Charles Wolmark
http://www.plaques-commemoratives.net/bio_wolmark.htm
Né à Varsovie le 24 janvier 1921. Membre de la résistance depuis 1941. Evadé du fort de Villeneuve Saint-Georges en décembre 1941. Engagé dans les FTP-FFI de la région de Lyon, puis de Grenoble (groupe Carmagnole-Liberté). Fusillé à Charnècles le 30 juillet 1944
Contribution des élèves de l'école hôtelière de Thonon-les-Bains :
" Charles WOLMARK est venu en France très jeune, avec ses parents. Il militait dès l'avant guerre au sein des jeunesses communistes. Responsable de l'UJJ, il est arrêté par la Milice à Grenoble le 24 juillet 1944 lors du rendez-vous quotidien qu'il a avec le responsable des " adultes " (l'U. J. R. E.), Isaac Baumol, un ancien des brigades internationales de la guerre d'Espagne. Tous les deux seront fusillés, avec d'autres résistants, à Charnècles, à quelques kilomètres de Grenoble, une semaine plus tard. Charles WOLMARK était une personnalité hors du commun : un militant totalement dévoué et généreux, d'une très grande rigeur morale, dont tous ceux qu'il a connus gardent un souvenir lumineux. C'est le cas de Catherine Claude qui évoque dans son roman " Ciel Blanc ", la figure de Charles. Egalement, Annie Kriegel qui, dans son livre autobiographique " ce que j'ai cru comprendre " lui consacre de très belles pages."
Extraits "Héros Juifs de la Résistance Française", par David Diamant : 1962, édité par l'UJRE...
Charles Wolmark est né à Varsovie le 24 janvier 1921. Ses parents, l'un ébéniste, l'autre couturière, vinrent en France quand Charles n'avait que deux ans. Il fut l'un des premiers inscrits au patronage créé par les organisations juives et, lors de la fondation du club sportif ouvrier (Yask), il en fut à 9 ans le plus jeune des membres. A l'école, il est très bon élève mais, une fois passé le certificat d'études, la situation de ses parents l'oblige à entrer en apprentissage et il apprend le métier de tapissier-décorateur, tout en suivant des cours du soir de décoration. Lorsque la France est occupée, Charles Wolmark est prêt à entrer dans la lutte malgré ses 19 ans. Il organise des groupes de jeunes pour diffuser des tracts, coller des papillons anti-nazis et, pendant l'été 1941, ces groupes partent régulièrement en banlieue coller des affichettes et faire au minium d'énormes inscriptions contre l'occupant sur les murs et les routes. Le 15 août 1941, au cours d'une de ces expéditions qui l'a mené jusqu'en Normandie avec un autre groupe de camarades, ils sont arrêtés par les gendarmes et remis aux Allemands. Ils sont jugés à Evreux et condamnés par le tribunal militaire à cinq ans de travaux forcés pour "propagande communiste". L'attitude de Charles et de ses camarades au cours du procès fut digne et calme. Quelques heures après la condamnation, Charles, qui n'avait rien perdu de sa gaieté et de son optimisme, disait: "Il y a une chose qui est certaine, c'est que nous ne resterons pas là cinq ans et que nous pourrons bientôt reprendre la lutte". En prison, il est plein de combativité, monte une bibliothèque, organise les prisonniers en "collectif", dont il est le responsable. En décembre 1941, ils sont envoyés au fort de Villeneuve-Saint-Georges, où les Allemands ont pris à plusieurs reprises des otages pour les fusiller . Il multiplie alors les efforts pour établir la liaison avec l'extérieur et parvient à faire évader tout son groupe. Après cet exploit, il est envoyé en zone Sud. A Toulouse, il milite dans les rangs de l'Union de la Jeunesse Juive, puis il est appelé à Grenoble pour éviter une arrestation imminente à Toulouse. La situation y est très difficile et les arrestations se succèdent. Désigné comme chef des groupes de combat auprès de l'UJRE de l'Isère, il organise une imprimerie clandestine, rédige des journaux pour les jeunes et joue un grand rôle dans la réalisation de l'unité parmi la jeunesse juive. Son activité dépasse d'ailleurs de loin les limites du travail parmi les juifs. Il a acquis une telle expérience, qu'il est chargé d'organiser les noyaux de résistance parmi les jeunes de la population italienne et aide à la création des groupes de jeunes garibaldiens qui se transforment en une grande organisation de masse. Mais la Gestapo est à ses trousses, le danger d'arrestation est grave et le 24 juillet 1944, quand la Libération tant rêvée est à portée de la main, Charles Wolmark est arrêté par es miliciens et livré à la Gestapo. Pendant cinq jours, il est affreusement torturé sans desserrer les dents et le 30 juillet, il est fusillé à Charnècles, à 25 km de Grenoble. Les habitants de ce village ont raconté plus tard avec émotion ce que furent les derniers instants de ce héros qui devant le peloton d'exécution ne cessa de crier "Vive la France, Vive la Liberté, Vive le Communisme".
http://www.plaques-commemoratives.net/bio_wolmark.htm
Né à Varsovie le 24 janvier 1921. Membre de la résistance depuis 1941. Evadé du fort de Villeneuve Saint-Georges en décembre 1941. Engagé dans les FTP-FFI de la région de Lyon, puis de Grenoble (groupe Carmagnole-Liberté). Fusillé à Charnècles le 30 juillet 1944
Contribution des élèves de l'école hôtelière de Thonon-les-Bains :
" Charles WOLMARK est venu en France très jeune, avec ses parents. Il militait dès l'avant guerre au sein des jeunesses communistes. Responsable de l'UJJ, il est arrêté par la Milice à Grenoble le 24 juillet 1944 lors du rendez-vous quotidien qu'il a avec le responsable des " adultes " (l'U. J. R. E.), Isaac Baumol, un ancien des brigades internationales de la guerre d'Espagne. Tous les deux seront fusillés, avec d'autres résistants, à Charnècles, à quelques kilomètres de Grenoble, une semaine plus tard. Charles WOLMARK était une personnalité hors du commun : un militant totalement dévoué et généreux, d'une très grande rigeur morale, dont tous ceux qu'il a connus gardent un souvenir lumineux. C'est le cas de Catherine Claude qui évoque dans son roman " Ciel Blanc ", la figure de Charles. Egalement, Annie Kriegel qui, dans son livre autobiographique " ce que j'ai cru comprendre " lui consacre de très belles pages."
Extraits "Héros Juifs de la Résistance Française", par David Diamant : 1962, édité par l'UJRE...
Charles Wolmark est né à Varsovie le 24 janvier 1921. Ses parents, l'un ébéniste, l'autre couturière, vinrent en France quand Charles n'avait que deux ans. Il fut l'un des premiers inscrits au patronage créé par les organisations juives et, lors de la fondation du club sportif ouvrier (Yask), il en fut à 9 ans le plus jeune des membres. A l'école, il est très bon élève mais, une fois passé le certificat d'études, la situation de ses parents l'oblige à entrer en apprentissage et il apprend le métier de tapissier-décorateur, tout en suivant des cours du soir de décoration. Lorsque la France est occupée, Charles Wolmark est prêt à entrer dans la lutte malgré ses 19 ans. Il organise des groupes de jeunes pour diffuser des tracts, coller des papillons anti-nazis et, pendant l'été 1941, ces groupes partent régulièrement en banlieue coller des affichettes et faire au minium d'énormes inscriptions contre l'occupant sur les murs et les routes. Le 15 août 1941, au cours d'une de ces expéditions qui l'a mené jusqu'en Normandie avec un autre groupe de camarades, ils sont arrêtés par les gendarmes et remis aux Allemands. Ils sont jugés à Evreux et condamnés par le tribunal militaire à cinq ans de travaux forcés pour "propagande communiste". L'attitude de Charles et de ses camarades au cours du procès fut digne et calme. Quelques heures après la condamnation, Charles, qui n'avait rien perdu de sa gaieté et de son optimisme, disait: "Il y a une chose qui est certaine, c'est que nous ne resterons pas là cinq ans et que nous pourrons bientôt reprendre la lutte". En prison, il est plein de combativité, monte une bibliothèque, organise les prisonniers en "collectif", dont il est le responsable. En décembre 1941, ils sont envoyés au fort de Villeneuve-Saint-Georges, où les Allemands ont pris à plusieurs reprises des otages pour les fusiller . Il multiplie alors les efforts pour établir la liaison avec l'extérieur et parvient à faire évader tout son groupe. Après cet exploit, il est envoyé en zone Sud. A Toulouse, il milite dans les rangs de l'Union de la Jeunesse Juive, puis il est appelé à Grenoble pour éviter une arrestation imminente à Toulouse. La situation y est très difficile et les arrestations se succèdent. Désigné comme chef des groupes de combat auprès de l'UJRE de l'Isère, il organise une imprimerie clandestine, rédige des journaux pour les jeunes et joue un grand rôle dans la réalisation de l'unité parmi la jeunesse juive. Son activité dépasse d'ailleurs de loin les limites du travail parmi les juifs. Il a acquis une telle expérience, qu'il est chargé d'organiser les noyaux de résistance parmi les jeunes de la population italienne et aide à la création des groupes de jeunes garibaldiens qui se transforment en une grande organisation de masse. Mais la Gestapo est à ses trousses, le danger d'arrestation est grave et le 24 juillet 1944, quand la Libération tant rêvée est à portée de la main, Charles Wolmark est arrêté par es miliciens et livré à la Gestapo. Pendant cinq jours, il est affreusement torturé sans desserrer les dents et le 30 juillet, il est fusillé à Charnècles, à 25 km de Grenoble. Les habitants de ce village ont raconté plus tard avec émotion ce que furent les derniers instants de ce héros qui devant le peloton d'exécution ne cessa de crier "Vive la France, Vive la Liberté, Vive le Communisme".