CHRISTIANE L. *

Travail atelier du 13 novembre 2006

Faire un texte à partir d’une phrase : L’homme semblait hagard, puis toutes les dix minutes ajouter :
- il l’aurait,
- c’était vraiment bizarre.


Un accident de la route, j’ai eu la chance de ne pas en être victime, mais seulement témoin, témoin impuissant devant cet amoncellement de tôle froissée ? Les pompiers arrivés très vite sur les lieux ont essayé d’extirper le conducteur, en vain, il fallait découper la carrosserie. Heureusement, le passager a été épargné et on a pu le sortir sans trop de mai. L’homme semblait hagard, il ne savait pas très bien où il était et ce qui lui arrivait, il a été prix en charge par le médecin arrivé lui aussi sur les lieux, il l’aurait bien allongé dans l’ambulance, mais l’homme refusait, il ne comprenait pas, il ne voulait pas d’aide, c’était vraiment bizarre, il était sous le choc et pourtant il résistait, peut-être n’acceptait-il pas que sa route s’arrête là, qu’il n’irait pas à sa destination ? Il fallait se mettre à l’évidence, c’était un accident.
Et le chauffeur, dans quel était il était ? Il ne semblait pas s’en soucier.
Et pourtant, lorsque les pompiers ont réussi à le sortir et le mettre sur le brancard, tous les visages laissaient paraître l’inquiétude sur son état.
Les réactions sont parfois bizarre dans de telles situations que l’on ne voudrait jamais vivre.


Christiane L. le 13 novembre 2006 : travail d'un premier jet.





Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 14/11/2006 à 19:51

CHRISTIANE L. *

13/11/2006

Mots à insérer :

Taquin, torrent, tentation, autre, aspirer, quatre, qualité, union, urgent, inique, irrité, nausée, naturel,
Joker : facile, bien, ciel








Souvenir d’enfance,

Dans mon enfance, j’avais un grand frère très taquin, il n’arrêtait pas de me provoquer, de me faire des plaisanteries que je n’appréciais pas toujours. Bien sûr, j’étais la petite dernière, très timide, qui prenait peur facilement, alors mon turbulent de frère se régalait à me provoquer.
Par exemple, lorsque nous revenions de l’école, sous une pluie torrentielle, il prenait un malin plaisir à m’éclabousser en passant à toute vitesse en vélo au bord d’une flaque d’eau, me trempant encore davantage. Je râlais et aussitôt arrivée à la maison, j’allais me plaindre à Maman « J’en ai marre, de Philippe, je suis toute trempée à cause de lui ! » Et ma mère de me consoler : « Ce n’est rien, tu vas te changer et te réchauffer au feu de la cheminée ». La tentation était trop forte pour moi de continuer à me plaindre : « Oui mais il n’arrête pas de m’embêter, je veux un autre frère qui soit plus gentil avec moi ! Allons, allons, ne dis pas de bêtise » me répond doucement Maman.
Et pourtant, j’aspire tant à un peu plus de gentillesse, je sais, à quatre, ce n’est pas facile, nous passons parfois des moments difficiles et nos parents essaient de nous donner une qualité de vie même avec peu de moyens. Malgré nos accrochages et nos querelles nous restons soudés et unis.
Et lorsqu’un problème urgent se pore à l’un d’entre nous, nous sommes tous solidaires pour y faire face.
Par contre j’ai des copines qui ont des parents iniques et qui me disent « tu as de la chance d’avoir des parents comme les tiens ! »
Alors, si je m’irrite un peu pour quelques remontrances, je me dis que c’est juste et normal.
Mais quand je suis à table et qu’il me faut manger des petits pois, ça me donne la nausée, difficile d’obéir dans cette situation. Comme je veux paraître une grande fille, je garde un air naturel pour avaler quelques bouchées.
C’est n’est pas toujours facile d’être une petite fille bien élevée, mais croire au père Noël qui descend du ciel, quel bonheur !

Christiane L pour le 13 novembre 2006.



Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 13/11/2006 à 12:30

CHRISTIANE L. *

06/11/2006


Mots à insérer :

Cages, cascade, casser, acrobate, amical, géant, gare, ennemi, enlever, souvenir, sourire.

Jokers : joie, briller (brillant) rose.






Il m’est arrivé, en ce matin froid de novembre, tout trempé, les oreilles pendantes, le regard terne, l’air penaud,poussant de petits gémissements« Que fais-tu là brave chien ? Et d’où viens-tu comme ça en si piteux état ? »
Ce pauvre toutou, entendant cette voix sympathique, s’approche aussitôt de moi en remuant la queue, vient lécher mes mains tout en glapissant, manifestant son désir d’être accueilli et obtenir sans doute un peu de nourriture et un abri.
« Allez, viens au chaud, je vais ouvrir une boîte de pâté de Minou et si tu as faim, ça te remplira le ventre ! »
Et notre visiteur, après avoir reniflé l’assiette, n’a mis que quelques secondes pour avaler tout le contenu, demandant même un supplément.
Après ce copieux repas, je l’installe sur une couverture tout en le séchant ; mes caresses le tranquillisant, il s’allonge, émet un grognement de remerciement et se laisse aller dans un bon sommeil réparateur.
Je restais là, à le regarder, par moment, des saccades secouent ses membres, ses oreilles s’agitent..
J’essaie d’imaginer son histoire, d’où vient-il ? A-t-il été abandonné, s’est-il échappé d’une cage, enfermé par un maître peu scrupuleux ? Ou a-t-on essayé de le noyer dans l’étang voisin ? Peut-être est-il arrivé jusqu’à la cascade en se laissant emporter par le courant ? A son cou, pas de trace de collier, donc il n’a pu casser sa laisse pour s’échapper, ni faire l’acrobate pour sortir d’une position difficile.
Toute absorbée dans mes pensées, tripotant amicalement les belles pattes blanches, voila que Minou se présente en faisant le gros dos devant cette masse géante à ses yeux, étalée dans son territoire. « Pfft.. »
« Chut, Minou, voici Patou qui vient d’arriver ce matin, il cherchait un refuge, je l’ai recueilli, tu dois l’accepter et t’en accommoder, gare à toi si tu lui donnes des coups de griffe, ne te comporte pas en ennemi, il a été peut-être enlevé et il s’est enfui, s’il s’est réfugié ici, c’est pour fuir le malheur et se sentir aimé, oublier les mauvais souvenirs. »
Et mon chat, avec toute son intelligence féline, avance doucement vers cette masse de poil, le nez en avant pour se humer cette nouvelle odeur, se glisse entre les pattes et s’installe doucement contre le ventre, bien au chaud. Et notre Patou, dans son rêve, sentant cette douce présence, laisse échapper un grognement de plaisir.
Devant ce touchant tableau, j’esquissais un sourire, toute à la joie de penser
que Minou et Patou feront bon ménage et que nous serons heureux ensemble avec ce nouveau compagnon.

Christiane L . pour le 6 novembre 2006.








Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 06/11/2006 à 21:37


Mots à insérer :
CHALEUR : comédie cœur, hardi, habitude, adieu,artiste, logorrhée, lueur, époque, énoncer, urgent, union, ramer, râler
Jokers : doux, jaune, dire








Des mots, encore des mots, toujours des mots ! 18 en tout à utiliser et pourquoi faire ?
Je hais ces mots, ils me donnent une chaleur au cerveau pas possible, je vais exploser, impossible de jouer la comédie !
Mon cœur s’accélère, ma respiration aussi, il ne faudrait tout de même pas que je m’étouffe.
Allez un peu de sang froid, du courage, hardi sois-tu pour affronter l’ennemi, il faut que je m’habitue à jouer tout en travaillant, adieu ma tranquillité, l’artiste se met en place, mais voilà, premier écueil : « logorrhée » que vais-je donc faire avec un nom pareil ? Je vais le mettre à la poubelle pour qu’il ne me dérange pas et que je puisse démarrer.
Ca y est, une lueur d’ espoir à l’horizon, les mots se mettent à danser, à tourner et se placer.
Quelle époque tout de même, le marché est envahi de multitudes de jeux plus sophistiqués les uns que les autres et à moi, on me demande de jouer simplement avec des mots énoncés suivant l’inspiration du moment. Il est urgent de réagir : faire l’union de tous ces mots, bien les placer, leur donner une forme, un sens. Je rame, je râle et m’emporte.
Non ce n’est plus possible de continuer, je hais les mots !

P.S.- Qu’il est doux de se laisser aller, laissant les mots faire leur farandole, attendant que le papier jaunisse, et ne rien dire…

Christiane L. pour le 16 octobre 2006.




Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 12/10/2006 à 00:31


Brocante pour un art poétique




Partez de bon matin pour être le premier
et parcourez les livres comme on parcourt les rues.
Cherchez, fouiner, chinez autant que vous voudrez
Pour trouver le bon mot, celui qu'il vous fallait.
Puis un autre, des plus rares, des plus étonnants.
Installez tous ces mots dans votre page en blanc
Et n'oubliez jamais de bien les entourer
D'autres mots que déjà vous aviez dénichés.

Et ça fait un poème.
Enfin, ça se pourrait...


A votre tour, transformez une recette de cuisine, un mode d'emploi d'aspirateur ou la notice d'utilisation de votre appareil photo en art poétique. Vous pouvez aussi choisir la chasse aux papillons, le plaisir de chiner en quête d'un bel objet dans une brocante, même celui de surfer sur Internet pour base de votre écrit, mais n'oubliez pas d’écrire une chute qui ramène la recette à ce qu'elle est : une plaisanterie…






Partez dans la forêt, des champignons vous pourriez trouver,
Cherchez dans tous les coins, dans les prés si vous pouvez,
Près d’un ruisseau vous arriverez,
Alors, il vous faudra le traverser
Et au loin vous pourrez voir,
Un bel étang au milieu du bois.
La paradis vous avez trouvé,
Alors vous pourrez vous arrêter
Pour rêver et contempler cette nature poétique.
Le panier sera vide, le repas du soir bien critique,
L’estomac peut rester creux,
Vous avez été heureux !

Christiane L.





Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 12/10/2006 à 00:28

CHRISTIANE L. *

12/10/2006

Mots à insérer:

GENTIL : garce, grâce, économie, envie, naïf, nature, tambour, timide, initier, intime, louer, libre.
JOKERS : ami, lire, clair.







Je ne suis pas une garce, alors de grâce, soyez gentils avec moi, ne faites pas l’économie de la tolérance, j’ai bien envie de continuer, mais je suis un peu naïve de nature, je crois pouvoir y arriver sans trop travailler. Je mène ma vie tambour battant, je laisse de côté ma timidité, je me laisse initier sans trop approfondir mes pensées intimes, je loue le très Haut de me guider, je me sens libre, entourée d’amis ; j’arrive à lire dans ma vie pour une meilleure clarté.


Christiane L pour le 9 octobre 2006.






Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 12/10/2006 à 00:27

CHRISTIANE L. *

04/10/2006

Mots à insérer

VACANCES : village, victoire, apostrophe, aime, colline, cheval, allées, alentour, noces, nouba, crochet, crasse, étang, étole, superbe, sosie,
JOKERS : pur, blanc, vierge



Pont Saint Charles à Prague.
Pont Saint Charles à Prague.
En cette fin de période de vacances, nous voici quelques uns du Sud-ouest réunis pour participer aux Eurorandos 2006 à CESKE BUDEJOVICE en République Tchèque.
Départ, le 1er septembre en train jusqu’à HAGUENAU pour rejoindre les « Alsaciens » et leurs amis allemands. Nos 40 participants se regroupent dans un bus confortable et notre jeune et aimable conducteur nous conduit à travers l’ Allemagne pour arriver en soirée à PRAGUE notre première destination.
Nous apprécions l’accueil et le confort du Park Hôtel après ces deux jours de transport un peu fatigant.
Puis PRAGUE, avec ses 1,2 millions d’habitants, nous attend, avec nos deux guides Yarka et Mila nous découvrons petit à petit cette ville si importante où tous les styles artistiques se côtoient, le romain avec la basilique Saint Georges au château, le gothique de la cathédrale Saint Guy, la perle de l’architecture médiévale avec le pont Saint Charles, la renaissance au Palais Schwarzenberg.
En face du château, le palais Toscan est un pur style baroque monumental qui forme un édifice superbe en quatre ailes. L’église Saint Nicolas figure parmi les plus importants édifices haut baroque. Mozart, lors de son séjour à Prague, y joua de l’orgue construite à la moitié du XVIIIe siècle.
Nous découvrons également dans les constructions l’art nouveau et moderne au Palais Municipal, à l’hôtel Europa de la place Venceslas.
Notre temps libre nous permet d’entrer dans les nombreuses boutiques de cristaux et de bijoux ; le choix est tellement vaste et riche qu’il est difficile de résister à l’achat.
Deuxième ville visée, Trébon, joyau de la Bohème du Sud, avec un passage à TELC (Sud de la Moravie) pour un déjeuner sur une magnifique place.
De Trébon, nous nous rendons à Ceske Krumlov découvrir une ville médiévale s’étalant sur le méandre de la rivière Vltava.
Après le déjeuner dans un restaurant typique, nous entamons une randonnée de 15 kilomètres à travers la vallée de la Moldau. Nos jambes étaient-elles lasses du pavé de la ville ? Nos pieds ayant retrouvé la terre ferme, c’est dans un rythme bien soutenu que nous avons effectué cette randonnée ; les quelques montées nous permettaient de découvrir des villages nichés dans la forêt.
Notre deuxième après-midi de marche nous conduit vers des étendues de prés, de lacs et de forêts de pins bien différents des nôtres et plus élégants, un tapis de myrtilles remplaçant nos fougères ; quelques marécages laissaient entrevoir une terre très noire donnant à l’eau cette couleur sombre.
La fin de la ballade nous menait dans un ensemble de pavillons comme nos lotissements, dans un style différent aux couleurs harmonieuses de jaune, rouge, ocre…
Le soir, le folklore Garden nous conviait à une soirée très colorée autour d’une table particulièrement garnie et nos papilles devaient deviner l’origine de ces délices. La musique, le chant, la danse, contribuaient à une ambiance slovaque qui nous invitait à participer. D’ailleurs quelques danseurs de notre groupe se sont lancés sur la piste apprendre quelques pas et danser avec succès, ils ont été très applaudis.
Le lendemain, nous voilà à Ceské Budejovice, le but de notre voyage.
L’après-midi, nous sommes invités à assister à une représentation des différents groupes folkloriques des pays européens participants, nous pouvions ainsi voyager de la Tchéquie à l’Ecosse en passant par le Portugal, l’Italie, la France avec Colmar et l’Allemagne.
Dernier rassemblement samedi matin : nous voilà parés d’un tee-shirt blanc FFRP, casquette idem et foulard rouge pour l’ambiance fête de DAX.
Dans ce défilé multicolore, se joignaient des groupes folkloriques et un orchestre installé dans un char tiré par deux magnifiques chevaux.
Pour nous identifier un peu plus à notre région, nous avons chanté ‘l’immortelle » en occitan , chant que nous avions bien répété au cours du voyage.
Notre groupe pouvait être fier de sa participation. Les autre régions de France nous applaudissaient.
A midi, nous étions tous réunis sur cette place carrée autour de la fontaine Samson (entre 4 et 5.000 participants) ; L’hôtel Zvon nous attendait pour le déjeuner avec une coupe de champagne fort appréciée (remplaçant une dégustation de bière !)
Notre après-midi libre nous a conduit dans la campagne environnante légèrement vallonnée couverte de belles forêts entrecoupées de nombreux lacs.
Ce paysage si verdoyant nous apaisait, nous détendait, nos yeux se reposaient après ces visites culturelles largement ancrées sur le passé qui a tant marqué ce pays.
Il prospère dans tous les domaines et profite de la liberté qui lui a été longtemps confisquée. Devenu membre de notre communauté, nous l’aidons dans sa progression.
C’est sur cette impression que nous quittons cette République Tchèque que nous avons eu le plaisir de découvrir.
Le retour se fera dans la bonne humeur en évoquant les journées bien remplies de notre semaine et se terminera par le chant, malgré les difficultés de circulation sur les autoroutes allemandes.


Christiane L. pour le 2 octobre 2006.




Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 04/10/2006 à 13:05

CHRISTIANE L. *

27/06/2006

Mots à insérer :
MARCHER, malchance, manichéen, alchimie, amertume, rire, relent, carnation, classe, halluciner, humeur, errer, élucider, rêve, résolu.
Jokers : nature, eau, rose.




La traversée des Landes se termine, le corps un peu fatigué par ces journées de marche, mais quelques regrets au cour de ne plus se retrouver.
Après deux ans d'absence sur ces chemin, c'est avec joie que j'ai retrouvé ce rassemblement de marcheurs, toujours aussi nombreux et enthousiastes.
Chaque jour, nous découvrons un lieu différent qui serait sans doute resté inconnu à nos yeux sans cette traversée. A chaque étape, une intervention nous aide à retracer une page d'histoire ou nous apprendre la vie locale.
Ces sorties deviennent en fait une promenade culturelle dans notre département. Pourtant il faut parcourir une quinzaine de kilomètres chaque jour, mais dans cette foule de près de 500 personnes, la distance devient secondaire, les difficultés du terrain s'estompent, la joie et la bonne humeur règnent tout au long du parcours. Le bavardage est de règle et tous les sujets peuvent être abordés : politique, jardinage, profession, retraite, cuisine avec échange de recettes.on dit que les femmes sont bavardes, mais ces messieurs, quand ils abordent leur temps de service militaire, les souvenirs s'égrènent sur plusieurs kilomètres.
Comme les abeilles qui butinent d'une fleur à une autre, nous conversons avec notre voisin de marche qui change au fur et à mesure du chemin. Parfois, ce sont des retrouvailles de jeunesse, amis de classe et là notre mémoire nous étonne par sa vivacité.
Il nous arrive aussi d'être seul dans cette colonne qui s'étire, nous laissons alors notre pensée vagabonder, errer d'un souvenir à l'autre, le corps suit machinalement le rythme et l'esprit se détache, se met à rêver, à élucider des points d'interrogation ; des réponses arrivent naturellement.
Comme l'alchimiste, notre cerveau passe d'un élément à un autre, les faits se transforment et s'inscrivent dans notre mémoire.
Bien sûr, certains évènements qui relèvent parfois de la malchance, ou des problèmes non résolus, resurgissent avec amertume et il se trouve toujours une oreille attentive pour nous libérer des ces préoccupations.
Le pas se fait plus léger, le cour soulagé, il ne sera plus question de réflexion manichéenne. Nous sommes revenus sur le sentier, au contact de la nature, bercés par le bruit de l'eau qui court à côté de nous ; plus loin, un relent de fumier nous rappelle que nous traversons une ferme.
Le dernier jour nous conduit à la plage pour un pique-nique inédit sur le sable. Le soleil voilé laissera sur notre peau une carnation passant du rose au rouge vif comme une dernière empreinte de ce périple à travers nos Landes.
Je n'ai pas halluciné, le voyage est terminé mais il reviendra l'année prochaine.si tout va bien !

Christiane L. pour le 26 juin 2006.






Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 27/06/2006 à 12:48

CHRISTIANE L. *

17/06/2006

Mots à insérer :

ENTORSE, encore, économie, niais, nuit, torrent, torride, oubli, obligeance, rime, ruisselant, sortie, sécurité, écharpe, extase.
Jokers : œil, bleu, boire.




En ce début de juin, toute la ville de DAX est en effervescence en attendant la finale de rugby US DAX-ALBI à TOULOUSE qui a lieu dimanche.
« Le grand jour » titre Sud-Ouest. Dans les rues, les vitrines se parent de rouge et blanc, couleurs du club, certaines ne manquant pas d’imagination dans la décoration. En samedi après-midi, les dacquois ont revêtu les mêmes couleurs et l’on rencontre également beaucoup d’originalité dans les tenues avec les écharpes et les bérets.
Cette finale tant attendue inspire décidément nos supporters. Comme si cet évènement était devenu une occasion de se mettre dans un esprit de fête pour sortir de chez soi, de nos difficultés et de manifester de la joie.
Toutes les barrière tombent, on ne fait plus qu’un derrière l’équipe, il faut la soutenir.
Les joueurs, eux, se sont préparés physiquement comme il se doit, rien n’est laissé au hasard, les muscles doivent être solides ; les entraîneurs ne négligent pas non plus le côté psychologique, la victoire s’inscrit d’abord dans la tête. Pas de négligence ni d’entorse au règlement. Ils ont l’obligeance de s’y référer.
La nuit qui précède le match sera calme, on fera l’économie de sortie inutile.
Et le grand jour arrive.
Nos quinze joueurs se présentent sur la pelouse sous l’œil de la caméra, le ciel est bleu, l’atmosphère torride ; une marée de rouge et blanc, de jaune et noir entoure le stade contenue par une sécurité discrète mais non moins présente.
Coup d’envoi de l’arbitre, et c’est l’affrontement entre les deux camps, la tension de part et d’autre est à son comble, le jeu en souffre, aucune équipe n’arrive à marquer.
Après de rudes empoignades, c’est Albi qui ouvre le score, après la sortie d’un joueur sur carton jaune. Et confirme l’avantage par deux fois.
Les « Rouges » commettent des fautes et ont du mal à contrer ces « Jaunes » très agressifs, l’arbitre siffle encore et encore, ils subissent cette pression et finissent par marquer, mais ils courent toujours après le score.
Il fait très chaud, les joueurs peinent, ruissellent et les blessés profitent des soins pour boire.
Le score est toujours à l’avantage des « jaunes » Et c’est le coup de sifflet final, l’extase du côté d’Albi qui gagne sa place au Top 14 l’an prochain. Les « Rouge et blanc » sont déçus, ils ont fait preuve de vaillance, reconnaissent que l’adversaire a été meilleurs il leur faut « digérer » cette défaite maintenant. Le rugby reste un sport noble, demande du courage, procure beaucoup d’émotions. Il ne laisse pas de place pour la niaiserie.
La pression va retomber dans la ville, les dacquois vont ranger leur tenue avec l’espoir de la ressortir l’année prochaine.

Christiane L pour le 12 juin 2006.





Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 17/06/2006 à 10:56

CHRISTIANE L. *

03/06/2006

Mots à insérer :

Défier : dompter doré élucider envol fierté feu indécis illusion entretien enlacer retour rire
Joker : fleur rouge joie




Après quatre jours d'intense activité, je pose mes pieds sur le sol landais, avec soulagement. Ah ! qu'ils sont contents de retrouver l'air et le contact plus stable et plus doux de notre sable !
Les marcheurs des Landes ont voulu défier les Parisiens sur leurs pavés en ce Week-end de l'Ascension. Fête bien choisie : nous sommes »montés à la capitale avec nos grosses chaussures et notre sac à dos. Quelle aventure, parcourir en une journée un tiers de la ceinture de Paris, et quelle vue magnifique sur ces collines ! A nos pieds, s'étendait cette immensité d'où émergeaient nos principale fiertés : la tour Effel, Montmartre, la Défense, etc.
Mais combien a été difficile le retour sur les pavés et les rue encombrées. Nous deviens dompter nos faiblesses, notre première fatigue. Par moment, on avait l'impression que le feu prenait nos pieds et nos jambes !
Après une bonne nuit de récupération, nous voilà partis à la découverte de ces jardins extraordinaires dont Paris a le secret ; nos connaissances en botanique étaient mises en échec, nous devions élucider bien des questions sur la nature des plantes, des fleurs et des arbres. Seuls les platanes nous étaient familiers et quelle belle prestance ces arbres nous offraient, certains plus que centenaires enlaçaient leurs branches en une voûte majestueuse de verdure et de fraîcheur.
Tout cela nous donnait l'illusion d'un lieu éloigné de notre dernier parcours.
Laissant ce havre de paix, nous voilà repartis à l'assaut des escaliers, des couloirs, des feux rouges, au milieu de la cohue avec toujours le souci de suivre » la troupe et de perdre personne.
Instant de regroupement et d'attention devant un édifice religieux à admirer sa splendeur, sa conservation, son bon entretien et écouter les détail historique et précis de notre guide dont ses connaissances captaient notre intérêt pour ces valeurs patrimoniales.

Le soir, un peu de répit et de détente à bord d'une vedette du Pont-Neuf pour un circuit au fil de l'eau à admirer tous ces monuments illuminés mettant en valeur le travail de la pierre et des sculptures, sans oublier des différents ponts, du Royal au Neuf, que d'ouvrages et de recherche !
Nos pas ne pouvaient s'arrêter sans nous conduire à « Notre-Dame » qui veille su r la Capitale. Mais comment l'approcher dans cette foule ? Et la queue pour y pénétrer ? Indécis, nous y renonçons, le temps nous manque, il nous faut retourner, s'engouffrer dans ces bouches dégageant une chaleur presque suffocante dans la bousculade. Au bout du 3° jour, nous maîtrisons la situation.
Et c'est à ce moment-là, quand nous avons pris nos repères, adapté notre corps, qu'il nous faut repartir, prendre le chemin du retour. Le rire et la joie nous accompagnent avec le plaisir d'avoir découvert un PARIS surprenant dans sa diversité et sa richesse.


Christiane L.





Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 03/06/2006 à 02:01