CHANTAL


merci Chantal!





Je cours , je vole,
Sur le bristol,
Je glisse ou je m'enlise
Sur la feuille bise.
Sinécure
Que de courir sans rature
Sur le parchemin
Que tu tiens dans ta main
Vie de plume ou de stylo
J'ai souvent bon dos
Et j'encaisse , j'encaisse
Tes maladresses …
Pas la peine d'en faire une messe
Je sais , mais avoue quand même
Que de ratages , dérapages , tâches et autres soucis
Dont tu me rends responsable
Riment plus souvent avec ton impatience
Qu'avec mon incompétence…

Le bic révolté.

Chantal février 2006. (je crois!)

Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 15/03/2006 à 14:54

PASCALE *****

15/03/2006


En voyant le mot visite, une chanson de Linda Lemay ne quittait plus mon esprit. Je fredonnais le refrain et décidais illico de poser ma lourde valise au coin d’une table de bistrot afin de laisser libre court à mon imagination. Comme le son lancinant et répétitif d’un tambour quelques phrases titillaient mon « subconchiant ».

J’veux pas d’visite
Pace que j’ai les ch’veux tous défaits
J’ais pas d’peigne pour me coiffer
J’veux pas d’visite
Pace que j’ai pas passé l’balai…


Je tisse déjà la trame de mon futur devoir. Enfin, que dis-je ! Devoir ! Plutôt un appel irrésistible qui, le jour, m’empêche de vaquer à mes occupations de ménagère non accomplie et qui, la nuit, mord sur mon temps de sommeil de façon inconvenante ! Si bien que je ne touche plus terre ou juste pour le minimum indispensable.
Insoumise, je nargue les événements malheureux qui m’atteignent, je vois rouge, je ris jaune et puis, positive, j’en retire une force incroyable.
Enfin, faut pas exagérer non plus ; j’ai mes petits coups de spleen, comme tout le monde.
Néanmoins, c’est presque magique. Electrique. Les ions se mélangent entre eux. Positifs-négatifs. Union d’un érotisme torride, invisible à l’œil nu. Et tout cela devient joie de vivre, chagrins et soucis envolés. Comme si plus rien n‘existait sauf mes valeurs et ma force d’aimer. Auxquelles je ne déroge jamais . je crois profondément en l’humain. En ce qui nous nourrit tous : l’approche de l’autre, la communication, l’échange, la tolérance, l’indulgence et l’écriture bien sûr. Que les moins hardis se rassurent : le plaisir vient toujours.
Il suffit de piocher dans de minuscules secondes de bonheur. Mises bout à bout, elles ressembleront à s’y méprendre à un mieux-être. Puis un bien-être. Cela demande quelques efforts, il est vrai. Parfois même une bonne dose d’inconscience. Mais quelle récompense !

Je me confie à vous : lorsque, comme souvent cela m’arrive, j’entends :

- ça c’est Pascale !

Je pourrais, de cette phrase faire le pire. Que me reproche-t-on ? Est-ce que c’est une critique ? Suis-je bizarre ? Est-ce qu’on m’aime surtout !
Mais non : moi, lorsque j’entends cette phrase, je souris et je pense ou imagine, peu m’importe, que ce sont des mots d’amitié. Puisque je suis en paix avec moi-même. Avec ce que je suis. Pourquoi ? Tout simplement parce que je fais de mon mieux. Et si je peux peu parfois, nul ne m’en tiendra rigueur : on ne peut pas exceller en tout ! Et puis, il y aura toujours autour de nous assez de gens pour nous aimer comme nous sommes. Pas vrai ?

Pascale pour le 13 février 2006.






Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 15/03/2006 à 12:52

Ecrits par la fille de Valérie (6 ans) Chapeau!
Heu, c'est la fille de Valérie qui a 6 ans : pas de confusion! D'ailleurs, tout le monde sait bien que Valérie a 26 ans hi hi. . .



6 ans à peine!
6 ans à peine!
Mon oiseau
Mon petit oiseau va siffler dans les prés.
Mon petit oiseau va siffler et va jouer dans les petits prés.
Mon petit oiseau je t'offre la liberté.


Le mouton broute dans les prés ; l’oiseau vient se poser sur son dos. Puis ils discutèrent des prés, des promenades qu’ils avaient faites ensemble. Puis, ils jouèrent dans les prés. Et l’oiseau demanda au mouton :
-« Est-ce qu’on ne pourrait pas jouer à cache-cache ?
Le mouton lui répondit :
-« On ne peut pas plutôt jouer à 1-2-3 soleil ? »
-« Non. »
-« Pourquoi ? »
-« Parce que. »



Mon Mouton
Mon petit mouton va galoper dans les prés.
Mon petit mouton va galoper et t'amuser dans les petits prés.
Mon petit mouton dans les prés, tu es mon mouton préféré.
Et le mouton demanda à l’oiseau :
- « On ne peut pas jouer à saute-mouton ? »
L’oiseau trouva l’idée très bonne et ils jouèrent à saute-mouton.







Il était une fois une petite fille qui s’appelait jolie fleur . On l’appelait comme ça car elle était très gentille. Elle vivait seule avec sa maman, mais un jour, elle rencontra un ours qui lui demanda :
- « Où cours-tu comme ça ? »
- « Je vais voir mon prince adoré, on se marie aujourd’hui ! »







Mon bébé,

Mon bébé, tu as la peau douce. Je t’aime, mon bébé, je t’aime énormément, mon bébé adoré. La nuit, je rêve de toi. Je rêve que tu fais des pyramides avec des cubes ou bien que tu fais des balades en poussette. Je rêve de tout ce que tu peux faire, mon bébé et je sais que toi aussi, tu rêves de moi, quand tu dors. On est attaché tous les deux, attaché comme scotché tous les deux. On est inséparable, comme si on était des jumeaux. Je ne pourrai jamais te quitter, mon bébé, je t’aime trop pour ça, mon bébé. Allez, dors et fais de beaux rêves, mon bébé !


- « Ouin ! Ouin ! » Bébé pleure à chaudes larmes.
- « Qu’est-ce que tu as, bébé ? » lui demande sa sœur .
- « Maman ne veut pas que j’aille avec elle au magasin. »
- « Mais c’est pour ça que tu pleures ? »
- « Oui. »
- « Ce n’est pas grave… »
- « Si , si ! »
- « Non, non. Arrête, tu vas faire une flaque sur le plancher. »
- « Ouin ! Ouin ! »
- « Arrête ! Tu m’empêches de lire mon livre ! »
- « Ouin ! Ouin ! »



Daphnée.









Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 14/03/2006 à 20:11

LUCIENNE

10/03/2006

Mots à insérer :

PARFUM:Parasite-Papillon-Arôme-Artiste-Regard-Rébus-Fine-Facile-Ultime-Uranus-Mariage- Momie
JOKERS:Paradis- Rose- Vierge



Le Printemps

Avec l’arrivée du printemps, les premiers papillons, les premiers insectes font leur apparition. Quel plaisir de les regarder butiner et se poser d’une fleur sur l’ autre. Tout revit, tel un rébus, la végétation change tous les jours pour éclore en un ultime effort.
Les jardiniers, tels des artistes plantent, nettoient les massifs en calculant les mariages harmonieux des couleurs et des parfums pour embellir nos villages.
Les maisons s’ouvrent aux premiers rayons du soleil et les odeurs de cuisine chatouillent nos narines en passant dans la rue.
Avec la chandeleur, les crêpes aux divers arômes : vanille, bière, rhum… parfument l’atmosphère.
Un peu plus loin, une ménagère s’active à nettoyer sa maison pour en chasser tous les parasites.
Les gens s’ arrêtent plus facilement pour bavarder un instant . Les toilettes se font plus fines, nous ressemblons moins à des momies circulant dans le froid.
Nos pensées s’ envolent, nous prévoyons les vacances d’ été pour réserver notre destination : peut être une île paradisiaque ou plus grand voyage sur une planète lointaine comme la Lune Mars ou Uranus, ou bien encore à la découverte d’une terre vierge tel les explorateurs.
Rien qu’ en y pensant nos joues rosissent de plaisir !

Lucienne pour le 6 février 2006.

Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 10/03/2006 à 20:47

LUCIENNE

10/03/2006


Vous venez de bénéficier d’un coup de baguette magique : où êtes-vous ?
Que faites vous ? Et même si vous voulez : qui êtes-vous ?




Pour une fois je peux exaucer sans problème un souhait qui me tient à cœur.
Le plus difficile est de choisir lequel de mes souhaits réaliser.
J’ aimerai : survoler sans être vue, une fête , une réunion de famille. Me régaler de surveiller les faits et gestes de chacun. Sourire d’observer les rassemblements et les expressions de bonheur sur les visages. Partager les éclats de rires et les histoires.
Guider à leur insu les plus jeunes pour qu’ils fassent connaissance et conviennent de renouveler régulièrement les occasions d’autres rencontres.
Si leur désir est vraiment réel, ils auront besoin de leurs parents pour les accompagner et la fête n’en sera que plus grande et plus belle.
Organiser et provoquer ces échanges d’un seul coup. Que tout le monde puisse profiter sans se prendre la tête, dans un grand parc avec un château pour loger tout le monde et prolonger la soirée en toute tranquillité, sans avoir à réfléchir aux besoins matériels.
Se libérer et leur libérer l’esprit pour un week-end au moins.
Que ce serait merveilleux de faire provision de souvenirs heureux : week-end de paix,
d’ échanges, de photos pour immortaliser l’importance de l’insouciance, du bien-être tout simplement.


Lucienne.







Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 10/03/2006 à 20:44

CHRISTIANE B.

07/03/2006


MEMOIRE: mirage, mirliton, économie, éveil, miroir, maman, obscur, océan, idée, incommensurable, réveil, rivage, éternité, étoile




Septembre est là, j’ouvre les volets, le soleil est là.
La journée s’annonce magnifique mais quelque chose d’impalpable, d’indéfinissable me laisse pressentir que l’été est fini.
Une idée me traverse l’esprit, une envie de partir, d’aller humer la foret
Nous sommes samedi, l‘école a repris mais tant pis pour le ménage, les courses, les devoirs, vite un sac à dos, un parasol, un pique-nique, deux serviettes et en route.
Une heure après,la piste au cœur de la foret nous accueille, l’endroit a retrouvé son calme, les aoûtiens ont déserté le lieu, laissant quelques traces pas très agréables à regarder.
Nous enjambons la barrière qui délimite le passage réservé aux pécheurs, et partons d’un bon pied; la piste est longue avant de trouver la percée qui mène à l’océan.
Une petite brise se lève et les odeurs de sève, de bois, d’herbes séchées nous inondent.
Petite halte sous les arbousiers, histoire de souffler un peu avant la montée.
Pas un brin d’air, les pieds nus se plantent ardemment dans le sable brûlant, envahi de chardons bleus,d’immortelles, d’herbes fines. Et puis soudain cette masse énorme, immense de bleu, de vert, bordée d’écume blanche.
Comme à chaque fois, le souffle coupé,les yeux clos, nous nous laissons envahir, imprégner de roulement, d’odeur, de couleur, de vent et en riant comme deux gamines nous dévalons la dune.
Le sable gicle autour de nous, les sacs volent. Qui sera la première les pieds dans l’eau?
Un bateau traîne ses filets, quelques pécheurs au bord du rivage surveillent leurs lignes et pour nous le ciel, la mer,le soleil, une impression d’éternité.
Quelques mûres picorées sur le chemin du retour nous sortirons ce
Ce goût de sel sur le bord des lèvres. Dix ans déjà que je n’ai pas refait ce trajet, je n’ose imaginer le changement, le plus important pour moi est que je garde en mémoire ces images magnifiques.


Christiane pour le











Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 07/03/2006 à 14:41

JOURNAL : joueur, jeunesse, onde, oubli, utopie, union, raison, rêve, nécessaire, néant, attente, altier, lumière, ludique.

JOKERS : Noël, eau, jour.






JOURNAL

Je pars…
Le projet mûrissait depuis quelques mois, les contacts, la lecture de documents, de témoignages, de cartes. Enfin j’avais tout passé en revue, pesé, analysé, il ne manquait que le déclic qui fait que plus rien ne peut vous arrêter, il faut partir.
La clé tourne dans la serrure et disparaît au fond du sac. Pour combien de jours?
L’angoisse, la peur tiraillent un peu du coté de l’estomac mais quelques pas, un dernier regard attendrissant sur ma maison et dans la lumière du petit matin, le sac bien calé sur les épaules, je m’en vais.
Mille kilomètres m’attendent : est-ce bien raisonnable ?
Peut m’importe . Certes ma jeunesse est restée aux vestiaires alors dites-moi, vous qui me croisez qu’est-ce qui me pousse au-delà de ce rêve de jouer ainsi avec ma vie.
La réponse est en chemin : accepter de lâcher prise, se laisser inonder de lumière, s’imprégner de silence, d’odeur, de chants d’oiseaux, vider son sac du départ, le remplir en cours du chemin de toutes ses sensations et le déposer tout là-bas au pied de Saint Jacques .
ULTREIA!!!

Christiane B.





Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 07/03/2006 à 14:36


jeu du jour : Ecrire à partir de l’incipit : « Ecrire pour moi, c’est …. »




Ecrire pour moi ….


Ecrire pour moi c'est le plaisir de laisser courir le crayon sur la feuille , le laisser galoper, chanter, dire son bonheur d'exprimer, d'expulser des petits mots qui chantent, qui chuchotent, qui tonnent ou qui détonnent, qui sont autant de clochettes ou de petits piments qui font d'une journée terne un soleil de printemps.
Toi le petit mot qui arrives comme un cheveu sur la soupe . Pourquoi pousses-tu si fort pour prendre ta place ? Il paraît que tu arrives d'une région lointaine qu'on nomme l'inconscient. Alors tant pis ou tant mieux je te prends. Maintenant ça ne va pas être facile de t'associer à tous tes copains qui n'étaient pas là par hasard, eux. Mais le jeu en vaut la chandelle et c'est toi qui va me mettre en rire, en rime et en chanson.
Et puisqu'il est question de chanson, écrire c'est pour moi une mélodie sur laquelle je me laisse bercer, sur laquelle je pose mon cœur, ses émois, ses tourments : caresses musicales berceuses tendres, les mots sont là comme autant de petites bulles, de grandes respirations qui font que la vie peut alors être prise à pleins poumons. Caresses qui apaisent celui qui n'en reçoit plus, celui qui n'est plus reconnu, celui à qui on ne s'adresse plus. Respirations quand les paroles ne disent plus ou mal, quand elles dépassent la réflexion et ne sont plus qu'agitation . Alors les mots, tels un assortiment de bonbons, forment un joli paquet ou chacun pioche selon son goût et l'humeur du moment.


Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 07/03/2006 à 14:08

Sujet : Le patron d’un bar miteux présente ses vœux à un de ses piliers

En italique le courrier adressé à René par Chantal puis la réponse de René







Les vœux par Chantal :


Salut Vieille Branche

Le « Jean Bart à Mines » est heureux de venir te souhaiter une bonne et heureuse année pendant laquelle il espère bien tailler avec toi un max de bavettes au comptoir. Au programme 2006 :
- Petit mumu du matin, pas chagrin,
- Pastis de midi, pour dix t’as de l’appétit,
- Calva de l’après-midi, un vent de folie,
- Monaco panaché ballon du soir, t’es jamais noir.

Un programme qu’on pourra revoir avec toi en feuilletant le calendrier des nouveautés de la nouvelle année. Avec Mimi, la patronne, on t’a mis de côté une de ces réserves à faire pâlir le plus coloré.

On attend de tes nouvelles Vieille Branche et ta venue prochaine.



La réponse par René :


Salut Vieille Souche de Comptoir

Merci de tes bons vœux et de ceux de Mimi pour la nouvelle année 2006. Les souhaits que tu formules m’auraient réjoui si les malheurs que je vais te conter ne m’avaient frappé.

En effet, mon docteur m’a formellement interdit toute ingestion d’alcool, du moins si je veux survivre quelques mois. Selon son diagnostic, mon foie est cirrhosé à 97,88% tandis que mon estomac ulcéré requiert une opération de résection dans les quinze jours à venir.

Je te fais grâce d’autres détails physiologiques aussi peu réjouissants. Pour comble, ma chère copine Lulu la fiole ne peut plus vivre avec moi. Elle m’a quitté , je la comprend, car elle aurait du cesser de s’abreuver.

Je te la recommande quand elle viendra vous voir. Je serais infiniment réconforté de vos beuveries à ma santé.

La Vielle Branche salue bien sèchement la Vieille Souche.



Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 07/03/2006 à 14:04

RENE


Mots à insérer :

PARFUM : parasite papillon arôme artiste regard rébus fine facile ultime Uranus mariage momie
JOKERS : Paradis rose vierge

René nous a gratifié d'une suite à la lettre adressée par Floriane, le 27 février (stagiaire au service animation. . .)




La Sainte Trinité tient conseil à la suite de la missive de Floriane

Le Père : - Cette jeune novice me surprend agréablement par sa spontanéité et sa franchise. Son caractère n’est pas des plus faciles, mais c’est une fine mouche. Certes, elle voudrait comprendre la volonté de Dieu, mais par consubstantialité les voies du Seigneur son impénétrables. D’ailleurs, comment pourrait-il se plier à l’inflation de toutes sortes de prières. Ou pire, combien de belligérants se sont appropriés son soutien…
Et, de votre côté, qu’en pensez vous ?

Le Fils ( semblant à la fois absent et inspiré) : - Floriane. Ah ! Ce prénom reflète une certaine fermeté, mais sa poésie évoque pour moi un jardin de mille fleurs veloutées comme des papillons dont les parfums envoûtants conviendraient si bien aux soins de mes pauvres pieds. Quand je pense aux ablutions aromatisées que leur prodiguait Marie Madeleine, à cette sensation délicate sur la voûte plantaire…

Le Père (s’efforçant de prendre un air sévère) : - Voyons, Jésus, je sais que tu as beaucoup souffert sur la Croix, mais tu n’est plus sur la Terre, reviens en Paradis. Décidément, entre toi et Mahomet qui fait une fixation sur les vierges, que de soucis !
Et toi L’Esprit, qu’as-tu à dire ?

Le Saint Esprit : - Divin Père, doux Jésus, les effets parasites des anneaux de Saturne conjugués à une éruption magnétique sur Uranus, ont sérieusement perturbé mon immanence. Finalement, j’ai pu localiser Floriane dans une sorte de cathédrale vitrée d’où se dégageaient d’étranges effluves rosées…

Le Père et le Fils (ensemble) : - Eh alors ?

Le Saint Esprit (doctoral) : - Oui, lieu singulier en vérité. L’on y entre par un tourniquet. Le tableau d’un artiste impie orne le mur…Bref, sous la direction de son confesseur notre protégée y suit une retraite d’analyse transactionnelle. Quant on regarde son profil intrapsychique, c’est un véritable rébus : la conscientisation émergente du sacrement du mariage s’oppose aux sphères obscures de son esprit. L’oscillation entre sublimation, relation transférielle refoulements traumatiques et actes exploratoires, rend l’issue ultime bien indécise.

Le Père : - Ciel ! Moi qui la voyait déjà prédestinée ! Ne soyons pas impatients. Si vous en êtes d’accord, laissons la vivre sa vie. De toute façon, je suis confiant quand je vois tous ces talents et toutes ces grâces de nos chères Sœurs…
Maintenant Fiston, si tu nous apportais trois momies de bénédictine.


René







Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 07/03/2006 à 13:59