Publié le 19/02/2009 04:38 | Christian Maillebiau
« La question du devoir de mémoire doit avoir une place et une expression dans tout l'enseignement général national, dès le primaire et dans la formation professionnelle » exprimait Henri Basso, président de l'association Les Garibaldiens. C'était, récemment à Toulouse, lors de leur assemblée générale. Et il a précisé qu'ils avaient constitué un groupe d'activité histoire et culture pour le devoir de mémoire, ouvert à tous. Henri Basso a également rappelé que son association préparait la cérémonie du 64e anniversaire de la Libération de l'Italie qui aura lieu le samedi 18 avril prochain, à 10 heures, devant le monument de la Résistance et de la Déportation à Toulouse. « Elle soulignera son importance dans ce département, terre d'immigration et de résistance au 3e Reich, et aux défaitistes et collabos de Vichy durant la 2e guerre mondiale » rappelait Henri Basso avant d'ajouter : « Nous condamnons toutes les guerres, toutes les guerres en cours et celles qui couvent. Elles doivent trouver une issue pacifique urgente pour le bien et la paix des peuples victimes. Vigilance et prévention sont un devoir de citoyen, national, qui ne concerne pas seulement les Français et les Italiens mais également l'Europe et le monde ». À cette assemblée générale, outre les représentants de nombreuses associations d'anciens combattants et résistants, figuraient également Antonino La Piana, consul d'Italie, Guy Darmanin, président de l'Ufac, Michel Pech, conseiller délégué du maire de Toulouse Pierre Cohen à la Mémoire et au Monde combattant.