CHRISTIANE L. *

19/05/2007


Mots à insérer
LIBRES, livre, lièvre, irrité, inquiet, béat, beurre, ravi, rare, extase, étonné,sourire, surprise
Jokers : deux, air, oui





En lisant mon journal ce matin, un titre attire particulièrement mon attention ; « l’otage français est libre. » Enfin ! Eric Damfeuille qui travaille pour l’ONG avait été enlevé le 4 avril en Afghanistan avec Céline Cordelier.
Fait divers banal dans cette partie du monde qui ne mérite pas de se trouver dans les livres d’histoire, mais combien choquant pour nous Européens. Sur les deux otages, Céline avait été libérée quatre semaine après, sans condition semble-t-il et Eric, après diverses négociations et l’élection du nouveau président. Notre ancien chef d’Etat pouvait être irrité par cette situation et le mot est bien faible en considérant qu’une vie pouvait être liée au verdict des urnes. Heureusement que les R.G. lui avaient donné des informations pour ne pas être trop inquiet. Pas de quoi en tomber béat tout de même au lendemain des élections. Il pouvait seulement savourer ses tartines beurrées au petit déjeuner, ravi d’une situation que son successeur avait pouvoir mener à bon terme.
Et en ce lundi matin, rares étaient les journalistes qui se préoccupaient de ce prisonnier attendant des nouvelles sur son sort.
On peut quand même s’extasier devant toute l’habileté et le tact dont a fait preuve le diplomate français pour arriver à cette libération sans céder au chantage des Talibans. C’est d’autant plus étonnant qu’ils demandaient le retrait des troupes françaises d’Afghanistan ou un échange de prisonniers et que rien n’a été fait dans ce sens dans l’immédiat.
Notre ex-otage va regagner la France, on imagine sons sourire à l’annonce de cette nouvelle et la surprise de ses proches à son arrivée. L’on sait déjà que son état de santé s’est dégradé et qu’il est très affaibli après sa détention, bâillonné et enchaîné durant toute sa captivité.
Il est vivant, c’est le plus important pour l’instant !


Christiane L. pour le 14 mai 2007.




Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 19/05/2007 à 21:29