PASCALE *****

Voeux (répétition d'un courrier reposant sur l'onglet jeux nouveaux)


A ceux ou celles que j'aurais raté faute d'organisation car entre les SMS, les vrais courriers et les mails, hi hi, je ne sais plus bien qui j'ai joint ou pas.

Que chacun de vous trouve la part de bonheur qu'il espère. La santé d'abord parce que sans elle, impossible de profiter de ce bonheur possible.

Que vos projets se réalisent et que vous gardiez tous le désir de communiquer, par écrit ou à l'oral mais en tous cas, avec talent et envie de partage...

Je n'ai pas encore eu le temps de revenir sur le site car ces vacances m'ont largement occupée et lorsque j'étais dans le Nord, je n'ai pas pu accéder à notre page mais dès ce soir, promis, un nouveau jeu d'écriture pour les courageux.

En attendant bonne journée et gros bisous.

Pascale



Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 06/01/2009 à 07:49

PASCALE *****

22/12/2008

Gros bisous à tous et bonnes fêtes...



Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 22/12/2008 à 09:59

PASCALE *****

Je n'en crus pas mes yeux quand ... (apparut au loin,
un traineau et huit rennes pas plus gros que le poing) ....

Continuer avec ou sans ce qui est entre parenthèse...


Je n'en crus pas mes yeux quand apparut au loin,
Un traineau et huit rennes pas plus gros que le poing.
J'étais bien éveillée mais n'étais sure de rien.
Et puis ce gros bonhomme, souriant et complice,
Etait-il vraiment "vrai" ou fait de pain d'épice?
Je regardais les grands qui parlaient en riant
Mais moi ne voyais là, rien de vraiment marrant.
En fait j'avais très peur, peur qu'ils tombent, nous écrasent,
Que le ciel étoilé, que les chants plein d'emphase
Soudain s'emparent de moi, de mon âme et m'emporte
Et que le lendemain, dans le froid, demi-morte,
On retrouve mon corps entouré de cadeaux,
Cadeaux post-mortem de gens soudain penauds.
Et puis ouvrant les yeux je savais qu'à mon âge,
Que le seul père Noël serait celui des sages...
Celui que je créerai, un monde à mon image
Pour que d'autres enfants rêvent à d'autres voyages...
Je cours les magasins, j'empile cadeaux et gages...
Puis ma famille servie je vais sur notre page.

Il y a tant à faire, tant de gens à aimer,
il y a tentation de ne pas regarder.
Pour moi c'est décidé car dès demain j'irai
Déposer un cadeau aux pieds d'un oublié.

Bisous à tous

Pascale

J'irai donné un cadeau au type qui fait la manche devant la poste. Ma fille lui offre parfois une coupe de cheveux et si certains nous disent encore, amers : " bof, il en a peut-être plus que toi", moi je sais que ça peut m'arriver un jour...




Je vous souhaite de joyeuses futures fêtes...
Je vous souhaite de joyeuses futures fêtes...


Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 14/12/2008 à 23:31

PASCALE *****

30/11/2008


jeu : insérer les chiffre un, deux, trois etc dans chaque phrase mais tout est permis (je "COMPTE" sur vous hi hi)





De un je suis incapable ce soir de taper deux mots à la suite sans faire trois ou quatre fautes par ligne alors je ne vois pas comment je pourrais écrire cinq ou six lignes de quoi que ce soit. Même Blanche neige et les sept nains ne m’inspirent pas à cette heure… Tiens, déjà huit heures, l’heure des infos, c’est qu’on devient maniaque à force de vivre seule… Ce soir à neuf heures pétante il y a un super film à la télévision : les dix commandements… Et comme j’ai bien besoin d’un peu d’espoir, qui sait, portée par la foi peut-être que j’en inventerai un onzième et que les 12 apôtres seront 13 avant d’avoir pu dire ouf… On m’appelle bien parfois Mère Thérésa… sauf que Mère Thérésa en a sa claque de ce monde de «ouf » justement… 14 jours… cela fait 14 jours que je me demande comment faire pour y survivre… Bof, on verra bien : d’abord un bon bain, puis un bon film et demain sera surement un autre jour.



Pascale pour le 27 novembre 2008.




Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 30/11/2008 à 21:06

PASCALE *****

origine
servir
espoir
rire
(et donc) oser...


à l'origine je me servais plus de ma sensiblité que de mes quasi-certitudes, faisant confiance à mon instinct et ma volonté de bien faire, mais peu à peu, nombre d'espoirs envolés, riant presque de ce que, de toutes façons je ne peux éviter, j'ose mettre de côtés mes idéaux : pour ma propre sauvegarde !

Pascale le 17 novembre 2008

Je ne me suis pas apliquée parce que je ne sais pas si je parviendrai encore à attraper ma page de gestion hi hi mais le coeur parle quand même et dit malheureusement vrai hi hi !

Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 18/11/2008 à 11:01

PASCALE *****

5 mots pour une seule phrase…

Comment
Aimer
Tableau
Habitude
Yeux



Jeu du 8 novembre 2008

Comment ne pas l’aimer alors que le plus beau des tableaux, le seul, devient une habitude mais que mes yeux, jamais, ne se lasseront du spectacle….

Pascale le 8 novembre 2008.





Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 09/11/2008 à 16:18

PASCALE *****

30/06/2008

Tu résumes fort bien le protocole Renée, hi hi...


A Pascale

Papoter, partager des moments d’émotion,
Apprendre à divulguer sans complexe ses « œuvres »,
Solliciter sans cesse son imagination,
Creuser, chercher, trouver et parfois se surprendre,
Apprivoiser souvent des mots, fort incongrus
Laisser courir la plume au gré des fantaisies,
Ecouter sans juger les créations des autres…

Voilà chère Pascale, ce que nous avons pu trouver dans cet atelier que tu animais avec talent, chaleur et tant de bienveillance. Nous regrettons que d’autres ne puissent en profiter…


(En ce lieu Renée, en ce lieu mais le site et la passion demeurent et peu importe l’endroit du partage)




Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 30/06/2008 à 22:38

PASCALE *****

30/06/2008

Psychosomatisation dont nous parlions tout à l'heure... Cela pourrait être vrai non?



Ça passera, ça passe toujours...

Ça commence par une petite douleur. Un simple pincement, à peine perceptible. Mais elle vient réveiller le cerveau et celui-ci, soudain vous réveille auusi, écoute son corps. Des milliers de petites lampes se mettent à clignoter et l'ordinateur le plus performant au monde commence son analyse. Nouvelle attaque. La douleur se répète, plus violente. Le cerveau veille et la garde en mémoire. D'une capacité inégalée jusqu'à ce jour, il stocke, stocke, et se souvient. À quand le dernier message ? Février ? Mars ? On est en avril. Trois mois déjà. Des tas d'examens. Mais toujours pas de réponse. Le cerveau alerte mais il n'est pas médecin. Il rappelle juste le corps à l'ordre.

- fais gaffe! C'est pas normal ça! Tu déconnes!
- la douleur est supportable lui répond le corps. Il y a pire.
- oui, répond le cerveau. Mais quand même, tu vois bien que ça te fatigue. ça te travaille!
- je sais répond le corps. Mais qu'y puis-je moi si même Hippocrate y perd son latin?

Et pendant que ces deux-là se chamaille, moi je ne dors pas. Je ne peux pas. Mon corps y veille. Mon esprit chagrin aussi. Car l'un influence l'autre et probablement vice versa.
D'autres douleurs intérieures s'en mêlent et viennent ajouter à la confusion passagère. Le cœur se plaint lui aussi qui vient à peine de se remettre d'une blessure inavouable. Inavouable car tellement ridicule qu'un autre cœur moins sensible n'y aurait même pas prêté attention... Mais bon, voilà. Celui-là est un peu plus fragile. Il a mal pour rien. Alors, un simple malentendu la rend morose. Oh, notez bien, ça passera. Ça passe toujours et il le sait.
Mais, mais, il avait envie de le dire.
Le cerveau lui fait des savants calculs, s'interdisant toute indulgence ou apitoiement sur ce corps en souffrance. Il ne peut pas. D'abord il n'a pas le temps. Il y a bien d'autres chats à fouetter. Ensuite, il a besoin de toute sa lucidité pour apaiser le conflit. Conflit mécanique plus qu’émotionnel. De cela il ne doute pas. Mais il se sent impuissant comme rarement il l'a été. Ses armées ont bien localisé le virus actuel. D'ailleurs ce n'est pas difficile puisqu'il lui suffit d'écouter les spasmes de douleur. Mais quant à les gérer, alors là, il en est bien incapable. La seule solution qu'il trouve est de transformer toute cette douleur en haine. Haine contre ceux, incapable de la lui ôter. De la cerner même plus simplement. Comme si, n'étant pas visible, elle ne pouvait être réelle. Pas toujours prise en compte en tout cas!
Alors le cerveau se dit qu'il va s'occuper lui-même de son cas. Son corps vaut bien les quelques euros qu'il lui en coûtera. Il tente alors, en attendant puisqu'il lui faut bien faire face, de calmer ce corps en souffrance.

- Relax. Respire. Apaise-toi...
- t'en as de bonne toi ! Je voudrais t'y voir...

Le cerveau emmène la main contre la partie douloureuse et tente mais en vain, d'imaginer que cette main maladroite peut s'emparer de la douleur comme elle s'empare d'une boule de pétanque. Puis il la jette en pensée bien loin du lit où repose le corps. Ça marche! Quelques secondes... Ce qui, en somme, n'est absolument pas différent des moments pendant lesquelles il n'ordonne rien!
Mais Dieu merci, il ne s'agit que d'à coups. Intolérables. Angoissants à souhait. Mais jamais continus.
En haut de l'escalier, un autre corps va et vient entre les toilettes et le lit. Lui aussi a mal. Et pour cause!
La nuit s'étire sans fin. Moi je vais du lit au jardin et c'est dans des volutes bleutées que j'essaie de perdre mon mal. Est-ce lui qui est asphyxié ? Où est-ce moi ? En tout cas, chaque bouffée m'apaise. Et je fais une nouvelle tentative. Mon cerveau aussi.

- ne t'écoute pas. Ne panique pas. Respire...

C'est que mon cerveau se croit malin. Plus vaillant que ce corps qu'une nature ingrate lui enjoignît. Plus malin que certains Hippocrates hypocrites qui n'osent avouer leurs lacunes. Ils ne trouvent pas mais la douleur existe bien. Mais surtout, mon cerveau assume sa solitude extrême. Il n'a pas le choix. Cela ne devrait pas mais c'est ainsi. Malades, nous ne sommes plus rien. Il faut subir. Attendre le bon vouloir ou le miracle. Ça existe encore. De cela le cerveau est persuadé. Il finira bien par trouver celui ou celle qui le remettra sur pied. Qui trouvera parce qu’il sait bien lui, que ce n’est pas imaginaire. Il arrive même à espérer que cela soit grave, enfin, pas trop non plus, pour pouvoir enfin dire : vous voyez, je ne blaguais pas !
Enfin il se met en veille prolongée.

Ça finit par un petit pincement. Une douleur à peine perceptible. Il le savait : c'est passé, ça passe toujours! Mais pour autant, il s'endort insatisfait, anxieux, écœuré...
Le plus dur de la crise est passée...

Pascale, Avril 2006.



Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 30/06/2008 à 22:33

PASCALE *****

30/06/2008

Un vieux texte mais bon, je ferai mieux en m'appuyant sur les livres que vous m'avez offerts hi hi : vous voyez, je n'ai pas une tête de "linotte" et je tiens ma promesse !




Cela faisait trois ans
Qu'il me disait tout l'temps :
Madame, vous avez mal,
C'est psychosomatique.
On n'y comprend « queudale » ,
Si ce n'est qu'en pratique ,
Il suffit d'être heureux ,
Pour que ça aille mieux !

Mon corps parle pour moi, qui disait !
Faut pas ruminer vos pensées,
Idées trop noires, tristes, roses ou gaies.
Le corps ne peut pas encaisser,
Il finit par se révolter !
Trop difficile à avaler !

Ca , c'est ben vlrai ! J'en ai ras l’bol,
Je crois que je vais devenir folle !
J'ai la nausée, j'vais tout cracher !
Les bras m'en tombent, j'suis plus qu'une ombre !
Ma tête éclate, et mes dents claquent,
Tout se détraque, je m'sens patraque !
Je deviens hypocondriaque !
J'ai bien la tête sur les épaules,
Mais mon cerveau se sent tout drôle !
Il céde la place, ne commande plus,
laisse diriger le trou du c.. !
Tout l'monde sait bien que les coliques,
C'est un truc psychosomatique !

Cela faisait trois ans
Qu'il répétait tout l'temps :
Madame, vous avez mal,
C'est psychosomatique.
On n'y comprend "queudale"
Si ce n'est qu'en pratique
Il suffit d'être heureux,
Pour que ça aille mieux !!

Quand à mon système lymphatique,
Il part en "couille", il fait l'andouille !
Toutes mes souffrances psychologiques,
Rende'nt mon corps très antipathiqu’.
J'en ai plein l’dos, j'sens plus mes os !
Et bien que j'raisonne comme il faut
J'en ai vraiment trop sur le coeur !
Celui-là bat à 100 à l'heure !
Il se dérègle, il me réveille,
Je ne dors plus, mon corps y veille !
C'est bien trop dur à avaler :
J'veux faire un trait sur le passé !
Celui-ci pèse sur ma poitrine !
Et il m'étouffe et il me brise !
Il me pèse sur l’estomac,
Je n'en peux plus, j'suis raplapla !
Parfois la colère me démange,
Et je me gratte : rien ne s'arrange !
J'attends que l'avenir me venge !
Les nerfs à vif, je vous dérange !
Soutenez-moi dans mes épreuves,
Avec vous, je peux faire.. peau neuve !
Et si jamais je vous lâchais,
N'ayez en travers de la gorge,
Rien que des rires, aucun regret !
C'est pas la peine : je suis tarée !
J'maîtrise plus rien, mon cerveau dort,
Je suis muette, mon corps se tord !
Je prie pour être mieux dans ma peau,
Pour que mon corps se taise bientôt !!
Depuis des lustres, de nombreux sages ,
Ont établi tous les dommages,
Répètent que les troubles psychiques,
Entrainent pertubations physiques,
Difficultés, stress de l’égo,
Compensations, kilos de trop,
Malaises divers, tête à l’envers,
Mille allergies, douleurs sévères,
Neurodermites, démangeaisons,
Hypertension et dépression !
Y z-ont peur de la contagion !

Votre corps parle pour vous qui disait !
Moi je m'en fous, j'veux l'maîtriser !
C'est bon mon cerveau, j'ai compris !
Mes peurs te sont insupportables,
En m'faisant mal, toi, tu m’écris,
Tu veux assurer ma survie !
Tu me préviens, mais je t'en prie :
Mon corps s'épuise de ce conflit !

Cela faisait trois ans
Qu'il me disait tout l'temps :
Madame, vous avez mal,
C'est psychosomatique !
On n'y comprend "queudale»,
Si ce n'est qu'en pratique,
Il suffit d'être heureux
POUR ALLER MIEUX !

Mais moi, qu'est-ce que j'y peux !!!!!!!!


Pascale, 2000.



Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 30/06/2008 à 22:27

PASCALE *****

Pour ne pas salir une si belle histoire...


Mes courriers et vos soutiens...
Des morceaux de bonheur qui n'appartiennent qu'à nous, et rien, jamais, ne viendra nous les ôter pas vrai?

Bisous à tous ceux qui passeront par ici.

Pascale le 14 juin 2008.

Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 15/06/2008 à 01:45