Tous à vos plumes!
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PHOTOS 2006/2007
CHRISTIANE J.*****
20/11/2006
Commencer un texte avec « si j’étais une fée »( un clown un père Noël ou un autre personnage) passer à la voisine qui continue et ainsi de suite…
Si j'étais une fée, la terre serait un grand jardin. Le temps n’aurait plus aucune importance et la montre que je tiens, qui dirige ma vie et vient me narguer jusque dans les jeux les plus sympathiques, cette montre, disais-je, n’existerait même pas.
Dans ce jardin, hommes et femmes dont l'âge moyen avoisinerait la trentaine, ne verraient aucun de leur traits physiques. Seule l'âme des êtres serait perceptible. Et dès que l’une de ces âmes serait en danger, devenant aigrie, mauvaise, agressive, alors elle serait mise à l'écart. Dans un autre jardin, plus paisible encore, les anges s'appliqueraient à pallier à ces défauts non innés...
Mais parfois, incompétents ou malicieux, pour supprimer ces imperfections bien humaines, ils les remplaceraient par d'autres. Et on verrait alors le pauvre monde se déchirer dans ce jardin paradisiaque ou pire encore, contaminer les êtres devenus exemplaires, du fait de l'action quelque peu castratrice de ces anges mal intentionnés. Car le monde qu’ils nous prépareraient ainsi, tel le meilleur des mondes, deviendrait un lieu sinistre à force de fade béatitude.
Tout compte fait ce monde angélique quelque peu doucereux paraît bien lénifiant. Plus de joutes oratoires? Plus d'échange un peu vifs qui nous ouvrent les yeux parfois ?
Allons donc, J'aime lire la malice dans l'oeil de mon interlocuteur, le désir de plaire, les jeux de séduction.
Tout va bien dans le meilleur des mondes... Cela peut être bien ennuyeux. Plus de surprises ! Les éclats de rire seraient-ils permis ? Les taquineries, les effusions spontanées seraient-elles considérées comme dangereuses et sujettes à caution ? Difficile à imaginer…
Allez d'accord pour trouver un juste milieu, un équilibre où chacun trouverait son compte, enfin plus ou moins...
Pascale (en gras) Renée B. (en italique) et Christiane J (normal) : jeu du 20 novembre 2006.
Dans ce jardin, hommes et femmes dont l'âge moyen avoisinerait la trentaine, ne verraient aucun de leur traits physiques. Seule l'âme des êtres serait perceptible. Et dès que l’une de ces âmes serait en danger, devenant aigrie, mauvaise, agressive, alors elle serait mise à l'écart. Dans un autre jardin, plus paisible encore, les anges s'appliqueraient à pallier à ces défauts non innés...
Mais parfois, incompétents ou malicieux, pour supprimer ces imperfections bien humaines, ils les remplaceraient par d'autres. Et on verrait alors le pauvre monde se déchirer dans ce jardin paradisiaque ou pire encore, contaminer les êtres devenus exemplaires, du fait de l'action quelque peu castratrice de ces anges mal intentionnés. Car le monde qu’ils nous prépareraient ainsi, tel le meilleur des mondes, deviendrait un lieu sinistre à force de fade béatitude.
Tout compte fait ce monde angélique quelque peu doucereux paraît bien lénifiant. Plus de joutes oratoires? Plus d'échange un peu vifs qui nous ouvrent les yeux parfois ?
Allons donc, J'aime lire la malice dans l'oeil de mon interlocuteur, le désir de plaire, les jeux de séduction.
Tout va bien dans le meilleur des mondes... Cela peut être bien ennuyeux. Plus de surprises ! Les éclats de rire seraient-ils permis ? Les taquineries, les effusions spontanées seraient-elles considérées comme dangereuses et sujettes à caution ? Difficile à imaginer…
Allez d'accord pour trouver un juste milieu, un équilibre où chacun trouverait son compte, enfin plus ou moins...
Pascale (en gras) Renée B. (en italique) et Christiane J (normal) : jeu du 20 novembre 2006.
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 20/11/2006 à 23:45
PASCALE *****
20/11/2006
Travail atelier du 20 novembre : commencer un texte avec « si j’étais une fée »( un clown un père Noël ou un autre personnage) passer à la voisine qui continue et ainsi de suite…
Si j'étais une fée, la terre serait un grand jardin. Le temps n’aurait plus aucune importance et la montre que je tiens, qui dirige ma vie et vient me narguer jusque dans les jeux les plus sympathiques, cette montre, disais-je, n’existerait même pas.
Dans ce jardin, hommes et femmes dont l'âge moyen avoisinerait la trentaine, ne verraient aucun de leur traits physiques. Seule l'âme des êtres serait perceptible. Et dès que l’une de ces âmes serait en danger, devenant aigrie, mauvaise, agressive, alors elle serait mise à l'écart. Dans un autre jardin, plus paisible encore, les anges s'appliqueraient à pallier à ces défauts non innés...
Mais parfois, incompétents ou malicieux, pour supprimer ces imperfections bien humaines, ils les remplaceraient par d'autres. Et on verrait alors le pauvre monde se déchirer dans ce jardin paradisiaque ou pire encore, contaminer les êtres devenus exemplaires, du fait de l'action quelque peu castratrice de ces anges mal intentionnés. Car le monde qu’ils nous prépareraient ainsi, tel le meilleur des mondes, deviendrait un lieu sinistre à force de fade béatitude.
Tout compte fait ce monde angélique quelque peu doucereux paraît bien lénifiant. Plus de joutes oratoires? Plus d'échange un peu vifs qui nous ouvrent les yeux parfois ?
Allons donc, J'aime lire la malice dans l'oeil de mon interlocuteur, le désir de plaire, les jeux de séduction.
Tout va bien dans le meilleur des mondes... Cela peut être bien ennuyeux. Plus de surprises ! Les éclats de rire seraient-ils permis ? Les taquineries, les effusions spontanées seraient-elles considérées comme dangereuses et sujettes à caution ? Difficile à imaginer…
Allez d'accord pour trouver un juste milieu, un équilibre où chacun trouverait son compte, enfin plus ou moins...
Pascale (en gras) René B (en italique) et Christiane J (normal) : jeu du 20 novembre 2006.
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 20/11/2006 à 23:42
CHRISTIANE L. *
20/11/2006
Commencer un texte avec : si j’étais une fée ( un clown, le père Noël ou un autre personnage) passer à la voisine qui continue et ainsi de suite...
Si j’étais une fée, avec ma baguette magique, je passerais mon temps à transformer le monde, le mal en bien, le négatif en positif, je redonnerais le sourire aux malheureux qui deviendraient heureux, ceux qui étaient dans la misère trouveraient l’abondance.
J’entends une voix m’interpeller : « ma bonne fée, viens à mon secours, mon appel ne va pas te paraître urgent mais j’ai en ce moment un gros problème. Ce soir, je dois assister à un bal et ma robe n’est plus à la mode et je dois rencontrer l’homme de ma vie, du moins je le suppose, non j’en suis certaine, quelque chose m’en donne la certitude, c’est comme ça ! »
« Fais ce que tu peux, mais fais vite ! Je suis déjà en retard. »
Ne t’inquiète pas lui dit la fée. Si je peux mettre l’espoir là où il y a le désespoir, la foi là où il y a le doute, la lumière là où sont les ténèbres, penses-tu qu’il me sera difficile de transformer ta robe en quelque chose de si beau que personne ne pourra égaler ta beauté. Je vais accéder à ta requête. Toutefois, avant cela, je vais te dire quelque chose d’important : Connais-tu le proverbe qui dit « l’habit ne fait le moine ? » Tu peux bien te présenter en haillons, si tu as une belle âme, l’homme de ta vie ne verra que cette beauté intérieure. Tu peux bien te présenter en robe de cérémonie, si ton esprit est vilain, aucun artifice vestimentaire ne saura le cacher …
- Oui mais…
- Je sais, ne dis rien, je vais te rendre aussi jolie qu’une princesse…Car, vois-tu, entre la théorie et la pratique, tu ne m’as pas laissé finir ma chérie, il y a un monde. Et c’est vrai : l’homme de ta vie, si c’est lui, sera plus sensible à ta beauté intérieure mise en valeur par de jolis atours !
Christiane L.( en gras) Marie (italique) et Pascale le 20 novembre 2006.
J’entends une voix m’interpeller : « ma bonne fée, viens à mon secours, mon appel ne va pas te paraître urgent mais j’ai en ce moment un gros problème. Ce soir, je dois assister à un bal et ma robe n’est plus à la mode et je dois rencontrer l’homme de ma vie, du moins je le suppose, non j’en suis certaine, quelque chose m’en donne la certitude, c’est comme ça ! »
« Fais ce que tu peux, mais fais vite ! Je suis déjà en retard. »
Ne t’inquiète pas lui dit la fée. Si je peux mettre l’espoir là où il y a le désespoir, la foi là où il y a le doute, la lumière là où sont les ténèbres, penses-tu qu’il me sera difficile de transformer ta robe en quelque chose de si beau que personne ne pourra égaler ta beauté. Je vais accéder à ta requête. Toutefois, avant cela, je vais te dire quelque chose d’important : Connais-tu le proverbe qui dit « l’habit ne fait le moine ? » Tu peux bien te présenter en haillons, si tu as une belle âme, l’homme de ta vie ne verra que cette beauté intérieure. Tu peux bien te présenter en robe de cérémonie, si ton esprit est vilain, aucun artifice vestimentaire ne saura le cacher …
- Oui mais…
- Je sais, ne dis rien, je vais te rendre aussi jolie qu’une princesse…Car, vois-tu, entre la théorie et la pratique, tu ne m’as pas laissé finir ma chérie, il y a un monde. Et c’est vrai : l’homme de ta vie, si c’est lui, sera plus sensible à ta beauté intérieure mise en valeur par de jolis atours !
Christiane L.( en gras) Marie (italique) et Pascale le 20 novembre 2006.
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 20/11/2006 à 22:18
CHRISTIANE L. *
20/11/2006
Mots à insérer :
EPONGE, épine, écouter, paradis, pompier, orgie, orange, nuit, norme, gorge, gâteau, élément, étoile.
Jokers : et, rose, air
La médiathèque du canton présente cette semaine un spectacle : buveur de livres.
Curieux titre, buveur me penser à mon voisin qui rentre ivre presque tous les soirs et je me dis que son foie est une véritable éponge.
Le buveur de livres est bien plus intéressant, c’est un personnage étrange qui hante les bibliothèques. On le voit tourner autour des rayonnages de livres, guettant derrière lui une hypothétique menace.
Ses déplacements sont hésitants, ses gestes maladroits, précipités. Puis il s’arrête net devant un livre, l’observe un moment, le prend entre ses mains qui sont devenues précises, le caresse doucement, le sent, l’ouvre enfin pour glisser entre ses pages, une paille qu’il porte avidement à sa bouche.
Alors les lettres, les mots, les phrases, avalés par le buveur de livres, s’envolent, comme libérés, d’une prison de papier dans laquelle ils étaient enfermés depuis longtemps.
A l’atelier d’écriture de Mont de Marsan, douze mots ont été rattrapés pour être enfilés les uns après les autres.
D’abord, il nous faut les apprivoiser, les manier doucement car certains ont des épines.
D’autres chantent dans nos oreilles, nous les écoutons, ou bien ils veulent s’envoler au paradis et nous les retenons.
Un autre enflamme son berceau, il faut appeler les pompiers.
Les grands indisciplinés, si on les laisse faire, ce sera une orgie.
Heureusement, l’orange est plus sage et dans la nuit elle rentre dans les normes.
Les petits, trop gourmands ont la gorge pleine de gâteau et ne peuvent plus avaler.
Il reste un dernier élément, l’étoile, la plus sage, qui brille sur tout ce petit monde.
Qu’ils sont beaux ces mots dans cette guirlande qui scintille de mille couleurs et qu’ils sont heureux tous ensemble, ils peuvent faire la fête, ils sont les acteurs de huit scénarios.
Christiane L. pour le 20 novembre 2006.
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 20/11/2006 à 22:16
PASCALE *****
20/11/2006
Mots à insérer :
Eponge : éponge, écouter, paradis, pompiers, orgie, orange, nuit, norme, gorge, gâteau, élément, étoile.
Jokers : et, rose, air.
En épongeant les gouttelettes de sang que la couronne d’épines avait laissé sur son front, j’écoutais les lamentations secrètes de l’homme. Le paradis artificiel auquel il semblait accroché avait alerté les pompiers qui l’avait retouvé, à demi-nu, errant dans les rues de la ville endormie. Dans une orgie de mots incomprenhensibles, vêtu d’une sorte de pagne orangé pendant lamentablement le long de ses hanches décharnées, l’homme avait effrayé plus d’un noctambule cette nuit-là avant d’être interpellé.
Il n’était pas hors-norme. C’était bien pire ! De sa gorge sortaient des sons gutturaux, inhumains et c’est comme une bête affamée qu’il se jeta sur le gâteau sec que le capitaine lui offrit comme pour l’amadouer.
Aucun élement concret ne permettait de savoir d’où il venait. S’était-il échappé d’un hôpital ? Venait-il d’une autre planète ? Bravait-il les forces de l’ordre ? Et les petites étoiles tatouées sur sa poitrine qui semblaient représenter la voie lactée, étaient-elles l’œuvre d’une âme malade ou un signe du ciel ?
Les pompiers étaient dubitatifs. Et, franchement, à part passer la main à un médecin, ils ne voyaient pas ce qu’ils pouvaient faire de cet étrange personnage. A moitiè Christ illuminé, à moitiè homme des cavernes et pourtant, aucunement agressif ou agité.
Semblant simplement flotter sur un petit nuage rose, dans un autre monde. Comme surgissant d’un songe. Etrange en tous cas…
Il respirait avec difficulté cet air pour nous vital mais qui paraisssait, à lui, inssuportable.
Lorsque l’un des pompiers voulut lui appliquer un masque à oxygène sur le visage, et sans que nul ne s’attendre à un tel geste, l’homme, que tous croyaient affaibli à l’extrème, échappa à ses sauveurs, courut vers le pont tout proche. Et sans que nul n’aie le temps d’intervenir, s’élança dans les airs.
Ce fut un grand branle-bas de combat. Tout le monde courut vers le pont, se pencha, scruta le fleuve qui coulait tranquillement 20 mètres plus bas. Mais rien. Aucune trace de l’homme étrange. Pas de plouf. Pas d’onde à la surface de l’eau. Rien !
- c’est dingue ça, s’écria le plus jeune d’entre eux. Il n’a pas pu s’évaporer quand même ! Alors,on fait quoi ?
- je sais pas. On attend les ordres du capitaine…
Personne ne prit garde à un changement imperceptible, il est vrai, à l’œil humain. Dans le ciel, loin, tout en haut, au moment précis où l’homme s’était évanoui dans la nature, une étoile s’était allumée. Une de plus. Qui en rejoignait mille autres, 100.000 autres, des milliards d’autres. Grains de folie, graines de génie…
- tiens ! Le voilà . là, regarde…
En effet, le long pagne de l’homme s’était pris dans l’un des piliers de fer qui soutenait le pont. Mais dans sa chute, déporté, l’homme avait glissé sur le pont et disparut aux yeux des pompiers ébahis. L’homme se balançait maintenant dangereusement.
- harnais. Mousqueton. On y va…
En quelques minutes, tout fut réglé. L’homme se laissa faire sans broncher. Et à l’hôpital, en le voyant arriver, je me dis que, quand même, les voies de Dieu sont impénétrables certes, mais il y a des jours où l’on se demande…
Heureusement que vous existez, dis-je au jeune pompier encore tout retourné !
Et réconciliée avec les anges, je me remis au travail, épongeant le sang que la couronne d’épines avait …
Pascale pour le 20 novembre 2006.
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 20/11/2006 à 21:37
PASCALE *****
20/11/2006
Construire un récit et le faire évoluer en fonction des contraintes d’écriture.
Je vous donnerai trois phrases courtes à 10 minutes d’intevalle sachant que vous devrez trouver le moyen de les inclure dans votre récit . Tous les mots doivent y être mais le sens que vos leur donnerez selon le contexte importe peu.
L’homme semblait hagard…
Il l’aurait…
C’était vraiment bizarre…
PS : je rappelle que ce jour-là, Marie nous avait offert un petit goûter chocolaté confectionné d'après une recette de mon enfance hi hi! Beurre chocolaté bien meilleur que le mien (le coup du sucre glace, bravo!)
Cela faisait un moment que, de l'endroit où je l’observais, je le voyais triturer nerveusement un morceau de papier entre ses mains. L'homme semblait hagard. Le regard flou, vide de toute expression, il pliait et dépliait le bout de parchemin puis l’écrasait de nouveau comme s’il broyait quelque insupportable secret.
Je n’osais plus bouger. Les aiguilles de ma montre semblaient figées dans l'attente. J'étais quasi certaine qu’un drame allait se produire. Mais non. L'homme poursuivait son lent travail de démolition. Toujours le même manège. Plier. Déplier. Broyer. J'imaginais que bientôt, sous la pression, ce secret-là ne serait
plus qu'une infâme boulette de souvenirs désagréables. Il l’aurait ensuite avalé que je n'en aurais pas été plus surprise !
Toutefois je commençais m’impatienter. L'homme n'avait pas l’air bien menaçant mais il me mettait en retard. Jamais je n'arriverai à temps à l'atelier d'écriture...
Impassible, lui semblait cloué au sol, juste capable de broyer sa boulette. C'était vraiment bizarre...
Je me décidais enfin à reprendre mon chemin. Jusqu'à ce moment-là, lui cessa son manège hypnotique. Je le vis, dans un éclair, jeter négligemment le fruit de sa colère par-dessus son épaule, dans le ruisseau que, justement, j'empruntais pour l’éviter. Le papier froissé roula, roula, amassant çà et là au passage quelques débris humains. Eaux de ruissellement mêlée de brindilles. Rien d'autre ? Non. Je dépassais l'homme sans oser le regarder. Il marmonnait : « putain... Plus boire, plus fumer et maintenant plus manger... Ras-le-bol... Ras l’assiette... Marre. Mar... J'en ai marre... » Et scrogneugneu et scrogneugneu….
Une terrible envie de savoir me prit soudain.
Je n'allais quand même pas... Si... Non... Bof... Pourquoi pas...
De plus, je ferai oeuvre utile en ne laissant pas traîner ce détritus.
Je jetai un oeil alentour. Personne... Aussi rapidement que me le permirent mes rhumatismes naissants, je me penchais, m'emparais de la petite boule puis, l’air de rien, la dépliais lentement, lissant de mes deux pouces les rides irréparables du papier.
Il s'agissait d'une ordonnance médicale. Délivrée, semblait-il, le jour même et émanant d'un diététicien reconnu.
Monsieur,
j'ai l'honneur de vous demander de bien vouloir vous présenter à mon cabinet afin de vous faire part de vos résultats d'analyse qui m’inquiète quelque peu. En effet, il semblerait que votre taux de cholestérol remonte de façon anormale.
Pourtant, vous m'aviez assuré vous être débarrassé de cette terrible addiction au beurre-chocolaté dont vous souffriez. Avez-vous de nouveau délaissé votre Prozac au profit de ce que vous appelez : remèdes antistress naturels. Si la nature avait voulu fabriquer de tels miracles, elle aurait permis aux vaches belges de nous offrir du lait déjà sucré et chocolaté. Ce ne sont pas les ingrédients qui vous font tort. Chacun d’eux a un rôle à jouer. Mais les mélanges et les abus. Appelez-moi sans tarder.
Cordialement.
Docteur Van Houten…
Pascale jeu du 13 novembre 2006.
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 20/11/2006 à 09:55
RENE
19/11/2006
Mots à insérer :
Taquin : torrent, tentation, autre, aspirer, quatre, qualité, union, urgence, inique, irriter, nausée, naturel.
Jokers : facile, bien, ciel.
La mare
C’était la mare de la fermette. Pour l’implanter au meilleur endroit, la creuser de leurs bras, aménager son abord, les hommes et femmes de quatre générations avaient uni leur sagesse et leur force. Des saules l’ombrageaient et des touffes de joncs et de roseaux l’agrémentaient.
La mare était la bienvenue pour abreuver le troupeau au retour du pâturage et les attelages. La basse-cour s’ébattait tout autour. Les canards et les oies en faisaient leur base de séjour. C’était le fief et l’opéra nocturne des batraciens. Les tourterelles, les hirondelles, les petits oiseaux et d’autres bêtes du Bon Dieu, fréquentaient le lieu. Les gamins, cédant à la tentation, allaient parfois y patauger. C’est là qu’ils s’apprenaient à l’art du ricochet et qu’ils taquinaient, munis d’une canne à pêche rustique, d’hypothétiques cyprinidés.
La mare n’avait certes pas une abondance ni une qualité d’eau comparables à celles d’un torrent. Mais elle tenait sa place, bravant -vaille que vaille- la pénurie des étés.
Puis, la canalisation d’eau est passée par là, le troupeau et les volailles ont été supprimés. Ouf, la mare pouvait aspirer à un peu de repos, libérée par le progrès. Las, ce trou était tellement accueillant pour déverser les gravats, les fonds de cuves et de bidons, les ordures déchets et résidus, que, bientôt, il ressembla à une chimère de décharge sauvage croisée à une zone humide naturelle aux flaques nauséabondes. Et, au lieu de penser à la réhabilitation urgente de la mare, le passant s’irritait du spectacle.
Le dernier propriétaire de la mare l’a faite combler ensevelissant tout sous la terre. Maintenant, une pelouse bien verte et bien lisse s’étend jusqu’à la maison. Plus rien ne rappelle la mémoire de la mare, ni son sort inique, ni l’inconscience humaine.
Signé : Le petit génie de la mare.
René pour le 13 novembre 2006.
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 19/11/2006 à 01:02
LUCIENNE
19/11/2006
Mots à insérer : TAQUIN, torrent, tentation, autre, aspirer, quatre, qualité, union, urgent, inique, irritée, nausée, naturel.
Jokers : facile, bien, ciel.
Curiosité.
Que se passe-t-il aujourd’hui ?
En arrivant sur le parking sur le parking, je vois un torrent de personnes se diriger vers les arènes.
Une véritable marée humaine coule vers le même point, la tentation est grande et la curiosité l emporte.
Je me mêle aux autres et suis rapidement aspirée par le mouvement. La colonne franchit la porte principale et nous montons dans les gradins par un des quatre escaliers .Quelle situation cocasse ! Dans le centre de l’arène des hommes installent le matériel et la sono pour le concert de Johnny ce soir à 21 heures. Ce sera sûrement un spectacle de qualité à en juger par tout le matériel entassé. Les responsables ont tout simplement omis de fermer la porte après le déchargement des camions.
Quelle situation inique, je suis irritée de m’être laissée par ma curiosité, j’en ai presque la nausée.
Quelle rumeur a donc couru pour que tous se précipitent à l’intérieur ? Pensaient-ils que l’artiste surveillait l’installation de la scène et des micros ? Ou se sont ils laissés piégés comme moi !
Je redescends et sors dans le parc prendre un bol d’air frais. Etonnant ce besoin de savoir !
Heureusement que je n’avais pas de rendez-vous urgent mais du temps pour flâner.
Un ami se trouve à l’extérieur et me dit d’un ton taquin : « Alors tu t’es faites avoir, tu croyais quoi ! »
« C’est facile de se moquer, et toi que fais tu là ? Peut être as-tu fais la même chose ! »
Au moins ça nous auras permis de nous rencontrer tout n’est pas négatif !
Lucienne pour le 13 novembre 2006.
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 19/11/2006 à 01:01
LUCIENNE
19/11/2006
Jeu : Taquineries (courrier)
A Gérard,
Merci de m’avoir noté pendant ces dernières vacances comment progresser sur l’ordinateur.
Quand j’ai relu certaines notes j’ai bien ri car vraiment il y a tout indiqué en détail, il ne manque parfois que les dessins pour que j’arrive à m’en sortir, tellement les explications sont imagées.
Heureusement que ce sont des notes personnelles car telle flèche, telle touche, à droite, à gauche, double clic, descend, monte, réduit, espace… Le labyrinthe est très imagé, rien ne manque !
Je pense que vous vous êtes bien amusés avec ta sœur en le faisant, à un endroit elle m’a écrit : » mamie je crois que Gégé se paye ta tête », mais je sais que c’est une boutade !
Lorsque que vous êtes partis tu m’as dit : « mamie, le moindre problème tu appelles et je te dirai car ça m’arrive de dépanner même des copains »
J’ai quand même constaté que tu as fait écrire ta frangine. Peut être as-tu craint que ma première difficulté serait de te relire, ça c’est mon clin d’œil !
Encore merci j’apprécie et j’ouvre le cahier avec plaisir à la moindre incertitude
Je noterai mes hésitations pour ta prochaine visite. En prime nous passons un bon moment ensemble dans ces cas là.
Je t’embrasse et aux vacances de Noël avec plaisir
Mamie
Lucienne jeu du 6 novembre 2006.
Merci de m’avoir noté pendant ces dernières vacances comment progresser sur l’ordinateur.
Quand j’ai relu certaines notes j’ai bien ri car vraiment il y a tout indiqué en détail, il ne manque parfois que les dessins pour que j’arrive à m’en sortir, tellement les explications sont imagées.
Heureusement que ce sont des notes personnelles car telle flèche, telle touche, à droite, à gauche, double clic, descend, monte, réduit, espace… Le labyrinthe est très imagé, rien ne manque !
Je pense que vous vous êtes bien amusés avec ta sœur en le faisant, à un endroit elle m’a écrit : » mamie je crois que Gégé se paye ta tête », mais je sais que c’est une boutade !
Lorsque que vous êtes partis tu m’as dit : « mamie, le moindre problème tu appelles et je te dirai car ça m’arrive de dépanner même des copains »
J’ai quand même constaté que tu as fait écrire ta frangine. Peut être as-tu craint que ma première difficulté serait de te relire, ça c’est mon clin d’œil !
Encore merci j’apprécie et j’ouvre le cahier avec plaisir à la moindre incertitude
Je noterai mes hésitations pour ta prochaine visite. En prime nous passons un bon moment ensemble dans ces cas là.
Je t’embrasse et aux vacances de Noël avec plaisir
Mamie
Lucienne jeu du 6 novembre 2006.
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 19/11/2006 à 01:00
LUCIENNE
19/11/2006
Jeu : inclure trois phrases dans un récit donné par l‘animatrice à 10 mn d’intervalle
L’homme semblait hagard/ Il l’aurait/ Bizarre
Lors d’une excursion avec les enfants de l’école nous avons visité une verrerie.
Un guide nous a accueillis et conduits avec maintes explications dans les dédalles de l’usine.
Ici les moules en bois abandonnés depuis longtemps, remplacés par des matériaux plus actuels Un peu plus loin les différentes poudres de couleur pour tremper l’ébauche incandescente .
Devant le four un homme semblait hagard en entendant les questions posées par les enfants, tout ébahi par leur pertinence et leur exactitude. Quelle température ? Combien de temps ?
Est-ce toujours vous qui êtes là ? Est-ce variable selon les objets ?
Il est vrai qu’elles ont fusées à tous les niveaux de la visite.
Les élèves très captivés de voir l’évolution de cette boule fondue devenir par petites touches et différentes phases de manipulation de magnifiques vases, coupes ouvraient de grands yeux.
- Regarde celui-là, il mélange des petits points avant de remettre à chauffer.
- L’autre tourne la boule brûlante avec un gant pour lui donner la forme.
D’un seul coup un cri de déception ! Que se passe-t-il ? Au moment d’ajuster le pied, patatras C’est raté ! D’après ceux qui étaient proches le pied mal collé s’est brisé, il l’aurait
simplement frôlé avec son outil.
Quel drame !
Plus qu’une chose à faire ; mettre le travail avec les brisures et tout à recommencer.
Dans l’atelier le silence, l’émotion sont palpables quelle sensation bizarre.
Les enfants sont momifiés.
- Ne vous inquiétez pas leur dit le guide pour dédramatiser la situation. Ce sont des choses qui arrivent et comme nous récupérons les débris pour les recycler, tout n’est pas perdu.
Evidemment l’ouvrier devait repartir de zéro pour recréer son ouvrage !
A notre sortie c’était évidemment le grand sujet de conversation. En fin de fabrication comme nous l’avons vu c’est très choquant.
Lorsque nous nous sommes arrêtés dans la boutique, nous n’avons pas eu besoin de leur conseiller de ne pas toucher ou de faire attention aux objets exposés.
Ils avaient vu la déception du maître verrier et s’étaient rendu compte du travail fourni et de sa fragilité.
Toutefois ce fût une journée passionnante qui leur a permis de découvrir un métier mal connu.
Lucienne jeu du 13 novembre 2006.
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 19/11/2006 à 00:59