Tous à vos plumes!
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Flâneries diverses
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PHOTOS 2006/2007
CHRISTIANE J.*****
07/11/2006
Mots à insérer :
CAGES : cascade, casser, acrobate, amical, géant, gare, ennemi, enlever, souvenir, sourire.
JOKERS : joie, brillant, rose (plus solitude )
Petite histoire d’eau avec Henri
Tu dors mon petit prince et je te regarde. Tes lèvres esquissent un léger sourire.
Peut-être prolonges-tu dans ton sommeil la jolie promenade que nous avons faite ensemble aujourd’hui.
Tu as été fou de joie en découvrant la cascade qui rugissait avec un bruit de tonnerre, l’écume formait un halo brillant dans le soleil, et tu as été ébloui devant tant de beauté et de puissance.
Tu aurais voulu toucher l’écume, être un géant, pour franchir ce mur d’eau qui se cassait soudainement.
Mais tu as décidé que seuls les petits génies amis de la montagne pouvaient le faire.
Lors de la descente dans la vallée, ton énergie était semblable à celle du torrent que nous avons longé, et rose de plaisir, comme lui tu bondissais et t’enlevais de pierre en pierre avec l’agilité d’un petit acrobate.
Tu comprendras bientôt que l’eau prend la forme d’un fleuve, d’une rivière, qu’elle est maîtrisée, canalisée, que quelquefois elle est retenue par un barrage, que des écluses la mettent en cage.
N’aie crainte, les hommes ne lui sont pas ennemis. Ils auraient plutôt tendance à la préserver en ce moment.
Et toi au fil des années qui s’écouleront, des aléas qui surgiront sans crier gare, tu seras peut-être enclin à cheminer tel un ru qui s’étiole.
Peut-être que le joyeux souvenir de la découverte de cette cascade te reviendra en mémoire et que tu pourras aller te ressourcer auprès d’elle.
Mais tu es au seuil de la vie mon petit prince, ta mamie te regarde dormir et elle divague un peu.
Christiane J. pour le 6 novembre 2006.
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 07/11/2006 à 15:00
RENE
07/11/2006
Mots à insérer :
Cages : cascade, casser, acrobate, amical, géant, gare, ennemi, enlever, souvenir, sourire.
Jokers : joie, brillant, rose.
L’Ecureuil roux ou commun.
En quelques bonds il traverse le chemin. Là, il observe fugacement le malotru ébahi qui le bade, puis sans perdre de temps, il grimpe au premier tronc venu pour reprendre ses courses dans les arbres.
Quel cascadeur ! Le voilà qui escalade quatre à quatre la grosse branche du grand chêne, prend un embranchement secondaire, puis un autre. Sans crier gare, il s’élance et atterrit en souplesse sur le rameau en contre-bas.
Ne vous essayez pas à de telles acrobaties, vous en auriez des souvenirs du genre cassants, car pour égaler ce petit prodige de moins de trente centimètres du nez au bout du panache, il faudrait s’enlever en un saut aérien de classe olympique entre deux arbres géants.
Ses journées sont fort actives. Pour se nourrir il déguste selon l’envie et la saison des bourgeons, jeunes pousses et écorces, des faines, des glands, des noisettes, des graines, voire à l’occasion quelques oisillons, etc. Pour l’hiver, il fait ses provisions mais, parfois –cela prête à sourire- il ne se souvient pas de toutes les cachettes ! Puis il faut construire le nid et toujours rester sur le qui vive. Bien sûr il n’oublie jamais de conter fleurette. Après, les mamans élèvent les petits. Il prend néanmoins quelques loisirs pour se dorer au soleil, jouer et bavarder.
Il n’a pas que des amis. L’un de ses ennemis, la martre, le traque dans les arbres. L’autour en fait sa nourriture hivernale. Mais il préfère sa forêt à toutes les cages dorées.
René pour le 6 novembre 2006.
(je le voyais moi cet écureuil tant ta description est vivante et presque réelle!)
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 07/11/2006 à 11:14
LUCIENNE
06/11/2006
Mots à insérer :
CAGES : cascades, casser, acrobate, amicale, géant, gare, ennemi, enlever, souvenir,
sourire.
Jokers :joie, briller, rose.
Mon compagnon
Le perroquet aux couleurs vives dans sa cage fait des cascades en s’accrochant de son bec et de ses pattes aux barreaux et à la balançoire. Il s’agite beaucoup et le bruit m’interpelle.
Peut être désire-t-il prendre sa liberté ? Que t’arrive-t-il ? Essayes-tu de casser ta prison ? Mais mon pauvre, malgré toutes tes acrobaties tu n’y parviendras pas lui dis je amicalement ! La nature est gigantesque par rapport à ton domaine, puis gare aux ennemis qui se précipiteraient vers toi dès les premiers instants. Ils auraient vite fait de t’attaquer et de t’enlever. Qui est ce ? Il ne ressemble à aucun d’entre nous ! Aucun souvenir dans leur petite cervelle d’avoir vu quelque chose d’aussi coloré, leur curiosité serait plus forte qu’un éventuel danger à s’approcher.
Je me mis à sourire car je te parlais comme si tu me comprenais. Tu me regardais de tes yeux brillants et ta tête oscillait de droite à gauche comme pour me montrer ton incompréhension, tes mimiques me remplirent de joie, tu semblais m’écouter attentivement.
J’ouvris la porte de la cage pour te donner une caresse et repartis à mes occupations. Toi tu repris ton balancement et tes acrobaties.
Ainsi va la vie, ça suffit à casser la solitude. Je m’occupe de toi, ta présence rend mes journées plus roses et tu ne le sais pas mais tu as une existence de choix.
Lucienne pour le 06 novembre 2006.
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 06/11/2006 à 21:39
CHRISTIANE L. *
06/11/2006
Mots à insérer :
Cages, cascade, casser, acrobate, amical, géant, gare, ennemi, enlever, souvenir, sourire.
Jokers : joie, briller (brillant) rose.
Il m’est arrivé, en ce matin froid de novembre, tout trempé, les oreilles pendantes, le regard terne, l’air penaud,poussant de petits gémissements« Que fais-tu là brave chien ? Et d’où viens-tu comme ça en si piteux état ? »
Ce pauvre toutou, entendant cette voix sympathique, s’approche aussitôt de moi en remuant la queue, vient lécher mes mains tout en glapissant, manifestant son désir d’être accueilli et obtenir sans doute un peu de nourriture et un abri.
« Allez, viens au chaud, je vais ouvrir une boîte de pâté de Minou et si tu as faim, ça te remplira le ventre ! »
Et notre visiteur, après avoir reniflé l’assiette, n’a mis que quelques secondes pour avaler tout le contenu, demandant même un supplément.
Après ce copieux repas, je l’installe sur une couverture tout en le séchant ; mes caresses le tranquillisant, il s’allonge, émet un grognement de remerciement et se laisse aller dans un bon sommeil réparateur.
Je restais là, à le regarder, par moment, des saccades secouent ses membres, ses oreilles s’agitent..
J’essaie d’imaginer son histoire, d’où vient-il ? A-t-il été abandonné, s’est-il échappé d’une cage, enfermé par un maître peu scrupuleux ? Ou a-t-on essayé de le noyer dans l’étang voisin ? Peut-être est-il arrivé jusqu’à la cascade en se laissant emporter par le courant ? A son cou, pas de trace de collier, donc il n’a pu casser sa laisse pour s’échapper, ni faire l’acrobate pour sortir d’une position difficile.
Toute absorbée dans mes pensées, tripotant amicalement les belles pattes blanches, voila que Minou se présente en faisant le gros dos devant cette masse géante à ses yeux, étalée dans son territoire. « Pfft.. »
« Chut, Minou, voici Patou qui vient d’arriver ce matin, il cherchait un refuge, je l’ai recueilli, tu dois l’accepter et t’en accommoder, gare à toi si tu lui donnes des coups de griffe, ne te comporte pas en ennemi, il a été peut-être enlevé et il s’est enfui, s’il s’est réfugié ici, c’est pour fuir le malheur et se sentir aimé, oublier les mauvais souvenirs. »
Et mon chat, avec toute son intelligence féline, avance doucement vers cette masse de poil, le nez en avant pour se humer cette nouvelle odeur, se glisse entre les pattes et s’installe doucement contre le ventre, bien au chaud. Et notre Patou, dans son rêve, sentant cette douce présence, laisse échapper un grognement de plaisir.
Devant ce touchant tableau, j’esquissais un sourire, toute à la joie de penser
que Minou et Patou feront bon ménage et que nous serons heureux ensemble avec ce nouveau compagnon.
Christiane L . pour le 6 novembre 2006.
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 06/11/2006 à 21:37
LUCIENNE
04/11/2006
Lettre d'un homme à ses nombreuses maîitresses. Il confond tout.
Christiane J. et Lucienne
(Christiane) Mon oiseau des îles,
tu auras compris en lisant cette douce introduction combien notre séjour dans les îles me fait rêver encore et toujours. Tu resteras à jamais mon colibri.
Nous avons dansé toute la biguine toutes la nuit, émoustillés par le ti-punch.
Ta robe à fleurs virevoltait, tes cheveux longs étaient dénoués.
De retour à Paris il pleuvait mais je ne voulais pas croire que la magie s'éteignait, tu n'as pas pleuré en me quittant, j'ai admiré ton cran, j'avais un pincement au coeur en me retournant pour te faire signe au revoir, et si tu ne m'avais déjà oublié, so déjà projetée dans ton univers, tes chères études, tes copains de fac, tu décidais que ses jours de bonheur ne seraient qu'une parenthèse dans ta vie.
Je ne peux pas croire que tu aies tiré un trait sur nos escapades, les châteaux de la Loire, le concert à Pleyel, la promenade en bateau-mouche, l'orage qui nous obligea à nous abriter sous un pont, tu me parlais de tes projets de retourner vivre dans le Sud-Ouest, souviens-toi.
Réponds-moi, dit moi je n'ai pas rêvé, que tout ce que nous avons vécu est ancré dans ta mémoire et que nous pourrons encore partager des jours et des nuits de bonheur…(réponse de Lucienne)
Robert,
Ta lettre m’inquiète au plus haut point. Que t’arrive-t-il ? Un peu de fatigue, as-tu fait une chute ? Ou perds-tu les pédales ?
Arrête de secouer la tête et de mélanger les souvenirs. Je ne comprends pas tout ce que tu écris mais je vois que tu es un beau parleur ! Il faudrait nous rencontrer pour échanger nos souvenirs en regardant les photos.
Là, tu me trouveras sûrement changée et je pourrais te dire en face : « tu vois bien que ça n'était pas avec moi ! »
Tout n'est pas faux, mais les concerts, tu me disais ne pas aimer cette foule, ces gens trop bien habillés et les châteaux de la Loire, pas d'histoire, de vieilles pierres...
Faut croire que j'ai manqué des choses avec toi.
Je veux mettre tout ça au clair au plus vite avec toi. Si jamais c'est avec une autre...
La suite de notre vie et de nos projets en dépend. Ressaisis toi et fait du rangement dans ta tête. Au sujet de la mémoire, c'est la tienne qui est malade !
A très bientôt, une rencontre avec une suite j'espère...
(Christiane) Mon oiseau des îles,
tu auras compris en lisant cette douce introduction combien notre séjour dans les îles me fait rêver encore et toujours. Tu resteras à jamais mon colibri.
Nous avons dansé toute la biguine toutes la nuit, émoustillés par le ti-punch.
Ta robe à fleurs virevoltait, tes cheveux longs étaient dénoués.
De retour à Paris il pleuvait mais je ne voulais pas croire que la magie s'éteignait, tu n'as pas pleuré en me quittant, j'ai admiré ton cran, j'avais un pincement au coeur en me retournant pour te faire signe au revoir, et si tu ne m'avais déjà oublié, so déjà projetée dans ton univers, tes chères études, tes copains de fac, tu décidais que ses jours de bonheur ne seraient qu'une parenthèse dans ta vie.
Je ne peux pas croire que tu aies tiré un trait sur nos escapades, les châteaux de la Loire, le concert à Pleyel, la promenade en bateau-mouche, l'orage qui nous obligea à nous abriter sous un pont, tu me parlais de tes projets de retourner vivre dans le Sud-Ouest, souviens-toi.
Réponds-moi, dit moi je n'ai pas rêvé, que tout ce que nous avons vécu est ancré dans ta mémoire et que nous pourrons encore partager des jours et des nuits de bonheur…(réponse de Lucienne)
Robert,
Ta lettre m’inquiète au plus haut point. Que t’arrive-t-il ? Un peu de fatigue, as-tu fait une chute ? Ou perds-tu les pédales ?
Arrête de secouer la tête et de mélanger les souvenirs. Je ne comprends pas tout ce que tu écris mais je vois que tu es un beau parleur ! Il faudrait nous rencontrer pour échanger nos souvenirs en regardant les photos.
Là, tu me trouveras sûrement changée et je pourrais te dire en face : « tu vois bien que ça n'était pas avec moi ! »
Tout n'est pas faux, mais les concerts, tu me disais ne pas aimer cette foule, ces gens trop bien habillés et les châteaux de la Loire, pas d'histoire, de vieilles pierres...
Faut croire que j'ai manqué des choses avec toi.
Je veux mettre tout ça au clair au plus vite avec toi. Si jamais c'est avec une autre...
La suite de notre vie et de nos projets en dépend. Ressaisis toi et fait du rangement dans ta tête. Au sujet de la mémoire, c'est la tienne qui est malade !
A très bientôt, une rencontre avec une suite j'espère...
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 04/11/2006 à 19:25
CHRISTIANE J.*****
04/11/2006
Un homme écrit une lettre à ses maîtresses mais il confond ses souvenirs. (Lucienne (en italique) et Christiane L.)
Hi hi hi : Lucienne, tu as du répondant!
Christiane J. et Lucienne
(Christiane) Mon oiseau des îles,
tu auras compris en lisant cette douce introduction combien notre séjour dans les îles me fait rêver encore et toujours. Tu resteras à jamais mon colibri.
Nous avons dansé toute la biguine toutes la nuit, émoustillés par le ti-punch.
Ta robe à fleurs virevoltait, tes cheveux longs étaient dénoués.
De retour à Paris il pleuvait mais je ne voulais pas croire que la magie s'éteignait, tu n'as pas pleuré en me quittant, j'ai admiré ton cran, j'avais un pincement au coeur en me retournant pour te faire signe au revoir, et si tu ne m'avais déjà oublié, si déjà projetée dans ton univers, tes chères études, tes copains de fac, tu décidais que ses jours de bonheur ne seraient qu'une parenthèse dans ta vie.
Je ne peux pas croire que tu aies tiré un trait sur nos escapades, les châteaux de la Loire, le concert à Pleyel, la promenade en bateau-mouche, l'orage qui nous obligea à nous abriter sous un pont, tu me parlais de tes projets de retourner vivre dans le Sud-Ouest, souviens-toi.
Réponds-moi, dit moi je n'ai pas rêvé, que tout ce que nous avons vécu est ancré dans ta mémoire et que nous pourrons encore partager des jours et des nuits de bonheur…
(réponse de Lucienne)
Robert,
Ta lettre m’inquiète au plus haut point. Que t’arrive-t-il ? Un peu de fatigue, as-tu fait une chute ? Ou perds-tu les pédales ?
Arrête de secouer la tête et de mélanger les souvenirs. Je ne comprends pas tout ce que tu écris mais je vois que tu es un beau parleur ! Il faudrait nous rencontrer pour échanger nos souvenirs en regardant les photos.
Là, tu me trouveras sûrement changée et je pourrais te dire en face : « tu vois bien que ça n'était pas avec moi ! »
Tout n'est pas faux, mais les concerts, tu me disais ne pas aimer cette foule, ces gens trop bien habillés et les châteaux de la Loire, pas d'histoire, de vieilles pierres...
Faut croire que j'ai manqué des choses avec toi.
Je veux mettre tout ça au clair au plus vite avec toi. Si jamais c'est avec une autre...
La suite de notre vie et de nos projets en dépend. Ressaisis toi et fait du rangement dans ta tête. Au sujet de la mémoire, c'est la tienne qui est malade !
A très bientôt, une rencontre avec une suite j'espère...
(Christiane) Mon oiseau des îles,
tu auras compris en lisant cette douce introduction combien notre séjour dans les îles me fait rêver encore et toujours. Tu resteras à jamais mon colibri.
Nous avons dansé toute la biguine toutes la nuit, émoustillés par le ti-punch.
Ta robe à fleurs virevoltait, tes cheveux longs étaient dénoués.
De retour à Paris il pleuvait mais je ne voulais pas croire que la magie s'éteignait, tu n'as pas pleuré en me quittant, j'ai admiré ton cran, j'avais un pincement au coeur en me retournant pour te faire signe au revoir, et si tu ne m'avais déjà oublié, si déjà projetée dans ton univers, tes chères études, tes copains de fac, tu décidais que ses jours de bonheur ne seraient qu'une parenthèse dans ta vie.
Je ne peux pas croire que tu aies tiré un trait sur nos escapades, les châteaux de la Loire, le concert à Pleyel, la promenade en bateau-mouche, l'orage qui nous obligea à nous abriter sous un pont, tu me parlais de tes projets de retourner vivre dans le Sud-Ouest, souviens-toi.
Réponds-moi, dit moi je n'ai pas rêvé, que tout ce que nous avons vécu est ancré dans ta mémoire et que nous pourrons encore partager des jours et des nuits de bonheur…
(réponse de Lucienne)
Robert,
Ta lettre m’inquiète au plus haut point. Que t’arrive-t-il ? Un peu de fatigue, as-tu fait une chute ? Ou perds-tu les pédales ?
Arrête de secouer la tête et de mélanger les souvenirs. Je ne comprends pas tout ce que tu écris mais je vois que tu es un beau parleur ! Il faudrait nous rencontrer pour échanger nos souvenirs en regardant les photos.
Là, tu me trouveras sûrement changée et je pourrais te dire en face : « tu vois bien que ça n'était pas avec moi ! »
Tout n'est pas faux, mais les concerts, tu me disais ne pas aimer cette foule, ces gens trop bien habillés et les châteaux de la Loire, pas d'histoire, de vieilles pierres...
Faut croire que j'ai manqué des choses avec toi.
Je veux mettre tout ça au clair au plus vite avec toi. Si jamais c'est avec une autre...
La suite de notre vie et de nos projets en dépend. Ressaisis toi et fait du rangement dans ta tête. Au sujet de la mémoire, c'est la tienne qui est malade !
A très bientôt, une rencontre avec une suite j'espère...
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 04/11/2006 à 19:22
LUCIENNE
04/11/2006
Lettre au patron d'un bar miteux... (Christiane L. en italique)
Christiane J et Lucienne.
monsieur Lejaune,
je me permets de t’écrire bien que je te vois tous les jours parce que, cette fois-ci je veux une réponse franche en retour.
Depuis dix ans que je suis fidèle à ton établissement, j’ai remarqué plusieurs choses qui ont changé dans ton comportement et dans ton bar. Quand je suis arrivé dans le secteur j'ai essayé tous les bars. Et puis comme tu remettais la tournée de temps en temps, je t’ai accordé la préférence. J'aurais davantage aimé que tu fasses une carte de fidélité comme cela se fait dans la plupart des commerces mais non, bon. Petit à petit je constate que mon verre se vide plus vite et je te soupçonne d'avoir diminué les doses. Mon temps journalier étant toujours le même, de cinq heures que je pars du boulot jusqu’à 8 heures que ma femme m’attend pour passer à table, je n'arrive pas à couper ma soif. Par contre elle menace de réviser mon argent de poche si je continue à perdre mon pécule aussi rapidement.
Je n'avais jamais fait attention que les travaux que tu viens de faire et éblouissaient autant, est-ce l'éclairage qui est trop fort, le nombre de spots. J'ai du mal en fin de journée à garder les yeux grands ouverts, et tu as aussi un défaut dans le carrelage, celui-là est glissant et mal posé. Je ne comprends pas mais tu vas avoir des accidents et perdre des clients !
Ce serait dommage pour toi non ?
Je t'écris tout ça pour te rendre service car je n'aimerais pas comme le conseille vivement mon médecin, ne plus venir te voir.
Essaye de penser à prendre soin de tes amis si tu veux continuer à prospérer !!
En attendant ta réponse, compte sur moi tous les soirs. Ton ami…
Piccolo.
Réponse de Christiane J
Paul,
tu constates que je me refuse à t’appeler « Piccolo » ! Est-ce parce que je tiens à ce que mes clients gardent leur dignité, je les respecte ? Oui tu es depuis 10 ans un fidèle client à qui, de temps en temps, je remets une tournée.
Non, mon comportement n'a pas changé, tu oublies de dire qu'à partir du vingt du mois, tu me laisses régulièrement une ardoise, et je ne passe pas l’éponge !
Il faut bien que je vive…
Quant aux doses dans ton verre, elles sont toujours les mêmes puisque tu vois bien que ton Ricard est servi précieusement avec un doseur.
Je vais te donner un conseil pour mieux étancher ta soif, rallonge ton Ricard avec un peu plus d’eau !!
J'ai modernisé mon bar et la clientèle m'a félicité. D'ailleurs mon chiffre d'affaires a augmenté. Les spots lumineux se reflètent dans la glace et cela donne de la gaoté.
Quand aux réflexions de ta femme, c'est à toi d'y répondre, tu sais bien que j’ai pour règle absolue de ne jamais me mêler aux histoires de famille.
Pour ce qui est de ton médecin, je suppose qu'il a aussi des amis et tu peux tout de même lui dire que je suis un ami de longue date et que tu peux compter sur moi et ça je te confirme…
À bientôt
monsieur Lejaune,
je me permets de t’écrire bien que je te vois tous les jours parce que, cette fois-ci je veux une réponse franche en retour.
Depuis dix ans que je suis fidèle à ton établissement, j’ai remarqué plusieurs choses qui ont changé dans ton comportement et dans ton bar. Quand je suis arrivé dans le secteur j'ai essayé tous les bars. Et puis comme tu remettais la tournée de temps en temps, je t’ai accordé la préférence. J'aurais davantage aimé que tu fasses une carte de fidélité comme cela se fait dans la plupart des commerces mais non, bon. Petit à petit je constate que mon verre se vide plus vite et je te soupçonne d'avoir diminué les doses. Mon temps journalier étant toujours le même, de cinq heures que je pars du boulot jusqu’à 8 heures que ma femme m’attend pour passer à table, je n'arrive pas à couper ma soif. Par contre elle menace de réviser mon argent de poche si je continue à perdre mon pécule aussi rapidement.
Je n'avais jamais fait attention que les travaux que tu viens de faire et éblouissaient autant, est-ce l'éclairage qui est trop fort, le nombre de spots. J'ai du mal en fin de journée à garder les yeux grands ouverts, et tu as aussi un défaut dans le carrelage, celui-là est glissant et mal posé. Je ne comprends pas mais tu vas avoir des accidents et perdre des clients !
Ce serait dommage pour toi non ?
Je t'écris tout ça pour te rendre service car je n'aimerais pas comme le conseille vivement mon médecin, ne plus venir te voir.
Essaye de penser à prendre soin de tes amis si tu veux continuer à prospérer !!
En attendant ta réponse, compte sur moi tous les soirs. Ton ami…
Piccolo.
Réponse de Christiane J
Paul,
tu constates que je me refuse à t’appeler « Piccolo » ! Est-ce parce que je tiens à ce que mes clients gardent leur dignité, je les respecte ? Oui tu es depuis 10 ans un fidèle client à qui, de temps en temps, je remets une tournée.
Non, mon comportement n'a pas changé, tu oublies de dire qu'à partir du vingt du mois, tu me laisses régulièrement une ardoise, et je ne passe pas l’éponge !
Il faut bien que je vive…
Quant aux doses dans ton verre, elles sont toujours les mêmes puisque tu vois bien que ton Ricard est servi précieusement avec un doseur.
Je vais te donner un conseil pour mieux étancher ta soif, rallonge ton Ricard avec un peu plus d’eau !!
J'ai modernisé mon bar et la clientèle m'a félicité. D'ailleurs mon chiffre d'affaires a augmenté. Les spots lumineux se reflètent dans la glace et cela donne de la gaoté.
Quand aux réflexions de ta femme, c'est à toi d'y répondre, tu sais bien que j’ai pour règle absolue de ne jamais me mêler aux histoires de famille.
Pour ce qui est de ton médecin, je suppose qu'il a aussi des amis et tu peux tout de même lui dire que je suis un ami de longue date et que tu peux compter sur moi et ça je te confirme…
À bientôt
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 04/11/2006 à 19:20
CHRISTIANE J.*****
Ecrire une lettre à un patron de bar (Lucienne en italique)
Monsieur Lejaune,
je me permets de t’écrire bien que je te vois tous les jours parce que, cette fois-ci je veux une réponse franche en retour.
Depuis dix ans que je suis fidèle à ton établissement, j’ai remarqué plusieurs choses qui ont changé dans ton comportement et dans ton bar. Quand je suis arrivé dans le secteur j'ai essayé tous les bars. Et puis comme tu remettais la tournée de temps en temps, je t’ai accordé la préférence. J'aurais davantage aimé que tu fasses une carte de fidélité comme cela se fait dans la plupart des commerces mais non, bon. Petit à petit je constate que mon verre se vide plus vite et je te soupçonne d'avoir diminué les doses. Mon temps journalier étant toujours le même, de cinq heures que je pars du boulot jusqu’à 8 heures que ma femme m’attend pour passer à table, je n'arrive pas à couper ma soif. Par contre elle menace de réviser mon argent de poche si je continue à perdre mon pécule aussi rapidement.
Je n'avais jamais fait attention que les travaux que tu viens de faire et éblouissaient autant, est-ce l'éclairage qui est trop fort, le nombre de spots. J'ai du mal en fin de journée à garder les yeux grands ouverts, et tu as aussi un défaut dans le carrelage, celui-là est glissant et mal posé. Je ne comprends pas mais tu vas avoir des accidents et perdre des clients !
Ce serait dommage pour toi non ?
Je t'écris tout ça pour te rendre service car je n'aimerais pas comme le conseille vivement mon médecin, ne plus venir te voir.
Essaye de penser à prendre soin de tes amis si tu veux continuer à prospérer !!
En attendant ta réponse, compte sur moi tous les soirs. Ton ami…
Piccolo. (Lucienne)
Réponse de Christiane J
Paul,
tu constates que je me refuse à t’appeler « Piccolo » ! Est-ce parce que je tiens à ce que mes clients gardent leur dignité, je les respecte ? Oui tu es depuis 10 ans un fidèle client à qui, de temps en temps, je remets une tournée.
Non, mon comportement n'a pas changé, tu oublies de dire qu'à partir du vingt du mois, tu me laisses régulièrement une ardoise, et je ne passe pas l’éponge !
Il faut bien que je vive…
Quant aux doses dans ton verre, elles sont toujours les mêmes puisque tu vois bien que ton Ricard est servi précieusement avec un doseur.
Je vais te donner un conseil pour mieux étancher ta soif, rallonge ton Ricard avec un peu plus d’eau !!
J'ai modernisé mon bar et la clientèle m'a félicité. D'ailleurs mon chiffre d'affaires a augmenté. Les spots lumineux se reflètent dans la glace et cela donne de la gaoté.
Quand aux réflexions de ta femme, c'est à toi d'y répondre, tu sais bien que j’ai pour règle absolue de ne jamais me mêler aux histoires de famille.
Pour ce qui est de ton médecin, je suppose qu'il a aussi des amis et tu peux tout de même lui dire que je suis un ami de longue date et que tu peux compter sur moi et ça je te confirme…
À bientôt
je me permets de t’écrire bien que je te vois tous les jours parce que, cette fois-ci je veux une réponse franche en retour.
Depuis dix ans que je suis fidèle à ton établissement, j’ai remarqué plusieurs choses qui ont changé dans ton comportement et dans ton bar. Quand je suis arrivé dans le secteur j'ai essayé tous les bars. Et puis comme tu remettais la tournée de temps en temps, je t’ai accordé la préférence. J'aurais davantage aimé que tu fasses une carte de fidélité comme cela se fait dans la plupart des commerces mais non, bon. Petit à petit je constate que mon verre se vide plus vite et je te soupçonne d'avoir diminué les doses. Mon temps journalier étant toujours le même, de cinq heures que je pars du boulot jusqu’à 8 heures que ma femme m’attend pour passer à table, je n'arrive pas à couper ma soif. Par contre elle menace de réviser mon argent de poche si je continue à perdre mon pécule aussi rapidement.
Je n'avais jamais fait attention que les travaux que tu viens de faire et éblouissaient autant, est-ce l'éclairage qui est trop fort, le nombre de spots. J'ai du mal en fin de journée à garder les yeux grands ouverts, et tu as aussi un défaut dans le carrelage, celui-là est glissant et mal posé. Je ne comprends pas mais tu vas avoir des accidents et perdre des clients !
Ce serait dommage pour toi non ?
Je t'écris tout ça pour te rendre service car je n'aimerais pas comme le conseille vivement mon médecin, ne plus venir te voir.
Essaye de penser à prendre soin de tes amis si tu veux continuer à prospérer !!
En attendant ta réponse, compte sur moi tous les soirs. Ton ami…
Piccolo. (Lucienne)
Réponse de Christiane J
Paul,
tu constates que je me refuse à t’appeler « Piccolo » ! Est-ce parce que je tiens à ce que mes clients gardent leur dignité, je les respecte ? Oui tu es depuis 10 ans un fidèle client à qui, de temps en temps, je remets une tournée.
Non, mon comportement n'a pas changé, tu oublies de dire qu'à partir du vingt du mois, tu me laisses régulièrement une ardoise, et je ne passe pas l’éponge !
Il faut bien que je vive…
Quant aux doses dans ton verre, elles sont toujours les mêmes puisque tu vois bien que ton Ricard est servi précieusement avec un doseur.
Je vais te donner un conseil pour mieux étancher ta soif, rallonge ton Ricard avec un peu plus d’eau !!
J'ai modernisé mon bar et la clientèle m'a félicité. D'ailleurs mon chiffre d'affaires a augmenté. Les spots lumineux se reflètent dans la glace et cela donne de la gaoté.
Quand aux réflexions de ta femme, c'est à toi d'y répondre, tu sais bien que j’ai pour règle absolue de ne jamais me mêler aux histoires de famille.
Pour ce qui est de ton médecin, je suppose qu'il a aussi des amis et tu peux tout de même lui dire que je suis un ami de longue date et que tu peux compter sur moi et ça je te confirme…
À bientôt
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 04/11/2006 à 19:16
PASCALE *****
25/10/2006
Une personne au langage châtié utilise un langage cru hi hi...
C'est un grand jour pour Mlle de la Pince des Ormeaux de Boisredon. Elle trépigne, ne tient plus en place. Sa vie touche à l'aventure... Rendez-vous compte, elle est invitée ce soir à la cité 9000 par le fils de son valet Hector qui habite là, dans une studette. Quelle mouche l’a piquée, me direz-vous, de se rendre dans un lieu aussi peu fréquentable ?
Eh bien figurez-vous que Julien, fils d’Hector, l’a sauvée de la noyade alors qu'elle tentait de traverser à cheval le gué situé dans l’ormeraie du château. Fichtre, elle a eu une peur bleue, et elle n'en finit pas de remercier ce brave Julien qui passait par là prendre son père à la fin de son service... Au point que l'on peut se demander si cette visite impromptue n'est pas impulsée par une passion naissante... En effet, depuis deux jours, à la grande surprise des domestiques, Mlle de la Pince des Ormes de Boisredon, Adélaïde-Hélène-Marie pour les intimes, a stupéfié son petit monde : monter et descendre des marches, dans un blouson de cuir à franges, en invectivant les personnes rencontrées pour juger de l'effet produit. Dérapages contrôlés en santiags cirés. Bref elle se mettait en condition, essayant de se rapprocher ou mieux de ce qu'elle sentait devenir le grand Amour... Alors je ne vous dis pas l'effet produit par cette volée de bois vert :
-- tu te la pousses ta meule ou je t’en colle une, commença-t-elle en s'adressant au facteur.
Le facteur, abasourdi, n'en croyait pas ses oreilles !
-- et ben quoi ? Tu veux ma photo ou quoi ?
Le pauvre homme fila sans demander son reste.
Bon, c'est pas l’tout d’ça se dit Adélaïde-Hélène-Marie qui, dans ce quartier populaire, ce ferait appeler Achème, (A-H-M), faut que j’trouve mon Juju maintenant.
Julien lui, est enchanté de cette transformation. Même si tous les copains de la cité se moquent de lui à chaque rencontre.
-- alors, comment va Môssieur? Bon Môssieur a-t-il nettoyé son carrosse pour trimballer sa princesse ?
Et ils partaient en s'esclaffant.
Juju, lui, serrait les dents et briquait les pares chocs de sa vieille deudeuche comme s'il s'agissait d'une question de vie ou de mort.
Elle était si belle ! Adélaïde. Trop belle pour lui peut-être ?
-- oh, putain, c'est de la balle, j’te jure confie-t-il à son meilleur ami.
-- tu lui as fait sa fête ?
-- ça va pas la tête ! Un bijou comme ça, faut y aller doucement. Ça mérite mieux.
Achème, elle, pendant ce temps, garait la décapotable de papa sous un platane. Puis elle attendit le prochain bus, histoire ne pas affoler le quartier.
Elle s’était attifée de triste manière. Le ventre à l’air, jean moulant, boucles créoles tintinabulantes et voyantes mais même ainsi vêtue, ne paraissait pas vulgaire.
Par contre, les hommes dans le car n’en perdait pas une miette. Ils la lorgnaient du coin de l'oeil et certains regards lubriques en disaient long...
En descendant du bus, elle chercha aussitôt Julien. Il lui avait promis d'être là. A l’heure. Elle repéra la deux chevaux stationnée un peu plus loin.
-- allez, je t'emmène à la plage. T’es partante ?
-- bah ouais. Ça baigne... Mais j'ai pas mon maillot.
-- Pôs grâve. On fera sans.
Sur le chemin, le coeur battant déjà la chamade, Julien suivait distraitement les courbes de la route. Il en imaginait déjà d'autres, sculpturale créature dont jamais il n’avait espéré faire la connaissance d’aussi près !
Quelle chance il y avait eu : s'il n'avait pas ce jour-là, décidé de rejoindre le château pour s'y livrer à de menus larcins, jamais il aurait pu sauver cette gonzesse et jamais elle n’aurait « baissé » les yeux sur lui..
-- ouais, il avait bien joué, putain !
Pascale jeu du 23 octobre 2006. (merci Chantal!)
Eh bien figurez-vous que Julien, fils d’Hector, l’a sauvée de la noyade alors qu'elle tentait de traverser à cheval le gué situé dans l’ormeraie du château. Fichtre, elle a eu une peur bleue, et elle n'en finit pas de remercier ce brave Julien qui passait par là prendre son père à la fin de son service... Au point que l'on peut se demander si cette visite impromptue n'est pas impulsée par une passion naissante... En effet, depuis deux jours, à la grande surprise des domestiques, Mlle de la Pince des Ormes de Boisredon, Adélaïde-Hélène-Marie pour les intimes, a stupéfié son petit monde : monter et descendre des marches, dans un blouson de cuir à franges, en invectivant les personnes rencontrées pour juger de l'effet produit. Dérapages contrôlés en santiags cirés. Bref elle se mettait en condition, essayant de se rapprocher ou mieux de ce qu'elle sentait devenir le grand Amour... Alors je ne vous dis pas l'effet produit par cette volée de bois vert :
-- tu te la pousses ta meule ou je t’en colle une, commença-t-elle en s'adressant au facteur.
Le facteur, abasourdi, n'en croyait pas ses oreilles !
-- et ben quoi ? Tu veux ma photo ou quoi ?
Le pauvre homme fila sans demander son reste.
Bon, c'est pas l’tout d’ça se dit Adélaïde-Hélène-Marie qui, dans ce quartier populaire, ce ferait appeler Achème, (A-H-M), faut que j’trouve mon Juju maintenant.
Julien lui, est enchanté de cette transformation. Même si tous les copains de la cité se moquent de lui à chaque rencontre.
-- alors, comment va Môssieur? Bon Môssieur a-t-il nettoyé son carrosse pour trimballer sa princesse ?
Et ils partaient en s'esclaffant.
Juju, lui, serrait les dents et briquait les pares chocs de sa vieille deudeuche comme s'il s'agissait d'une question de vie ou de mort.
Elle était si belle ! Adélaïde. Trop belle pour lui peut-être ?
-- oh, putain, c'est de la balle, j’te jure confie-t-il à son meilleur ami.
-- tu lui as fait sa fête ?
-- ça va pas la tête ! Un bijou comme ça, faut y aller doucement. Ça mérite mieux.
Achème, elle, pendant ce temps, garait la décapotable de papa sous un platane. Puis elle attendit le prochain bus, histoire ne pas affoler le quartier.
Elle s’était attifée de triste manière. Le ventre à l’air, jean moulant, boucles créoles tintinabulantes et voyantes mais même ainsi vêtue, ne paraissait pas vulgaire.
Par contre, les hommes dans le car n’en perdait pas une miette. Ils la lorgnaient du coin de l'oeil et certains regards lubriques en disaient long...
En descendant du bus, elle chercha aussitôt Julien. Il lui avait promis d'être là. A l’heure. Elle repéra la deux chevaux stationnée un peu plus loin.
-- allez, je t'emmène à la plage. T’es partante ?
-- bah ouais. Ça baigne... Mais j'ai pas mon maillot.
-- Pôs grâve. On fera sans.
Sur le chemin, le coeur battant déjà la chamade, Julien suivait distraitement les courbes de la route. Il en imaginait déjà d'autres, sculpturale créature dont jamais il n’avait espéré faire la connaissance d’aussi près !
Quelle chance il y avait eu : s'il n'avait pas ce jour-là, décidé de rejoindre le château pour s'y livrer à de menus larcins, jamais il aurait pu sauver cette gonzesse et jamais elle n’aurait « baissé » les yeux sur lui..
-- ouais, il avait bien joué, putain !
Pascale jeu du 23 octobre 2006. (merci Chantal!)
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 25/10/2006 à 23:58
CHANTAL
25/10/2006
un langage cru au lieu d'un langage châtié ... sourires garantis. Osons...
(en italique Pascale : pardonnez les gros mots hi hi)
C'est un grand jour pour Mlle de la Pince des Ormeaux de Boisredon. Elle trépigne, ne tient plus en place. Sa vie touche à l'aventure... Rendez-vous compte, elle est invitée ce soir à la cité 9000 par le fils de son valet Hector qui habite là, dans une studette. Quelle mouche l’a piquée, me direz-vous, de se rendre dans un lieu aussi peu fréquentable ?
Eh bien figurez-vous que Julien, fils d’Hector, l’a sauvée de la noyade alors qu'elle tentait de traverser à cheval le gué situé dans l’ormeraie du château. Fichtre, elle a eu une peur bleue, et elle n'en finit pas de remercier ce brave Julien qui passait par là prendre son père à la fin de son service... Au point que l'on peut se demander si cette visite impromptue n'est pas impulsée par une passion naissante... En effet, depuis deux jours, à la grande surprise des domestiques, Mlle de la Pince des Ormes de Boisredon, Adélaïde-Hélène-Marie pour les intimes, a stupéfié son petit monde : monter et descendre des marches, dans un blouson de cuir à franges, en invectivant les personnes rencontrées pour juger de l'effet produit. Dérapages contrôlés en santiags cirés. Bref elle se mettait en condition, essayant de se rapprocher ou mieux de ce qu'elle sentait devenir le grand Amour... Alors je ne vous dis pas l'effet produit par cette volée de bois vert :
-- tu te la pousses ta meule ou je t’en colle une, commença-t-elle en s'adressant au facteur.
Le facteur, abasourdi, n'en croyait pas ses oreilles !
-- et ben quoi ? Tu veux ma photo ou quoi ?
Le pauvre homme fila sans demander son reste.
Bon, c'est pas l’tout d’ça se dit Adélaïde-Hélène-Marie qui, dans ce quartier populaire, ce ferait appeler Achème, (A-H-M), faut que j’trouve mon Juju maintenant.
Julien lui, est enchanté de cette transformation. Même si tous les copains de la cité se moquent de lui à chaque rencontre.
-- alors, comment va Môssieur? Bon Môssieur a-t-il nettoyé son carrosse pour trimballer sa princesse ?
Et ils partaient en s'esclaffant.
Juju, lui, serrait les dents et briquait les pares chocs de sa vieille deudeuche comme s'il s'agissait d'une question de vie ou de mort.
Elle était si belle ! Adélaïde. Trop belle pour lui peut-être ?
-- oh, putain, c'est de la balle, j’te jure confie-t-il à son meilleur ami.
-- tu lui as fait sa fête ?
-- ça va pas la tête ! Un bijou comme ça, faut y aller doucement. Ça mérite mieux.
Achème, elle, pendant ce temps, garait la décapotable de papa sous un platane. Puis elle attendit le prochain bus, histoire ne pas affoler le quartier.
Elle s’était attifée de triste manière. Le ventre à l’air, jean moulant, boucles créoles tintinabulantes et voyantes mais même ainsi vêtue, ne paraissait pas vulgaire.
Par contre, les hommes dans le car n’en perdait pas une miette. Ils la lorgnaient du coin de l'oeil et certains regards lubriques en disaient long...
En descendant du bus, elle chercha aussitôt Julien. Il lui avait promis d'être là. A l’heure. Elle repéra la deux chevaux stationnée un peu plus loin.
-- allez, je t'emmène à la plage. T’es partante ?
-- bah ouais. Ça baigne... Mais j'ai pas mon maillot.
-- Pôs grâve. On fera sans.
Sur le chemin, le coeur battant déjà la chamade, Julien suivait distraitement les courbes de la route. Il en imaginait déjà d'autres, sculpturale créature dont jamais il n’avait espéré faire la connaissance d’aussi près !
Quelle chance il y avait eu : s'il n'avait pas ce jour-là, décidé de rejoindre le château pour s'y livrer à de menus larcins, jamais il aurait pu sauver cette gonzesse et jamais elle n’aurait « baissé » les yeux sur lui..
-- ouais, il avait bien joué, putain !
Pascale
Eh bien figurez-vous que Julien, fils d’Hector, l’a sauvée de la noyade alors qu'elle tentait de traverser à cheval le gué situé dans l’ormeraie du château. Fichtre, elle a eu une peur bleue, et elle n'en finit pas de remercier ce brave Julien qui passait par là prendre son père à la fin de son service... Au point que l'on peut se demander si cette visite impromptue n'est pas impulsée par une passion naissante... En effet, depuis deux jours, à la grande surprise des domestiques, Mlle de la Pince des Ormes de Boisredon, Adélaïde-Hélène-Marie pour les intimes, a stupéfié son petit monde : monter et descendre des marches, dans un blouson de cuir à franges, en invectivant les personnes rencontrées pour juger de l'effet produit. Dérapages contrôlés en santiags cirés. Bref elle se mettait en condition, essayant de se rapprocher ou mieux de ce qu'elle sentait devenir le grand Amour... Alors je ne vous dis pas l'effet produit par cette volée de bois vert :
-- tu te la pousses ta meule ou je t’en colle une, commença-t-elle en s'adressant au facteur.
Le facteur, abasourdi, n'en croyait pas ses oreilles !
-- et ben quoi ? Tu veux ma photo ou quoi ?
Le pauvre homme fila sans demander son reste.
Bon, c'est pas l’tout d’ça se dit Adélaïde-Hélène-Marie qui, dans ce quartier populaire, ce ferait appeler Achème, (A-H-M), faut que j’trouve mon Juju maintenant.
Julien lui, est enchanté de cette transformation. Même si tous les copains de la cité se moquent de lui à chaque rencontre.
-- alors, comment va Môssieur? Bon Môssieur a-t-il nettoyé son carrosse pour trimballer sa princesse ?
Et ils partaient en s'esclaffant.
Juju, lui, serrait les dents et briquait les pares chocs de sa vieille deudeuche comme s'il s'agissait d'une question de vie ou de mort.
Elle était si belle ! Adélaïde. Trop belle pour lui peut-être ?
-- oh, putain, c'est de la balle, j’te jure confie-t-il à son meilleur ami.
-- tu lui as fait sa fête ?
-- ça va pas la tête ! Un bijou comme ça, faut y aller doucement. Ça mérite mieux.
Achème, elle, pendant ce temps, garait la décapotable de papa sous un platane. Puis elle attendit le prochain bus, histoire ne pas affoler le quartier.
Elle s’était attifée de triste manière. Le ventre à l’air, jean moulant, boucles créoles tintinabulantes et voyantes mais même ainsi vêtue, ne paraissait pas vulgaire.
Par contre, les hommes dans le car n’en perdait pas une miette. Ils la lorgnaient du coin de l'oeil et certains regards lubriques en disaient long...
En descendant du bus, elle chercha aussitôt Julien. Il lui avait promis d'être là. A l’heure. Elle repéra la deux chevaux stationnée un peu plus loin.
-- allez, je t'emmène à la plage. T’es partante ?
-- bah ouais. Ça baigne... Mais j'ai pas mon maillot.
-- Pôs grâve. On fera sans.
Sur le chemin, le coeur battant déjà la chamade, Julien suivait distraitement les courbes de la route. Il en imaginait déjà d'autres, sculpturale créature dont jamais il n’avait espéré faire la connaissance d’aussi près !
Quelle chance il y avait eu : s'il n'avait pas ce jour-là, décidé de rejoindre le château pour s'y livrer à de menus larcins, jamais il aurait pu sauver cette gonzesse et jamais elle n’aurait « baissé » les yeux sur lui..
-- ouais, il avait bien joué, putain !
Pascale
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 25/10/2006 à 19:55