CHRISTIANE L. *


merci pour ce poème superbe...




Nous avons marché, nous avons peiné,
Nous avons marché, nous avons parlé,
Du vent, de la pluie, des nuages,
De nos vies, nos soucis, du ménage,
Nous avons marché, transpiré, soufflé,
Sur les sentiers, de la mer à la montagne,
Nous avons aimé, les fleurs, la forêt, les reflets,
Le voisin, l'ami et la compagnie,
Fondus dans le paysage,
Nous avons marché, nous étions le sentier.



Christiane L. pour le 22 mai 2006.





Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 25/05/2006 à 15:11

CHRISTIANE L. *

10/04/2006

Mots à insérer

Vacances, vie, voyage, arrivée, alentour, caresse, chemin, actuel, averse, nature, nougat, corvée, cousine, estival(été), espoir, silence, sentier.
Joker : cour, fleur, rire rose.




ST PAUL LE 24 AVRIL 2006

Cher (es) amis (es),

Etant absente ce lundi, je vous adresse cette lettre pour vous dire combien je pense à vous ; je ne suis ni en vacances ni en voyage, simplement en formation, car il est toujours temps d'apprendre et de se former.
N'est-ce pas vrai dans l'atelier d'écriture ? Même s'il faut passer par des moments difficiles (c'est parfois une « corvée »), l'écriture nous libère. Un Maître dit : « le simple fait d'écrire nous aide à organiser notre pensée et à discerner clairement ce qui se trouve autour de nous. Un papier et un stylo opèrent des miracles, ils soignent les douleurs, réalisent les rêves, restituent l'espoir perdu. Les mots ont un pouvoir »
Il dit également que si nous voulons mieux comprendre notre rôle en ce monde actuel, nous devons écrire.
Comme il n'est pas dans ma nature de passer beaucoup de temps avec un crayon et un papier, je vais prendre un autre chemin, le mien, pour donner un sens à ma vie afin de réussir l'essentiel ; le sentier est parsemé d'embûches, les averses nombreuses, l'arrivée incertaine, cependant il reste l'espoir dans le silence de mon cour.
La pensée étant créatrice, je caresse l'idée qu'avant l'été, aux alentours du solstice le plus fort en énergie, j'aurai compris le sens des épreuves et que désormais, je pourrai créer et me libérer, la vie sera comme un bouquet de fleurs roses avec des rires autour.
J'espère ne pas vous avoir ennuyé avec mes réflexions et que vous avez pu goûter le nougat à la pose.
Je vous souhaite une bonne fin d'après-midi et vous retrouverai à la semaine prochaine.
Avec toute mon amitié.


Christiane L. pour le 24/04/06







Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 10/04/2006 à 14:47

CHRISTIANE L. *

30/03/2006


Mots à insérer :

CHANGER, curiosité, calice, hantise, humeur, attention, antérieur, nuée, nature, goujat, grelot, envie, échos, retour, rien.
Joker : jaune, sourire, oiseau.







Il est des moments dans la vie où l'on aimerait bien changer : de vie, de mari, de patron, de maison, etc..
Seulement, la vie ne s'efface pas comme cette ligne que je peux gommer si elle ne me plait pas.
Non, ce qui est fait est fait, comme le temps, on ne peut pas revenir en arrière.
Alors que nous reste-t-il pour continuer notre chemin sereinement ?
Je prends un livre et dans un paragraphe, l'auteur semble s'adresser à moi : je lis « change et le monde changera autour de toi ».
Alors je m'interroge : si ça ne va pas comme je veux c'est de ma faute et non pas celle des autres ? Mon patron n'est pas un goujat mais mon attitude désagréable le rend furieux et sans respect.
Je reproche à mon mari son manque d'attention, mais de mon côté je ne m'occupe pas beaucoup de lui.
Ma maison ne me plait pas, elle est pourtant le reflet de ma vie et je l'ai choisie. J'envie souvent celle des autres, mais les autres me disent que j'ai de la chance d'habiter encore au milieu de la nature.
J'essaie pourtant de trouver une excuse à mes ennuis, cela vient de ma vie antérieure et dans celle-ci, je dois réparer les erreurs passées. Il ne faut pas que cela devienne une hantise, je vais paniquer et être de mauvaise humeur.
Puisque nous sommes au printemps, que les oiseaux chantent, que la sève circule de nouveau dans les arbres, et que les plantes poussent, je vais profiter de cette énergie montante pour porter un regard neuf en moi et autour de moi, avec le sourire et pleine de curiosité ; je décide de modifier mon attitude car si je ne fais rien, les lendemains seront encore plus douloureux.
Merci à la phrase du livre qui a fait échos en moi pour le changement ; j'y vois plus clair maintenant.
P.S. Si j'ai laissé de côté, le calice avec le grelot dans la nuée jaune, c'est pour éviter le désordre dans le texte.


Christiane L. pour le 27 mars 2006.





Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 30/03/2006 à 19:30

CHRISTIANE L. *

27/01/2006



TENDRESSE : témoin, émotion, notoire, domino, richesse, écho, secret, serpent, égoïste.
JOKER : bleu, ciel, blanc.






TENDRESSE :

Ce mot contient tout ce qu'une mère peut donner à son enfant. Et elle ne s'en prive pas depuis sa venue au monde. Comme une source inépuisable, elle distribue cette richesse jour après jour pour voir grandir cette part d'elle-même.
Que d'émotion en retour lorsque les jeunes bras s'accrochent à son cou et qu'un tendre baiser se pose sur sa joue dans un grand câlin. Dans le secret de son cour, elle bénit le ciel de cet instant magique.
Pourtant, que de nuits passées à veiller pour consoler, apaiser lorsque certaines fièvres le plongent dans d'horribles cauchemars de monstres, de serpents, Maman est toujours là pour rassurer.
Papa, qui s'inquiète aussi, se lève et se glisse doucement dans la chambre, témoin discret de la présence apaisante de Maman.
Et qu'il est heureux ce Papa à l'heure du jeu avec son enfant, moment de complicité, d'échange, simplement avec des cubes de diverses couleurs, bleus, vert, jaune, blanc et des dominos. Des cris de joie fusent dans la maison et reviennent en écho dans les oreilles de Maman.
Tous ces sentiments de bien-être, c'est connu comme un fait notoire, sont vécus par tous les parents avec leurs enfants. Et il arrive parfois qu'en devenant adultes certains enfants se comportent en égoïste après avoir tant reçu.
Ainsi va la vie, donner sans retour. . .

Christiane L. pour le 30/01/06




Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 27/01/2006 à 20:57

CHRISTIANE L. *


« Les meilleures choses ont une fin »

Petits meurtres sans importance..

Faire mourir ses personnages est une activité sans risque. Vous pouvez choisir d’assassiner votre percepteur, un agent de la circulation trop zélé, peu importe.
Ecrivez une « belle » mort que votre personnage commettra par cupidité, passion …
Ecrivez ce texte à la première personne afin de bien vous mettre dans la peau du personnage.
L’écriture à la première personne peut aider à passer de l’autobiographie à la fiction.




Je suis trop vieux et malade, je gêne, voilà des semaines que j'entends cette conversation sous mon feuillage, ho ! J'ai bien reçu des visites, des mains expertes sont venues tester mon tronc bien malade. Je sais, une vermine me ronge sur tout le côté, je laisse tomber des branches qui n'ont plus vie, j'ai de plus en plus de mal à faire circuler la sève, je fais un peu pitié, on me dit que je suis dangereux. . .
Mais j'ai encore envie de vivre, bien que centenaire, j'aime les saisons qui m'accompagnent. Ah ! le printemps, je bourgeonne de plaisir et l'été, quand le soleil chauffe la terre et la brûle, il fait si bon sous ma frondaison. . .
Mais voilà ! qui à eu l'idée de construire une route juste où j'ai fixé mes racines depuis si longtemps ?
Puisque tout a une fin, jevais me faire à l'idée de disparaître, les tronçonneuses peuvent venir me débiter, jesais que je finirai dans un bon feu de cheminée, que toute la famille sera réunie devant ces belles flammes, j'apporterai la joie dans les longues soirées d'hiver.

Christiane le 16/01/06

Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 23/01/2006 à 23:46

CHRISTIANE L. *

16/01/2006

Mots à insérer:

MARIE : merci, mignon, absent, aventure, regard, rire, ingénu, intense, eclat, expédition.

JOKERS : jour, bleu,


Je cherche ton souvenir dans ce lointain passé et retourne dans ma jeunesse, à
«l'aventure » exactement, puisque c'est là où j'ai vu le jour pour la première fois, où j'ai passé les meilleurs moments de ma vie et où tu nous as quittés.
Merci pour tout ce que tu as laissé quand tu es passée sur l'autre rive, ton absence nous a profondèment marqués.
Plongée dans ces souvenirs, je cherche au fond de moi ton regard, parfois triste, douloureux mais plein d'amour. Je n'arrive plus à trouver l'éclat de tes yeux.
Le temps a recouvert de son manteau, cette lumière intense qui venait de ton coeur, mais la mignonne peite fille que tu as donnée comme dernier cadeau au monde, voit encore le ciel bleu de son enfance.

Christiane L. pour le 16/01/06

Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 16/01/2006 à 21:41