CHRISTIANE L. *


4 éléments à inclure dans un texte :

- lieu : un train,
- objet : une télécommande
- une personne : une femme prénommée Maria
- un moment ; c’est le début du printemps.



Maria est arrivée en ce début de printemps, elle avait pris le train de puis Paris pour passer quelques jours avec nous, se ressourcer m’avait-elle dit, les landes lui manquaient tellement.
Partie en effet travailler dans la capitale, elle n’avait eu que peu d’occasions de revenir. Maintenant que sa carrière professionnelle est sécurisée et sa famille stabilisée, elle peut enfin se détacher de ce quotidien si prenant et parfois infernal dans cette trépidante banlieue.
Ici, elle goûte à la qualité de la vie en phase avec la nature et c’est une chance qu’elle ait choisi le printemps avec l’épanouissement des arbres, des fleurs, le chant des oiseaux, tout l’environnement concourt à magnifier cet éveil, cette renaissance.
Le soleil aussi est au rendez-vous et malgré les fraîches matinées, nous pouvons faire de longues marches dans la forêt et le long du ruisseau. Nous avons tellement de choses à nous raconter que le temps passe très vite, sans nous apercevoir de la distance parcourue.
Le soir après le repas, notre conversation continue, la télécommande est oubliée, pas besoin d’image de l’extérieur pour nous distraire, les souvenirs émergent et nous comblent, ce sont de bons moments.


Christiane jeu du 15 octobre 2007.




Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 22/10/2007 à 18:33

CHRISTIANE L. *

22/10/2007



Mots à insérer : Montre, mimosa, maman, obsolète, obscurité, néant, nanti, terrasse, titiller, rage, roue, élégant, étrange

Jokers : bébé, clair, époque.





Je regarde ma montre : 18 heures, la fin d’un grand voyage, après 10 heures d’avion et 3 heures de bus, qu’il est bon de retrouver cette terre landaise quittée voici 12 jours.
Mais combien cet air paraît humide, nous qui avons parcouru les immenses plaines de l’Ouest américain, au paysage aride et sec.
On sent que l’automne s’est installé, les arbres commencent à perdre leurs feuilles dorées, seuls les mimosas gardent leur couleur de printemps.
Maman m’attend avec impatience car durant cette absence les communications étaient plutôt difficiles, entre le décalage horaire et le portable qui ne passait pas, notre téléphone était presque devenu un instrument obsolète et il a vite repris du service dès l’arrivée à PARIS !
Que de choses j’aurai à raconter mais pour l’instant, la fatigue se fait sentir avec le manque de sommeil (l’obscurité a été bien courte dans l’avion et la clarté bien longue) ; après récupération, je lui parlerai de cette ville de nantis qu’est LAS VEGAS . nous nous installerons sur la terrasse, je lui montrerai toutes les prises de vue du Grand Canyon, de la vallée de la Mort, de Lake Powell, mes paysages préférés et il ne faudra pas beaucoup me titiller pour devenir intarissable sur ce périple et de narrer avec quelle rage le peuple indien a combattu pour conquérir cette terre.
Dans un village reconstitué de l’époque, en voyant les roues des chariots, j’ai peine à croire à leur résistance dans les folles chevauchées des chemins de pierre. Tout est saisissant de vérité, il ne manque que l’élégance des chevaux pour se mettre tout à fait dans le contexte. C’est étrange, moi qui n’aimais pas les westerns à la télé, je leur trouve maintenant une saveur particulière.
Et sur bien d’autres situations que je révise mon point de vue, il suffit de s’élever de s’éloigner et tout parait différent, il faudrait donc que je voyage plus souvent.

Christiane L. pour le 15 octobre 2007.





Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 22/10/2007 à 18:31

CHRISTIANE L. *

16/07/2007

MOTS A INSERER :
SAVANT, source, silence, alarme, astuce, vacarme, valeureux, amical, atelier, nouveau, naissance, tourment, tempête,
Jokers : une, jour, joie




Le Président du Conseil Général des Landes nous a souhaité une excellente Traversée des Landes pour cette 13e édition 2007 et le programme a été savamment concocté par nos animateurs qui nous ont offert des balades toujours aussi riches et diversifiées avec une touche d’originalité en nous réunissant à LAUREDE dès 5 heures 30 du matin.
Castets nous a montré à travers sa forêt galerie qu’elle possédait de nombreux ruisseaux aux eaux limpides qui donnaient une végétation luxuriante formant un contraste saisissant avec la lande sèche où le soleil devenait pesant vers midi. Mais où donc se cachent les sources pour alimenter ces cours d’eau ? la nature reste encore mystérieuse !
Et sous ce chaud soleil, la troupe se faisait plus silencieuse, seul le bruit des pas cadençait notre marche. La halte à l’airial de « Rincaou » était la bienvenue pour récupérer, apaiser notre faim et notre soif. Dans l’après midi, quelques questions d’inquiétude venaient alimenter à nouveau les conversations. C’est encore loin la fin du parcours ? Si cela continue je vais manquer d’eau ! Et une voix rassurante répondait gentiment : ne vous alarmez pas, au prochain carrefour, vous trouverez un ravitaillement,, nous avons pensé à vous, soyez rassuré ! L’astuce, c’est de bien gérer son eau, pas trop, pas assez, juste ce qu’il faut.
Le lendemain, l’accueil des participants à la halle du marché d’Hagetmau provoquait un tel vacarme qu’on avait du mal à suivre une conversation et pourtant, que de choses on avait à raconter dès le matin ! Les valeureux animateurs savaient faire silence pour écouter la présentation de la « perle de la Chalosse » par les représentants de la ville. Et après séparation du groupe en deux, les marcheurs sont partis à la découverte des lacs d’Agès et d’Halgo aux termes d’un périple de 15 kilomètres ; en fin de journée une amicale réception les attendait selon une habitude bien établie.
Pissos nous a amené dans la haute lande avec des pins, des pins, toujours des pins et oh ! surprise, nous découvrons la vallée de la Leyre que nous longeons au milieu des fougères, des grandes herbes et des chênes, quel plaisir de marcher dans cette fraîcheur de verdure et d’eau !
Dans ce village, autrefois, les élevages de moutons formaient l’essentiel de l’économie (nous avons eu la surprise de côtoyer un « tchancayre ») l’industrie du bois avec les scieries et les ateliers de résine les ont remplacés et actuellement, c’est la culture du maïs, de l’asperge et des carottes qui domine.
Le dernier jour, nous participons à la nouveauté de l’année, une matinale, 300 randonneurs ont répondu présents, le temps, lui, n’y était pas, nous devions découvrir la naissance du jour, le lever du soleil et bénéficier ainsi d’émotions nouvelles… Point de tout cela, le jour est bien arrivé mais dans la grisaille et la fraîcheur, le ciel semblait tourmenté et c’est la pluie qu’il nous a déversée, heureusement qu’il nous a épargné de la tempête !
Une belle matinée tout de même en découvrant Laurède et ses richesses : un immense chai avec ses poutres en chêne d’une excellente conservation, le four à pain qui sert actuellement à cuire le pastis landais (nous avons eu droit à une dégustation), les vergers, les arènes tout en bois où les marcheurs se sont retrouvée pour un bon casse-croûte avec les délicieuses pêches de la localité.
Plus loin, au château, les enfants du village nous ont offert un spectacle en plein air fait de sketches et de chants gascons, ils ont été fort applaudis malgré la pluie qui s’était invitée.
Et pour clôturer cette semaine de randonnée, nous nous sommes retrouvés à plus de 500 dans la salle communale autour d’un repas festif, dans la joie et l’amitié.
Nous étions en vacance, elles se terminaient et chacun repartait avec le souvenir d’avoir passé de bonnes journées ensemble !


Christiane L. pour le 25 juin 2007.




Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 16/07/2007 à 15:08

CHRISTIANE L. *

18/06/2007


LUCANE, lupin, liquide, urgent, ubiquité, cœur, clapotis, antenne, artiste, nuage, normal, éclair, espace.
Jokers : pluie, son, bleu.



Il y a dans la forêt des bruits qui ressemble à des paroles, disait Jean GIONO.
Et ce n’est pas le lucane qui viendra perturber ce murmure, trop occupé qu’il est à faire travailler ses mandibules au pied du chêne ce qui le gêne un peu d’ailleurs, il n’aime pas que l’on vienne le déranger et attaquer ses racines.
Il préfère la compagnie des champignons à l’automne. Et s’il laisse tomber ses feuilles et ses glands c’est pour nourrir le sol afin que la végétation soit belle au printemps et non pas pour ces vilains insectes.
Ce sont surtout les fougères qui dominent le sous-bois, elles élancent leur feuillage pour occuper tout l’espace et il est bien difficile de se frayer un passage ; sans fleur cette étendue verte devient un peu monotone, heureusement que le pré à côté accueille toutes les plantes à couleurs vives, où les lupins dominent avec leurs tiges multicolores offrant un arrêt de choix pour les papillons.
Du fond du pré, s’élève le murmure d’une eau qui se fraie un chemin à travers la tourbe pour rejoindre le ruisseau et dans ce liquide boueux les grenouilles se prélassent, coassent et sautent de temps en temps pour surprendre les insectes.
La vie végétale et animale s’harmonise doucement, il n’y a pas d’urgence.
Faute d’avoir le don d’ubiquité, la nature se découvre petit à petit, il suffit de laisser parler son cœur, de mettre tous ses sens en éveil. Les yeux fermés, ils nous guident, suivant les sons qui nous parviennent, nous devinons l’espace qui nous entoure et le clapotis qui devient de plus en plus fort nous alerte à temps pour ne pas mettre les pieds dans l’eau.
Nos oreilles ont des antennes et cela devient un jeu pour attribuer un bruit à un lieu et en deviner la nature.
L’artiste aime l’art, le beau, nous, nous nous contentons de le « sentir » de s’en pénétrer.
Le vent souffle dans les frondaisons et suivant son intensité, il vient simplement rafraîchir l’atmosphère, s’il manifeste sa force et se fait violent, il annonce une tempête, les nuages se bousculeront et amèneront la pluie en bourrasque.
La terre a besoin d’eau, les plantes aussi, rien de plus normal ; c’est seulement l’orage qui peut venir tout perturber et en un éclair, la foudre peut venir casser un arbre qui devra finir à la scierie.
L’espace de quiétude est momentanément rompu, la pluie qui suit apaise, les sons reviendront avec le ciel bleu !


Christiane L. pour le 18 juin 2007.




Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 18/06/2007 à 21:31

CHRISTIANE L. *

A partir d’un texte proposé (monologue) écrire…


Jeu du 11 juin 2007.
AH ! ma pauvre Jeanne, je sais que c’est dur pour toi de te retrouver sans homme à la ferme, mais comment il a fait ton SALEM pour tomber du grenier ? Depuis le temps qu’il y allait, il le connaissait, il savait bien que la fenêtre était dure à ouvrir, il a dû pousser trop fort et n’a pu se retenir sans doute, aller s’écraser devant la porte d’entrée tout de même, c’est horrible ; le Bon Dieu l’a repris mais après cette chute, il n’aurait pas supporté de se voir handicapé avec tout le travail qu’il laisse, c’est mieux ainsi.
Tu sais que tu peux compter sur tes voisins et ta famille, tous ensemble, vous allez tenir le coup en attendant que la guerre soit finie, le Bon Dieu t’a retiré ton mari, il te protègera tes fils qui deviendront plus forts, ce seront des hommes.
En attendant, le syndicat t’enverra des gemmeurs pour résiner, il ne faut pas perdre une « amasse », tu as besoin de ces sous. Le berger de ton frère Abel saura lui aussi s’occuper des moutons, avec son troupeau ça ne lui fera pas beaucoup plus de travail.
Tu veux vendre les bœufs, tu ferais mieux d’attendre un peu, comment il fera Etienne à son retour pour labourer la terre ? Tu sais qu’ils faisaient un bon attelage ; le maquignon pourrait te rouler et tu n’es pas sûre d’en retrouver d’aussi braves et solides.
Tu as peut-être raison de laisser ton fils planter de la vigne, ça va rapporter plus que le maïs d’autant plus que le Tannac et le Baco sont des cépages nouveaux qui résistent bien à la maladie et qu’ils produisent du bon vin.
Allez, ne désespère pas ma Jeanne, tu subis un grand malheur mais tu es courageuse, tu t’en sortira avec tout ce monde que tu as autour de toi et tes fils seront là pour reprendre le flambeau, ils t’amèneront des filles qui feront des enfants, tu pourras leur apprendre les secrets des plantes et de la lune...


Christiane L. le 11 juin 2007.





Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 12/06/2007 à 19:16

CHRISTIANE L. *

A partir d’une photo (deux mains différentes et un bouquet de fleurs), écrire soit un texte à partir de l’image, soit à partir d’une musique.



JEU atelier du 4 juin 2007

Instant d’émerveillement devant cette créature qui vient de naître, les parents se penchent sur le berceau et ne quittent pas des yeux cette petite tête encore un peu fripée qui s’agite, leur cœur s’unissent tant l’amour qui les rassemble les transporte de bonheur. Plus rein d’autre n’existe autour d’eux et comme une musique qui les berce, ils savourent cet instant mystique de la vie ; les mots n’ont pas leur place, le silence parle pour eux.
De loin , j’observe cette scène si touchante et me réjouis de participer en retrait à ce tableau, il me suffit de regarder, un geste, un regard, un mouvement de lèvres. La magie s’opère, même si cela ne dure, il reste gravé en moi et rien ne pourra l’effacer.


Christiane L. pour le 4 juin 2007.




Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 05/06/2007 à 08:28

CHRISTIANE L. *

05/06/2007

VETILLE, vulnérable, valeur, élégant, épanoui, témoin, triste, incolore, inerte, luxe, larme, liste, louange, esprit, étoile.
Jokers : doux, air, mais.



De retour de notre séjour en Aubrac, une surprise m’attend dans mon courrier électronique : un mot sorti d’un langage peu courant : vétille ; ce nom signifie chose insignifiante, qui ne mérite pas qu’on s’y arrête.
Or, dans ma tête, j’ai tellement de belles choses en souvenir que j’aimerais les partager avec vous.
Je me laisse donc emporter par mon élan, laissant ce côté cette bagatelle ; peu vulnérable, je mettrait en avant la valeur cette France profonde qui nous avons découverte et aimée. Et si mon style manque d’élégance, j’espère que vous me pardonnerez.
Décrire journée après journée paraît difficile, chacune a vécu avec ses moyens, ses jambes plus ou moins lestes, ses yeux en admiration devant l’immense tapis multicolore de fleurs, son odorat plus ou moins développé captant les parfums subtils de cette floraison, ses oreilles attentives aux gazouillis des oiseaux, de l’eau qui coule.
Chaque sortie apportait son émerveillement et il suffisait de regarder les visages épanouis des randonneurs le soir, malgré la fatigue, pour se dire qu’ils avaient passé une bonne journée, témoin l’ambiance régnant autour des tables au repas du soir.
Seule, une petite défaillance d’un muscle ou d’une cheville nous rendait triste à l’idée que l’une d’entre nous ne participerait pas à la rando de la journée pour préserver ses capacités ultérieures. Je pense notamment à MARIE qui utilisé son repos pour découvrir le village de Laguiolle et ses nombreuses coutelleries.
La table d’orientation, près de l’église nous donne un magnifique panorama sur les toits de lauze et d’ardoise dominant le plateau verdoyant qui l’entoure. Dans cette richesse de tons, seule l’eau qui coule est incolore, transparente, vive, loin de l’inertie des rares lacs de cette région.
Une fin d’après-midi a été consacrée à la visite d’un atelier de fabrication des couteaux si réputés et quelle a été notre surprise de découvrir en détail sa construction artisanale qui fait la fierté du coutelier et quelle diversité dans les modèles produits, ici un couteau devient un article de luxe dans sa création.
Puis la fromagerie « Jeune Montagne » nous a permis de découvrir la fabrication du « Laguiole d’Aubrac » dans des installations très modernes, mais suivant le procédé resté le même que dans les burons autrefois, simple cabane dressée au milieu des pâturages. Nous apprécions la dégustation des divers fromages tous délicieux, du plus jeune au plus affiné et la liste s’est allongée pour les commandes. Qui saura préparer l’aligot en revenant à la maison ? Sa réussite suscitera sans doute les louanges de la famille pour ce plat typique qui a gardé sa réputation.
Il est vrai que la vache d’Aubrac y est pour quelque chose en fournissant un lait de qualité grâce à l’excellent pâturage, c’est une reine dans les prés, elle est belle et fière avec ses yeux noirs, ses cornes hautes et fines en forme de lyre. On ne se lasse pas de la regarder en troupeau avec ses petits. Elle fait partie du paysage.
Et c’est le retour, déjà ! Nous pouvons repartir l’esprit tranquille, nos connaissances se son enrichies, notre marche bénéfique , notre bonne étoile nous ayant gardé le soleil durant tout le séjour.


Christiane L. pour le 4 juin 2007.




Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 05/06/2007 à 08:28

CHRISTIANE L. *

04/06/2007

AMITIE, alibi, astre, miracle, milieu, intime, insouciant, total, timide, ivoire, ironie, évasion, ensemble.

Jokers : trois, rose, ciel.





En ce jeudi de l’Ascension, j’ai pris mon crayon par amitié pour l’atelier d’écriture, je n’ai trouvé aucun alibi et j’ai donc préparé mon texte. Ce jour-là, les astres n’ont pas été favorables pour ma sortie en montagne à laquelle j’ai dû renoncer au dernier moment. Le miracle ne n’est pas produit, le soleil a renoncé à briller, la pluie s’est invitée, montrant sa générosité du matin au soir.
En hiver, une journée de pluie représente un temps de solitude et d’ennui mai en ce mois de mai, au milieu du printemps, c’est une phase de récupération, de préparation, un moment intime avec la nature qui a souffert des premières chaleurs et qui se régénère avec cette eau si bénéfique.
Les coquelicots des prés s’étaient dressés trop vite au-dessus des foins, un peu insouciants, ne répondant qu’à l’ardeur du soleil ; cette douce pluie arrive à temps pour leur donner une plus longue vie, prolongeant la beauté de leur éclat au-dessus du tapis vert, côtoyant les marguerites et les iris.
Bientôt, le vent débarrassera ces frêles créatures de ces perles d’eau qui plombent leur corolle, et totalement libérées de ce poids, elle retrouveront leur légèreté ; pour peu que le soleil fasse une timide apparition, c’est une danse qu’elles dessineront dans leur oscillation.
Nos yeux sont comblés ; les paupières closes, laissons l’odorat découvrir tous ces parfums qui se dégagent et s’entremêlent pour notre plus grand plaisir. Notre ouï nous met en alerte, un cri d’oiseau vient dissiper cette sérénité ; les yeux ouverts, nous découvrons quelques passereaux qui s’amusent avec le vent et, ironiques, dessinent eux aussi au-dessus des fleurs des mouvements de danse, montrant toute leur vivacité et leur prouesse de vol. Pour eux, l’évasion n’est qu’à quelque tire d’aile, tout l’espace leur appartient !
Mais que feraient-ils s’ils ne pouvaient se poser et trouver leur nourriture ? Toute leur richesse est au sol dans cette immense verdure où se cachent les insectes et à la maturité des foins, la diversité des graines leur offre un vrai régal.
Merci à la nature et à cet ensemble de vie qui se complète pour notre bonheur.


Christiane L. pour le 23 mai 2007.




Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 04/06/2007 à 21:06

CHRISTIANE L. *

21/05/2007


Mots à insérer
AMITIE, alibi, astre, miracle, milieu, intime, insouciant, total, timide, ivoire, ironie, évasion, ensemble.

Jokers : trois, rose, ciel.





En ce jeudi de l’Ascension, j’ai pris mon crayon par amitié pour l’atelier d’écriture, je n’ai trouvé aucun alibi et j’ai donc préparé mon texte. Ce jour-là, les astres n’ont pas été favorables pour ma sortie en montagne à laquelle j’ai dû renoncer au dernier moment. Le miracle ne n’est pas produit, le soleil a renoncé à briller, la pluie s’est invitée, montrant sa générosité du matin au soir.
En hiver, une journée de pluie représente un temps de solitude et d’ennui mai en ce mois de mai, au milieu du printemps, c’est une phase de récupération, de préparation, un moment intime avec la nature qui a souffert des premières chaleurs et qui se régénère avec cette eau si bénéfique.
Les coquelicots des prés s’étaient dressés trop vite au-dessus des foins, un peu insouciants, ne répondant qu’à l’ardeur du soleil ; cette douce pluie arrive à temps pour leur donner une plus longue vie, prolongeant la beauté de leur éclat au-dessus du tapis vert, côtoyant les marguerites et les iris.
Bientôt, le vent débarrassera ces frêles créatures de ces perles d’eau qui plombent leur corolle, et totalement libérées de ce poids, elle retrouveront leur légèreté ; pour peu que le soleil fasse une timide apparition, c’est une danse qu’elles dessineront dans leur oscillation.
Nos yeux sont comblés ; les paupières closes, laissons l’odorat découvrir tous ces parfums qui se dégagent et s’entremêlent pour notre plus grand plaisir. Notre ouï nous met en alerte, un cri d’oiseau vient dissiper cette sérénité ; les yeux ouverts, nous découvrons quelques passereaux qui s’amusent avec le vent et, ironiques, dessinent eux aussi au-dessus des fleurs des mouvements de danse, montrant toute leur vivacité et leur prouesse de vol. Pour eux, l’évasion n’est qu’à quelque tire d’aile, tout l’espace leur appartient !
Mais que feraient-ils s’ils ne pouvaient se poser et trouver leur nourriture ? Toute leur richesse est au sol dans cette immense verdure où se cachent les insectes et à la maturité des foins, la diversité des graines leur offre un vrai régal.
Merci à la nature et à cet ensemble de vie qui se complète pour notre bonheur.

Christiane L. pour le 21 mai 2007.




Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 21/05/2007 à 18:53

CHRISTIANE L. *

19/05/2007


Mots à insérer
LIBRES, livre, lièvre, irrité, inquiet, béat, beurre, ravi, rare, extase, étonné,sourire, surprise
Jokers : deux, air, oui





En lisant mon journal ce matin, un titre attire particulièrement mon attention ; « l’otage français est libre. » Enfin ! Eric Damfeuille qui travaille pour l’ONG avait été enlevé le 4 avril en Afghanistan avec Céline Cordelier.
Fait divers banal dans cette partie du monde qui ne mérite pas de se trouver dans les livres d’histoire, mais combien choquant pour nous Européens. Sur les deux otages, Céline avait été libérée quatre semaine après, sans condition semble-t-il et Eric, après diverses négociations et l’élection du nouveau président. Notre ancien chef d’Etat pouvait être irrité par cette situation et le mot est bien faible en considérant qu’une vie pouvait être liée au verdict des urnes. Heureusement que les R.G. lui avaient donné des informations pour ne pas être trop inquiet. Pas de quoi en tomber béat tout de même au lendemain des élections. Il pouvait seulement savourer ses tartines beurrées au petit déjeuner, ravi d’une situation que son successeur avait pouvoir mener à bon terme.
Et en ce lundi matin, rares étaient les journalistes qui se préoccupaient de ce prisonnier attendant des nouvelles sur son sort.
On peut quand même s’extasier devant toute l’habileté et le tact dont a fait preuve le diplomate français pour arriver à cette libération sans céder au chantage des Talibans. C’est d’autant plus étonnant qu’ils demandaient le retrait des troupes françaises d’Afghanistan ou un échange de prisonniers et que rien n’a été fait dans ce sens dans l’immédiat.
Notre ex-otage va regagner la France, on imagine sons sourire à l’annonce de cette nouvelle et la surprise de ses proches à son arrivée. L’on sait déjà que son état de santé s’est dégradé et qu’il est très affaibli après sa détention, bâillonné et enchaîné durant toute sa captivité.
Il est vivant, c’est le plus important pour l’instant !


Christiane L. pour le 14 mai 2007.




Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 19/05/2007 à 21:29