Tous à vos plumes!
NOS LIENS
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PHOTOS 2006/2007
LILY *
30/06/2008
TALION
Tourment- Taire
Apprivoiser- Automne
Loi- lucide
Ivre – Insolent
Orgueil – outré
Nanti - Noble
Jokers : si- peu- encore
« La loi du Talion » il serait juste de l’appliquer, je pense, dans ce monde de fous, de brutes, l’appliquer à ceux qui nous font subir leurs injustices, aux nantis qui affament les pauvres, les narguent , les humilient
par leurs marques extérieures de richesse. Comment peut on accepter de se taire quand on se sent acculer,
impuissant devant l’injustice ? Tourmenté, outré, abusé par tant d’hypocrisie, de mensonges, comment se taire ?
Quand la cause est noble, quand on est avide de trouver une solution honnête, en quête de sincérité. Et ne trouver devant soi qu’hypocrisie, mensonges, absurdité, comment rester digne. L’insolence
L’envie de vengeance vous gagnent et vous pensez très fort « à la loi du Talion ! »
Devant un adversaire déloyal, voir agressif, comment envisager de l’apprivoiser, comment faire comprendre à un opiniâtre, qu’il a tort ?
Le monde est impitoyable et me révulse.
Il faut être lucide, l’espoir de voir un jour un monde meilleur, un monde sans misère, sans guerre, un monde ou chacun retrouverait se dignité, serait respecté, un monde où on ne parlerait plus la langue de bois, un monde où l’on pourrait simplement être écouté. Avoir enfin accès à une justice, logique, censée pour les riches comme pour les pauvres, les puissants et les impuissants, qu’enfin il n’y ai plus de descrimination dans cette société qui nous étouffe, nous écrase, où les plus faibles sont désespérés et, pour qui la vie devient tout simplement insupportable.
Cet espoir de vivre un monde meilleur est bien faible, c’est même utopique, je le crains.
Alors acculé qu’elle est la solution ? Fuir, fuir ce pays où la vie est trop dure pour certains, luxuriante pour d’autres, ce serait lâche, mais enfin quand l’espoir a disparu, seul les gestes inconcevables semblent être la dernière solution. A moins que, une volonté hors du commun vous poussent et vous aide à vous battre, à vous défendre tous crocs et griffes dehors, pour l’honneur, et la satisfaction de pouvoir se regarder en face.
Lily pour le 26 juin 2008
par leurs marques extérieures de richesse. Comment peut on accepter de se taire quand on se sent acculer,
impuissant devant l’injustice ? Tourmenté, outré, abusé par tant d’hypocrisie, de mensonges, comment se taire ?
Quand la cause est noble, quand on est avide de trouver une solution honnête, en quête de sincérité. Et ne trouver devant soi qu’hypocrisie, mensonges, absurdité, comment rester digne. L’insolence
L’envie de vengeance vous gagnent et vous pensez très fort « à la loi du Talion ! »
Devant un adversaire déloyal, voir agressif, comment envisager de l’apprivoiser, comment faire comprendre à un opiniâtre, qu’il a tort ?
Le monde est impitoyable et me révulse.
Il faut être lucide, l’espoir de voir un jour un monde meilleur, un monde sans misère, sans guerre, un monde ou chacun retrouverait se dignité, serait respecté, un monde où on ne parlerait plus la langue de bois, un monde où l’on pourrait simplement être écouté. Avoir enfin accès à une justice, logique, censée pour les riches comme pour les pauvres, les puissants et les impuissants, qu’enfin il n’y ai plus de descrimination dans cette société qui nous étouffe, nous écrase, où les plus faibles sont désespérés et, pour qui la vie devient tout simplement insupportable.
Cet espoir de vivre un monde meilleur est bien faible, c’est même utopique, je le crains.
Alors acculé qu’elle est la solution ? Fuir, fuir ce pays où la vie est trop dure pour certains, luxuriante pour d’autres, ce serait lâche, mais enfin quand l’espoir a disparu, seul les gestes inconcevables semblent être la dernière solution. A moins que, une volonté hors du commun vous poussent et vous aide à vous battre, à vous défendre tous crocs et griffes dehors, pour l’honneur, et la satisfaction de pouvoir se regarder en face.
Lily pour le 26 juin 2008
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 30/06/2008 à 22:31
LILY *
28/05/2008
Arcanes, arbitraire, allégro, ruse, rondeur, complexe, confiance, astuce, aimable, nomade, novice, effluve, éclat, serrer, serpent.
Jokers
Jamais, ni, sans.
« Les arcanes de la politique » ! Ce pourrait être le titre d’un livre. Qui pourrait l’écrire ? Je ne veux pas m’avancer dans ce choix, mais je pense que ce serait certainement un fervent politicien, membre d’un parti d’opposition, donc j’ai bien peur qu’il soit très arbitraire, c’est bien connu !
N’étant pas un novice, il serait si rusé qu’il nous blufferait de page en page et, bon gré, mal gré, on se retrouverait à la dernière agréablement surpris, emballé par son vocabulaire, ses phrases si bien composées, remplies d’astuces ; nous serions presque convaincus que les problèmes seraient facilement résolus, même si le président de notre pays est nomade, amateur de galipettes, et le Premier ministre trop effacé pour que l’on puisse le prendre au sérieux. L’écrivain saurait se faire « serpent », hypocrite pour nous faire avaler, allégro, sans jamais défaillir ses convictions.
Et pourtant, un effluve nauséabond nous parviendrait aux narines, l’odeur du piège qui se resserre et se refermera sur nous.
Ce genre d’auteur est répugnant mais si adroit, maniant si bien les mots dans un français si pur, si riche.
A la première page vous êtes curieux, au fil des pages que vous tournez fébrilement l’une après l’autre, sans pouvoir vous arrêter de lire et de lire encore, avide de savoir jusqu’où il ira, admiratif de son érudition. Cette façon qu’il a d’écrire pour vous fasciner et enfin vous prendre dans ses filets, vous amène finalement à trouver que, après tout, il a sûrement raison !
C’est la victoire d’un grand écrivain, avec la réputation de savoir si bien s’exprimer, de manier si aisément la langue française et de séduire à tous les coups ses lecteurs.
Lily pour le 26 mai 2008
Un grand merci à Marie France sans qui ces textes ne seraient pas sur le site.
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 28/05/2008 à 19:56
LILY *
12/04/2008
PEINDRE : porte, poudre ; étonné, enchanté ; immobile, instable ; nectar, noctambule ; doute, danser ; routine, ravi ; écarlate, envol.
JOKERS : partout, rose, dans.
Quelle belle passion que de peindre au gré de son imagination, peindre un paysage sur le terrain, une scène typique au cœur d’un village, un marché, un mariage… Etonné, enchanté, coucher cette scène sur une toile pour ne jamais l’oublier.
Dans la peinture il n’y a pas de routine, chaque tableau est différent, le pinceau court au bout des doigts selon notre inspiration. Quelquefois pourtant il reste immobile, la toile immaculée. On réfléchit, on ne sait pas où l’on va commencer. Par quoi. Parfois les heures puis les jours défilent et rien : pas une lueur, pas un flash alors que, pourtant, l’envie d’étaler des couleurs est là !
Et puis c’est l’étincelle, le pinceau prend son envol, tout d’un coup il danse au rythme de l’envie.
La peinture est le nectar des loisirs, des plaisirs. Regarder un tableau où le rose est dominant est pour moi une jubilation. Ce sont des roses mais ce pourrait être un soleil couchant au bout de l’Océan : merveille des merveilles passant du rouge écarlate au rose puis au jaune. Si l’on rajoute de la poudre d’or au même tableau c’est le paroxysme du ravissement.
J’admire les noctambules qui se différencient dans leur peinture par le génie qu’il possède pour créer l’atmosphère d’une ville illuminée la nuit, sans le moindre piéton, la moindre voiture… un chien peut-être. On peut y rajouter les yeux d’un chat, deux même, au mois d’Août, aux temps des Amours.
Avoir un atelier, passer la porte et ressentir le silence qui m’aidera à me laisser aller mon imagination. Créer un paysage, une situation, un personnage et ressentir une véritable jouissance, voilà mon plus grand rêve car pour l’heure, je ne peins qu’en amatrice, dans ma chambre, sur un tout petit bureau. Je dessine puis je m’installe devant mon chevalet : c’est alors le bonheur, avec mes pinceaux, mes tubes en vrac, palette, crayons, gommes, chiffons, gobelets et ma toile qui sera bientôt, à mes yeux, un chef-d’œuvre. Déjà je pense à celui qui suivra…
Lily pour le 14 avril 2008
PEINDRE : porte, poudre ; étonné, enchanté ; immobile, instable ; nectar, noctambule ; doute, danser ; routine, ravi ; écarlate, envol.
JOKERS : partout, rose, dans.
Dans la peinture il n’y a pas de routine, chaque tableau est différent, le pinceau court au bout des doigts selon notre inspiration. Quelquefois pourtant il reste immobile, la toile immaculée. On réfléchit, on ne sait pas où l’on va commencer. Par quoi. Parfois les heures puis les jours défilent et rien : pas une lueur, pas un flash alors que, pourtant, l’envie d’étaler des couleurs est là !
Et puis c’est l’étincelle, le pinceau prend son envol, tout d’un coup il danse au rythme de l’envie.
La peinture est le nectar des loisirs, des plaisirs. Regarder un tableau où le rose est dominant est pour moi une jubilation. Ce sont des roses mais ce pourrait être un soleil couchant au bout de l’Océan : merveille des merveilles passant du rouge écarlate au rose puis au jaune. Si l’on rajoute de la poudre d’or au même tableau c’est le paroxysme du ravissement.
J’admire les noctambules qui se différencient dans leur peinture par le génie qu’il possède pour créer l’atmosphère d’une ville illuminée la nuit, sans le moindre piéton, la moindre voiture… un chien peut-être. On peut y rajouter les yeux d’un chat, deux même, au mois d’Août, aux temps des Amours.
Avoir un atelier, passer la porte et ressentir le silence qui m’aidera à me laisser aller mon imagination. Créer un paysage, une situation, un personnage et ressentir une véritable jouissance, voilà mon plus grand rêve car pour l’heure, je ne peins qu’en amatrice, dans ma chambre, sur un tout petit bureau. Je dessine puis je m’installe devant mon chevalet : c’est alors le bonheur, avec mes pinceaux, mes tubes en vrac, palette, crayons, gommes, chiffons, gobelets et ma toile qui sera bientôt, à mes yeux, un chef-d’œuvre. Déjà je pense à celui qui suivra…
Lily pour le 14 avril 2008
PEINDRE : porte, poudre ; étonné, enchanté ; immobile, instable ; nectar, noctambule ; doute, danser ; routine, ravi ; écarlate, envol.
JOKERS : partout, rose, dans.
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 12/04/2008 à 23:42
LILY *
14/03/2008
Ecrire dans les pas de l’autre…
Ecriture à plusieurs mains, temps limité
1/Lorsque j’étais enfant…
2/J’étais une grand-mère comblée :
Démarrer puis au signal, passer le texte à la voisine qui continuera…
Lorsque j’étais enfant, j’étais une petite fille « pot de colle » parce que je pense trop gâtée. L’amour de mes parents était immense, leur salaire très moyen, mais je n’avais besoin que de leur tendresse, de leur façon de m’apprendre la vie en douceur, la joie de faire la fête à chaque occasion : communion, anniversaire, cousinades, mariages ou tout simplement les réunions de tous les voisins avec Louis et son piano. Il nous faisait chanter, danser.
A l’école j’étais sérieuse, j’avais envie d’apprendre. Ma plus grande joie : gagner les bons points qui permettraient d’obtenir une image dès qu’on en avait dix. Tous les soirs, maman me faisait réciter les leçons, les tables de multiplication dans l’ordre, en ordre inverse, en désordre. Grand-mère m’assurait qu’on ne les oublie plus jamais ensuite ; je pouvais en effet la questionner même en mélangeant la table de 5 si facile, celles de 8 et 9 plus compliquées et celle de 7 si difficile ; elle savait la réponse sans une hésitation. Pour elle je n’étais jamais « pot de colle ». C’était pourtant le surnom que mes frères m’avaient donné parce que je ne supportais pas de rester seule. Maman et grand- mère m’envoyaient jouer après s’être longuement occupé de moi et je cherchais à attirer dans mes jeux au moins un de mes deux frères ou à jouer avec eux. J’étais devenue experte en passe de football, supportais que le ballon me coupe le souffle s’ils me décrétaient goal et je savais monter aux arbres aussi vite qu’eux.
Pourtant c’est Louis qui avait le plus de patience avec moi.De pot de colle, j’étais devenue espiègle et on me traitait de garçon manqué ; avec mes frères et leurs jeux c’était presque normal et puis ils m’avaient tellement « charriée » d’être la chouchou de la famille ! Je finissais par faire de la peine à maman qui ne reconnaissait plus sa petite fille si sage. A l ‘école j’étais moins attentive, je récoltais quelques mauvaises notes, ce qu’elle n’appréciait pas du tout. Alors elle grondait mes frères comme si c’était de leur faute. Louis se défendait comme il me défendait quand on me disputait. Il essayait de me raisonner.
Louis…Je repense souvent à lui. Lorsque j’écoute du piano, mes yeux s’embuent parfois de tendresse. De celle dont son cœur débordait pour moi. Il m’aimait gratuitement. Je le savais et lui en étais reconnaissante. Bizarrement, parce que je savais qu’il m’aimait, lui, je ne le « collais » pas. Ce n’était pas nécessaire puisque j’avais déjà son attention…
Il m’en aura fallu du temps pour comprendre que plus je mendierais l’affection d’un être et moins il m’en offrirait, car l’âme humaine est ainsi faite bien souvent. Parce que je manquais de confiance en moi, parce que je ne me croyais pas « AIMABLE », j’ai cru que j’étais ENCOMBRANTE, POT DE COLLE. Mais c’était faux. Je suis sensible, pleine de générosité, amoureuse de la nature et j’ai le cœur si grand qu’en vous y lovant, vous vous y noieriez.
Lily : normal
Françoise : en italique
Christiane L : stabylo jaune
Pascale : bleu
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 14/03/2008 à 23:56
LILY *
20/02/2008
Partage, papier, pourquoi, ardoise, allumer, rire, rose, tressaillir, tempête, agir, accélérer, gage, goûter, être, émotion
Jokers: quand, et, si.
Mes émotions, j’aime à les partager. Le ferai-je sur papier ou sur une ardoise ? Sur une ardoise sûrement pas, je pourrais l’effacer par mégarde, j’en tressaille d’avance car mon désir c’est de les confier à mes enfants, mes frère et sœur, mes amis, à tous ceux que j’aime. Ces moments où c’était la tempête dans ma vie, ou quand j’ai goûté à la liberté lorsque j’ai ouvert la cage qui me retenait chez mes parents, aux plaisirs mais aussi aux déboires. La liberté pour moi, c’était agir à ma guise, pouvoir rire de tout et de rien, ralentir le rythme de la vie afin de profiter, de déguster et croquer la vie à pleines dents…Mais pour cela il faut oublier ce qui fait mal pour apprécier bien vite ce qui fait du bien : le réconfort d’une amie ou d’un ami, le sourire ou le baiser d’un enfant, la preuve d’amour d’un proche.
Voilà la devise que j’aimerais ne jamais oublier et convaincre tous ceux qui me liront.
Lily pour le 14 janvier 2008.
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 20/02/2008 à 20:34
LILY *
20/02/2008
Contes, courage, caprice, ombre, origine, nature, nourrice, tendresse, température, errance, être, soudain, souvenir.
Jokers: noir, déjà, bon.
Comme dans un conte, je me prends soudain à inventer une histoire ; elle sera triste, mélancolique ou gaie, je ne sais pas encore. Seule, devant mes mots qui me narguent, je les défie !
Par nature je suis plutôt fleur bleue, donc il ne sera pas noir noir mon conte, un peu peut-être, mais je sais qu’il finira bien.
De ceux que me racontait ma maman dans mon jeune âge, les souvenirs se bousculent et je n’en ferai qu’un.
Une jeune demoiselle erre dans la nuit glaciale précairement vêtue. Les rues laissent paraître des ombres singulières. Elle a peur, elle frissonne. Soudain, elle se décide, elle tape à une porte après avoir longtemps hésité, mais elle n’en peut plus, elle a marché très longtemps. « Courage » se dit-elle, elle espère de toutes ses forces qu’un être bienveillant lui ouvrira et lui permettra de se réchauffer. En effet, quelqu’un apparaît dans l’entrebâillement de la porte. Une femme d’origine africaine lui sourit. Ce sourire, elle ne l’oubliera jamais, il la réchauffe et dans son corps et dans son cœur.
Marie (j’aime ce prénom, alors elle s’appelle Marie) plonge son regard dans les yeux de cette femme pour y lire un peu de tendresse et leurs mains se tendent l’une vers l’autre et se serrent. « Que c’est bon » pense Marie «de se sentir vivre de nouveau, d’exister et de pouvoir encore espérer ! » Elles se présentent. Soudain Marie entend des voix d’enfants, des rires fusent. Immédiatement, elle s’imagine nourrice au milieu d’une famille, elle qui n’en a plus. Dieu qu’elle serait heureuse ! En répartie, elle recevrait juste de quoi vivre en complément de l’amour qui n’a pas de prix.
La « mamma » comme elle l’appellera plus tard, l’écoute avec attention. Marie frissonne un peu en attendant sa réaction, elle boit les paroles de cette voix si douce à l’accent si chaleureux. Oh ! joie ! elle entend comme dans un rêve que son vœu peut se réaliser. Elle pourra gagner sa vie au sein d’une vraie famille, entourée d’enfants qu’elle aime tant !
Ce n’est pas un caprice, ce sera le but de sa vie. Travailler en faisant son bonheur et le bonheur des autres. Elle saura être reconnaissante. Elle était désespérée, n’attendant plus rien. Elle a beaucoup prié, elle est exaucée.
Je savais que mon conte finirait bien, avec cette conclusion : ne jamais perdre espoir, aller toujours de l’avant et croire en son prochain.
Lyli pour le 3 décembre 2007.
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 20/02/2008 à 20:33
LILY *
20/02/2008
MANTEAU : marche, moment, astuce, avide, noël, ni, table, trublion, essence, élevé, arraché, absence, union, utopie
Jokers: alors, pourquoi, pas..
Les temps sont durs, l’essence a un coût de plus en plus élevé et, pourtant, je suis avide de partir loin de la ville, regagner les Landes, mes Landes pour essayer de revivre des moments inoubliables de tendresse avec mes parents, ma sœur et mon frère. Il me suffit de me laisser glisser dans mes souvenirs pour retrouver aussi ce bonheur des soirs où la vie paraissait ne jamais devoir s’arrêter. C’est utopique peut-être ! Rien ne sera comme avant puisque mes parents nous ont quittés.
J’enfile mon manteau, il fait froid ; la valise dans le coffre, je claque la portière. La route est longue mais de nombreux arrêts me permettent de retrouver les odeurs familières de la terre qui se repose, des pins majestueux dont la couleur ne change jamais.
Alors, avide d’air pur, je m’enivre de tous ces parfums. Ce miracle de la nature m’invite à la marche pour un instant de bonheur, où rien ne viendra me déranger. Oubliés les bruits de la ville, la pollution ; seul le chant des oiseaux et leur passage au-dessus de ma tête me confirment que notre terre est belle et que nous possédons un vrai trésor qu’il faut sauvegarder à tous prix.
Mais mon voyage va s’achever, d’autres moments intenses m’attendent…Devant la maison une forte émotion me gagne. Je klaxonne. Sur le pas de la porte mon frère et ma sœur apparaissent, je me jette dans leurs bras. Les odeurs qui m’arrivent de la cuisine, comme prévu, me rappellent que c’est Noël. Pourrons nous revivre nos Noël d’antan ? pourrons nous combler le vide laissé par nos chers disparus ? Ni le sapin, ni la lumière des bougies sur la table ni la bonne chair, n’y arriveront. Toutefois il subsiste tant d’amour dans cette maison qu’on a plaisir à s’y retrouver…Pourquoi pas l’année prochaine ?
Lily pour le 17 décembre 2007.
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 20/02/2008 à 20:31
LILY *
17/02/2008
acrostiche de Lily pour Pascale...
Merci pour cet hommage à notre groupe... et tes gentils mots à mon intention qui me touchèrent beaucoup.
Pour l’acrostiche PASCALE
P - Pour toi je reviendrai toujours à l’atelier.
A - Avec toi je ferai des progrès.
S - Sans toi je n’aurai jamais connu la joie de l’écriture.
C - ce serait le regret de ma vie car j’adore le français, la variété des mots.
A - au point de me lever la nuit pour écrire !
L - Là je suis bien, la nuit m’est propice.
E - Ecouter, t’écouter me ravit…
Lily pour le jeu du 28 janvier 2008.
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 17/02/2008 à 20:57
LILY *
19/11/2007
MOTS A INSERER
ECRIRE : écarquiller, écoute, couleur, cadre, rien, route, indécent, innocent, retour, roulotte, euphorbe, exclusion.
JOKERS : ligne, fin, si.
Lettre à un innocent.
Si je t’écris c’est que, en regardant les infos à la télé, j'ai soudain sursauté et écarquillé les yeux en te reconnaissant. Alors j'écoute le reportage!
J’apprends que tu vis dans l'exclusion habitant une roulotte. Je suis ébahie, parce que je t’ai connu vivant dans l'opulence, du temps où nous avions 20 ans, chez tes parents ou rien ne t’était refusé, dans un cadre riche de couleur puisque exotique du sol au plafond avec des plantes, des fleurs de toute beauté comme les orchidées, les euphores etc...
Je me rappelle, il y avait même un perroquet tu te souviens ? Il ne disait que les paroles indécentes que tu lui apprenais ! Tes parents étaient furieux!
C'est vrai que tu étais un peu fou, intrépide, instable mais, on disait : il faut que jeunesse se passe, il s'assagira avec le temps... Le temps a passé, nous sommes perdus de vue.
Je comprends maintenant pourquoi tu as pris la route dans une roulotte, afin de vivre libre car j'ai compris que tu te sentais prisonnier chez tes parents.
Mais qu’as-tu fait de ta liberté ? Que se passe-t-il ? Que te reproche-t-on ?
Tu as quitté la ligne droite que t’ont montrée ton père et ta mère, tu en vois la fin avec le début des remords, les interrogatoires, les humiliations.
Il est dit que tu allais de ville en ville, attiré par les adolescents, les invitant dans ta roulotte… dans quel but ? Voilà ce n'est pas encore éclairci.
Si l'on me permet de te rencontrer je viendrai aussitôt. Tu me raconteras tout.
Je suis sûre que tu es innocent. Ces jeunes t’apportaient sans doute la gaîté, la joie, une franche camaraderie que tu recherchais, tout ce qui te manquait sûrement dans ta nouvelle vie.
Soit courageux mon ami, un bon avocat saura prouver ton innocence, j'y crois de toutes mes forces.
Les nuages gris dans le ciel bleu s'éloigneront, tu retrouveras un peu plus de sagesse et la sérénité pour suivre cette fois le bon chemin.
Sois certain que j'attends ton retour car je ne veux plus te perdre.
Lily pour le 12 novembre 2007.
Si je t’écris c’est que, en regardant les infos à la télé, j'ai soudain sursauté et écarquillé les yeux en te reconnaissant. Alors j'écoute le reportage!
J’apprends que tu vis dans l'exclusion habitant une roulotte. Je suis ébahie, parce que je t’ai connu vivant dans l'opulence, du temps où nous avions 20 ans, chez tes parents ou rien ne t’était refusé, dans un cadre riche de couleur puisque exotique du sol au plafond avec des plantes, des fleurs de toute beauté comme les orchidées, les euphores etc...
Je me rappelle, il y avait même un perroquet tu te souviens ? Il ne disait que les paroles indécentes que tu lui apprenais ! Tes parents étaient furieux!
C'est vrai que tu étais un peu fou, intrépide, instable mais, on disait : il faut que jeunesse se passe, il s'assagira avec le temps... Le temps a passé, nous sommes perdus de vue.
Je comprends maintenant pourquoi tu as pris la route dans une roulotte, afin de vivre libre car j'ai compris que tu te sentais prisonnier chez tes parents.
Mais qu’as-tu fait de ta liberté ? Que se passe-t-il ? Que te reproche-t-on ?
Tu as quitté la ligne droite que t’ont montrée ton père et ta mère, tu en vois la fin avec le début des remords, les interrogatoires, les humiliations.
Il est dit que tu allais de ville en ville, attiré par les adolescents, les invitant dans ta roulotte… dans quel but ? Voilà ce n'est pas encore éclairci.
Si l'on me permet de te rencontrer je viendrai aussitôt. Tu me raconteras tout.
Je suis sûre que tu es innocent. Ces jeunes t’apportaient sans doute la gaîté, la joie, une franche camaraderie que tu recherchais, tout ce qui te manquait sûrement dans ta nouvelle vie.
Soit courageux mon ami, un bon avocat saura prouver ton innocence, j'y crois de toutes mes forces.
Les nuages gris dans le ciel bleu s'éloigneront, tu retrouveras un peu plus de sagesse et la sérénité pour suivre cette fois le bon chemin.
Sois certain que j'attends ton retour car je ne veux plus te perdre.
Lily pour le 12 novembre 2007.
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 19/11/2007 à 18:26