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CHANTAL
25/10/2006
écrire à un juge pour le convaincre de son innocence et demander une remise de peine...
(en italique écrit par Pascale)
Mont-de-Marsan le 23 octobre 2006
Mme Sophie Fonfec
A.
Madame le juge du tribunal de Pau.
Madame,
j'ai l'honneur de vous demander de bien vouloir réviser mon dossier et ce, en vue d'alléger, voire, de commuer ma peine en travaux d'intérêts généraux, sursis sans condition ou non-lieu.
Je vous écris sur les conseils de mon avocat, Me Gredin qui est convaincu de mon innocence, comme la plupart des gens qui m’entourent.
En effet, il se trouve que le calice en argent, objet du soi-disant crime de ma part, appartient à ma famille depuis plus de cinq siècles.
Cette famille, protestante de confession, l'avait caché dans une grange qui, au moment des persécutions du XVIe siècle, servait à l'occasion de temple.
Cette grange, isolée dans les collines béarnaises, fut pillée puis brûlée. Les quelques pauvres protestants réunis alors, massacrés sans pitié jusqu'au dernier...
Je n'ai guère de preuve à vous offrir sauf peut-être, ce psautier miniature que mes ancêtres cachaient entre leurs seins afin d'échapper au contrôle des sbires du royaume, qui jamais, à cette époque, n'auraient eu l'audace d’effleurer, ne serait-ce qu'un jupon…
Ce calice, je ne l'ai pas volé. Mais récupéré. De droit ! Car jusqu'à quand les protestants seront-ils poursuivis comme hérétiques ! Je suis étonnée de constater, cinq siècles plus tard, que des relents de haine subsistent encore. Et cette famille qui me poursuit me semble avoir le bras bien long ! Sinon, comment expliquer le verdict et mon incarcération ?
Je suis anéantie, stupéfaite. Et je compte sur votre lucidité pour mettre fin à mon sort injuste.
Sincères salutations.
[iMadame Fonfec. (par Pascale)]i
Pau, le 24 octobre 2006.
Madame Balancelle
Juge au tribunal de Pau
A.
Mme Sophie Fonfec.
Madame, je prends acte de votre courrier en date du 23 octobre 2006 me demandant de commuer votre peine en travaux d'intérêts généraux.
Je vous remercie de ce tracé historique qui m'a fort intéressée. L'affaire est effectivement peu ordinaire et je veux bien convenir que ce calice d'argent, arrivé entre vos mains, n'est qu'un juste retour à sa famille originelle. Mais il me semble, chère Madame, qu’il est un détail d’importance que vous semblez oublier : c'est l'utilisation de ce calice qui a amené votre incarcération. Que penserait à la lecture de cette lettre, s’il avait encore tous ses sens, le pauvre homme que vous avez gratifié de plusieurs dizaines de coups de calice ? L'argent est un métal malléable, certes, mais sa boîte crânienne n'y a pas résisté. Et depuis lors, j'ai l'occasion de le voir tourner sous mes fenêtres sur une petite trottinette... Imaginez à quel point je suis tentée de vous accorder quelque indulgence quand je sais que cet homme, votre mari, n'avait d'autre défaut que celui d'être un catholique fervent ! Oui, Madame, la bataille fait encore rage mais votre amnésie ne vous permet plus de parler de ce jour d’hérésie...
(Chantal jeu du 23 octobre 2006.)
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 25/10/2006 à 19:53
PASCALE *****
25/10/2006
écrire une lettre à un juge afin de demander une remise de peine (innoncence?)
(en italique la réponse écrite par Chantal)
Mont-de-Marsan le 23 octobre 2006
Mme Sophie Fonfec
A.
Madame le juge du tribunal de Pau.
Madame,
j'ai l'honneur de vous demander de bien vouloir réviser mon dossier et ce, en vue d'alléger, voire, de commuer ma peine en travaux d'intérêts généraux, sursis sans condition ou non-lieu.
Je vous écris sur les conseils de mon avocat, Me Gredin qui est convaincu de mon innocence, comme la plupart des gens qui m’entourent.
En effet, il se trouve que le calice en argent, objet du soi-disant crime de ma part, appartient à ma famille depuis plus de cinq siècles.
Cette famille, protestante de confession, l'avait caché dans une grange qui, au moment des persécutions du XVIe siècle, servait à l'occasion de temple.
Cette grange, isolée dans les collines béarnaises, fut pillée puis brûlée. Les quelques pauvres protestants réunis alors, massacrés sans pitié jusqu'au dernier...
Je n'ai guère de preuve à vous offrir sauf peut-être, ce psautier miniature que mes ancêtres cachaient entre leurs seins afin d'échapper au contrôle des sbires du royaume, qui jamais, à cette époque, n'auraient eu l'audace d’effleurer, ne serait-ce qu'un jupon…
Ce calice, je ne l'ai pas volé. Mais récupéré. De droit ! Car jusqu'à quand les protestants seront-ils poursuivis comme hérétiques ! Je suis étonnée de constater, cinq siècles plus tard, que des relents de haine subsistent encore. Et cette famille qui me poursuit me semble avoir le bras bien long ! Sinon, comment expliquer le verdict et mon incarcération ?
Je suis anéantie, stupéfaite. Et je compte sur votre lucidité pour mettre fin à mon sort injuste.
Sincères salutations.
Madame Fonfec. (par Pascale)
Pau, le 24 octobre 2006.
Madame Balancelle
Juge au tribunal de Pau
A.
Mme Sophie Fonfec.
Madame, je prends acte de votre courrier en date du 23 octobre 2006 me demandant de commuer votre peine en travaux d'intérêts généraux.
Je vous remercie de ce tracé historique qui m'a fort intéressée. L'affaire est effectivement peu ordinaire et je veux bien convenir que ce calice d'argent, arrivé entre vos mains, n'est qu'un juste retour à sa famille originelle. Mais il me semble, chère Madame, qu’il est un détail d’importance que vous semblez oublier : c'est l'utilisation de ce calice qui a amené votre incarcération. Que penserait à la lecture de cette lettre, s’il avait encore tous ses sens, le pauvre homme que vous avez gratifié de plusieurs dizaines de coups de calice ? L'argent est un métal malléable, certes, mais sa boîte crânienne n'y a pas résisté. Et depuis lors, j'ai l'occasion de le voir tourner sous mes fenêtres sur une petite trottinette... Imaginez à quel point je suis tentée de vous accorder quelque indulgence quand je sais que cet homme, votre mari, n'avait d'autre défaut que celui d'être un catholique fervent ! Oui, Madame, la bataille fait encore rage mais votre amnésie ne vous permet plus de parler de ce jour d’hérésie...
(Chantal jeu du 23 octobre 2006.)
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 25/10/2006 à 19:48
CHRISTIANE J.*****
25/10/2006
Mots à insérer :
Virtuel : virus, voie, image, indulgence, rencontre, retour, tentation, tournure, usure, unanime, écho, étourdi, larme, lampion.
Jokers : pur, ciel chose.
Passé sans retour
Coucou ! ou plutôt cocorico, on se connaît bien, on me rencontre au détour des promenades dans la campagne, je suis une véritable image d’Epinal, l’emblème de la nation et accessoirement le cousin de Chantecler, oui je suis le coq gaulois.
On m’appelle aussi le roi de la basse-cour, pourquoi « basse » d’ailleurs ? mais ça ne me gêne pas, je prends de la hauteur, juché sur mon perchoir.
Souverain, je règne sur mon petit monde, on admire ma tournure, ma queue en faucille, la crête dentelée qui coiffe ma tête. Ma prestance fait l’unanimité.
J’assure avec application les tâches qui m’incombent et qui méritent considération : dès les premières lueurs de l’aube je lance des cocoricos sonores, mes congénères me répondent en écho. je réveille les alentours et certains seraient bien tentés de me tordre le cou, mais ça m’importe peu : rien ne m’empêchera de chanter, les poules caquettent mais moi je chante éperdument et je vous aurai toujours à l’usure.
Mes fonctions ne consistent pas seulement à m’égosiller, je veille à l’ordre et à la sécurité de mes poulettes. Je les aime mes cocottes, je les honore, leurs couvées sont prolifiques et chacun s’attendrit sur la nuée de poussins qui pépient gaîment.
Nous courons en liberté sous le ciel des Landes, c’est bien connu. J’ai l’œil, si quelque étourdie se perd dans les fourrés je piaffe, je trépigne et la remets sur la voie. Je n’ai pas craint le virus qui a affolé le monde des gallinacés mais ça m’a tout de même mis en colère car nous avons été enfermés dans un poulailler nuit et jour.
Moi ce qui m’inquiète c’est plutôt le renard, notre ennemi séculaire.
Il rôde le soir pas loin de nous, lorsque nous avons regagné nos abris.
Une nuit il a même réussi à s’introduire dans notre enclos, le tapage qu’il a provoqué a réveillé le voisinage, notre maîtresse est arrivée dare-dare avec sa loupiote pour le mettre en fuite.
Je sais qu’un jour j’aurai cessé de plaire, et avant que ma chair ne soit trop dure, je serai farci, rôti ou mijoté dans une sauce au vin. Lorsque j’arriverai tout fumant sur la table, personne ne pleurera sur mon sort, ou tout au plus des larmes de crocodile, ingrats qu’ils sont tous.
Christiane J. pour le 23 octobre 2006.
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 25/10/2006 à 16:41
RENE
24/10/2006
Mots à insérer :
Virtuel : virus, voie, image, indulgence, rencontre, retour, tentation, tournure, usure, unanime, écho, étourdi, larme, lampion.
Jokers : pur, ciel chose.
Tentation
Sur le chemin du retour, il gara son véhicule le long de la voie, entra dans le magasin de presse et choisit son hebdomadaire habituel.
La caissière lui rendit trois euros. La vitrine exposait à la tentation sa palette de jeux à gratter C’était un vendredi treize. Il demanda trois « Eurêka » -il s’agissait d’un jeu récemment lancé- et redonna les trois pièces.
Plus que le virus du jeu, c’était la tournure des évènements et un peu d’étourderie qui l’avaient guidé. Puis, il s’accordait toute indulgence pour déroger à une certaine rationalité.
Il aimait bien ces instants de suspense où toutes les virtualités sont ouvertes. Un gain modeste le comblerait et si plus, bingo ! Déjà, son imagination faisait défiler les images d’un séjour idyllique sur la Riviera : palaces, promenade sur le front de mer baignée d’échos musicaux, lumières et lampions, douceur de la brise nocturne, amis de rencontre unanimement flatteurs, etc.
Maintenant, il n’avait plus qu’à gratter jusqu’à l’usure du dernier espoir. Sauf si c’était jusqu’aux larmes de joie !
René pour le 23 octobre 2006.
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 24/10/2006 à 00:43
PASCALE *****
23/10/2006
Mots à insérer :
VIRTUEL : virus, voie, image, indulgence, rencontre, retour, tentation, tournure, usure, unanime, écho, étourdie, larmes, lampion.
JOKERS : pur, ciel, chose.
Chapitre 2.
Elle refusait pourtant de renoncer à ses rêves. Virtuels ou pas, elle avait correspondu avec des hommes de tous milieux. Touchée par la naïveté des uns, stupéfaite par la vanité d'autres, mais rarement désolée vu que, jusqu'à hier soir, elle n'avait jamais pris le risque de « rencontrer ». Cependant, indulgente, elle pardonnait même à cet homme-là. Elle avait toutefois cédé à une douce tentation : dans un dernier message d'adieu, elle avait fait part de sa surprise, et lui avait envoyé quelques piques bien à accérées, regrettant de ne pas maîtriser suffisamment l'informatique pour expédier un méchant gros virus qui lui aurait « bouffé » tout son carnet d'adresses ! Depuis, plus d'image ni de son ! Mais vu la tournure des événements, c'était plutôt une bonne chose.
De retour dans son petit appartement elle avait aussi immédiatement ôté sa fiche et rejoint, la foule de celles qui, unanimement, juraient les grands dieux qu'on ne les y reprendrait plus ! Frustrées de services, garde à vous...
Elle ne verserait plus jamais non plus des flots de larmes, inutiles puisque que, aussi bien, il valait finalement mille fois mieux « vivre seul que mal accompagnée ».
J'aurais sûrement plus « l’avoir » à l’usure se disait-elle en souriant. Parce que « ce que femme veut... Tout le monde le sait ». Mais elle, elle ne voulait rien. Rien de bien précis en tout cas.
Les voies du ciel sont impénétrables, récitait-elle en triturant son portable, chapelet Oh combien plus alléchant qu'une prière.
Mais cette fois c’est décidé : elle avait reçu quelques échos d'histoires similaires et n’était en fait qu’à demi surprise. Pure, elle imaginait difficilement le monde inpur. Et pourtant ! Du matin au soir, médias et journaux s'acharnaient à éviter la méfiance.
- Un petit déjeuner : catastrophe ferroviaire. Dix morts.
- Un déjeuner : détournement d'avion. Quatre-vingts morts.
- Un dîner : raz-de-marée : des milliers de victimes...
Mais non. Elle, naïve, continuait à y croire : « oui, d'accord, c'est affreux, le monde est affreux, les gens sont moches mais ça n'est pas toujours comme ça. Et tout le monde n'est pas pareil.
C'est vrai. Sauf qu'elle avait le chic, elle, pour tomber sur des cas soc’.
Mythomanes, manchots, éclopés de la vie, tordus du ciboulot, hommes mariés à la recherche d'un peu de piment, pire, affichant leurs portraits, leur statut et leurs propositions obscènes sans complexe, sur des sites assidûment fréquentés. Peut-être même par leurs épouses ! Non, décidément, le monde allait de travers et ce n'était pas demain la veille qu'elle allumerait des lampions à la gloire d’Eros !
Étourdie, elle renonçait à réfléchir plus avant. Demain serait un autre jour. Sûrement meilleur. Tiens, se dit-elle en entendant une petite sonnerie émanant de son ordinateur ! J'ai un message... Allons, tout n'est pas si triste... Allons voir de qui il s'agit...
Pascale Martin-Debève pour le 23 octobre 2006.
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 23/10/2006 à 18:54
LUCIENNE
23/10/2006
Mots à insérer :
CHALEUR. Mots :comédie, cœur, hardi, habitude, adieu, artiste, logghorée, lueur, époque, énoncer, urgence, union, ramer, râleur.
Jokers : doux, jaune, dire.
Une année
Le temps passe et se déroule tel une comédie en quatre actes principaux : les saisons.
Après la chaleur de l’été, les vacances qui ont cassé les habitudes et la routine de la vie .Voici le mois de septembre avec ses adieux aux longues journées.
La lueur du soleil se fait désirer le matin et il y a urgence à faire le travail à l’extérieur car la nuit arrive plus vite. Hardis les cœurs : profitons des après midi douces pour sortir en forêt à la cueillette des champignons, apprécions la nature et les couleurs variées de l’automne : jaune, rouge marron…les énoncer toutes est presque impossible. Nous pouvons dire que les artistes n’ont que l’embarras du choix pour les immortaliser. Deux jours de pluie, notre humeur devient maussade et nous râlons facilement. Heureusement l’arrière saison dans la région nous offre des températures agréables. Octobre, l’époque des châtaignes, du bourret annonce l’automne.Le matin, le brouillard nous cache le ciel et les lueurs du soleil. Allez du courage, ça n’est pas le moment de ramer, après avoir nettoyé le jardin, mis les fleurs à l’abri il faut aussi ramoner le foyer, ranger le bois pour acceuillir l’hiver et profiter d’un bon feu de cheminée. En unisson avec la nature nous nous mettons en veille jusqu’au printemps. Et voilà une année écoulée et bien remplie…
Lucienne pour le 16 octobre 2006.
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 23/10/2006 à 18:53
CHANTAL
23/10/2006
1. Choisis une image qui t'attire
2. Avant d'écrire, explore la carte avec tout ce qui éveille ton intérêt : les formes, les couleurs, la lumière, les personnages, l'ambiance... Observe ce qui est là, imagine ce qui est caché... Des émotions naissent et grandissent en toi. Des souvenirs reviennent. Ton imagination se met en route.
3. Laisse-toi entraîner dans l'écriture à partir de ce que tu ressens. Si c'est juste une idée d'intrigue ou de récit, entame-le…
BEBE CADUM
Une amie fantaisiste vient me souhaiter mon anniversaire par une carte tout aussi fantaisiste et suggestive : photo d’un beau bébé (que j’étais probablement …) avec l’inscription : « Toi à 9 mois »
Au verso un petit miroir déformant avec cette fois-ci « Toi aujourd’hui, que s’est-il passé ? Bon anniversaire «
Gloups, gloups, avale-toi ça… ! Est-ce l’effet contrariant du miroir (…) je me glisse illico dans la peau veloutée du joli bébé qui découvre agacé le monde qui l’entoure et nous livre tout de go sa révolte .« Oh qu’il est beau le lolo » « Quelle jolie petite souris, areuh, areuh » Et puis quoi encore… ! Ah oui « la jolie petite menotte à Mamie, la risette à Papy et tutti quanti ! Non mais, ils n’ont pas bientôt fini toutes leurs singeries. C’est qu’en plus ils se croient drôles et beaux tous ces géants. Je n’ose pas les contrarier mais au rayon des horreurs, j’ai eu le droit à tout le catalogue gratuit, moi je vous le dis. Et de très très près. Ils s’imaginent que je suis « miro » ou quoi ?
Pourquoi est-ce qu’ils s’approchent toujours plus près de mon berceau ? Sans doute pour vérifier qu’ils n’ont rien oublié …qu’ils ont bien reconnu la fossette coquine de ma maman, l’œil charmeur de mon papa, le nez en trompette de tante Julie. Tu parles … Et est- ce qu’au moins ils ont imaginé un peu ce que je pouvais en penser, moi, le bébé, de tout ce défilé commenté.
Parce que après les grands traits on passe au poids et la fête continue, ça reprend de plus belle
« Qu’est ce qu’il a bien profité ce bébé »’ et Tantine alors d’ajouter sa petite note à la chanson : « Fais bien attention à ce qu’il ne devienne pas obèse quand même, à quoi tu le nourris ? Tu devrais lui donner des légumes verts » Et ça continue… Pourquoi pas des épinards et des choux de Bruxelles pendant que vous y êtes … Enfin il parait que la situation n’est pas trop catastrophique puisque « ça lui passera quand il marchera, pas vrai Léon que ça s’est passé comme ça pour le nôtre »
Enfin bref, on suppute, on anticipe sur ce que j’ai ou que je n’ai pas…Mais bon sang, laissez-moi respirer, fichez-moi la paix sur ce que je deviendrais, à qui je ressemblerais. Si seulement
je pouvais, je leur tendrais un miroir, ça leur couperait le sifflet. Et oui le beau bébé qu’ils ont sans doute été, sur lequel on s’est abondamment penché, c’est maintenant ce grand machin pas vraiment « Jojo » Bon ils ne sont pas méchants, mais c’est parfois épuisant de faire « gentiment » le pantin qui rit et gesticule alors qu’on n’a qu’une envie, c’est d’être tranquille au fond de son petit lit.
Alors au prochain bébé que vous croiserez, pensez-y et laissez-moi s’il vous plait, le petit miroir de la carte, cette fois-ci les commentaires c’est moi qui les ferai
Chantal jeu du 16 octobre 2006.
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 23/10/2006 à 11:28
CHANTAL
23/10/2006
Mots à insérer :
VIRTUEL : Virus, voie, image, indulgence, rencontre, retour, tentation, tournure, usine, unanime, écho, étourdi, larme, lampion
Jokers : ciel, pure, chose
VIRTUEL COMBAT DE MOTS
Cela avait été décidé à l’unanimité lors de l’atelier du lundi : on avait pour consigne de jeter purement et simplement tous les mots de l’acrostiche dans un sac solidement fermé, et de les y maintenir coûte que coûte jusqu’à la semaine suivante .Ordre était de les laisser ensemble se débrouiller et de n’intervenir sous aucun prétexte.
Et bien arriva ce qui devait arriver : la bataille dans le noir fit rage et on échappa de peu au carnage. Bien sûr au début tout était calme, c’était la phase d’observation…
Chacun dans son silence épiait l’autre, observait les différentes allées et venues, bref, restait dans sa réserve. C’est pourtant pendant cette période que de façon insidieuse, le virus profita de la tranquillité du lieu pour commencer à s’infiltrer un peu partout. Personne dans un premier temps ne s’aperçut de son petit manège.
Puis on en arriva à la phase des civilités, des rencontres dans une atmosphère vraiment plus détendue. Tout semblait aller pour le mieux dans le meilleur des mondes : on assistait à des échanges affectueux, voire même à des caresses échangées à la sauvette. En un mot la cohabitation pour la semaine prenait donc une tournure plutôt plaisante.
Mais c’était sans compter sur l’activité sournoise et malfaisante de ce virus qui commença à prendre de plus en plus de place, à s’insinuer dans le moindre interstice, dans la plus petite voie qui s’offrait à lui. Les pauvres images pieuses qui étaient arrivées là, on se demande encore comment, criaient à l’indulgence et à la repentance, espérant peut-être qu’une âme charitable viendrait à leur secours …
Mais elles ne trouvèrent aucun écho dans ce fatras de mots, chacun se tenant prostré, redoutant les allers retours de notre virus cynique et endiablé qui, à chaque passage les gratifiait de grands coups de griffes. Ils espéraient tous, qu’à ce jeu là, il s’épuiserait et que ses forces il userait.
Mais plus çà allait et pire c’était. Une chose est certaine c’est qu’ils étaient unanimes pour crier « haro » sur ce mélange « rococo » qui leur faisait passer une semaine de tous les dangers. D’autant qu’ils n’avaient qu’une peur, c’est que la grande étourdie, chargée de les délier le prochain lundi, les oublie. « Tu ne vois pas qu’elle se trompe d’une semaine » dit la petite image « et qu’on doive rester encore et encore avec cet hurluberlu diabolique. »
-« Ah non merci » dit la caresse « parce qu’en plus du reste, j’ai comme voisine une larme qui n’arrête pas de couler depuis le début, elle me file le « bourdon ».
- « Plaignez-vous » dit alors la tentation, « moi ça fait une semaine que je suis pieds et poings liés aux pieds de ce lampion. Imaginez ce que sont mes jours et mes nuits depuis…. »
-« Allons mes sœurs, ne dressons pas le mûr des lamentations, courage, patientons, plus que quelques heures, quelques minutes… Soyons prêts, dès que le ciel s’éclaircira, dès que l’ouverture on délira, bondissons hors de là et hurlons
PLUS JAMAIS CA
Chantal pour le 23 octobre 2006.
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 23/10/2006 à 11:26
CHANTAL
23/10/2006
Mots à insérer :
CHALEUR : Comédie, cœur, hardi, habitude, adieu, artiste, logorrhée, lueur, époque, énoncer, urgence, union, ramer, râleur
Jokers : doux, jaune, dire
UPPERCUT
Je ne pensais pas, en lâchant cet idiot
Tout droit du ring sorti,
Qu’il prendrait tant de place
Pour êtr’ là aujourd’hui
Uppercut oui je vous le dis
J’me l’suis pris en pleine face
Pensant à la sortie
De notre amie Valérie
Point de logorrhée, pas de comédie
L’éventuelle sortie de l’artiste
Vraiment tous nous attriste
A la suite de Nicole et Christiane parties
Et saisie de tristesse, de colère réunies
Je viens vous proposer
De la langue rayer
Le mot le plus violent
De l’époque : c’est le TEMPS
« Pas le temps, plus le temps »
Il est bien toujours là
Il nous guette et toujours
Nous attend au virage,
Au moindre dérapage
Un écart, un plaisir ou bien un bon moment
Il nous le fait payer
Et nous dit : » C’est fini plus le temps »
Dans l’urgence il nous met
Et fait paraître désuet
Cet espace de chaleur
Où parle notre cœur
Au travers de nos plumes,
Et lui, tel une enclume
Nous martèle brutalement
STOP- PLUS- LE -TEMPS
Contre lui faut s’élever
Contre lui faut râler
Le remettre à sa place
Car dans cette barcasse
Celle de notre atelier
Il n’a pas à ramer
Il n’a pas à prendre sa place
Si parfois c’est galère
C’est quand même du bonheur
Que de humer cet air
Qui nous rend créateur
Le bateau s’enrichit
De nouveaux petits génies
Mais pour bien naviguer
Il nous faut tous rester
Et comme à l’habitude
Me mettant à rêver
J’aimerais fabriquer
Avec l’aide de René
Notre hardi bricoleur
Un p’tit distributeur
De minutes de jours et d’heures
Qui à volonté
Et sans argent compter
A chacun donnerait
De quoi se renflouer
A cette douce lueur
Je veux me raccrocher
Pour qu’anciens et nouveaux
On continue d’ramer
Arrivée à la fin de réquisitoire
J’ai un mot oublié
Et c’n’est pas un hasard
J’le laisserai de côté
Et je vous dis bien le bonsoir
Chantal pour le 16 octobre 2006.
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 23/10/2006 à 11:23
CHANTAL
23/10/2006
Mots à insérer :
GENTIL
Garce, grâce, économie, envie, naïf, nature, tambour, timide, initié, intime, louange, libre
Jokers : ami, lire, clair
REPRISE
Vais-je devoir chanter au clair de lune
Et faire à l’ami Pierrot
Pour qu’il vienne me prêter sa plume
Afin de trouver les bons mots… ?
Naïve que j’étais de croire
Que l’envie toute seule suffirait
Et qu’au premier roulement de tambour
Naturellement tout reviendrait
Garce que cette inspiration
Qui, en vacances, est bien partie
Et rappelle à la modestie
Celle qui se croyait initiée
Grâce à tous ces bons ateliers
A l’art d’écrire et faire danser
Des mots timides ou effrontés
Des pensées libres jamais bridées
Mais pour le moment pas « envolée »
Car en trois mois tout s’est « grippé »
De l’antirouille faudra acheter
Et patiemment le tout gratter
A la dépense pas regarder
C’est tellement bon de partager
Ce que t’as lu, ce que j’ai écrit,
Ce qui fait écho, chez toi chez lui
A nos papiers, à nos crayons
C’est la remise en condition
Au diable les économies
C’est pas pour deux ou trois « pennies »
On va aussi un peu louer
L’Dieu des poètes et des greffiers
Pour qu’avec nous il s’associe
Et nous inspire à chaque fois
Des mots gentils, des choses sympas
Et faire confiance à Notre Amie,
Notre Pascale qu’est toujours là
Quand ça va bien, quand ça ne va pas
Chantal pour le 9 octobre 2006.
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 23/10/2006 à 11:22