CHRISTIANE L. *

19/05/2007

Mots à insérer
CHALEUR, calme, charbon, heureux, hâte, amateur, alarme, lustre, liberté, envie, épopée, utile, usage, retour, réel.
Jokers : pas, mer, en.




Le printemps est enfin arrivé et déjà les premières chaleurs viennent freiner la pousse des jeunes plantes en asséchant trop vite le sol et brûlant les feuilles les plus tendre.
Décidément, le temps n’en fait qu’à sa tête, il persiste avec du froid, puis tout d’un coup, le soleil se met à chauffer comme en été ; il pourrait se calmer un peu tout de même et doser ses envois pour que nous puissions mieux profiter des saisons ; le charbonnier a dû prolonger son travail avec cet hiver qui n’en finissait pas (il en était tout heureux, pour lui les affaires marchaient) et les magasins de vêtement d’été ont dû ouvrir en toute hâte tellement la demande était pressante du côté de la plage.
Ce n’est pourtant pas un amateur, il connaît parfaitement son exercice et ses phénomènes à régner depuis toujours sur la planète. Alors on pourrait penser qu’il envoie un signe aux hommes parce qu’ils ne respectent plus l’environnement, comme une alarme pour leur faire prendre conscience de toutes leurs erreurs et du danger qui les guette.
Il suffit de parcourir une grande ville comme PARIS avec ses édifices en pierre richesse d’architecture incomparable que la pollution a couvert de son voile gris, enlevant tout le lustre des façades.
Notre liberté d’agir nous amène à gaspiller, nos envies à nous laisser aller, oubliant les bonnes règles de conduite et de bon sens.
Nos ancêtres nous ont laissé le souvenir d’épopées qui ont marqué l’histoire par des combats héroïques, sans doute utiles mais combien meurtriers !
Nos préoccupations actuelles sont bien loin de ces aventures et nos héros sont plutôt sur les stades de rugby qui reste encore une école de courage mais pour combien de temps ? Son professionnalisme pourrait en faire un mauvais usage et devenir un lieu de spectacle.
Comme il est impossible de faire retour arrière et que le temps nous mène, laissons-le faire et nous guider, il est chemin de vie…



Christiane L. pour le 7 mai 2007.





Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 19/05/2007 à 21:28

CHRISTIANE L. *


Si vous étiez ... (imaginez)

Plus jamais nous ne regarderons une carotte du même oeil hi hi hi ... J'adore!



Lorsque j’étais un semis de carottes, j’ai eu du mal à supporter cette terre sur mon dos. Puisque le jardinier m’a placé ainsi, après avoir bien enrichi le sol, j’ai senti cette chaleur qui m’entourait et cette énergie qui se développait en moi ; un petit bourgeon est né, faisant craquer la pellicule, la vie naissait dans ma graine, il me fallait sortir et respirer au grand air, la sécheresse m’envahissait et le jardinier prévenant arrosait tous les soir le sillon où je me trouvais ; le soleil du lendemain me donnait la force de transpercer la croûte et je suis apparue petite tige frêle blanche dans cette immensité, c’est ainsi que j’ai vu le jour après avoir passé une semaine en terre.


J’ai vite reconnu mes consoeurs à leur chevelure frisée que nous nous plaisons à exposer toute la journée aux rayons du soleil. Un certain nombre de plantes parasites s’étaient mis dans la tête de prendre notre place et notre lumière. C’était des pestes et plusieurs s’étaient même associées pour nous chatouiller la plante du pied. Après les premiers rires aux larmes, cela devint une véritable torture et je périclitais.
Heureusement, notre père jardinier s’aperçut que notre pronostic vital était en cause. Il sut nous débarrasser de ces importuns. Dès lors, nous laissions libre cours à notre développement en atteignant des croissances journalières record. Nous nous appliquions au mieux dans notre fonction chlorophyllienne et notre racine tout en grossissant se gorgeait de carotène dont vous savez qu’il permet de synthétiser la vitamine A.
Heureusement, nous ignorions tout à ce moment-là du sort qui nous attendait et j’aurais été la première surprise d’apprendre que notre consommation était recommandée par le corps médical, les diététiciens et les psychologues qui, pour fortifier les muqueuses, qui, pour voir plus clair, qui, pour rendre gentil.




Il ne faut pas oublier que certains et surtout certaines se forcent à me manger en grande quantité, à satiété et même plus pendant des mois lorsque j’ai atteint ma taille adulte pour « avoir les cuisses roses » ou un bronzage plus prononcé et régulier. Mais avant de servir de nourriture, que de souffrances j’ai dû endurer encore après les attaques, l’arrachage de mon entourage pour me permettre de grossir davantage ce qui me laissait en partie l’air, vient ensuite mon tour d’être extraite du sol. Le passage sous l’eau froide du robinet, la coupe de ma chevelure suivit le supplice à vif de l’éplucheur de légumes, celui-là l’économe qu’il s’appelle j’ai entendu. D’une main experte se faire ôter la peau, le plus finement possible pour ne rien perdre, encore un bain froid et ça n’est pas fini, voilà venir un autre couteau pour se faire découper en rondelles avant de passer à la chaleur ou alors cette machine infernale qui fait tant de bruit en me râpant ma chair déjà à nue. Ce n’est pas parce que je ne saigne pas que je ne sens rien mais franchement à quoi bon me semer pour me faire autant souffrir. Jusqu’où va la gourmandise ou plutôt la voracité des personnes, mangent-elle les racines des arbres ? non, alors pourquoi moi ? Voilà à quoi ça mène la tendresse…


Christiane L (normal) René (italique) et Lucienne (gras)





Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 19/05/2007 à 21:21

CHRISTIANE L. *


Vous venez de gagner une grosse somme d’argent, qu’est-ce que vous en faites ?





Je lis et relis les numéros gagnants sur le journal, je n’arrive pas à croire, pourtant, ce sont bien les numéros que j’ai joués, je compare une dernière fois, ou, c’est bien ça, j’ai gagné un million d’euros, je me mets à crier : j’ai gagné, j’ai gagné.. Toute la famille accourt et nous laissons éclater notre joie, ce sont des cris, des sauts, des gesticulations, quelques larmes aussi, c’est un la folie dans la maison qui n’avait jamais connu une telle effervescence.
Et la réalité venant très vite nous ramener dans l’objet du jour, chacun y va de ses projets ou désirs qui peuvent se réaliser : Maman, je vais pouvoir m’acheter la BMW dont je t’ai parlé, moi l’appartement de la rue Baffert et mon voyage aux Caraïbes, qu’est-ce que t’en fait , et ma moto que j’attends ? Tous les enfants y allaient gaiement et finissaient par être revendicatifs, comme si leurs désirs devenaient une obligation de posséder.
Attendez, attendez, calmons-nous, j’ai déjà du mal à me représenter la valeur de ce pactole, et vous arrivez tous comme des affamées à vouloir me déposséder avant d’avoir touché le moindre centime ! J’aimerais moi aussi me faire plaisir, je ne serai pas gourmande comme vous, simplement m’offrir un séjour en Thalasso pour commencer, après on verra. Nous mettrons chaque projet sur la balance pour que la répartition soit équitable et que tout le monde y trouve son bonheur, une fois n’est pas coutume l’argent y contribue.


Christiane Lasserre le 7 mai 2007.




Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 19/05/2007 à 21:20

CHRISTIANE L. *

17/05/2007


Lorsque j'étais encore entier, tout rose et joufflu comme un nouveau-né, faisant la joie des enfants qui venaient visiter notre petit paradis, alors, alors, tout allait si bien. Comment est-ce arrivé?
Quel triste destin que le mien ! Et me voila soudain vautré au milieu d'un bouquet de pissenlit, le cuisseau à peine recouvert d'une corolle argentée... Me voyez-vous ? J’ai l’air bête, n'est-ce pas ?
Les convives qui déjà se pressent autour du plat ignorent qu’au creux même de ce plat, rôti ou pas, d'autres yeux que les leurs des observent.
Ils ne savent pas, non. Pourtant, moi, je les vois. Ma chair tendre et maintenant plus dorée que rosée mais mes cellules du centre, celles de mon coeur donc, sont indemnes et toujours actives. Et je les vois. Je vous vois. Vos grosses mains boudinées et grasses s'emparent de morceaux de moi mais je suis toujours là. Vos bouches avides m’engouffrent mais je suis toujours là. Et je vous vois. Mes yeux ne sont pas des yeux ordinaires. Mon cœur n’est pas non plus un coeur ordinaire. Je viens d’une autre galaxie. Inconnue de vous. Trempé dans le lait puis rôti façon méchoui, je n'ai rien perdu de ma superbe. Je côtoie lardons et petits oignons, les uns pleurants pour les autres. Mais moi, je ne pleure pas ! J'accepte mon sort et je regarde...
Ce n’est pas pour rien d’ailleurs que l'on entend dire :

- en tout homme il y a un cochon qui sommeille…

Alors j’attends mon heure.



Toi, gros plein de soupe qui te lèche les doigts après avoir planté tes crocs de carnivore dans mon tendre cuisseau, prend garde, un jour viendra où tu paieras pour ta gourmandise et ta voracité. Tu regretteras alors ta cruauté à mon égard quand ton ventre arrondi se dégonflera et se raidira dans l'immobilité de la mort. Mais il sera trop tard. Et les vers qui pullulent dans la terre viendront se détecter de ta chair faisandée... Et toi l’explorateur... Qui peut assurer que dans la lointaine Afrique, des tribus de cannibales ne te dévorera pas, rôti comme un mouton, comme tu me dévores aujourd'hui. Et pourtant. Je suis certain que tu ne seras aussi tendre, ni aussi délicieux que moi...
Mais, merci à toi, fraîche végétarienne, qui a refusé le met qui lui était présenté, disant autour de toi : « vous n’avez pas honte de tuer et de manger un animal aussi mignon et qui ne vous a fait aucun mal? »
Ta tendre compassion a été pour
mon coeur sensible un tendre réconfort. À toi je souhaite tout le bonheur du monde



Et j’ajouterai à la végétarienne ma petite musulmane. Qui déteste le « hulouf ». Sa religion lui interdit d'en consommer et d'ailleurs elle n'en a jamais vu. Et si par hasard on montre un porcelet à la télé, elle refuse de regarder comme si c'était le diable !
Donc moi petit cochon, je sais que ma vie n'est pas en danger de ce côté-là. Seulement on m’empêche d'y vivre et puis je ne veux pas représenter le diable, je préfère ma vie en Europe, même si je sais que c'est pour être mangé.
Autrefois dans les campagnes j'étais honoré à chaque visite. on demandait des nouvelles du cochon, s’il profitait bien et on venait me voir.
Aujourd'hui même la médecine fait appel à mon corps pour réparer celui des hommes, à partir de mes organes. On arrive à réparer des pièces défectueuses de l'humain : je suis donc bien utile dans le monde.



Pascale (normal) Renée (italique) Christiane L (gras)





Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 17/05/2007 à 17:23

CHRISTIANE L. *

Lorsque j’étais…




Lorsque j’étais…



Lorsque j’étais un nénuphar sur ce bel étang, je ne m’ennuyais jamais. Les grenouilles venaient converser avec moi sur mes larges feuilles. Des libellules voletaient au-dessus de moi et venaient parfois se poser sur mes fleurs. De jolis poissons rouges jouaient à la ronde autour de moi et je m’amusais de voir leurs folles poursuites. Quand des promeneurs s’arrêtaient pour admirer ma splendeur épanouie, je me rengorgeais fièrement. Cela mécontentait d’ailleurs les roseaux qui croissaient sur les berges et qui laissaient tout le monde indifférent.
Hélas, un jour, quelqu’un décida de nettoyer l’étang.
On le vida de son eau,on ratissa le fond boueux où, avec mes congénères, nous essayions vainement de survivre. Et c’est ainsi que je m’apprêtais à terminer, dans la honte et la souffrance, ma glorieuse vie.

Mais qui dit que les nénuphars n’avaient qu’une vie ? Celui qui a décidé de nettoyer l’étang a eu une riche idée. La vase qui s’était accumulée au fond m’empêchait de me développer librement et de me nourrir correctement. De plus, cette eau devenait nauséabonde. Alors, le fond bien nettoyé, on remit l’eau du ruisseau qui amena des goujons et des ablettes ? Et, du fond de la terre, je revins à la surface m’épanouir plus largement encore. Les grenouilles sont revenues me rejoindre. Mes feuilles s’étaient tellement développées qu’elles pouvaient rester tranquillement dessus comme sur un radeau. De temps en temps, les libellules venaient les taquiner et les déranger. La vie de l’étang a repris son cours plus belle qu’avant…



Bien, tout est bien, mais je ne serai pas éternel. Je ne survivrai peut-être pas à un nouveau nettoyage de l’étang…Je peux à la rigueur me consoler en pensant que mes restes deviendront de la matière organique, qu’ils seront peut-être mangés et digérés par des lombrics, qu’ils fertiliseront finalement le sol d’un champ, d’un parc ou d’un jardin et qu’ainsi absorbés et assimilés, ils renaîtront peu à peu sous forme de céréales, d’arbres ou de légumes. Maigre consolation que tout cela et je ne vois pas ce que je pourrais léguer par testament. Le mieux à faire est d’essayer de réussir pleinement le reste de ma vie. D’ailleurs j’ai remarqué depuis quelque temps un nénuphar à l’allure gracile qui ne semble pas insensible à ma personne. J’en suis convaincu maintenant, mon choix est fait ; nous allons faire un bout de chemin ensemble en tenant une intéressante conversation.


Renée B., écriture normale
Christiane L., en italique
René, en gras






Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 16/05/2007 à 13:24

CHRISTIANE L. *


Jeu: Ecrire une lettre à un animal ou à un objet; dans un 2e temps, écrire la réponse à une des autres lettres




Ma chère table,

Je te remercie de bien vouloir coopére en te prêtant à mes préparatifs.
J'aimerai te parer de tes plus beaux atouts pour faire honneur à toute la famille.
C'est aujourd'hui Noël tu vois la maison est décorée, le sapin aussi, le lustre brille de toutes ses lampes.Je vais commencer par te protéger des coups de fourchettes et de couteaux en te posant un bulgomme sur lequel je poserai la nappe fleurie.
Tu vois j'ai préparé des petits bouquets de houx avec des bougies en coplément.
Cela va sans dire que les assiettes du service feront partie de la fête ainsi que les verres de cristal.
Cela ne t'arrive plus souvent aussi ne te plains pas si tu reçois quelques coups de pieds ou de chaises, pour tes supports je ne peux rien. Je les ai enduits de cire la semaine passée ainsi ils sont plus brillants et en cas d'éclaboussures de boisson ou sauce ils ne souffriront pas.
Voilà, je vais m'occuper de toi bien calmement pour que tu prennes ton mal en patience le reste de la journée.
Ne t'inquiéte pas pour le poids, ça ne sera que passager car les plats et les assiettes devraient se vider rapidement.
Je te prendrai en photos avant l'arrivée de tout le monde et te mettrai ensuite comme chaque fois dans l'album familial.
Je pense avoir tout ptévu, prend ton mal en patience pour aujourd'hui, demain tu retrouveras ton calme.
Merci de rendre ce service avec fierté.

Lucienne, la maitresse de maison.


Réponse:

Maitresse de maison,

Je te remercie de m'avoir lustrée avec autant d'attention, je me sens toute neuve, il faut dire que je me sentais un peu délaissée et que je ne servais pas à grand chose je commençais à m'ennuyer. Tu sais le suis toujours solide, les coups de pieds ne me font pas peur, les chaussures auront plus de mal que moi.
J'adore être revêtue d' un e belle nappe comme si c'était ma plus belle robe et et les bijoux mes plus beaux couverts, je suis fière de porter tout cet apparât, mes épaules sont suffisamment solides pour supporter tout ce poids, je serai tellement entourée que j'oublierai mes petites faiblesses et si j'émets des petits craquements, personne ne les entendra dans cette joyeuse fête.
Il me tarde d'être à cette soirée, je serai au centre de la pièce, indispensable objet de rencontre et témoin de bonheur de famille.
Les générations se succédent et moi je suis toujours là, présence discrète du temps qui passe.

Ta table chérie.

Christiane L. et Lucienne en italique





Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 23/04/2007 à 23:07

CHRISTIANE L. *

26/03/2007

SOLEIL, source, satin, oubli, ornière, louange, lueur, échos, esprit, indécis, inspirer, las, lancinant.

Jokers : rose, un, maison.



Imprégnée de bonheur, je me tourne vers le soleil, source de chaleur, joyeux sur l’azur du printemps, caressant de ses rayons les premiers bourgeons satinés sous les perles de rosée.
Depuis quelques jours cher Printemps, nous aurais-tu oubliés pour nous envoyer cette pluie cinglante nous obligeant à reprendre nos habits d’hiver ?
Regarde ces ornières sur le chemin où les violettes commencent à faire leur apparition, elles n’aiment pas du tout avoir les pieds dans l’eau ! Et crois-tu que ce soit le moment de laisser la neige répandre son manteau blanc sur toutes ces jeunes pousses ?
Bien sûr les skieurs sont ravis de retrouver leur plaisir favori à la montagne, ils envoient des louanges au ciel pour ce cadeau inespéré de fin de saison. Les meilleurs pourront faire la descente de nuit à la lueur des torches comme ils le font chaque année avant de se quitter. Et de cette chenille de feu nous parviendra l’échos de chants joyeux qui se répandra jusque dans la vallée pour communiquer cet esprit de fête et de plaisir de glisse en dehors de toute compétition.
Cher Printemps, combien tu as dû être indécis lorsque, après avoir pointé le bout de ton nez, tu t’es retiré ainsi. Tout compte fait tu as été bien inspiré puisque tu as fait des heureux à la montagne d’ailleurs, cette dernière était bien lasse de se faire gratter le dos par ces spatules qui persistaient à vouloir descendre sans déchausser. Pour un peu elle se serait révoltée en détachant les cailloux au milieu des passages.
Ne tarde pas trop quand même, nous aimerions profiter de la lumière du soleil avant qu’il nous accable de sa chaleur lorsqu’il trône royalement en saison d’été.
Une dernière chose, le coucou s’impatiente dans les bois pour t’annoncer !

Christiane L.
pour le 26 mars 2007.





Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 26/03/2007 à 18:16

CHRISTIANE L. *

Dire non gentiment, fermement, poliment ou capricieusement est tout un art ! Voici trois situations pour apprendre cet art hi hi : une seule règle imposée : ne pas utiliser le mot NON. Vous le remplacerez par l’une de ses expressions :

- c’est vraiment trop gentil mais…pas si tôt…pas encore…il vaudrait mieux…ça tombe mal…il n’en est pas question…c’est exclu…jamais de la vie…vraiment pas…sincèrement je ne crois pas ou je ne peux pas…attendez…il y a un problème…je ne vois pas comment…

1 - Vous avez décidé de passer une soirée tranquille mais le voisin sonne et veut vous inviter à une petite fête. Il insiste.
2 – Arnaud va emménager dans le petit studio et sa tante qui a des meubles affreux insiste pour les lui offrir. Arnaud ne veut pas la vexer !
3 – Véronique est très déçue : son ami a rapporté d’Irlande un énorme saumon et elle n’a pas de congélateur ! Elle avait invité 5 amis qui se décommandent à la dernière minute en laissant un message sur le répondeur ! (les « vaches !) . Réaction…




Ce soir, je vais passer une bonne soirée tranquillement devant ma télé, j’ai trouvé un film qui m’inspire beaucoup pour une fois. Je commence à m’installer et je ne suis pas encore assise que quelqu’un sonne à la porte d’entrée, « Zut qui vient me déranger maintenant ? « J’ouvre et mon voisin se présente « Bonsoir, je viens vous voir car j’ai organisé un petit apéro en invitant tous les voisins mais comme vous n’étiez pas là cet après-midi je n’ai pu vous en faire part, c’est juste quelques amis avec Dédé et Marcel pour ma fête, un petit apéro avec quelques accompagnements, venez nous rejoindre, ça nous fera très plaisir ! «
« Je comprends bien, je vous remercie, mais j’attends mon fils qui doit arriver, je ne peux pas m’absenter. » « Mais si, vous lui laissez un mot et dès qu’il arrive il vient nous rejoindre. Ca ne pose aucun problème » « Mais vous savez bien qu’il ne doit pas boire d’alcool » « J’ai prévu des jus de fruit, aussi ne vous inquiétez pas, tous les goût seront satisfaits » « De toute façon je ne sais pas à quelle heure il va rentrer et s’il arrive fatigué, il ne voudra pas ressortir ! Moi-même je ne suis pas très en forme en ce moment, je suis migraineuse et le bruit me fait encore plus mal ; vraiment votre invitation me gêne, je préfère rester à la maison au calme. » « Au contraire, vous êtes malade de rester seule, un peu de distraction vous fera du bien et cela nous donne l’occasion de bavarder et se retrouver » « C’est très gentil de votre part, mais je vous demande de ne pas insister ce sera pour une prochaine fois, amusez-vous bien, vous me donnerez le compte-rendu de la soirée, demain, au revois Albert. »
Et notre ami a dû renoncer à trouver une motivation supplémentaire pour me convaincre, il est part sans le sourire, quant à moi j’estime m’en être débarrassée avec politesse, ouf ! le film va commencer, il était tant. Pauvre Albert, il n’ s’attendait pas à un tel refus de ma part, me dis-je.


Christiane L. jeu du 19 mars 2007.




Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 23/03/2007 à 08:05

CHRISTIANE L. *


Ecrire une lettre à un animal ou un objet – Dans un 2ème temps écrire la réponse à une des autres lettres.




Bonjour ma bergeronnette, te revoilà de retour pour m’annoncer le printemps ? Tu es toujours aussi belle avec ton plumage blanc et noir, ta longue queue que tu agites sans cesse, comme ton corps sur tes fines pattes, d’ailleurs tu est toute en finesse, toujours aussi élégante ; tu le sais et tu le montres bien, je vois ton petit jeu sur le pré que tu connais si bien, tes petits cris n’échappent à personne, tu danses et tu chantes ton bonheur de retrouver ton coin favori. Cette année, l’herbe a poussé plus vite et regarde cette couleur verte, tu peux picorer à volonté, le menu est excellent. Va chercher tes compagnes, vous entamerez la danse du printemps et nous serons là à vous admirer, nous resterons silencieux et discrets pour ne pas vous perturber, vous êtes ici chez vous, comment ferions-nous sans votre présence ? le printemps ne serait plus le printemps sans vous…

i[Réponse de René :
Ma chère Christiane,
Quelle agréable surprise de recevoir ton aimable lettre.
Tu sais, nous te connaissons assez bien, nous t’observons du coin de l’œil sans en avoir l’air et nous t’aimons beaucoup, à te vois souvent affairée dans ta maison et dans ton jardin. Pour nous, tu es trop souvent absente et nous serions curieuses de connaître tes activités extérieures.
Nous avons bien vu que tu apprécies notre présence, que tu t’amuses à la vue de notre manège, à nos jeux, à écouter nos pépiements auxquels se joignent toutes nos amies, merci pour les gâteries que tu nous donnes régulièrement.
Je t’annonce que nous préparons un spectacle avec toutes les congénères du quartier : danses, chants, vols acrobatiques, défilé de mode, concours de beauté. Nous t’invitons à nous regarder, nous t’avertirons. Ca se passera en face de tes fenêtres. Si tu veux, tu peux inviter ta famille et tes amies.
Mais de grâce, on te demande d’enfermer le Minou de la maison ce jour-là, car il a la griffe un peu trop leste.
Nous t’embrassons toutes ensembles.



Christiane L. et René (italique) le 19 mars 2007.




Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 23/03/2007 à 08:02

CHRISTIANE L. *

23/03/2007


BONHEUR, bulle, beauté, origine, orange, naissance, normal, hâte, heure, énorme, émotion, urticaire, usurper, retour, rage.
Jokers : eau, air, homme.



Parler du BONHEUR n’est pas chose facile puisqu’il procède d’un état d’être, il réside à l’intérieur de nous. Il commence par un examen de conscience qui conduit à se connaître soi-même.
Il ne s’agit pas de se mettre dans une bulle pour être heureux ni d’avoir une beauté de surface. Tout artifice est à proscrire. Partir de l’origine des sentiments, chercher le chemin libérateur, c’est une quête d’Amour que l’homme ne peut trouver dans la richesse et le pouvoir.
Il prend naissance dans la simplicité, dans les relations normales avec les autres. C’est une manière de le trouver, ou plutôt la manière de s’y prendre pour qu’il nous trouve. Cette simplicité qui est à la base du bonheur, nous ne la trouvons qu’en se souciant suffisamment des autres et du monde dans lequel nous vivons.
Avançons sans hâte vers notre but, sans idéologie ni doctrine.
Prenons conscience que pour que le bonheur croisse en nous, il doit apprendre à résister aux assauts des circonstances extérieures. Il doit être un état d’esprit, une manière d’être –une énergie- qui nous permette de surmonter les défaites et transcender la souffrance.
Cela paraît énorme mais c’est ainsi qu’il s’épanouit lorsque toutes les circonstances sont favorables.
Et que dire d’un moment de bonheur qu’il nous est donné de connaître sans que nous ne faisions rien de spécial ? En prendre conscience c’est vivre une émotion que nous gardons précieusement au fond de notre cœur.
Quand certaines conversations me donnent de l’urticaire, je me réfugie dans mon espace intérieur pour retrouver la paix ; contre les usurpateurs, je fais preuve d’humanité pour liquider l’animosité qu’ils déclenchent en moi ;
Faire le calme par la méditation pour un retour à la sensation de bien-être, de merveilleuse tranquillité ; dans cet état, le mot rage ne trouve pas sa place, il n’existe plus.
Pas à pas nous avançons, en travaillant sur nous-mêmes, chaque jour, chaque instant pour que notre vie s’écoule harmonieusement et sans à coup, quelles que soient les difficultés ; faire de son mieux, son possible…
En fait, nous ne pouvons faire qu’une chose : apprendre à aimer, c’est tout ! Et c’est d’ailleurs tout ce que nous avons besoin d’apprendre. Toute notre science et toute notre sagesse en découleront.
Alors, le Bonheur pourra-t-il nous trouver ? c’est possible…

Christiane L.





Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 23/03/2007 à 08:01