à 6,8 millions d’euros, hors subventions. Si l’on se base sur le taux de subvention que nous avons obtenues pour la construction de l’école Jean Moulin et l’école de la Souris Verte, taux de subvention comparable à celui de la récente école d’Acquigny, la charge financière nette pour cette construction ne devrait pas dépasser 4 millions, soit 2 millions par an.
 
C’est évidemment faisable !
 
Je rappelle que bon an, mal an, durant notre mandature,le budget d’investissement s’est élevé à 4 millions d’euros, sans qu’aucun projet scolaire n’amène endettement supplémentaire ni augmentation d’impôt. Nous avons investi 10 fois plus pour des écoles et une chaine de restauration neuve que le coût du projet Jules Ferry ! Sans créer de déficit ou d'endettement supplémentaire.
 
Ce qu’il y a de plus clair dans vos explications embrouillées, c’est que vous faites rentrer dans les 14 millions prétendument à payer des sommes déjà payées par nos budgets, notamment le cout de l’expropriation du bâtiment de l’assureur.
 
Vous faites aussi rentrer dans ces 14 millions des sommes qui, si le projet ne se fait pas seront payées quand même, en pur gaspillage : ainsi le petit ou gros million d’honoraires d’architecte sera que vous le vouliez ou non acquitté et fera double emploi avec les études de programmation et les coûts de maitrise d’œuvre et de désamiantage que vous devrez bien engager en tout état de cause pour des travaux de rénovation.
 
Monsieur le maire, la campagne électorale est terminée et vous vous honoreriez d’admettre que, comme toutes les communes, dont c’est la mission la plus noble, Louviers peut offrir un toit neuf à ses enfants.

Pourquoi ne pas le faire ?
 


Mardi 30 Juin 2015 | Commentaires (1)

Le maire de Louviers n'aime la démocratie que lorsqu'elle lui offre le monopole de la parole. S'il n'arrive pas à me baîllonner au conseil municipal, ce n'est pas faute d'essayer, obstinément. Quand à la tribune d'expression de l'opposition dans le journal municipal, elle est réduite au strict minimum imposé par la loi. Heureusement, ce blog est de plus en plus lu !


Après un an de mandat Priollaud, c’est clair : le maire de Louviers vous prend pour des quiches.
Au soir de la grand-messe «Cœur de Ville», un commerçant se plaint, assommé par le filandreux monologue du maire : « “J’ai perdu ma soirée, rien appris de clair et net ».
Car ces longs discours, aussi flous par le contenu qu’imprécis sur les dates, ont un seul objectif : camoufler, derrière un rideau de fumée, la volonté du maire de… ne rien faire jusqu’aux élections… législatives.
Nous prendre pour des quiches, c’est inviter les usagers du centre-ville pour une « concertation » où, à chaque  demande précise (école en ruines, poubelles en vrac, zone bleue non surveillée…), le maire botte en touche : on verra plus tard. A-t-il été élu pour gémir ou pour agir ?

Les incroyables " trous de mémoire " d'un maire qui persiste à ignorer l'histoire la plus récente de Louviers nuisent beaucoup à sa crédibilité... mais n'est-ce pas surtout sa manière de prendre les gens pour des quiches ?

Ces " oublis " sont en fait des prétextes pour enterrer les projets de l'ancienne municipalité, même s'ils sont la solution aux problèmes du centre-ville.

Oublié le projet de parking souterrain place de la République. Oublié le projet de parking aérien dans l'immeuble qui abrite LIDL et que nous avons acheté pour y faire du stationnement sur plusieurs niveaux. Oublié le projet de réaménagement du boulevard Clémenceau.

Oubliées les conclusions de l'étude de l'ESADAR sur la halle couverte place de la Halle. Oublié le projet de création d'un espace commercial en rez de chaussée " traversant " à la place de l'ancienne gendarmerie !

Lorsque le maire annonce le lancement d'une étude sur le réaménagement de l'îlot Thorel ( ancien garage Renault ), on sursaute ! Cette étude, lourde, longue et coûteuse est terminée. Financée par la CASE et l'EPFN, validée par les élus, l'étude du cabinet Gyrus commençait à servir de base à la recherche active d'investisseurs . Va-t-on devoir tout recommencer ? Ou n'est-ce qu'une façon de botter en touche pour oublier le projet jusqu'aux élections ?

 

Prendre les gens pour des quiches, c'est promettre tout à tout le monde et notamment résoudre le problème du stationnement, tout en jetant à la poubelle l'extension de la zone bleue, prévue par la municipalité précédente.
En centre-ville, à proximité des commerces, la zone bleue  est la seule vraie solution : une place en zone bleue, c'est six stationnements par jour, l'équivalent de 6 places de parkingG

Prendre les gens pour des quiches, c’est présenter comme siens tous les grands projets… de la municipalité précédente : aménagement de la place Thorel, élargissement de la rue du 11 novembre, aménagement de l'avenue Winston Churchill pour le passage des autobus cadencés, à haut niveau de service.
Le meilleur service à rendre au commerce, c'est d'amener des clients dans le centre-ville !

Prendre les gens pour des quiches, c’est ressusciter une liste de vieux projets abandonnés comme : la Halle couverte, la fontaine place du Pilori ( créée par Fromentin, supprimée par Proust ) etc.

Prendre les parents d’élèves pour des quiches, c’est leur dire que le beau projet d’école Jules Ferry coûterait 14 millions alors que subventions déduites, la charge  pour la Ville serait de 4 millions seulement. A étaler sur 2 ans. Où est le problème ? L’obsession du maire de ne rien faire.

Parce que M.Priollaud vise l’Assemblée. Elu maire par hasard, il croit dur comme fer qu’un maire qui ne fait rien ne fâchera personne jusqu’au jour où il affrontera François Loncle.  Combat douteux, à lire le score, très médiocre au premier tour, de ses candidats aux élections départementales…


Vendredi 26 Juin 2015 | Commentaires (1)

La politique de l'autruche, c'est fini. François-Xavier Priollaud devra s'expliquer sur l'ingérence d'un élu de sa majorité dans le fonctionnement de l'Amicale du personnel municipal de Louviers. M. Daché, président de l'association représentative de l'opposition municipale a signé un texte où il demande officiellement la démission de Gaëtan Bazire. Dans la foulée, l'opposition déposera une question écrite au prochain conseil municipal. Le maire ne peut plus faire comme s'il ne s'était rien passé...


Officiel : la gauche demande la démission de Gaëtan Bazire
L’équipe Priollaud-Terlez se disait irréprochable. Mais les faits sont là.

Ainsi, Gaétan Bazire, qui est signataire de la Charte ANTICOR et la Charte de l’élu, inflige sans cesse ses Bazirades, invectives hors de propos lors des conseils municipaux. Et il n’est pas le seul dans la majorité. D’autres applaudissent, huent…

Mais cette fois, M. Bazire a franchi une étape supplémentaire. En effet, on apprend que l'Amicale des agents communaux s'est vue affublée de ce "commissaire politique", qui prétextant faire partager son "expérience", a "déontologiquement" profité d'un tarif préférentiel réservé aux agents lors d’un voyage à l’étranger.

Or, est-il besoin de rappeler à M. Bazire, élu municipal depuis plus de 15 ans, que l’Amicale permet en principe aux agents communaux d’agir et de se réunir en dehors de toute pression politique, que son budget est voté par les élus, et par voie de conséquence ne saurait profiter aux dits élus. Et que tout ceci est garanti par la loi.

Cela pose question, d’autant que cela ne semble pas émouvoir le maire. En tout cas, certains dans la majorité ne se gênent pas pour murmurer tout "le bien" qu’ils pensent de "leur collègue" à la manière de Benoit Veyrat lors son dernier conseil municipal.

M. Priollaud se doit de garantir la non ingérence des élus dans l’Amicale, de demander le remboursement du préjudice et la démission de M. Bazire.

 Axel Daché, Président d’Allez Louviers

Face à l'indignation des parents d'élèves devant l'abandon du projet d'une école neuve, la tactique de Priollaud se dévoile : endormir les parents ( comme il a endormi Louviers ) avec de vagues promesses de mise aux normes des locaux. Sans qu'un sou ne soit prévu au budget de la Ville.
Par ailleurs, le maire de Louviers - qui prétend n'être fâché avec personne - est fâché avec les chiffres. C'est ennuyeux pour sa crédibilité.


Il faut savoir que :

Tout professionnel du bâtiment confirmera qu'il coûte plus cher de rénover de l'ancien que de construire du neuf. En particulier pour respecter les nouvelles normes d'isolation, de désamiantage avant travaux et toutes les normes exigées pour un bâtiment recevant du public et surtout des enfants.

Toutes les études techniques préalables ont été réalisées avant de concevoir le projet architectural prêt à être construit. Ces études ont été faites et sont donc payées !

Si l'on jette ce projet au feu, il faudra refaire de coûteuses études puisque les solutions ne sont pas les mêmes si l'on construit du neuf ou si l'on veut rénover de l'ancien.

Actuellement, pas un sou n'est inscrit au budget pour la réalisation de ces études. Ce qui ne donne guère de crédibilité aux propos somnifères de M. Priollaud, le grand endormisseur.


Voir Caméra Diagonale : http://cameradiagonale.fr/louviers-franck-martin-proteste-contre-labandon-du-projet-decole-jules-ferry/
 

Le coût de construction de la nouvelle école n'est pas de 14 millions, comme le répète partout M. Priollaud. Il est de 6,8 millions d'euros. Ce coût des travaux sert de base au calcul des honoraires d'architecte. Si la Ville annule ce contrat, les honoraires restent dûes, c'est normal.

Vous avez dit gaspillage ?

Oui, gaspillage, car dans les coûts cités par un maire vraiment fâché avec les chiffres, sont inclus l'acquisition du bâtiment de l'assureur et les indemnités d'éviction dudit assureur. Le contentieux et la négociation des coûts de cette transaction avec l'assureur sont à l'origine du délai supplémentaire qui a empêché la municipalité Martin de réaliser avant les projet d'une belle école redessinant le paysage du quartier.
Alors c'est simple : lorsque M. Priollaud, à bout d'arguments, prétend que nous n'avions pas l'intention de faire une école neuve, il ment. Depuis l'acquisition du bâtiment de l'agence d'assurances, la construction de l'école Jules Ferry était la priorité des priorités. Le maire actuel préfére construire une nouvelle patinoire plutôt qu'une école, les parents d'élèves jugeront...

Les parents d'élèves de l'école Jules Ferry s'indignent de l'abandon de l'école. Un tract et une pétition vont circuler largement. Qu'on les lise et qu'on les signe !


Abandon de Jules Ferry : les parents s'indignent

Abandon de Jules Ferry : les parents s'indignent



Samedi 6 Juin 2015 | Commentaires (2)
1 ... « 2 3 4 5 6 7 8 » ... 19