PASCALE *****

01/03/2006
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 01/03/2006 à 00:29

RENE

28/02/2006

Mots à insérer

PHOTOS : printemps patrie hasard hippopotame ordinaire origine texte tapis obscur objet soudain sculpture
JOKERS : gris eau aimer




Message d’Afrique

Mon grand

Je t’envoie ce message depuis l’ordinateur portable du chef de camp. Il sera transmis parait-il par satellite, si ça marche !

Voyage aller sans problème, si ce n’est les deux heures de retard au décollage d’Orly et la transition tranchée entre le printemps du Sud-Ouest et cette pesante moiteur africaine.

Nous voici installés depuis cet après-midi au camp d’Okankuejo qui est notre étape pour la découverte du parc Etosha. Le confort deux étoiles est rustique : sol du bungalow en terre battue recouvert de tapis nattés, couche étroite et ferme, éclairage de lampe tempête qui danse sa sarabande dans l’obscurité, salle d’eau qui n’en a que le nom. Ton père qui se retrouve dans des conditions de ses « campagnes militaires » est ravi.

L’ordinaire, parlons-en : aliments d’origine locale indéterminée, ou bien boîtes de conserve réchauffées. Hors de tout ostracisme, l’on mesure mieux ici les avantages et charmes de la mère patrie et de notre chère maisonnette. Nos prochains hébergement doivent progresser dans la gamme du nombre d’étoiles.

Demain, la journée sera consacrée à la découverte des éléphants toujours gris et des hippopotames noirs. Ces derniers se complaisent dans une zone de marigots à deux heures de piste tape fesses d’ici. Avertissement du guide : seul le safari photo sera toléré. En effet ces mastodontes aquatiques seraient sujets à des sautes d’humeur aussi hasardeuses que soudaines.

Il me tarde bien d’aller visiter, après-demain probablement, le village voisin réputé pour ses boutiques d’objets artisanaux. Les sculptures sur bois stylisées d’animaux -j’aime surtout des éléphants- et de visages africains, auront mes préférences. Il me faudra marchander un peu…

J’achève mon texte car demain ou plutôt tout à l’heure, nous devrons être matinaux. Ton père se joint à moi pour t’embrasser affectueusement. Bonne nuit mon grand et fait de beau rêves européens.

Ta maman.




(René)




Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 28/02/2006 à 23:36

Que de fous rires et quel bon moment nous passâmes! Merci René!



La lettre de Dieu, par René

Mes très chères filles,

Je m’adresse à vous par la voix de votre très vénérable Mère Supérieure sœur Marie Agnès, pour vous dire combien j’ai été sensible à vos prières.

J’ai donc décidé d’adoucir mon souffle afin que cette année soit particulièrement prospères pour les pauvres paysans éprouvés par la dernière sécheresse, puis par les inondations, enfin par la triste épidémie aviaire qui a entraîné la suspension du rite de la poule au pot et vous a contraintes à des collations de bouillon d’herbes.

J’observe que le Mal et son diabolique inspirateur Satan, continuent à faire prospérer tous les péchés capitaux. Sans qu’il y ait un péril grave, des prémices sulfureux franchissent l’enceinte de votre sainte communauté.

Aussi, je vous demande de ne pas fléchir dans l’intensité de vos prières et de vos mortifications. Il faut contrevenir autant que faire se peut « l’ensauvagement » et la désagrégation des mœurs. Bien entendu, vous veillerez à des confessions encore plus complètes auprès de votre confesseur l’honorable père Philippe qui saura intercéder pour la délivrance de ma miséricorde.

Je reste également attentif à vos travaux distrayants relatifs à la confection de la liqueur Bénédictine. Votre dévouée Mère me fait parvenir régulièrement des échantillons que nous « tastons » avec saint Pierre et avec l’aide des saints apôtres.

Recevez mes très chères filles ma bénédiction la plus paternelle et l’assurance d’une place choisie, lorsque sera venue l’heure de monter au Ciel.


La réponse à Dieu de la sœur novice, par Floriane (stagiaire au servie animation)


Mon Dieu qui êtes si vieux et qui avez tant vu, je tiens à répondre à votre missive arrivée un jour de vent violent sur cette terre en péril, simplement pour vous faire remarquer que nos actuelles prières ne sont que vaines.

Cependant tous nos efforts seront fournis pour stopper le diabolique Satan qui ne franchira pas, je vous le garantis les enceintes de cette communauté. De plus, une interrogation subsiste : faites vous vraiment tout votre possible pour mettre fin aux tourments qui guettent le monde ?

En attendant réponse de votre part, acceptez mes prières de paix, de bonheur et de joie pour tous ceux qui peuplent notre planète.







Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 28/02/2006 à 23:29

LUCIENNE

27/02/2006


mots à insérer :

PHOTOS :printemps, patrie, hasard, hippopotame, ordinaire, origine, texte, tapis, obscur, objet, soudain, sculpture.
JOKERS : gris, eau, aimer





Quel bonheur de sentir arriver le printemps. Il est bon de flâner dans la forêt, marcher au hasard des sentiers sur les feuilles mortes qui craquent sous les pieds et découvrir de ci de là un petit tapis de crocus, les premières primevères, signes que la nature revit. Soudain mes yeux aperçoivent un objet vraisemblablement perdu par un promeneur. Je le prends et suis étonnée de découvrir un porte clef pas ordinaire du tout car il représente un hippopotame sculpté dans un métal gris . Comme il est original ! En l’ essuyant pour le nettoyer , je devine un texte gravé sous le socle.
Que son propriétaire doit être malheureux de l’ avoir perdu car je pense qu’ à l’ origine il doit représenter une preuve d’ amour ou un souvenir de voyage.
Mes pensées s’ obscurcissent en réalisant que je n’ ai aucun moyen de lui faire retrouver son propriétaire.
Ma promenade se termine et puis quelques gouttes d’ eau commencent à tomber. Voilà les giboulées de Mars.
Des photos défilent dans ma tête de retour à la maison en regardant ma trouvaille. De quel pays vient-il ? A-t-il une histoire ? Sûrement ! L’ hippopotame est-il un symbole d’ une patrie ou d’ une tribu ?
Que de mystères un simple objet peut-il soulever ?


Lucienne le 27 février 2006



Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 27/02/2006 à 12:56

VALERIE



chose promise, chose due! Super soirée, supers souvenirs!

Mots à insérer :

PHOTOS :printemps, patrie, hasard, hippopotame, ordinaire, origine, texte, tapis, obscur, objet, soudain, sculpture.
JOKERS : gris, eau, aimer



Chose promise, chose due !

Un gros hippopotame
Devant un échassier
Au son de quelques gammes
Voulut de supplicier.
Lui d’ordinaire si lourd
Pour des raisons obscures
Soudain se sentit court
Devant si grand fémurs !
C’était une sculpture
Que sa divine hôtesse
Un être tellement pur
Et tant de gentillesse.
Objet de tant de rêves
L’élégance, la finesse
Et à lui qui sans trêve
Voyait gonfler ses fesses
Cela apparaissait
Comme un défi forcé !
Il releva la tête
Planta ses yeux bien haut
Et quitta son air bête
Et ses kilos de trop.
De son plus beau sourire
Il invita l’oiseau
Et puis sans plus rien dire
Entama un salto.
Un petit pas de danse
Un petit pas de trop
Pour l’animal en transe
Comptant méli-mélo.
Et de ses origines
De l’eau de son berceau
Il faisait des racines
Pour un printemps nouveau
L’échassier emballé
Suivait bien le tempo
Et quand l’hippo fautait
N’hurlait pas au fiasco !
Aussi bien la patrie
Niera être en danger
Pour peu qu’un étourdi
Se « mélange » dans les pieds !
Et au pire des hasard
C’est un tapis épais
Qui comme un nénuphar
Amortit les plongées !
La salsa de l’hippo
D’ici à Bornéo
C’est le gris qui s’enfuit
C’est la vie qui sourit
C’est j’aime et j’aimerai
Même toute courbaturée !
C’est qu’il n’a plus 20 ans
Mais l’échassier content
Rira moins au lever
Les skis entre les dents…
Dans une orgie de mots
Ostracisme ambulant
L’hippo offre à l’oiseau
Ce texte clopin-clopant !

Pascale pour Valérie après un stage de salsa qui fut un vrai régal !

Le27/02/06









Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 27/02/2006 à 12:55



PHOTOS :printemps, patrie, hasard, hippopotame, ordinaire, origine, texte, tapis, obscur, objet, soudain, sculpture.
JOKERS : gris, eau, aimer




Chose promise, chose due !

Un gros hippopotame
Devant un échassier
Au son de quelques gammes
Voulut de supplicier.
Lui d’ordinaire si lourd
Pour des raisons obscures
Soudain se sentit court
Devant si grand fémurs !
C’était une sculpture
Que sa divine hôtesse
Un être tellement pur
Et tant de gentillesse.
Objet de tant de rêves
L’élégance, la finesse
Et à lui qui sans trêve
Voyait gonfler ses fesses
Cela apparaissait
Comme un défi forcé !
Il releva la tête
Planta ses yeux bien haut
Et quitta son air bête
Et ses kilos de trop.
De son plus beau sourire
Il invita l’oiseau
Et puis sans plus rien dire
Entama un salto.
Un petit pas de danse
Un petit pas de trop
Pour l’animal en transe
Comptant méli-mélo.
Et de ses origines
De l’eau de son berceau
Il faisait des racines
Pour un printemps nouveau
L’échassier emballé
Suivait bien le tempo
Et quand l’hippo fautait
N’hurlait pas au fiasco !
Aussi bien la patrie
Niera être en danger
Pour peu qu’un étourdi
Se « mélange » dans les pieds !
Et au pire des hasard
C’est un tapis épais
Qui comme un nénuphar
Amortit les plongées !
La salsa de l’hippo
D’ici à Bornéo
C’est le gris qui s’enfuit
C’est la vie qui sourit
C’est j’aime et j’aimerai
Même toute courbaturée !
C’est qu’il n’a plus 20 ans
Mais l’échassier content
Rira moins au lever
Les skis entre les dents…
Dans une orgie de mots
Ostracisme ambulant
L’hippo offre à l’oiseau
Ce texte clopin-clopant !

Pascale pour Valérie après un stage de salsa qui fut un vrai régal !

Le27/02/06





Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 27/02/2006 à 12:53



Mots à insérer :

TENDRESSE : témoin, titre, émotion, écriture, notoire, notaire, domino, dérisoire, richesse, rire, écho, estomac, secret, suave, serpent, superbe, égoïste, engouement.
JOKERS : bleu, ciel, blanc.



Tu es l'élue du jour, tu t'es imposée à moi, tu t'es accrochée, scotchée. Oui tu étais là et bien là et à l'évidence il allait falloir que je fasse avec toi malgré les "notaires" et autres « dominos » de cet acrostiche qui allaient jouer les intrus ! Mais ce n'était pas un problème. Je n'avais plus qu'une idée en tête : évoquer cette tendresse et ce qui l'avait fait naître , ce groupe d'écriture du Lundi qui suscite en moi toutes sortes d'émotions et d'images tendres et douces. . . Masse informe à son début pour devenir une petite boule douce et ronde qui s'enrichit à chaque passage : tranquillement, secrètement elle roule, roule
et sans qu'on s'en aperçoive elle grossit . Rien n'est inutile, elle fait profit de tout : de l'engouement de l'une, de la difficulté de l'autre, de la pudeur de celle-ci, des souvenirs de celui-là ou encore de l'imagination de cet autre. Tout fait écho, tout est bon et donne de l'émotion.
Pascale l'avait bien dit , me direz-vous. . . Mais chacun dans sa réserve, chacun dans le secret de son estomac, se retenait, appréhendait ou s'en jouait. . . Et puis les rires et les émotions, tantôt de l'un , tantôt de l'autre se sont transformés en multiples échos qui donnent envie d'être soi-même, de se libérer, de partager son bonheur ou sa difficulté . Thérapeutique ou pas, peu importe. Riche et tendre moment en tout cas. Témoin superbe de ce que l'écriture peut entraîner dans son sillage, à l'insu parfois de ses auteurs. Petit train du lundi ou chacun peut monter en marche et faire un petit bout de route puis descendre et partir dans une autre direction. Voyage, voyage pour lequel je suis donc en partance toutes les semaines, prête pour la rencontre inattendue et le partage. Comme je comprends l'engouement de notre animatrice qui, outre le fait de manipuler les mots comme autant de dominos, donne et reçoit en permanence les sensations que petit à petit je découvre avec force . Point de "serpent" ni d'égoïsme en ce lieu ou chacun fait comme il veut ou comme il peut . Havre de paix , monde à part , coin de ciel bleu qui est tout sauf dérisoire. . .

Chantal fin Janvier 2006




Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 25/02/2006 à 12:00


je ne résiste pas à l'envie que j'ai de déposer ce texte sur la page de présentation : en deux ou trois lignes, Chantal résume tout ce que j'espère vous faire ressentir bientôt!

Je note qu'elle a eu le courage de lire ce texte devant nous tous car ce n'était pas évident mais cela fait aussi partie de l'apprentissage de l'affirmation de soi. Et mon bonheur de t'entendre valait bien que tu fasses cet effort sur ta timidé. Rien n'est interdit et rien n'est impossible.




Tu es l'élue du jour, tu t'es imposée à moi, tu t'es accrochée, scotchée. Oui tu étais là et bien là et à l'évidence il allait falloir que je fasse avec toi malgré les "notaires" et autres «dominos» de cet acrostiche qui allaient jouer les intrus ! Mais ce n'était pas un problème. Je n'avais plus qu'une idée en tête : évoquer cette tendresse et ce qui l'avait fait naître , ce groupe d'écriture du lundi qui suscite en moi toutes sortes d'émotions et d'images tendres et douces. . . Masse informe à son début pour devenir une petite boule douce et ronde qui s'enrichit à chaque passage : tranquillement, secrètement elle roule, roule et sans qu'on s'en aperçoive elle grossit . Rien n'est inutile, elle fait profit de tout : de l'engouement de l'une, de la difficulté de l'autre, de la pudeur de celle-ci, des souvenirs de celui-là ou encore de l'imagination de cet autre. Tout fait écho, tout est bon et donne de l'émotion.
Pascale l'avait bien dit , me direz-vous. . . Mais chacun dans sa réserve, chacun dans le secret de son estomac, se retenait, appréhendait ou s'en jouait. . . Et puis les rires et les émotions, tantôt de l'un , tantôt de l'autre se sont transformés en multiples échos qui donnent envie d'être soi-même, de se libérer, de partager son bonheur ou sa difficulté . Thérapeutique ou pas, peu importe. Riche et tendre moment en tout cas. Témoin superbe de ce que l'écriture peut entraîner dans son sillage, à l'insu parfois de ses auteurs. Petit train du lundi ou chacun peut monter en marche et faire un petit bout de route puis descendre et partir dans une autre direction. Voyage, voyage pour lequel je suis donc en partance toutes les semaines, prête pour la rencontre inattendue et le partage. Comme je comprends l'engouement de notre animatrice qui, outre le fait de manipuler les mots comme autant de dominos, donne et reçoit en permanence les sensations que petit à petit je découvre avec force . Point de "serpent" ni d'égoïsme en ce lieu ou chacun fait comme il veut ou comme il peut . Havre de paix , monde à part , coin de ciel bleu qui est tout sauf dérisoire. . .

Chantal fin Janvier 2006





Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 25/02/2006 à 11:51

LUCIENNE

22/02/2006



MEMOIRE : Mémoire mirage mirliton économie éveil miroir maman obscur océan idée incommensurable réveil rivage éternité étoile
JOKERS : rose bleu nuage






J’ai en mémoire de merveilleux moments passés en famille. Maman aimait beaucoup organiser un repas de famille pendant les vacances. Nous nous retrouvions, ses enfants et petits enfants réunis pour la journée. Elle préparait un énorme pique-nique et par économie, nous montions tous dans le car que papa conduisait. Faut dire que nous étions une vingtaine. Le voyage se passait très vite car déjà les histoires et les rires fusaient de partout. Ces matins-là, le réveil n’était pas difficile et tout le monde était ravi. Nous arrivions à l’océan pour nous baigner avant de manger. Chacun y allait de son idée pour un château de sable ou une partie de ballon. . .
Le signal donné nous quittions le rivage pour aller manger sous les pins. Les parents faisaient la sieste avant de nous ramener sur la plage mais il y en avait toujours un en éveil pour nous reprendre en cas de dispute ou de débordement. Un jour nous étions sortis de l’eau lorsqu’une dame passe à côté de nous en disant qu’elle avait vu un mirage car il y avait un grand soleil et un beau ciel bleu. Mais très rapidement le vent s’est levé, le fond de l’horizon s’est obscurci. Tout s’envolait, vêtements, serviettes, parasols. . . la pluie s’en était mêlée et bien sûr l’orage aussi. Tout le monde courait, les enfants pleuraient et c’était l’affolement et les cris. Chacun récupérait ses affaires comme il pouvait. Vite nous nous sommes réfugiés dans le car : trempés et les jambes rouges cinglées par le sable. Ça n’avait pas duré longtemps mais maintenant je surveille la couleur de l’horizon quand je vais à l’océan.
Merci, maman d’avoir permis à ton sens, à ton sens de l’économie, du partage et de la famille de nous donner ces moments de bonheur incommensurables.
Cela me paraît une éternité mais en me regardant dans un miroir quand j’y pense, je vois dans mes yeux et mon visage des petites étoiles.
J’aimerais reproduire avec les miens ces moments privilégiés mais l’éloignement et l’éclatement de la famille rend les rencontres rares et difficiles.

Lucienne pour le 20/02/06



Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 22/02/2006 à 23:59

PASCALE *****


C'est Floriane en stage au service animation qui a entamé la démarche. . .






Par Floriane (en stage au service animation)


Par la présente je viens vous souhaiter tous mes vœux de bonheur et de santé. La gourmandise n’étant pas un vilain défaut alors, permettez-moi de vous réserver 3 gigas tartines de Nutella, 2 de confiture de fraise et enfin, 5 de beurre sucré que vous m’enverrez par la poste. Si je vous fais cette demande c’est parce que vos tartines sont les meilleures de la planète !
En espérant que l’indigestion ne soit pas votre alliée, acceptez une fois encore mes meilleurs vœux. . .

L’ogre qui vous en remercie.

Réponse à l’ogre (Pascale)


Mon cher et grand ami,

Votre courrier reçu ce matin m’a profondément touché. Je ne m’attendais pas du tout à ce que vous m’adressiez vos vœux après la violente dispute qui nous opposa lors de notre dernière rencontre.
Souvenez-vous : alors que je venais vous embrasser amicalement sur la joue vous n’avez pu résister à vos vieux démons et à une seconde près, je n’avais plus d’épaule ! Pourtant vous sembliez si sûr de vous ! Moi aussi d’ailleurs car je connais bien le médecin qui vous soigne et sa réputation dépasse les frontières du royaume. Je sais combien il est difficile de dompter sa nature, de résister à la tentation de la chair. Combien peuvent paraître « pauvres » ces tartines de Nutella ou de confiture sensées vous garder dans le droit chemin. . . mais je vous les enverrai volontiers. Mieux, je vous propose de venir les déguster en mon humble compagnie.
Toutefois ce sera la dernière occasion pour vous de vous racheter à mes yeux.
Et si vos dents, votre bouche ou vos yeux même me semblent par trop gourmands, alors, notre amitié s’en ira. Mais je crois en vous mon ami. Et d’ici là, je vous souhaite santé et courage.
Votre colis suivra : avec mes six enfants, nous vous ferons 10 kilos de bon pain tendre. . . .pour vous faire patienter en attendant que vous puissiez venir prendre un autre bon goûter à la maison.

Amitiés

Cindirella.

Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 22/02/2006 à 23:57