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Après un 3000m de test à Saint Chamond le matin dans le cadre des WE haut niveau équipe de France et une réunion toute l’après midi au Bessat pour planifier la saison 2007 de CO, qui a comme objectif principal le Championnat du Monde en Ukraine en août, me voilà partie samedi dans la soirée direction le centre ville de Saint-Etienne pour la 53ème édition de la Saintélyon… en relais de 4 coureurs.
Chaque année après le Raid Suez, c’est toujours un plaisir que de retrouver mes coéquipiers sur des Week-Ends. Cette année, nous avons testé pour la première fois cette course mythique… et c’était un régal de la vivre !
Petite présentation de l’équipe :
On avait décidé l’ordre suivant de prise de relais :
Je suis partie sur les 16 km en montée qui m’amenaient de St Etienne à St Christo en Jarez
Rémi a pris le relais sur 14 km jusqu’à Ste Catherine
Guillaume a enchaîné sur une grosse partie de chemins (et de boue…) pendant 16 km jusqu’à Soucieux en Jarrest
Et Patrick (notre botte secrète…) a terminé sur les 22 km qui le séparaient encore de Lyon, au palais des sports, sur une grosse partie de gourdon.
Nous voilà le soir tant attendu…
St Etienne – 10h55
Après être resté pendant 30mn dans les bouchons de la sortie du match de foot des verts chez eux (a priori, ils ont dû gagner ??), nous avons enfin atteint le Hall B du parc des Expos où nous avons retrouvé non seulement toute l’équipe, mais aussi notre Lolo des « Raidoutables », qui avait monté une équipe avec ses copains triathlètes, et notre Lolo des Eaux, qui partait pour les 68 km.
Me voilà partie à 11h25 pour l’échauffement, tandis que toute l’équipe partait vers St Christo pour le changement relayeur 1-2.
A 11h40, j’essaie de me faufiler dans le début du paquet sur la ligne de départ pour ne pas perdre trop de temps dans les embouteillages. Les gens au départ étaient bien sympas et j’en ai revu quelques-uns pendant la course.
St Etienne – 11h45
C’est parti pour la 53ème édition de la Saintélyon, pour les relais, sachant que les solo ne partaient qu’à minuit.
Je suis partie sur un bon rythme, les 7 premiers km étaient sur des faux plats montant et descendant sans grande difficulté et complètement éclairés. Je n’ai fait que remonter des places sur cette partie et c’était très encourageant, mais le plus dur restait à venir avec le dénivelé et je savais que j’allais devoir m’accrocher. Sur le plat, j’ai couru la plupart du temps avec une personne qui faisait un relais par deux et qui partait donc sur 30 km.
Au bout de 8km, premier ravito. Il faut que j’apprenne à boire en courant car j’ai failli m’étouffer... hum ! (et peut-être que la prochaine fois je partirai avec mon eau… cela m’évitera de dessécher sur la 2ème partie de mon relais…). C’est le début de la montée et des chemins non éclairés.
Tout se passe bien sur le début, je continue à rattraper du monde et je me fais vraiment plaisir. Mon compagnon de course du plat a un peu décroché et je ne le vois plus… mais au bout de 45’, mes jambes commencent à devenir très très lourdes et je me dis que ce n’est pas le moment de décrocher, mais ma progression s’arrête et je ne double plus personne. Je maintiens ma place et il me revient dessus. Heureusement pour moi (et un grand merci), car il m’a bien motivé et m’a éclairé avec sa lampe dans les parties où je ne voyais pas grand-chose, sur les chemins caillouteux en descente. Je l’ai déjà dit, mais je vais vraiment changer de lampe frontale… et ça commence à être urgent : il m’a rassuré en me disant qu’il avait la même l’année dernière et qu’il avait craqué pour investir dans celle qu’il avait ce soir-là. C’est en forgeant qu’on devient forgeron !
Je me suis bien accrochée dans les dernières côtes, jusqu’à arriver à St Christo en Jarez. C’est génial d’être une fille car tout le monde m’encourageait, d’autant plus que j’ai été la 1ère fille à arriver au relais de St Christo, donc je suis bien contente ! J’ai bouclé mon circuit en 1h10, j’arrive en 42ème position des relais 2-3-4 confondus.
St Christo – 0h55
Place à Rémi qui récupère la puce électronique sur ma cheville et démarre dans une côte de folie qui a dû en décourager plus d’un. Son parcours est essentiellement sur chemins, avec 2 bonnes côtes et quelques passages dans un brouillard à couper aux couteaux.
Nous avons eu juste le temps de rallier Ste Catherine, et notre Rémi arrivait au loin plein de boue en 1h07 à peu près.
Ste Catherine – 2h03
Nous voyons Guillaume partir au loin, avec comme objectif de ne pas décrocher l’équipe mixte qui venait juste de partir (mais nous ne savions pas du tout où nous en étions ni dans le classement mixte, ni dans le classement relais de 4 coureurs… c’était vraiment impossible à déterminer et puis on était là pour se faire plaisir en donnant le meilleur de chacun, donc on allait bien voir à l’arrivée). Guillaume a fait un relais plutôt descendant mais avec 2 bonnes côtes et essentiellement sur chemins. Comme il avait plu la journée, c’était pas mal glissant et heureusement, il a préservé ses chevilles d’une nouvelle entorse…
Soucieux en Jarrest – 3h30
Le ravito était pas mal du tout… j’en ai profité pour refaire des réserves.
Guillaume arrive juste derrière l’équipier de Lolo, la bagarre est lancée… (enfin, y'avait pas de bagarre, mais c'était sympa qu'on soit les 2 équipes au coude à coude !) et notre botte secrète est partie !
Le relais est beaucoup sur goudron, avec deux grosses côtes et une distance plus importante que les 3 autres. Il fallait un coureur, on l’avait trouvé ! Patrick se fait vraiment plaisir et va chercher toutes les équipes à sa portée ! Il rattrape 26 places (bravo… et merci !), met 1h25 à peu près.
Nous avons la bonne surprise de terminer 22ème des relais à 4 coureurs (sur 460), et 3ème en mixte, ce qui nous a fait bien plaisir !
Nous ne nous sommes pas fait rattraper par le 1er solo (ouf…), qui faiasit 68 km seul, mais ça s’est joué à quelques minutes, et de toute façon il a mis un meilleur temps que nous vu qu’on est parti 15 mn avant lui. Que se soient les hommes ou les femmes, les premiers sont vraiment impressionnants. Bravo à Pauline qu’on a vu à l’arrivée qui a tout fait.
Pour conclure, l’organisation est impressionnante de professionnalisme. Nous nous sommes vraiment régalé sur cette épreuve, on a pu se tester un peu en course à pied, et c’était un plaisir de tous nous revoir.
Merci Lolo pour la raclette et la bonne humeur de tout ton petit groupe.
RDV l’année prochaine, avec l’équipe au grand complet !
.
Chaque année après le Raid Suez, c’est toujours un plaisir que de retrouver mes coéquipiers sur des Week-Ends. Cette année, nous avons testé pour la première fois cette course mythique… et c’était un régal de la vivre !
Petite présentation de l’équipe :
- Guillaume, triathlète confirmé, et membre incontestable des « Raidoutables du Sud-Est » depuis qu’on existe (OK, ça fait que 2 ans, mais bon… c’est quand même mon idole en VTT) !
- Rémi, qui revient du marathon de New York où il a tourné en 3h40, et qui a rejoint l’équipe des Raidoutables cette année.
- Patrick, mon coach du mardi à l’entraînement (et je l’en remercie !), avec qui j’avais déjà fait un relais en course à pied dans le Vaucluse.
- Et moi… petite orienteuse qui avait envie de se tester sur une course à pied si sympa et originale.
On avait décidé l’ordre suivant de prise de relais :
Je suis partie sur les 16 km en montée qui m’amenaient de St Etienne à St Christo en Jarez
Rémi a pris le relais sur 14 km jusqu’à Ste Catherine
Guillaume a enchaîné sur une grosse partie de chemins (et de boue…) pendant 16 km jusqu’à Soucieux en Jarrest
Et Patrick (notre botte secrète…) a terminé sur les 22 km qui le séparaient encore de Lyon, au palais des sports, sur une grosse partie de gourdon.
Nous voilà le soir tant attendu…
St Etienne – 10h55
Après être resté pendant 30mn dans les bouchons de la sortie du match de foot des verts chez eux (a priori, ils ont dû gagner ??), nous avons enfin atteint le Hall B du parc des Expos où nous avons retrouvé non seulement toute l’équipe, mais aussi notre Lolo des « Raidoutables », qui avait monté une équipe avec ses copains triathlètes, et notre Lolo des Eaux, qui partait pour les 68 km.
Me voilà partie à 11h25 pour l’échauffement, tandis que toute l’équipe partait vers St Christo pour le changement relayeur 1-2.
A 11h40, j’essaie de me faufiler dans le début du paquet sur la ligne de départ pour ne pas perdre trop de temps dans les embouteillages. Les gens au départ étaient bien sympas et j’en ai revu quelques-uns pendant la course.
St Etienne – 11h45
C’est parti pour la 53ème édition de la Saintélyon, pour les relais, sachant que les solo ne partaient qu’à minuit.
Je suis partie sur un bon rythme, les 7 premiers km étaient sur des faux plats montant et descendant sans grande difficulté et complètement éclairés. Je n’ai fait que remonter des places sur cette partie et c’était très encourageant, mais le plus dur restait à venir avec le dénivelé et je savais que j’allais devoir m’accrocher. Sur le plat, j’ai couru la plupart du temps avec une personne qui faisait un relais par deux et qui partait donc sur 30 km.
Au bout de 8km, premier ravito. Il faut que j’apprenne à boire en courant car j’ai failli m’étouffer... hum ! (et peut-être que la prochaine fois je partirai avec mon eau… cela m’évitera de dessécher sur la 2ème partie de mon relais…). C’est le début de la montée et des chemins non éclairés.
Tout se passe bien sur le début, je continue à rattraper du monde et je me fais vraiment plaisir. Mon compagnon de course du plat a un peu décroché et je ne le vois plus… mais au bout de 45’, mes jambes commencent à devenir très très lourdes et je me dis que ce n’est pas le moment de décrocher, mais ma progression s’arrête et je ne double plus personne. Je maintiens ma place et il me revient dessus. Heureusement pour moi (et un grand merci), car il m’a bien motivé et m’a éclairé avec sa lampe dans les parties où je ne voyais pas grand-chose, sur les chemins caillouteux en descente. Je l’ai déjà dit, mais je vais vraiment changer de lampe frontale… et ça commence à être urgent : il m’a rassuré en me disant qu’il avait la même l’année dernière et qu’il avait craqué pour investir dans celle qu’il avait ce soir-là. C’est en forgeant qu’on devient forgeron !
Je me suis bien accrochée dans les dernières côtes, jusqu’à arriver à St Christo en Jarez. C’est génial d’être une fille car tout le monde m’encourageait, d’autant plus que j’ai été la 1ère fille à arriver au relais de St Christo, donc je suis bien contente ! J’ai bouclé mon circuit en 1h10, j’arrive en 42ème position des relais 2-3-4 confondus.
St Christo – 0h55
Place à Rémi qui récupère la puce électronique sur ma cheville et démarre dans une côte de folie qui a dû en décourager plus d’un. Son parcours est essentiellement sur chemins, avec 2 bonnes côtes et quelques passages dans un brouillard à couper aux couteaux.
Nous avons eu juste le temps de rallier Ste Catherine, et notre Rémi arrivait au loin plein de boue en 1h07 à peu près.
Ste Catherine – 2h03
Nous voyons Guillaume partir au loin, avec comme objectif de ne pas décrocher l’équipe mixte qui venait juste de partir (mais nous ne savions pas du tout où nous en étions ni dans le classement mixte, ni dans le classement relais de 4 coureurs… c’était vraiment impossible à déterminer et puis on était là pour se faire plaisir en donnant le meilleur de chacun, donc on allait bien voir à l’arrivée). Guillaume a fait un relais plutôt descendant mais avec 2 bonnes côtes et essentiellement sur chemins. Comme il avait plu la journée, c’était pas mal glissant et heureusement, il a préservé ses chevilles d’une nouvelle entorse…
Soucieux en Jarrest – 3h30
Le ravito était pas mal du tout… j’en ai profité pour refaire des réserves.
Guillaume arrive juste derrière l’équipier de Lolo, la bagarre est lancée… (enfin, y'avait pas de bagarre, mais c'était sympa qu'on soit les 2 équipes au coude à coude !) et notre botte secrète est partie !
Le relais est beaucoup sur goudron, avec deux grosses côtes et une distance plus importante que les 3 autres. Il fallait un coureur, on l’avait trouvé ! Patrick se fait vraiment plaisir et va chercher toutes les équipes à sa portée ! Il rattrape 26 places (bravo… et merci !), met 1h25 à peu près.
Nous avons la bonne surprise de terminer 22ème des relais à 4 coureurs (sur 460), et 3ème en mixte, ce qui nous a fait bien plaisir !
Nous ne nous sommes pas fait rattraper par le 1er solo (ouf…), qui faiasit 68 km seul, mais ça s’est joué à quelques minutes, et de toute façon il a mis un meilleur temps que nous vu qu’on est parti 15 mn avant lui. Que se soient les hommes ou les femmes, les premiers sont vraiment impressionnants. Bravo à Pauline qu’on a vu à l’arrivée qui a tout fait.
Pour conclure, l’organisation est impressionnante de professionnalisme. Nous nous sommes vraiment régalé sur cette épreuve, on a pu se tester un peu en course à pied, et c’était un plaisir de tous nous revoir.
Merci Lolo pour la raclette et la bonne humeur de tout ton petit groupe.
RDV l’année prochaine, avec l’équipe au grand complet !
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Céline DODIN
Rédigé par Céline DODIN le 03/12/2006 à 20:01
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Commentaires (3)
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C'était génial et ça arrive aussi... 2h30 de folie dans les coteaux du beaujolais le WE dernier...
Céline DODIN
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ça arrive... c'était le WE du 25-26 novembre, dans les coins bien connus de Fontainebleau
Comme tous les ans, nous voilà partis pour une saison hivernale jalonnée de Week-Ends d'entraînement aux quatre coins de la France.
C'est toujours un plaisir que de monter à Fontainebleau et courir dans ses magnifiques forêts jonchées de blocs rocheux qui donnent bien envie de s'arrêter pour prendre le temps d'y grimper.
Comme à l'accoutumée, le programme du WE était dense, un sprint et une moyenne distance le samedi pour se mettre en jambes, et une bonne longue distance le dimanche matin pour nous achever. Petit allégement par rapport à l'année dernière : il n'y avait pas de course de nuit le samedi soir.
Le sprint s'est déroulé à l'EIS (Ecole Interarmées des sports), sur une carte relativement simple qui s'adapte très bien à cette distance, mais qui mériterait un petit dépoussiérage et une mise aux normes ISSOM... J'ai fait une bonne faute au poste 8 sur ce mur énorme qui était mon repère visuel que j'allais chercher pour trouver mon poste... mais qui n'était pas le bâtiment tant convoité que je devais contourner ! Je termine en un temps de 13'20.
Place ensuite à une moyenne distance sur la carte de la Salamandre 2. La mise en route a été assez difficile... et j'ai bien dévié sur le 1er poste mais j'ai rétabli assez rapidement donc je n'ai perdu "que" 30" sur le meilleur temps sur ce poste. Je n'ai pas fait le bon choix sur le trajet 4-5 : l'itinéraire par le Nord offrait plus de chemins et un point d'attaque béton sur l'avancée de la colline, alors que j'ai perdu du temps à remonter sur le chemin au sud. Sur le poste 6, je dévie trop à droite vers une autre colline qui ressemblait bien à celle que je cherchais... Petite faute également au poste 9 (je monte au-dessus de la falaise pour être sûre de voir le poste), et plus importante au poste 11 alors que j'arrive vraiment trop à droite et je mets du temps à me recaler (35" de perdu sur le meilleur temps intermédiaire). J'enchaîne ensuite assez bien avec une bonne foulée sur les derniers postes. Je termine la course en 36'11".
Enfin, réveil matinal dimanche pour une longue distance magnifique sur Arbonne. Le terrain est bien typique de la région avec de gros blocs rocheux, des plaines recouvertes de lapias et de petits marais et de grandes vallées pleines de fougères. Pour réhausser la difficulté du parcours, nous sommes partis sur des cartes sans chemins, nos principaux éléments de repère étant alors le relief et les rochers. J'ai fait beaucoup de fautes et eu beaucoup d'hésitations durant toute la course, mais celle qui m'a coûté très cher a été lors de la recherche du poste de bouclage du papillon, le numéro 60. C'est le poste où il y avait le plus de monde en même temps et j'ai été capable de la rater d'une magnifique manière... 10' de faute, c'est pas terrible ! C'était un peu "à la recherche du poste perdu" et quand je l'ai trouvé, c'était la fête ! Ce qui s'est passé : pour ne pas descendre trop dans le col entre les 2 sommets de la 2ème grosse colline allongée à traverser, je suis trop montée et j'ai dévié sur la droite sans m'en rendre compte. Ensuite plus rien ne correspondait bien, mais je n'avais plus d'autre échappatoire que d'aller sur le bon plateau et me recaler. Malheureusement, je croyais être trop à gauche, et ça a donné ce que ça a donné, quelquechose de pas terrible....
Bilan : joli WE qui fait bien comprendre que c'est l'entraînement qui fait progresser !
Comme tous les ans, nous voilà partis pour une saison hivernale jalonnée de Week-Ends d'entraînement aux quatre coins de la France.
C'est toujours un plaisir que de monter à Fontainebleau et courir dans ses magnifiques forêts jonchées de blocs rocheux qui donnent bien envie de s'arrêter pour prendre le temps d'y grimper.
Comme à l'accoutumée, le programme du WE était dense, un sprint et une moyenne distance le samedi pour se mettre en jambes, et une bonne longue distance le dimanche matin pour nous achever. Petit allégement par rapport à l'année dernière : il n'y avait pas de course de nuit le samedi soir.
Le sprint s'est déroulé à l'EIS (Ecole Interarmées des sports), sur une carte relativement simple qui s'adapte très bien à cette distance, mais qui mériterait un petit dépoussiérage et une mise aux normes ISSOM... J'ai fait une bonne faute au poste 8 sur ce mur énorme qui était mon repère visuel que j'allais chercher pour trouver mon poste... mais qui n'était pas le bâtiment tant convoité que je devais contourner ! Je termine en un temps de 13'20.
Place ensuite à une moyenne distance sur la carte de la Salamandre 2. La mise en route a été assez difficile... et j'ai bien dévié sur le 1er poste mais j'ai rétabli assez rapidement donc je n'ai perdu "que" 30" sur le meilleur temps sur ce poste. Je n'ai pas fait le bon choix sur le trajet 4-5 : l'itinéraire par le Nord offrait plus de chemins et un point d'attaque béton sur l'avancée de la colline, alors que j'ai perdu du temps à remonter sur le chemin au sud. Sur le poste 6, je dévie trop à droite vers une autre colline qui ressemblait bien à celle que je cherchais... Petite faute également au poste 9 (je monte au-dessus de la falaise pour être sûre de voir le poste), et plus importante au poste 11 alors que j'arrive vraiment trop à droite et je mets du temps à me recaler (35" de perdu sur le meilleur temps intermédiaire). J'enchaîne ensuite assez bien avec une bonne foulée sur les derniers postes. Je termine la course en 36'11".
Enfin, réveil matinal dimanche pour une longue distance magnifique sur Arbonne. Le terrain est bien typique de la région avec de gros blocs rocheux, des plaines recouvertes de lapias et de petits marais et de grandes vallées pleines de fougères. Pour réhausser la difficulté du parcours, nous sommes partis sur des cartes sans chemins, nos principaux éléments de repère étant alors le relief et les rochers. J'ai fait beaucoup de fautes et eu beaucoup d'hésitations durant toute la course, mais celle qui m'a coûté très cher a été lors de la recherche du poste de bouclage du papillon, le numéro 60. C'est le poste où il y avait le plus de monde en même temps et j'ai été capable de la rater d'une magnifique manière... 10' de faute, c'est pas terrible ! C'était un peu "à la recherche du poste perdu" et quand je l'ai trouvé, c'était la fête ! Ce qui s'est passé : pour ne pas descendre trop dans le col entre les 2 sommets de la 2ème grosse colline allongée à traverser, je suis trop montée et j'ai dévié sur la droite sans m'en rendre compte. Ensuite plus rien ne correspondait bien, mais je n'avais plus d'autre échappatoire que d'aller sur le bon plateau et me recaler. Malheureusement, je croyais être trop à gauche, et ça a donné ce que ça a donné, quelquechose de pas terrible....
Bilan : joli WE qui fait bien comprendre que c'est l'entraînement qui fait progresser !
Fontainebleau Sprint.jpg
(1.98 Mo)
Fontainebleau Sprint_tracé.jpg (2 Mo)
Fontainebleau MD.jpg (1.38 Mo)
Fontainebleau MD_tracé.jpg (1.4 Mo)
Fontainebleau LD1.jpg (1.3 Mo)
Fontainebleau LD1_tracé.jpg (1.31 Mo)
Fontainebleau LD2.jpg (1.52 Mo)
Fontainebleau LD2_tracé.jpg (1.53 Mo)
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Fontainebleau LD2.jpg (1.52 Mo)
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Céline DODIN
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Château de Montbel
Pour clore les deux jours, rendez-vous à Montbel dimanche 19 novembre, pour une longue distance sur les hauts plateaux.
Une petite originalité : un circuit + 5 potses "free order" à recopier au départ et à prendre au choix à n'importe quel moment dans la course. J'ai rapidement décidé l'ordre dans lequel j'allais prendre ces postes : du départ au poste 1, l'itinéraire était très long et empruntait les chemins en y allant directement : c'était l'occasion pour aller chercher les 3 postes les plus hauts qui m'auraient gênée au retour. J'ai enchaîné ensuite sur le poste 1, puis le poste 2 avec une faute qui me coûte cher : je vais un peu trop loin sur le chemin à côté du poste pour récupérer une végétation moins dense mais je n'arrive pas à voir la différence de végétation. Je fais une petite sortie de carte et suis obligée de revenir en arrière ensuite.
Les autres postes n'offraient pas de grande difficulté de part la configuration de la carte et la forte densité de chemins, jusqu'au poste 9 puis dans le flanc et le vert où une faute est si vite arrivée ! J'ai énormément douté sur le trajet 13-14, je me suis arrêtée à plusieurs reprises à cause de petits problèmes de distance, mais j'ai fini par continuer et traverser le vert que j'attendais tant ! Le poste était ensuite devant mes yeux. J'ai également fait une faute sur le poste 8 où je suis partie trop bas en étant attirée par les jalons.
Je finis ma course en 1h28'48, à 12'30 de Juste RAIMBAULT qui gagne le circuit.
Félicitations à l'Echo 73 pour ce rendez-vous à ne pas manquer, dans la joie et la bonne humeur, et toujours sous le soleil !!
.
Une petite originalité : un circuit + 5 potses "free order" à recopier au départ et à prendre au choix à n'importe quel moment dans la course. J'ai rapidement décidé l'ordre dans lequel j'allais prendre ces postes : du départ au poste 1, l'itinéraire était très long et empruntait les chemins en y allant directement : c'était l'occasion pour aller chercher les 3 postes les plus hauts qui m'auraient gênée au retour. J'ai enchaîné ensuite sur le poste 1, puis le poste 2 avec une faute qui me coûte cher : je vais un peu trop loin sur le chemin à côté du poste pour récupérer une végétation moins dense mais je n'arrive pas à voir la différence de végétation. Je fais une petite sortie de carte et suis obligée de revenir en arrière ensuite.
Les autres postes n'offraient pas de grande difficulté de part la configuration de la carte et la forte densité de chemins, jusqu'au poste 9 puis dans le flanc et le vert où une faute est si vite arrivée ! J'ai énormément douté sur le trajet 13-14, je me suis arrêtée à plusieurs reprises à cause de petits problèmes de distance, mais j'ai fini par continuer et traverser le vert que j'attendais tant ! Le poste était ensuite devant mes yeux. J'ai également fait une faute sur le poste 8 où je suis partie trop bas en étant attirée par les jalons.
Je finis ma course en 1h28'48, à 12'30 de Juste RAIMBAULT qui gagne le circuit.
Félicitations à l'Echo 73 pour ce rendez-vous à ne pas manquer, dans la joie et la bonne humeur, et toujours sous le soleil !!
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Céline DODIN
Actualités
Technolac
Après un peu de tourisme pour profiter un peu de ce petit coin de paradis, direction le Technolac pour un sprint de toute beauté. Le principe était innovant et m’a bien amusée : ci-joint les deux pages d’explications fournies par l’organisation…
En bref : une boucle de sprint sur Technolac, suivie d’une boucle de LabOrinthe, suivie d’une boucle de sprint, suivie d’une boucle de LabOrinthe, le tout sous une superbe nuit… noire. J’avais été feignante la veille et je n’avais pas chargé ma « grosse » lampe frontale… je l’ai beaucoup regretté lors de longs moments de solitude obscurs au fond du parc, à me demander où était l’énorme chemin tracé sur ma carte alors que je venais de le traverser… j’ai fait travailler deux autres sens pour m’orienter : le toucher et l’ouïe, c’est le changement de bruit et de qualité du sol sous mes pieds qui m’a fait prendre conscience que j’étais sur le chemin… ouf ! En tous cas, la lampe à diodes avec des piles plus très « Duracell » et l’élastique cassé, c’était pas le meilleur plan, mais ça m’a pas empêché de me faire plaisir et de me poser des défis !
J’ai fait pas mal de fautes sur les deux boucles de sprint, avec notamment des zones où j’ai trop tâtonné à mon goût et une petite visite des balcons suspendus des habitations au fond du parc, où j’ai fait un joli demi-tour sans tenter de sauter le talus juste à côté qui me paraissait « gigantesque » (en vérité, je crois qu’il fallait sauter 1 m à tout casser… j’aurais dû regarder un peu plus loin que le bout de mon nez, mais la portée de ma lampe a dû limiter ce petit moment de réflexion…), tandis que mes labO’s se sont bien passés je pense. J’ai eu du mal à me mettre dans le rythme de cet exercice tout nouveau (j’ai cherché à orienter la carte du labO avec ma boussole… vers le haut de la carte : je vous laisse la joie de constater les dégâts…). Merci Patrice pour avoir mis en place cette idée de Orienteering Today : c’était super motivant et « grisant » de se balader dans le labO ! Je trouve que le plus dur était de se remettre dans une course de sprint après un changement de rythme radical (la marche, c’était pas mal au début dans le labO…), une carte à réorienter, des repères dans l’espace à retrouver.
Je termine 14ème en 33’04, loin derrière Théo FLEURANT qui réalise le circuit en 24’16. Les 6 premiers de chaque circuit allaient ensuite en finale : merci Vincent de m’avoir laissé ta place parce que tu devais repartir ! Cela m’a permis de me réconcilier avec ma course faite juste avant. Au programme : 6 labO’s et une cloche à taper entre chaque tour… Je termine 4ème derrière les 3 « cadors » de la soirée, Théo, Juste et Matthieu, avec un rythme qui s’accélérait au fur et à mesure des tours, mais ma lampe frontale cassée qui ne tenait plus sur ma tête. Promis, j’en rachète une…
En bref : une boucle de sprint sur Technolac, suivie d’une boucle de LabOrinthe, suivie d’une boucle de sprint, suivie d’une boucle de LabOrinthe, le tout sous une superbe nuit… noire. J’avais été feignante la veille et je n’avais pas chargé ma « grosse » lampe frontale… je l’ai beaucoup regretté lors de longs moments de solitude obscurs au fond du parc, à me demander où était l’énorme chemin tracé sur ma carte alors que je venais de le traverser… j’ai fait travailler deux autres sens pour m’orienter : le toucher et l’ouïe, c’est le changement de bruit et de qualité du sol sous mes pieds qui m’a fait prendre conscience que j’étais sur le chemin… ouf ! En tous cas, la lampe à diodes avec des piles plus très « Duracell » et l’élastique cassé, c’était pas le meilleur plan, mais ça m’a pas empêché de me faire plaisir et de me poser des défis !
J’ai fait pas mal de fautes sur les deux boucles de sprint, avec notamment des zones où j’ai trop tâtonné à mon goût et une petite visite des balcons suspendus des habitations au fond du parc, où j’ai fait un joli demi-tour sans tenter de sauter le talus juste à côté qui me paraissait « gigantesque » (en vérité, je crois qu’il fallait sauter 1 m à tout casser… j’aurais dû regarder un peu plus loin que le bout de mon nez, mais la portée de ma lampe a dû limiter ce petit moment de réflexion…), tandis que mes labO’s se sont bien passés je pense. J’ai eu du mal à me mettre dans le rythme de cet exercice tout nouveau (j’ai cherché à orienter la carte du labO avec ma boussole… vers le haut de la carte : je vous laisse la joie de constater les dégâts…). Merci Patrice pour avoir mis en place cette idée de Orienteering Today : c’était super motivant et « grisant » de se balader dans le labO ! Je trouve que le plus dur était de se remettre dans une course de sprint après un changement de rythme radical (la marche, c’était pas mal au début dans le labO…), une carte à réorienter, des repères dans l’espace à retrouver.
Je termine 14ème en 33’04, loin derrière Théo FLEURANT qui réalise le circuit en 24’16. Les 6 premiers de chaque circuit allaient ensuite en finale : merci Vincent de m’avoir laissé ta place parce que tu devais repartir ! Cela m’a permis de me réconcilier avec ma course faite juste avant. Au programme : 6 labO’s et une cloche à taper entre chaque tour… Je termine 4ème derrière les 3 « cadors » de la soirée, Théo, Juste et Matthieu, avec un rythme qui s’accélérait au fur et à mesure des tours, mais ma lampe frontale cassée qui ne tenait plus sur ma tête. Promis, j’en rachète une…
Sprint 1-2_2.jpg
(1.95 Mo)
Sprint 1-2_tracé_2.jpg (1.96 Mo)
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Labo 1-2_2.jpg (2.04 Mo)
Labo 3-4_2.jpg (2.18 Mo)
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Céline DODIN