Tous à vos plumes!
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PASCALE *****
22/02/2006
Lettre d’un ogre à une mère de famille.
Pascale
Comme chaque année depuis l’an de grâce 1121, je viens par la présente vous faire part de mon admiration. Je vous souhaite bien entendu tout le bonheur possible et la réalisation de tous vos désirs mais au delà des us et coutumes, je tenais à vous dire combien mon amour pour vous perdure. Mon envie de vous n’a d’égal que l’attrait de vos charmes. Votre seule vue me met en appétit. Comment ne pas vous aimer ? Vos rondeurs, votre peau couleur pain d’épice, tout en vous éveille ma gourmandise. Bien qu’aimant la bonne chair avant tout, je vous épargne depuis plus de 600 ans. Car un tel plat mérite que l’on patiente ! et le consommer sans attendre serait pêché mortel. Toutefois, lorsque de ma montagne où je vous observe, je constate que les temps changent. Que bientôt, vous ne serez même plus en mesure d’exciter ma gourmandise. Non pas que vos charmes diffèrent, non ! Mais qu’est-ce donc que cet accoutrement fait d’aluminium qui vous recouvre le corps ? Que sont devenus les beaux atours que vous portiez jadis ? Les lourds velours, la dentelle de Calais, les brocards précieux ? Qu’avez-vous fait de vos longues jupes, de vos robes charleston, de vos tailleurs de chez Chanel, de vos dessous chics ? Oui, car je vous espionne madame, de votre boudoir jusqu’à votre salle informatique ! Et je ne vois plus rien de tout ce qui participait à la mise en valeur de vos rondeurs et à l’éveil de mes sens. Appétissante vous étiez, rigide vous semblez être aujourd’hui. N’êtes-vous plus qu’un robot ?
Reste vos enfants, madame : ils sont toujours très beaux et leurs chemises de corps les parent comme des petits princes : beaux à croquer en fait ! Alors, madame, à l’heure où je vous écris, je ne fais d’autre vœux pour moi que celui-ci : « offrez-moi l’un d’entre eux que je goûte enfin à votre chair. »
Et je vous en conjure, faits-moi signe sinon. . .
Votre dévoué Hippopotamus.
Réponse de Marie .
Cher Hippopotamus,
Votre déclaration ne me surprend pas. Les temps ont changé comme vous l’exprimez par la description de l’évolution vestimentaire des femmes. Et des hommes aussi.
Replié dans votre montagne, vous êtes restés malgré tout « l’éternel masculin », hésitant, ne sachant pas prendre la décision de déclarer votre flamme quand il en était encore temps.
Mes enfants ne m’appartiennent pas et je n’ai pas le droit de vous en offrir un. Partis sur la lune, ils viennent de m’annoncer leur futur voyage sur Mars.
Alors, mon amoureux transi, restez-moi fidèle et dévoué pour toujours. . . .
La vache sacrée.
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 22/02/2006 à 23:53
RENE
22/02/2006
MEMOIRE : mirage mirliton économie éveil miroir maman obscur océan idée incommensurable réveil rivage éternité étoile
JOKERS : rose bleu nuage
Carcassonne : la cité
Article paru dans Le Réveil du Midi du 23 octobre 2005
De notre envoyé spécial Michel Ducassou
Le rassemblement des occitans à Carcassonne
Ils étaient 10000 –moins selon la police- à manifester ce samedi 22 octobre dans les rues de Carcassonne pour faire vivre la culture occitane et sa langue, en favoriser la transmission et permettre le maintien de la diversité culturelle.
Le collectif organisateur composé de cinq associations –voir en fin d’article- appelait à manifester sur les demandes suivantes :
1)Les médias : développement du service public de radio et de télévision en occitan et aide aux opérateurs qui oeuvrent dans le domaine de la langue notamment la presse.
2) La création : soutien à la création par une politique en faveur de l’édition, du spectacle vivant, du cinéma, de la musique, afin de mieux faire connaître une culture trop souvent occultée.
3) L’enseignement : Il faut que chacun, scolaires ou adultes, puisse choisir, s’il le souhaite, un enseignement sous une forme adaptée, grâce à une politique d’offre généralisée.
4) La vie publique : l’occitan doit être présent dans la vie publique et sociale en particulier par la toponymie.
Les orateurs qui se sont succédés ont fustigé l’Etat qui réduit drastiquement les postes d’enseignants et l’offre de formation, ainsi que son refus de ratifier la Charte Européenne des langues régionales et minoritaires. Ils mettent en exergue le fossé incommensurable entre les discours prônant -ailleurs- la diversité culturelle et la réalité intérieure conduisant de fait à l’acculturation et à l’oubli d’un patrimoine unique, niant à l’instar de l’obscurantisme des idées coloniales la considération et la mémoire.
Se voulant apolitique, ouverte à la diversité culturelle, et résolument à l’encontre de toute dérive communautaire et nationaliste, la manifestation, toutes générations associées, s’est déroulée sans incident dans une ambiance colorée, conviviale et même festive favorisée par un soleil complice avec un ciel bleu parsemé de quelques nuages. Le cortège s’est formé en début d’après-midi depuis le square Henri Chenier pour se rendre à la Cité. Occupant toute la chaussée, la tête arrivait à 15h30 au début du boulevard Barbès alors que la queue s’élançait à peine du square. Les banderoles affichaient le slogan « Anem ! Per la lenga occitana ! Òc » tandis qu’ondoyaient des bannières occitanes sang et or composées d’une croix aux branches pommelées, substitut historique à des étoiles fédératives. Une troupe des clowns de Nice, affublée d’improbables mirlitons roses croisait le groupe folklorique cantalou « Lous Bouscats ». Les gascons de Soustons accompagnaient les échassiers landais qui dépassaient du lot, cependant que l’inlassable groupe de musique traditionnelle de Yan Cozian, avec ses accordéons, chalumeau, boha landaise,…, éveillait les envies de ronde, rigodon, branle, congo…Des enfants, non loin de leurs mamans, folâtraient sur des trottinettes avant de s’assembler pour chanter un rap gascon.. Les délégations solidaires des Aranais, italiens, basques, bretons et catalans étaient aussi présentes. Quelques groupes politiques s’affichaient, notamment le parti occitan, le parti de la gauche catalane ERC et «Régions et peuples solidaires ».
Les organisateurs étaient particulièrement satisfaits et heureux de la réussite de ce premier rassemblement de masse, rendu plus difficile par l’étendue d’un territoire qui s’étend des rivages de l’Océan à ceux de la Méditerranée et qui court des Alpes aux Pyrénées jusqu’au Massif central. Notons qu’il comporte environ un million de locuteurs et cinq dialectes principaux. Couvrant trente deux départements, cette importance économique et politique à historiquement toujours préoccupé le pouvoir centralisateur. Rappelons que le Val d’Aran dans les Pyrénées espagnoles et les vallées occitanes des Alpes italiennes sont linguistiquement rattachées à cet ensemble avec chez eux un statut de langue officielle. D’autres langues régionales comme le Basque et le Breton ont déjà réussi des rassemblements de masse -15000personnes à Rennes en 2003- débouchant sur une meilleure prise en compte de ces langues. Le catalan, langue très proche, bénéficie en Catalogne espagnole de la qualité de langue officielle et d’une très active politique de développement.
En fin d’après-midi, au moment où ils arrivaient au pied des remparts de la Cité bannières au vent après avoir franchi le pont médiéval qui enjambe l’Aude, le miroir de l’eau dupliquant ce spectacle quasi irréel, les manifestants saisis un instant par un mirage surgi de l’éternité, ressentaient des sentiments de joie et de foi d’une moderne croisade qui allait investir pacifiquement la Place.
Ils pourraient alors prendre la route souvent longue du retour remplis d’un espoir conforté et encore plus déterminés.
Le collectif organisateur se composait de l’Institut d’études occitanes, de la Fédération des enseignants de langue et de culture d’oc, de la Confédération des calendretas (écoles occitanes), de l’Association Oc Bi pour le bilinguisme français occitan dans l’enseignement public et de la Joventut d’oc. Le collectif était soutenu par un comité signataire de plus de 300 personnalités ou associations.
René pour le 20/02/06
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 22/02/2006 à 19:05
CHRISTIANE B.
08/02/2006
L'ours de notre enfance : travail commun. Débuter un texte et au top, passer cette ébauche au voisin qui poursuit le travail (enfin, le jeu, hi hi!!)
L'autre matin, je monte au grenier, histoire de faire quelques rangements dans la vieille armoire un peu branlante. Il manque déjà une porte alors la poussière s'est installée.
Il y a plein de vieilleries, laissées là car elles n'avaient plus leur place dans la vie de tous les jours ou bien simplement oubliées: des habits, de vieilles chaussures, une lampe de chevet, un cadre avec une image de bateau près de la côte. Je tire dessus. Effondrement du tas d'objets et apparaît alors, comme une renaissance, une peluche, un peu défraîchie, un peu décatie, l'ourson qui a été le jouet de mon enfance. Il sort d'une très longue nuit et comme moi quand j'ai mal dormi, il a donc la mine sérieusement défraîchie. Mais qu'à cela ne tienne, on va lui refaire une vraie petite santé, je suis si heureuse de le retrouver. Je commence par un petit bain moussant, ni trop chaud, ni trop froid, pour ne pas le saisir et ne pas abîmer plus la texture de sa peau. Il a perdu aussi ses yeux. Cette restauration est relativement facile, mais il faudrait que je trouve ces vieux boutons noirs munis d'un petit anneau pour les coudre. Jeannette va être surprise du moins je l'espère, quand elle retrouvera, installé sur la couette, bien au milieu de son lit, son doudou… Il a retrouvé belle allure et trône fièrement, auréolé de mille souvenirs.
Le samedi suivant, aussi impatiente qu'une petite fille le soir de Noël, j'attendais ma fille. Elle me trouvait énervée et ne comprenait pas… Il me semblait à moi que forcément, dans mes pupilles, il devait rester quelque trace de la surprise à venir. N'y voyait-elle pas le reflet de son enfance. De son ours même ?
- Tu viens voir ta chambre ?
- Maman, ça fait 10 ans que je suis mariée au cas où tu oublierais !
- Je sais, mais viens…
Ma fille est un amour. Elle ne discute jamais. Elle me suit, j'ouvre la porte, elle ne voit rien…
Mais Marie, ma petite fille, elle, se jette sur le lit.
- Oh, Mamy, Mamy, j'peux le prendre ?
- Euh…
- Mais c'est MON ours !
- Ben… oui !
- Mamy, s'te plait… c'est moi qui l'ai vu la première !
- Hors de question : Mamy ne peut pas te donner ce qui ne lui appartient pas. Cette peluche, c'est la mienne et tu es trop petite pour que je te la prête. Tu risquerais de la déchirer.
- Désolée ma puce, mais cette peluche en avait marre d'être orpheline et de pourrir sans que personne n'ait, ne serait-ce qu'une pensée pour elle, alors j'ai eu pitié, je l'ai ressortie du placard dans lequel elle était enfermée et après lui avoir donné quelques soins, je l'ai préparée pour ma petite fille. Après tout, même si elle n'est pas encore très délicate, elle ne pourra pas lui faire subir plus d'outrages que tu lui as causés…
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 08/02/2006 à 21:17
RENE
08/02/2006
L’ours de notre enfance : débuter l’écriture d’un texte et à mon signal le passer au voisin qui continue l’histoire. (30 mn)
Les ours du monde
Connaissez-vous les ours du monde ?
Moi, je connais l’ours des zoos. Ceux-là, on les voit, derrière leurs grillages, dormant sur les rochers reconstitués, faisant trempette dans le plan d’eau et se délectant.
J’ai plaisir à les observer et j’ai notamment souvenir d’un couple qui protégeait avec force un petit ourson intrépide qui semblait avoir vu les aventures de «Winnie l’ourson» à la télé et s’appliquait à reproduire toutes ses pitreries et cabrioles : ne manquait que le miel.
L’ours polaire, cette masse de chair et de fourrure épaisse qui se confond avec l’immensité de la banquise, terreur aussi des explorateurs. D’une chiquenaude, il fait tout exploser, tentes, traîneaux, matériel d’observation. Et pourtant, sa disparition est en marche. La faute à qui ? Aux trappeurs, au réchauffement de la terre ?
Aux bergers qu craignaient, avec un peu de raison, pour leurs troupeaux, se transforment en chasseurs et prédateurs car vivant mal le partage de leur territoire, avec les quelques espèces réintroduites dans nos montagnes.
Mais moi, en vérité, des ours du monde, je n’ai que les échos de livres aux pages usées à force d’avoir été contemplées et tournées. Les grognements féroces de mastodontes soigneusement retenus par de solides chaînes et que les médias se plaisent à rendre plus effrayants encore qu’ils ne le sont. Certes, je n’aimerais pas me trouver face à face avec l’un d’entre eux. Debout, il est probable que je leur arrive au niveau inférieur des pattes avant !!
Alors, non ! Finalement, je préfère Winnie et son pot de miel ! Gourmand mais irrésistible. Une fiction devenue légende. Et puis. . .
Pour le reste, il y a « l’ours » de Jean-Jacques Arnaud, l’histoire poignante d’un ourson qui voit sa mère mourir sous ses yeux alors qu’elle se délectait de miel après avoir pris un rocher sur le coin de nez. . . . Cette petite peluche abandonnée va, pour survivre, se rapprocher d’un gros ours blessé par la balle d’un trappeur. Et devenir son compagnon, son protégé, son élève. Waouh, j’en ai encore la chair de poule et les larmes aux yeux tant l’intensité des émotions était bien rendue. . .
Les films, les documentaires sont toujours très intéressants. Il est tellement plus facile de les admirer bien calé dans son fauteuil devant sa télé. Et c’est ainsi que je les préfère car les voir au zoo me fait mal au cœur. Ils sont là, dans peu d’espace, à se dandiner sans espoir, sans avenir.
Il est certain qu’ils sont ainsi protégés mais j’aimerais tant que les chasseurs et autres prédateurs leur laissent l’espace dont ils ont besoin, ils sont si beaux ainsi, même à la télé !
Connaissez-vous les ours du monde ?
Moi, je connais l’ours des zoos. Ceux-là, on les voit, derrière leurs grillages, dormant sur les rochers reconstitués, faisant trempette dans le plan d’eau et se délectant.
J’ai plaisir à les observer et j’ai notamment souvenir d’un couple qui protégeait avec force un petit ourson intrépide qui semblait avoir vu les aventures de «Winnie l’ourson» à la télé et s’appliquait à reproduire toutes ses pitreries et cabrioles : ne manquait que le miel.
L’ours polaire, cette masse de chair et de fourrure épaisse qui se confond avec l’immensité de la banquise, terreur aussi des explorateurs. D’une chiquenaude, il fait tout exploser, tentes, traîneaux, matériel d’observation. Et pourtant, sa disparition est en marche. La faute à qui ? Aux trappeurs, au réchauffement de la terre ?
Aux bergers qu craignaient, avec un peu de raison, pour leurs troupeaux, se transforment en chasseurs et prédateurs car vivant mal le partage de leur territoire, avec les quelques espèces réintroduites dans nos montagnes.
Mais moi, en vérité, des ours du monde, je n’ai que les échos de livres aux pages usées à force d’avoir été contemplées et tournées. Les grognements féroces de mastodontes soigneusement retenus par de solides chaînes et que les médias se plaisent à rendre plus effrayants encore qu’ils ne le sont. Certes, je n’aimerais pas me trouver face à face avec l’un d’entre eux. Debout, il est probable que je leur arrive au niveau inférieur des pattes avant !!
Alors, non ! Finalement, je préfère Winnie et son pot de miel ! Gourmand mais irrésistible. Une fiction devenue légende. Et puis. . .
Pour le reste, il y a « l’ours » de Jean-Jacques Arnaud, l’histoire poignante d’un ourson qui voit sa mère mourir sous ses yeux alors qu’elle se délectait de miel après avoir pris un rocher sur le coin de nez. . . . Cette petite peluche abandonnée va, pour survivre, se rapprocher d’un gros ours blessé par la balle d’un trappeur. Et devenir son compagnon, son protégé, son élève. Waouh, j’en ai encore la chair de poule et les larmes aux yeux tant l’intensité des émotions était bien rendue. . .
Les films, les documentaires sont toujours très intéressants. Il est tellement plus facile de les admirer bien calé dans son fauteuil devant sa télé. Et c’est ainsi que je les préfère car les voir au zoo me fait mal au cœur. Ils sont là, dans peu d’espace, à se dandiner sans espoir, sans avenir.
Il est certain qu’ils sont ainsi protégés mais j’aimerais tant que les chasseurs et autres prédateurs leur laissent l’espace dont ils ont besoin, ils sont si beaux ainsi, même à la télé !
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 08/02/2006 à 21:15
CHANTAL
08/02/2006
L’ours de notre enfance : débuter l’écriture d’un texte et au signal, passer le texte à son voisin qui continue l’histoire en tenant de respecter le fil de départ.
Ça y est, c’est décidé, c’est un ours que j’allais acheter à ma fille aimée. Elle est grande pourtant me direz-vous. Oui mais pas n’importe quel ours. En effet, maintenant qu’elle a grandi, je souhaite qu’il représente pour elle les souvenirs de son enfance, ceux qui, le soir venu, après les tendres enlacements que nous échangions, devenaient ce tiers de douceur qui la protégeait d’éventuels cauchemars.
Ni trop petit ni trop grand, une belle peluche soyeuse, douce, qui deviendra son confident, son ami, qui saura l’écouter, la consoler, lui redonner de l’espoir, et lui parler grâce aux techniques de notre époque.
Pas trop non plus, toutefois pour lui laisser le temps de rêver, d’imaginer. Pour que cet ours formaté par des adultes soit suffisamment sobre pour ne pas l’emporter dans un monde virtuel ou artificiel. Le rêve devrait être étudié à l’école primaire ! On devrait le mettre en valeur ! S’en servir ! Non pas pour le décortiquer mais pour éveiller l’imagination de l’enfant. Et quoi de mieux que notre bon vieux Teddy pour ça ? Indémodable. . .
Oui mais voilà ! Où le trouver ? Dans le rayon jouet du centre Leclerc, j’ai trouvé des poupées, des soldats de plomb, des jeux éducatifs, des peluches « Charlotte aux fraises » et des « indestructibles ». Mais pas d’ours en peluche. . .
A Carrefour, pas d’avantage d’ours ! Sur quelle planète vivais-je ?
Je me suis dit que dans un magasin de jouets, j’aurais davantage de chance. Et bien, ni à Toysrus, ni à la Grande Récré je n’ai trouvé le cadeau que je recherchais !J’ai fini au secours populaire où j’ai enfin trouvé !!!
Moi qui pensais à un ours bien « propre » me voilà avec cette chose toute grise, un bras ballant, une oreille un peu déchiquetée, un ours qui a vécu, un vrai de vrai ! Je craque et je le prends avec moi. Je vais le bichonner, lui donner un peu de tendresse, car je suis sûre qu’il a plein de choses à raconter et qu’il saura, peut-être mieux que moi, écouter ma grande.
Ce petit ours, à l’apparence un peu fripée, un peu comme moi, je ne sais pas si finalement je vais m’en séparer ! Il n’est pas bien encombrant, il croit tout ce que je lui dis, il ne me demande rien et il me rend tellement de mon affection.
C’est décidé, je vais aller à Bordeaux, je suis certaine que là-bas, je découvrirai l’ourson en peluche dont j’ai rêvé pour ma grande chérie. Alors, à toutes les deux nous pourrons nous faire des confidences sur nos oursons respectifs et pourquoi pas, on pourrait se les prêter !
Ni trop petit ni trop grand, une belle peluche soyeuse, douce, qui deviendra son confident, son ami, qui saura l’écouter, la consoler, lui redonner de l’espoir, et lui parler grâce aux techniques de notre époque.
Pas trop non plus, toutefois pour lui laisser le temps de rêver, d’imaginer. Pour que cet ours formaté par des adultes soit suffisamment sobre pour ne pas l’emporter dans un monde virtuel ou artificiel. Le rêve devrait être étudié à l’école primaire ! On devrait le mettre en valeur ! S’en servir ! Non pas pour le décortiquer mais pour éveiller l’imagination de l’enfant. Et quoi de mieux que notre bon vieux Teddy pour ça ? Indémodable. . .
Oui mais voilà ! Où le trouver ? Dans le rayon jouet du centre Leclerc, j’ai trouvé des poupées, des soldats de plomb, des jeux éducatifs, des peluches « Charlotte aux fraises » et des « indestructibles ». Mais pas d’ours en peluche. . .
A Carrefour, pas d’avantage d’ours ! Sur quelle planète vivais-je ?
Je me suis dit que dans un magasin de jouets, j’aurais davantage de chance. Et bien, ni à Toysrus, ni à la Grande Récré je n’ai trouvé le cadeau que je recherchais !J’ai fini au secours populaire où j’ai enfin trouvé !!!
Moi qui pensais à un ours bien « propre » me voilà avec cette chose toute grise, un bras ballant, une oreille un peu déchiquetée, un ours qui a vécu, un vrai de vrai ! Je craque et je le prends avec moi. Je vais le bichonner, lui donner un peu de tendresse, car je suis sûre qu’il a plein de choses à raconter et qu’il saura, peut-être mieux que moi, écouter ma grande.
Ce petit ours, à l’apparence un peu fripée, un peu comme moi, je ne sais pas si finalement je vais m’en séparer ! Il n’est pas bien encombrant, il croit tout ce que je lui dis, il ne me demande rien et il me rend tellement de mon affection.
C’est décidé, je vais aller à Bordeaux, je suis certaine que là-bas, je découvrirai l’ourson en peluche dont j’ai rêvé pour ma grande chérie. Alors, à toutes les deux nous pourrons nous faire des confidences sur nos oursons respectifs et pourquoi pas, on pourrait se les prêter !
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 08/02/2006 à 21:13
CHRISTIANE B.
07/02/2006
à la manière d'Albert !
Je dis : ciel et je me laisse pénétrer de bleu jusqu’au plus profond de mon cœur.
Je dis : nuage et comme un bateau qui passe je suis emportée au delà de l’horizon.
Je dis : arbre et l’ombre et le soleil ruissellent autour de moi, le vent chante à mes oreilles.
Je dis : cheminée et comme les flammes qui virevoltent mes pensées s’envolent légères, légères. . .
Je dis : maison et comme un petit enfant vite je referme la porte du monde.
CHRISTIANE B.
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 07/02/2006 à 10:15
VALERIE
07/02/2006
nous entamons un texte devant un ours en peluche et à mon signal, chacun passe sa feuille au voisin qui continue l'histoire : tout est permis comme d'habitude. . .
A trois ans j’ai reçu un ours en peluche jaune. Il était grand doux et portait un petit rond autour du cou. Il est tout de suite devenu mon meilleur ami, moi qui était fille unique, qui ne possédait pas d’animal domestique et qui ne voyait jamais personne. Quand on vit à l’hôpital on ne rencontre pas grand monde, juste des docteurs et des infirmières et un nounours, ça peut faire toute la différence. Doudou , c’est comme ça que je l’ai appelé, je lui confiais toutes mes misères. . .
Et puis j’ai grandi et pour ne pas rester comme un bébé, j’ai caché mon Doudou au fond d’une vieille armoire qui ne servait plus à personne. Le soir lorsque j’avais du chagrin ou que j’avais été grondée par mes parents pour quelque bêtise, je pensais très fort à mon « Doudou » et je me demandais quand j’aurais le courage de le récupérer. La vieille armoire était dans une grange très noire tout encombrée de matériel agricole rouillé et il était difficile d’escalader tout ce bazar. Et puis le temps a passé.
- Je suis décidé, je ne peux plus résister, à mon âge, on n’a plus à avoir honte, je vais aller rechercher mon « doudou » et en faire le compagnon actif de ma vie. J’en ferai pourquoi pas profiter aussi ma petite fille quand elle viendra, en lui racontant son histoire, les journées de mon enfance avec mes frères, mes sœurs, mes parents, ses grands parents…
Mais une angoisse me saisit : dans quel état vais-je le retrouver, si je le retrouve, N‘aura-t-il pas été dévoré par les souris, ou mutilé par quelque outil tranchant entreposé là sans égard pour mon petit compagnon. J’entre donc dans cette grange et cherche du regard l’armoire derrière ces grandes machines rouillées d’où remontent les odeurs mêlées d’huile et de d’herbe séchée.
C’est une véritable odyssée d’atteindre ce meuble humilié, dévalorisé, poussiéreux à souhait, tapissé de toiles épaisses d’araignées qui ont désertées leur piège depuis fort longtemps.
- Où es-tu mon compagnon ? Fais-moi un signe ! As-tu encore tous tes membres ?
Courageusement ayant réussi à ouvrir le meuble, je fouille, déplace les cartons, les vieux objets, certains sont encore beaux et puis sur le côté, bien coincé entre deux boîtes, j’aperçois une oreille ronde d’un jaune un peu noirâtre. Tintin ! Je tire et il vient. Quelle bonheur !
Je le touche, je l’époussette, je le caresse. Il est juste sale, me dis-je. Allons, nous nous retrouvons enfin mon biquet ! Comment ai-je pu t’oublier si longtemps ! Tout me revient en mémoire : l’hôpital, maman en pleurs. . . Les larmes me viennent. OULA ! Je serre très fort mon ours contre moi. Je n’ai pas 50 ans mais 3 ans ! Je chantonne. . .
Soudain j’entends : « ben, maman, tu fais quoi ? Tu deviens gâteuse ou quoi ! »
RETOUR A LA REALITE . . .
Et puis j’ai grandi et pour ne pas rester comme un bébé, j’ai caché mon Doudou au fond d’une vieille armoire qui ne servait plus à personne. Le soir lorsque j’avais du chagrin ou que j’avais été grondée par mes parents pour quelque bêtise, je pensais très fort à mon « Doudou » et je me demandais quand j’aurais le courage de le récupérer. La vieille armoire était dans une grange très noire tout encombrée de matériel agricole rouillé et il était difficile d’escalader tout ce bazar. Et puis le temps a passé.
- Je suis décidé, je ne peux plus résister, à mon âge, on n’a plus à avoir honte, je vais aller rechercher mon « doudou » et en faire le compagnon actif de ma vie. J’en ferai pourquoi pas profiter aussi ma petite fille quand elle viendra, en lui racontant son histoire, les journées de mon enfance avec mes frères, mes sœurs, mes parents, ses grands parents…
Mais une angoisse me saisit : dans quel état vais-je le retrouver, si je le retrouve, N‘aura-t-il pas été dévoré par les souris, ou mutilé par quelque outil tranchant entreposé là sans égard pour mon petit compagnon. J’entre donc dans cette grange et cherche du regard l’armoire derrière ces grandes machines rouillées d’où remontent les odeurs mêlées d’huile et de d’herbe séchée.
C’est une véritable odyssée d’atteindre ce meuble humilié, dévalorisé, poussiéreux à souhait, tapissé de toiles épaisses d’araignées qui ont désertées leur piège depuis fort longtemps.
- Où es-tu mon compagnon ? Fais-moi un signe ! As-tu encore tous tes membres ?
Courageusement ayant réussi à ouvrir le meuble, je fouille, déplace les cartons, les vieux objets, certains sont encore beaux et puis sur le côté, bien coincé entre deux boîtes, j’aperçois une oreille ronde d’un jaune un peu noirâtre. Tintin ! Je tire et il vient. Quelle bonheur !
Je le touche, je l’époussette, je le caresse. Il est juste sale, me dis-je. Allons, nous nous retrouvons enfin mon biquet ! Comment ai-je pu t’oublier si longtemps ! Tout me revient en mémoire : l’hôpital, maman en pleurs. . . Les larmes me viennent. OULA ! Je serre très fort mon ours contre moi. Je n’ai pas 50 ans mais 3 ans ! Je chantonne. . .
Soudain j’entends : « ben, maman, tu fais quoi ? Tu deviens gâteuse ou quoi ! »
RETOUR A LA REALITE . . .
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 07/02/2006 à 00:38
CHRISTIANE B.
07/02/2006
Ecrire à partir de l’incipit suivant :
Ecrire pour moi, c’est . . .
(incipit : premiers mots d’un livre)
Ecrire pour moi, c’est au départ un étau, une main qui serre au niveau de l’estomac, c’est avoir ce complexe de la page blanche, la tête vide, aucune idée, aucune image qui se bousculent.
Et puis, écrire c’est aussi voir les autres penchées sur leur feuille et le crayon qui court à n’en plus finir, et plus ça court, plus je bloque, plus je coince au point de fermer mon cahier, de poser avec violence mon crayon avec l’envie de tout envoyer bouler.
Pourquoi moi ? Je m’interroge et plus je m’interroge, plus je culpabilise.
Bon, dans un sens, je suis tout de même contente d’avoir accepté cette démarche d’atelier d’écriture. Je me prouve ainsi que je vais être capable de faire tomber cette carapace qui m’a, certes, tenue debout, mais maintenant m’empêche d’avancer, de me libérer.
Combien de mois faudra-t-il pour que la chrysalide sorte de son cocon et émerveille, muée en papillon, toute l’assemblée. . .
Christiane B.
Et puis, écrire c’est aussi voir les autres penchées sur leur feuille et le crayon qui court à n’en plus finir, et plus ça court, plus je bloque, plus je coince au point de fermer mon cahier, de poser avec violence mon crayon avec l’envie de tout envoyer bouler.
Pourquoi moi ? Je m’interroge et plus je m’interroge, plus je culpabilise.
Bon, dans un sens, je suis tout de même contente d’avoir accepté cette démarche d’atelier d’écriture. Je me prouve ainsi que je vais être capable de faire tomber cette carapace qui m’a, certes, tenue debout, mais maintenant m’empêche d’avancer, de me libérer.
Combien de mois faudra-t-il pour que la chrysalide sorte de son cocon et émerveille, muée en papillon, toute l’assemblée. . .
Christiane B.
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 07/02/2006 à 00:28
PASCALE *****
30/01/2006
Mots à insérer :
TENDRESSE : témoin, titre, émotion, écriture, notoire, notaire, domino, dérisoire, richesse, rire, écho, estomac, secret, suave, serpent, superbe, égoïste, engouement.
JOKERS : bleu, ciel, blanc.
Témoin de tant de maux mis en mots, c'est en écrivant des milliers de lignes que le papier absorba puis résorba mes chagrins. En passant du rire aux larmes j'ai d'abord cherché à percevoir les échos de mon enfance. Etonnée, un drôle de noeud à l'estomac, j'ai entendu quelques secrets émanant de mon inconscient. Suaves confidences, riches d'enseignements, suscitant en moi des tornades d'émotions parfois diffciles à contrôler. Les mots alors me semblaient tellement dérisoires. Et pourtant ! Comme le venin amer du serpent sournois, la douleur acumulée charriait dans mes veines un sang d'encre. Mais en étalant ces peines sur le papier, peu à peu, idées émotions et mots se croisant sans cesse, j'ai vu ma vie intérieure s'organiser. Et comme dans un jeu de dominos, mettre bout à bout les raisons de positiver mon destin. Le ciel devenait plus bleu au fur et à mesure que les pages devenaient moins blanches. Prise d'un engouement frôlant la dépendance, j'ai d'abord égoïstement gratté le papier comme on gratte une plaie en cachette. Puis, je me suis prise de tendresse pour cette finalement, très douce habitude. Superbe façon de raccommoder une histoire notoire ou d'en changer le titre : j'aime la Vie et finalement, elle me le rend bien. Il faudra que je songe à en informer mon notaire. . .
Pascale pourle 30/01/06
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 30/01/2006 à 20:55
RENE
30/01/2006
Mots à insérer :
TENDRESSE : témoin, titre, émotion, écriture, notoire, notaire, domino, dérisoire, richesse, rire, écho, estomac, secret, surave, serpent, superbe, égoïste, engouement.
JOKERS : bleu, ciel, blanc.
Sur le tableau est élégamment calligraphiée, en caractères réguliers et légèrement inclinés, la phrase : « Racontez une journée de votre vie »
Les élèves s'installent : bruits de sièges, frottements de pieds, raclements de gorge, murmures, bruissements. . .
- Msieur, msieur, une journée ordinaire ou une journée exceptionnelle, ou. . . ?
- Une voix de garçon mutine : - une journée dans la lune !
- C'est comme vous voulez, c'est vous qui choisissez. A présent, fini de bavarder, vous avez jusqu'à dix heures cinquante cinq. Au travail.
C'est nul pense Amélie. Le sujet n'éveille en elle aucun écho. Elle est aussi blanche que la feuille posée sous ses mains. Pourquoi décrire des faits et gestes quotidiens ou des sentiments dérisoires : « Quel serait l'intérêt de raconter mon estomac noué, qui a refusé tout aliment ce matin - il est vrai que je n'avais pas le temps, levée bien un peu tard -. Je ne vais pas confier non plus que je me suis éclipsée dans ma chambre hier soir à la fin du film, pour ruminer mon chagrin et cacher des larmes - je suis décidément trop émotive -. Tiens, si je rapportais les regards, égoïstement suaves - mais pas si secrets - échangés par Sabine et Vincent. Elle, heureusement, elle est assez aidée par la nature. Vincent, je le lui laisse, je préfère Pierre et même. . . Roland. Et le prof, qu'a-t-il à me regarder. Il ressemble à un clerc de notaire - comme celui du film - ils ne sont pas rigolos, c'est notoire. Ou là ! Qu'elle heure est-il ? »
Amélie prend son parti : « je vais embellir la réalité, en piochant un peu par-ci, un peu là, une touche de mélo pour le fun. Cool, il n'y aura pas de témoin ». C'est parti. En titre, une journée de vacances dans le Midi. Premier développement sur le soleil et le ciel bleu azur, puis défilent : l'énorme serpent -une couleuvre sans doute- débusqué dans les rocailles, la partie de domino avec le petit frère, son gâteau d'anniversaire, le farniente près de la piscine, la promenade sur le front de mer dans le 4/4 - à la peinture d'un superbe blanc nacré - de ses parents, le shopping. . .
Un rire intérieur, empreint de tendresse éclaire le visage du professeur. Tous ses élèves sont absorbés dans l'écriture. Il est un peu surpris de l'engouement pour ce sujet.
- Plus que cinq minutes, pensez à l'épilogue !
Si Amélie avait alors regardé le professeur, elle ne lui aurait plus trouvé l'air sévère.
René pour le 30/01/06
Les élèves s'installent : bruits de sièges, frottements de pieds, raclements de gorge, murmures, bruissements. . .
- Msieur, msieur, une journée ordinaire ou une journée exceptionnelle, ou. . . ?
- Une voix de garçon mutine : - une journée dans la lune !
- C'est comme vous voulez, c'est vous qui choisissez. A présent, fini de bavarder, vous avez jusqu'à dix heures cinquante cinq. Au travail.
C'est nul pense Amélie. Le sujet n'éveille en elle aucun écho. Elle est aussi blanche que la feuille posée sous ses mains. Pourquoi décrire des faits et gestes quotidiens ou des sentiments dérisoires : « Quel serait l'intérêt de raconter mon estomac noué, qui a refusé tout aliment ce matin - il est vrai que je n'avais pas le temps, levée bien un peu tard -. Je ne vais pas confier non plus que je me suis éclipsée dans ma chambre hier soir à la fin du film, pour ruminer mon chagrin et cacher des larmes - je suis décidément trop émotive -. Tiens, si je rapportais les regards, égoïstement suaves - mais pas si secrets - échangés par Sabine et Vincent. Elle, heureusement, elle est assez aidée par la nature. Vincent, je le lui laisse, je préfère Pierre et même. . . Roland. Et le prof, qu'a-t-il à me regarder. Il ressemble à un clerc de notaire - comme celui du film - ils ne sont pas rigolos, c'est notoire. Ou là ! Qu'elle heure est-il ? »
Amélie prend son parti : « je vais embellir la réalité, en piochant un peu par-ci, un peu là, une touche de mélo pour le fun. Cool, il n'y aura pas de témoin ». C'est parti. En titre, une journée de vacances dans le Midi. Premier développement sur le soleil et le ciel bleu azur, puis défilent : l'énorme serpent -une couleuvre sans doute- débusqué dans les rocailles, la partie de domino avec le petit frère, son gâteau d'anniversaire, le farniente près de la piscine, la promenade sur le front de mer dans le 4/4 - à la peinture d'un superbe blanc nacré - de ses parents, le shopping. . .
Un rire intérieur, empreint de tendresse éclaire le visage du professeur. Tous ses élèves sont absorbés dans l'écriture. Il est un peu surpris de l'engouement pour ce sujet.
- Plus que cinq minutes, pensez à l'épilogue !
Si Amélie avait alors regardé le professeur, elle ne lui aurait plus trouvé l'air sévère.
René pour le 30/01/06
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 30/01/2006 à 20:48