RENE

08/02/2006

L’ours de notre enfance : débuter l’écriture d’un texte et à mon signal le passer au voisin qui continue l’histoire. (30 mn)


Les ours du monde

Connaissez-vous les ours du monde ?

Moi, je connais l’ours des zoos. Ceux-là, on les voit, derrière leurs grillages, dormant sur les rochers reconstitués, faisant trempette dans le plan d’eau et se délectant.
J’ai plaisir à les observer et j’ai notamment souvenir d’un couple qui protégeait avec force un petit ourson intrépide qui semblait avoir vu les aventures de «Winnie l’ourson» à la télé et s’appliquait à reproduire toutes ses pitreries et cabrioles : ne manquait que le miel.
L’ours polaire, cette masse de chair et de fourrure épaisse qui se confond avec l’immensité de la banquise, terreur aussi des explorateurs. D’une chiquenaude, il fait tout exploser, tentes, traîneaux, matériel d’observation. Et pourtant, sa disparition est en marche. La faute à qui ? Aux trappeurs, au réchauffement de la terre ?
Aux bergers qu craignaient, avec un peu de raison, pour leurs troupeaux, se transforment en chasseurs et prédateurs car vivant mal le partage de leur territoire, avec les quelques espèces réintroduites dans nos montagnes.
Mais moi, en vérité, des ours du monde, je n’ai que les échos de livres aux pages usées à force d’avoir été contemplées et tournées. Les grognements féroces de mastodontes soigneusement retenus par de solides chaînes et que les médias se plaisent à rendre plus effrayants encore qu’ils ne le sont. Certes, je n’aimerais pas me trouver face à face avec l’un d’entre eux. Debout, il est probable que je leur arrive au niveau inférieur des pattes avant !!
Alors, non ! Finalement, je préfère Winnie et son pot de miel ! Gourmand mais irrésistible. Une fiction devenue légende. Et puis. . .
Pour le reste, il y a « l’ours » de Jean-Jacques Arnaud, l’histoire poignante d’un ourson qui voit sa mère mourir sous ses yeux alors qu’elle se délectait de miel après avoir pris un rocher sur le coin de nez. . . . Cette petite peluche abandonnée va, pour survivre, se rapprocher d’un gros ours blessé par la balle d’un trappeur. Et devenir son compagnon, son protégé, son élève. Waouh, j’en ai encore la chair de poule et les larmes aux yeux tant l’intensité des émotions était bien rendue. . .
Les films, les documentaires sont toujours très intéressants. Il est tellement plus facile de les admirer bien calé dans son fauteuil devant sa télé. Et c’est ainsi que je les préfère car les voir au zoo me fait mal au cœur. Ils sont là, dans peu d’espace, à se dandiner sans espoir, sans avenir.
Il est certain qu’ils sont ainsi protégés mais j’aimerais tant que les chasseurs et autres prédateurs leur laissent l’espace dont ils ont besoin, ils sont si beaux ainsi, même à la télé !





Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 08/02/2006 à 21:15