C’est l’hiver : imaginez que vous êtes un animal domestique ou sauvage, une fleur, un arbre…



Je suis une feuille d’automne, la sève ne me nourrit plus, je perds ma belle couleur verte de l’été, mais je me pare d’une palette de jaune, de brun, de feu, je me sens lumineuse. Le vent joue dans les branches, il siffle, souffle tantôt à droite, tantôt à gauche, je résiste à ces mouvements, mais il insiste, le courant est de plus en plus fort, alors je cède, je me détache et oh ! surprise, je vole, je suis toute légère, libre. Mais ce sacré vent ne me lâche pas, il me fait tournoyer, virevolter, et puis plus rien, je suis perdue et je me retrouve sur une branche, presque en déséquilibre.
Je sais que je dois mourir et finir en terre, alors il me faut descendre pour ne pas sécher là et comme si le vent devinait mes pensées, une rafale vient aussitôt me déloger et me voilà portée au-dessus de la forêt et poussée jusqu’à sa limite, puis abandonnée ; doucement je me pose dans l’herbe, ma dernière demeure. Je ne suis pas seule, nous formons un beau tapis les unes sur les autres. Nous ne mourrons pas, nous nous transformons, d’abord en nourriture pour la terre, cela prendra tout l’hiver, et au printemps nous renaîtrons, sous forme de bourgeons, pour nous épanouir durant l’été et nous reviendrons à la terre suivant le cycle immuable de notre condition végétale.
Le vent peut souffler comme il veut dans les branches, il peut même les casser s’il est sauvage, nous ne sommes plus là pour servir de jouet. D’ailleurs, il se révolte, il se met en tempête, j’entends les branches qui craquent, les troncs qui grincent, rien ne l’arrête, ah !si, voilà la pluie qui vient tout apaiser, le vent n’a plus de prise, il s’en va, laissant la forêt en pleurs, c’est l’hiver…

Christiane L. le 11 décembre 2006.





Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 13/12/2006 à 20:41

CHRISTIANE L. *

13/12/2006


MUSIQUE, moment, miel, usure, urgent, infini, icône, qualité, quête, unité, urbain, évident, école.
Jokers : jaune, feu, léger.



La musique est l’art de combiner les sons, si l’on ajoute des mots, on arrive à faire une chanson.
Pour le moment, je me contente de faire un texte.
Les mots doivent couler, en douceur, comme du miel, ils doivent chanter, glisser dans une musique, trouver leur place et se mettre en harmonie.
Mais il arrive de tomber sur une discordance, l’usure donne une note aiguë et l’urgent ne trouve pas sa place, la mélodie est interrompue et je fais une pause en silence.
Je ne retrouve pas la clé de sol, je m’accorde un instant de méditation et porte mon regard vers l’infini et ferme les yeux. Un icône se dessine dans l’obscurité, les contours se précisent, la qualité des traits donne une image toute de beauté. Je me mets en quête de cette représentation, une telle unité dans les traits me fascine, je m’imprègne de ce doux regard, une grande paix m’envahit.
J’avais oublié que j’étais en milieu urbain, le bruit de la rue me réveille et évidemment me rêve se termine et l’image s’envole.
Je dois retourner à l’école des mots et recommencer à les mettre en musique.

Christiane L. pour le 12 décembre 2006.

Et toujours dans l'ordre! Chapeau l'artiste...


Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 13/12/2006 à 20:39

CHRISTIANE L. *

il ne s'agit pas d'imaginer (sauf si on en a envie) on fait appel à la mémoire, aux sensations, aux perceptions - de soi, du monde alentour, aux souvenirs.
L’argent : ce qu’il achète -ou pas- (vous me devez…)

Proverbes, tout est permis.......




Que dire sur l’argent ? je crois me souvenir qu’il a été créé comme monnaie d’échange pour remplacer le troc car il devenait difficile de donner un bien ou un objet contre un autre, on ne pouvait obtenir tout ce dont il nous était nécessaire à notre subsistance.
Puis nous avons fourni du travail contre de l’argent, cela nous donnait une certaine liberté qui est toujours d’actualité d’ailleurs. Il valorisait notre travail et inspirait du respect vis-à-vis de cet argent.
Actuellement, toutes ces notions me paraissent dépassées ; que représente l’argent ? Un simple bout de papier qu’il faut cumuler pour obtenir tel ou tel bien. Comme de toute façon il faut « avoir » ce bien, si on n’a pas de contrepartie, on va chercher l’argent où il se trouve : la banque, le tiers, l’Etat, etc.…
C’est un moyen de commerce, d’existence, bien loin de ses origines, mais encore plus indispensable dans notre société. On pense que l’on peut tout obtenir avec l’argent, donc si on n’a rien, on n’est rien.
Evidemment, avec rien on ne fait rien. Tout est à réinventer !



Christiane L. jeu du 4 décembre 2006.








Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 04/12/2006 à 19:55

CHRISTIANE L. *

04/12/2006


Mots à insérer : honneur, hirsute, hiver, otage, obstacle, nulle, nouveau, nuage, nature, époque, échos, utile, unanime, rare, rivage.
Jokers : vent, le, air




Monsieur Charton,

Par les présentes, j’ai l’honneur de vous demander la main de votre fille que j’aime éperdument et qui partage mes sentiments.
Je puis vous assurer que je la rendrai heureuse et que vous n’aurez pas à regretter votre accord.
Je sais que lors de notre dernière rencontre, j’avais une barbe hirsute et j’ai croisé votre regard désapprobateur, je vous prie d’accepter mes excuses pour cette situation tout à fait exceptionnelle qui s’explique par un week-end de détente passé à la campagne sans confort.
Nous sommes en hiver et nous pourrions fixer une date pour le mariage au printemps. En attendant, je vous en prie, ne gardez pas Eva en otage, je ne le supporterais pas.
Je ne vois aucun obstacle à votre accord et vous propose de fixer le jour de notre union dès maintenant afin que nous commencions d’ores et déjà les démarches pour que tout soit au point en temps utile et qu’aucune nullité ne viennent entacher les formalités au dernier moment.
J’insiste sur la période choisie, temps de renouveau, sans nuage où la nature s’éveille ; époque de croissance des plantes, des arbres dans lesquels nichent les oiseaux qui chantent et se répondent en échos dans toute la forêt.
Il sera utile aussi de prévoir un cadre champêtre pour le déjeuner, nous pourrions ainsi mieux profiter de cette nature. L’auberge du Lac me paraît tout à fait correspondre à cet évènement et ce choix fera je pense, l’unanimité. Il est en effet très rare de trouver un lieu aussi accueillant si près de chez nous.
L’après-midi nous pourrions nous promener sur la rive et prendre l’air. Que de merveilleux moments nous allons vivre.
J’attends donc avec impatience votre réponse.
Je vous prie de recevoir, Monsieur CHARTON, mes salutations distinguées.


Christiane L. pour le 4 décembre 2006.



Dans l'ordre ce qui n'était pas évident : chapeau l'artiste!

Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 04/12/2006 à 19:53

CHRISTIANE L. *

commencer un texte avec « si j’étais une fée »( un clown un père Noël ou un autre personnage) passer à la voisine qui continue et ainsi de suite…





Si j’étais une fée, avec ma baguette magique, je passerais mon temps à transformer le monde, le mal en bien, le négatif en positif, je redonnerais le sourire aux malheureux qui deviendraient heureux, ceux qui étaient dans la misère trouveraient l’abondance.


J’entends une voix m’interpeller : « ma bonne fée, viens à mon secours, mon appel ne va pas te paraître urgent mais j’ai en ce moment un gros problème. Ce soir, je dois assister à un bal et ma robe n’est plus à la mode et je dois rencontrer l’homme de ma vie, du moins je le suppose, non j’en suis certaine, quelque chose m’en donne la certitude, c’est comme ça ! »


« Fais ce que tu peux, mais fais vite ! Je suis déjà en retard. »
Ne t’inquiète pas lui dit la fée. Si je peux mettre l’espoir là où il y a le désespoir, la foi là où il y a le doute, la lumière là où sont les ténèbres, penses-tu qu’il me sera difficile de transformer ta robe en quelque chose de si beau que personne ne pourra égaler ta beauté. Je vais accéder à ta requête. Toutefois, avant cela, je vais te dire quelque chose d’important : Connais-tu le proverbe qui dit « l’habit ne fait le moine ? » Tu peux bien te présenter en haillons, si tu as une belle âme, l’homme de ta vie ne verra que cette beauté intérieure. Tu peux bien te présenter en robe de cérémonie, si ton esprit est vilain, aucun artifice vestimentaire ne saura le cacher …
- Oui mais…
- Je sais, ne dis rien, je vais te rendre aussi jolie qu’une princesse…Car, vois-tu, entre la théorie et la pratique, tu ne m’as pas laissé finir ma chérie, il y a un monde. Et c’est vrai : l’homme de ta vie, si c’est lui, sera plus sensible à ta beauté intérieure mise en valeur par de jolis atours !

Christiane L. (en gras), Marie (italique) et Pascale (normal)
Jeu du 20 novembre 2006.









Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 28/11/2006 à 00:44

CHRISTIANE L. *

Commencer le récit par "si j'étais une fée (ou tout autre personnage - père Noël..) Passer au voisin qui continue le récit de façon cohérente...





Si j’étais une fée, par ma foi, je vivrais ma vie de fée. Mais, pas toute seule. J’aimerai qu’un génie -du genre prince charmant- me tienne compagnie. Et que j’aie beaucoup d’amies. Ce pourrait être des fées sympathiques, enjouées, joyeuses, imprévisibles, généreuses et belles car c’est des qualité innées des fées. Elles auraient aussi, je pense, des compagnons canons. Avec mon prince, c’est clair, ça ferait des étincelles qui se transformeraient en de beaux enfants fées et princes.

Mais, même dans la vie des fées et princes charmants, il y a des mauvais génies qui enrayent le cours des belles histoires. Il y a des épreuves à passer avant de vivre le merveilleux : les sorcières sur leur balai, les belles qui se transforment en crapauds, les gentils qui deviennent méchants… Ne croyez pas que tout coule de source et que tout est miel !


Aussi, je préfère ne pas y penser, je reste dans ma vie de fée, c’est une vie qui me va très bien car ma vie d’homme ne me convient pas beaucoup. Je manque de liberté, de nouveauté, et c’est trop monotone de passer toute une vie avec la même personne !




René (en gras), Annie (italique) et Christiane L (normal)
Jeu du 20 novembre 2006.





Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 22/11/2006 à 14:10

CHRISTIANE L. *

Commencer un texte avec « si j’étais une fée » ( un clown, un père Noël ou un autre personnage) passer à la voisine qui continue et ainsi de suite.




Si j'étais une fée, j'embellirais le monde en arrêtant toutes les guerres de notre planète. Je transformerais les fusils en cannes à pêche, les tanks en traineaux ou en calèches. Les soldats seraient, par enchantement, doux et fraternels avec leurs adversaires. Les avions bombardés se retrouveraient comme des oiseaux multicolores transportant vivres et nourriture pour les plus démunis.


Le monde changerait de visage. Il deviendrait pacifique, chacun pourrait trouver sa place, l'entente régnerait partout. Des liens fraternels nous uniraient, nous donneraient une force de vivre et de s'épanouir.


Quoi le paradis ?
Alors mes amis, puisque vous désirez qu'il en soit ainsi, je vais commencer par vous dire des choses très simples.
Et hop ! Elle donna (aux hommes, l’espèce humaine) un coup de baguette : sur leurs yeux ensuite sur leurs oreilles puis pour finir sur leur bouche.
Aucun miracle ne se produisit...
Ils revinrent la trouver pour que cette fée leur donne le mode d'emploi.
- Jj'avais oublié ! dit-elle . Voilà :
n Primo, les yeux pour regarder et non voir uniquement.
n Secundo les oreilles pour écouter et non seulement entendre
n tertio la bouche pour parler mais pas à tort et à travers, pour exprimer le beau, le meilleur.

Ils partirent sans remarquer où pouvait être le miracle et le secret d'une meilleur vie.

Annie, Christiane L et Marie. Jeu du 20 novembre 2006.


Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 20/11/2006 à 23:53

CHRISTIANE L. *

20/11/2006

Commencer un texte avec : si j’étais une fée ( un clown, le père Noël ou un autre personnage) passer à la voisine qui continue et ainsi de suite...




Si j’étais une fée, avec ma baguette magique, je passerais mon temps à transformer le monde, le mal en bien, le négatif en positif, je redonnerais le sourire aux malheureux qui deviendraient heureux, ceux qui étaient dans la misère trouveraient l’abondance.

J’entends une voix m’interpeller : « ma bonne fée, viens à mon secours, mon appel ne va pas te paraître urgent mais j’ai en ce moment un gros problème. Ce soir, je dois assister à un bal et ma robe n’est plus à la mode et je dois rencontrer l’homme de ma vie, du moins je le suppose, non j’en suis certaine, quelque chose m’en donne la certitude, c’est comme ça ! »

« Fais ce que tu peux, mais fais vite ! Je suis déjà en retard. »
Ne t’inquiète pas lui dit la fée. Si je peux mettre l’espoir là où il y a le désespoir, la foi là où il y a le doute, la lumière là où sont les ténèbres, penses-tu qu’il me sera difficile de transformer ta robe en quelque chose de si beau que personne ne pourra égaler ta beauté. Je vais accéder à ta requête. Toutefois, avant cela, je vais te dire quelque chose d’important : Connais-tu le proverbe qui dit « l’habit ne fait le moine ? » Tu peux bien te présenter en haillons, si tu as une belle âme, l’homme de ta vie ne verra que cette beauté intérieure. Tu peux bien te présenter en robe de cérémonie, si ton esprit est vilain, aucun artifice vestimentaire ne saura le cacher …
- Oui mais…
- Je sais, ne dis rien, je vais te rendre aussi jolie qu’une princesse…Car, vois-tu, entre la théorie et la pratique, tu ne m’as pas laissé finir ma chérie, il y a un monde. Et c’est vrai : l’homme de ta vie, si c’est lui, sera plus sensible à ta beauté intérieure mise en valeur par de jolis atours !


Christiane L.( en gras) Marie (italique) et Pascale le 20 novembre 2006.




Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 20/11/2006 à 22:18

CHRISTIANE L. *

20/11/2006

Mots à insérer :
EPONGE, épine, écouter, paradis, pompier, orgie, orange, nuit, norme, gorge, gâteau, élément, étoile.
Jokers : et, rose, air




La médiathèque du canton présente cette semaine un spectacle : buveur de livres.
Curieux titre, buveur me penser à mon voisin qui rentre ivre presque tous les soirs et je me dis que son foie est une véritable éponge.
Le buveur de livres est bien plus intéressant, c’est un personnage étrange qui hante les bibliothèques. On le voit tourner autour des rayonnages de livres, guettant derrière lui une hypothétique menace.
Ses déplacements sont hésitants, ses gestes maladroits, précipités. Puis il s’arrête net devant un livre, l’observe un moment, le prend entre ses mains qui sont devenues précises, le caresse doucement, le sent, l’ouvre enfin pour glisser entre ses pages, une paille qu’il porte avidement à sa bouche.
Alors les lettres, les mots, les phrases, avalés par le buveur de livres, s’envolent, comme libérés, d’une prison de papier dans laquelle ils étaient enfermés depuis longtemps.
A l’atelier d’écriture de Mont de Marsan, douze mots ont été rattrapés pour être enfilés les uns après les autres.
D’abord, il nous faut les apprivoiser, les manier doucement car certains ont des épines.
D’autres chantent dans nos oreilles, nous les écoutons, ou bien ils veulent s’envoler au paradis et nous les retenons.
Un autre enflamme son berceau, il faut appeler les pompiers.
Les grands indisciplinés, si on les laisse faire, ce sera une orgie.
Heureusement, l’orange est plus sage et dans la nuit elle rentre dans les normes.
Les petits, trop gourmands ont la gorge pleine de gâteau et ne peuvent plus avaler.
Il reste un dernier élément, l’étoile, la plus sage, qui brille sur tout ce petit monde.
Qu’ils sont beaux ces mots dans cette guirlande qui scintille de mille couleurs et qu’ils sont heureux tous ensemble, ils peuvent faire la fête, ils sont les acteurs de huit scénarios.

Christiane L. pour le 20 novembre 2006.





Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 20/11/2006 à 22:16

CHRISTIANE L. *

15/11/2006

Mots à insérer :

Cages, cascade, casser, acrobate, amical, géant, gare, ennemi, enlever, souvenir, sourire.

Jokers : joie, briller (brillant) rose.





Il m’est arrivé, en ce matin froid de novembre, tout trempé, les oreilles pendantes, le regard terne, l’air penaud,poussant de petits gémissements« Que fais-tu là brave chien ? Et d’où viens-tu comme ça en si piteux état ? »
Ce pauvre toutou, entendant cette voix sympathique, s’approche aussitôt de moi en remuant la queue, vient lécher mes mains tout en glapissant, manifestant son désir d’être accueilli et obtenir sans doute un peu de nourriture et un abri.
« Allez, viens au chaud, je vais ouvrir une boîte de pâté de Minou et si tu as faim, ça te remplira le ventre ! »
Et notre visiteur, après avoir reniflé l’assiette, n’a mis que quelques secondes pour avaler tout le contenu, demandant même un supplément.
Après ce copieux repas, je l’installe sur une couverture tout en le séchant ; mes caresses le tranquillisant, il s’allonge, émet un grognement de remerciement et se laisse aller dans un bon sommeil réparateur.
Je restais là, à le regarder, par moment, des saccades secouent ses membres, ses oreilles s’agitent..
J’essaie d’imaginer son histoire, d’où vient-il ? A-t-il été abandonné, s’est-il échappé d’une cage, enfermé par un maître peu scrupuleux ? Ou a-t-on essayé de le noyer dans l’étang voisin ? Peut-être est-il arrivé jusqu’à la cascade en se laissant emporter par le courant ? A son cou, pas de trace de collier, donc il n’a pu casser sa laisse pour s’échapper, ni faire l’acrobate pour sortir d’une position difficile.
Toute absorbée dans mes pensées, tripotant amicalement les belles pattes blanches, voila que Minou se présente en faisant le gros dos devant cette masse géante à ses yeux, étalée dans son territoire. « Pfft.. »
« Chut, Minou, voici Patou qui vient d’arriver ce matin, il cherchait un refuge, je l’ai recueilli, tu dois l’accepter et t’en accommoder, gare à toi si tu lui donnes des coups de griffe, ne te comporte pas en ennemi, il a été peut-être enlevé et il s’est enfui, s’il s’est réfugié ici, c’est pour fuir le malheur et se sentir aimé, oublier les mauvais souvenirs. »
Et mon chat, avec toute son intelligence féline, avance doucement vers cette masse de poil, le nez en avant pour se humer cette nouvelle odeur, se glisse entre les pattes et s’installe doucement contre le ventre, bien au chaud. Et notre Patou, dans son rêve, sentant cette douce présence, laisse échapper un grognement de plaisir.
Devant ce touchant tableau, j’esquissais un sourire, toute à la joie de penser
que Minou et Patou feront bon ménage et que nous serons heureux ensemble avec ce nouveau compagnon.

Christiane L . pour le 6 novembre 2006.




Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 15/11/2006 à 18:59