LUCIENNE

19/11/2006

Jeu : inclure trois phrases dans un récit donné par l‘animatrice à 10 mn d’intervalle

L’homme semblait hagard/ Il l’aurait/ Bizarre



Lors d’une excursion avec les enfants de l’école nous avons visité une verrerie.
Un guide nous a accueillis et conduits avec maintes explications dans les dédalles de l’usine.
Ici les moules en bois abandonnés depuis longtemps, remplacés par des matériaux plus actuels Un peu plus loin les différentes poudres de couleur pour tremper l’ébauche incandescente .
Devant le four un homme semblait hagard en entendant les questions posées par les enfants, tout ébahi par leur pertinence et leur exactitude. Quelle température ? Combien de temps ?
Est-ce toujours vous qui êtes là ? Est-ce variable selon les objets ?
Il est vrai qu’elles ont fusées à tous les niveaux de la visite.
Les élèves très captivés de voir l’évolution de cette boule fondue devenir par petites touches et différentes phases de manipulation de magnifiques vases, coupes ouvraient de grands yeux.

- Regarde celui-là, il mélange des petits points avant de remettre à chauffer.
- L’autre tourne la boule brûlante avec un gant pour lui donner la forme.

D’un seul coup un cri de déception ! Que se passe-t-il ? Au moment d’ajuster le pied, patatras C’est raté ! D’après ceux qui étaient proches le pied mal collé s’est brisé, il l’aurait
simplement frôlé avec son outil.
Quel drame !
Plus qu’une chose à faire ; mettre le travail avec les brisures et tout à recommencer.
Dans l’atelier le silence, l’émotion sont palpables quelle sensation bizarre.
Les enfants sont momifiés.

- Ne vous inquiétez pas leur dit le guide pour dédramatiser la situation. Ce sont des choses qui arrivent et comme nous récupérons les débris pour les recycler, tout n’est pas perdu.

Evidemment l’ouvrier devait repartir de zéro pour recréer son ouvrage !
A notre sortie c’était évidemment le grand sujet de conversation. En fin de fabrication comme nous l’avons vu c’est très choquant.
Lorsque nous nous sommes arrêtés dans la boutique, nous n’avons pas eu besoin de leur conseiller de ne pas toucher ou de faire attention aux objets exposés.
Ils avaient vu la déception du maître verrier et s’étaient rendu compte du travail fourni et de sa fragilité.
Toutefois ce fût une journée passionnante qui leur a permis de découvrir un métier mal connu.

Lucienne jeu du 13 novembre 2006.



Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 19/11/2006 à 00:59