Actualités
Elles sont pas belles ???
Les françaises, finale de la coupe du monde de course d'orientation, Clermont-Ferrand, octobre 2006
Céline DODIN
Rédigé par Céline DODIN le 07/01/2007 à 11:01
|
Commentaires (5)
|
Permalien
Actualités
le 31 décembre 2006
Un grand soleil en levant les volets... ben il faut bien en profiter encore une fois avant qu'arrive la neige !
Alors direction Plan Lachat, au-dessus de Valloire, pour une petite balade en raquettes avec Céline et Nicolas, les autres joyeux lurons étant restés à St Jean de Maurienne... dommage pour eux. Du coup, c'est eux qui ont préparé le repas de nouvel an... pendant qu'on s'en mettait plein les yeux !
Le départ a été un peu plus loin que prévu... la route étant coupée bien en deçà de Plan Lachat. Cela nous a rajouté une bonne heure à notre périple à travers les montagnes du massif des Rochilles. Après une bonne petite grimpette les raquettes accrochées au sac à dos, l'épaisseur de neige a commencé à être vraiment importante un peu en aval du camp des Rochilles. La descente après le col des Cerces a été un régal à courir dans la grosse neige qui s'écrasait sous nos pas...
Les photos valent mieux que les mots, alors je vous laisse découvrir ces quelques endroits sympathiques de Haute Maurienne : galerie photo.
.
Alors direction Plan Lachat, au-dessus de Valloire, pour une petite balade en raquettes avec Céline et Nicolas, les autres joyeux lurons étant restés à St Jean de Maurienne... dommage pour eux. Du coup, c'est eux qui ont préparé le repas de nouvel an... pendant qu'on s'en mettait plein les yeux !
Le départ a été un peu plus loin que prévu... la route étant coupée bien en deçà de Plan Lachat. Cela nous a rajouté une bonne heure à notre périple à travers les montagnes du massif des Rochilles. Après une bonne petite grimpette les raquettes accrochées au sac à dos, l'épaisseur de neige a commencé à être vraiment importante un peu en aval du camp des Rochilles. La descente après le col des Cerces a été un régal à courir dans la grosse neige qui s'écrasait sous nos pas...
Les photos valent mieux que les mots, alors je vous laisse découvrir ces quelques endroits sympathiques de Haute Maurienne : galerie photo.
.
Céline DODIN
Actualités
le 29 décembre, dans le Champsaur...
Un petit téléski improvisé...
Première sortie de ski de rando...
Un soleil magnifique, des paysages grandioses, un régal pour prendre des photos, une ambiance super sympa... que du bonheur ! et plein de merveilles dans les yeux...
Merci à Philippe pour les cours de conversion "en amont".
Et merci Alexis pour cette très jolie balade !
Plus de photos
.
Un soleil magnifique, des paysages grandioses, un régal pour prendre des photos, une ambiance super sympa... que du bonheur ! et plein de merveilles dans les yeux...
Merci à Philippe pour les cours de conversion "en amont".
Et merci Alexis pour cette très jolie balade !
Plus de photos
.
Céline DODIN
Actualités
26 décembre 2006
Tranchées du Linge
Petit footing dans les Vosges alsaciennes... à la recherche du soleil perdu !
Direction Labaroche, au-dessus de la vallée de Munster pour profiter des rayons de soleil vosgiens au-dessus du brouillard alsacien.
Le fond des vallées de la plaine était tout givré.
Ce petit footing m'a emmenée au hasard, en suivant l'astre lumineux pour dominer la mer de nuages, dans un endroit chargé d'histoire de la première guerre mondiale : le Linge. L'accès aux sites de combat était ouvert, contrairement à la période estivale, donc j'ai pu re-découvrir les tranchées allemandes et françaises du champ de bataille du Linge... 15 ans après y être venue une première fois quand j'étais au collège.
Courir dans les tranchées, caches, forts, blockhaus qui partaient dans tous les sens était bien original et bien sympa. Ça aurait pu être un très beau lieu de sprint, mais les restes de barbelés dans tous les sens dès que l'on sortait des tranchées auraient fait une rude sélection...
Le champ de bataille du Linge
Orbey (68370)
Sur leurs pas
Le Linge, c'est un lieu de mémoire de la 1ère guerre mondiale. Les tranchées envahies par la végétation, les squelettes d'arbres encore visibles entre les croix indiquant là où on a retrouvé des corps. Et puis il y'a ces sentiers que l'on suit sur les pas des hommes qui ont vécu ici des heures terribles. Comment ne peut-on pas être saisi à leur souvenir lorsqu'on longe le muret d'une tranchée ? Comment ne peut-on pas trembler devant les marches qui les menaient au feu ? Comment ne peut-on pas trembler devant les marches qui les menaient au feu ? Comment passer devant les retranchements où des hommes ont frémi d'angoisse et de froid pendant les longs hivers ?
On pense toujours à ces hommes, sans doute à peine plus âgés que nous, et des ombres avancent devant nous. Plus on s’enfonce entre les pierres, par les escaliers, les tranchées étroites, plus l'Histoire reprend vie devant nos yeux. Et les silhouettes entre aperçues nous semble être l'ombre des Poilus d'il y'a quatre-vingt dix ans.
L'Histoire n'est jamais aussi vivante que dans ces lieux de mémoire, lorsqu'on chemine sur les pas de ceux qui l'on vécue. Grâce au travail d'une poignée de passionnées, Le Linge revit chaque printemps et permet à tous de comprendre autant la bataille que la vie des hommes qui l'ont faite. Sans eux, notre mémoire de l'Histoire serait lacunaire, car privée de l'émotion qui nous prend tous, lorsque nous marchons sur leurs pas.
Marie BALTHAZARD, jeune photographe Orbelaise et passionnée d'Histoire
Un peu d'histoire...
Le drame du Linge
"A l'origine, c'était le "GAZON de LEINGE", et ce, jusqu'au XVIIème siècle, nom dérivé d'une appellation celtique. C'était comme beaucoup d'autres collines des Vosges, un lieu de refuge et de paix. Mais 1915 lui apporta une célébrité terrible.
Grâce au recul historique, nous comprenons mieux pourquoi LE LINGE, cette "montagne dérisoire" (BELMONT) devint le tragique et glorieux "Tombeau des Chasseurs".
Le Linge comme L'Hartmannswillerkopf furent tous les deux des champs de bataille résultant d'une conception tactique dite "manœuvre de débordement par les hauts", chère aux théoriciens du Haut Commandement des années 1914
Une telle manœuvre par le haut n'est valable que dans la mesure où elle bénéficie exceptionnellement d'un rapide effet de surprise. Elle est inopérante, si elle se transforme en opération lente, de longue haleine, prévisible par l'ennemi organisé et retranché alors sur des positions fortes.
Les maigres résultats acquis au Linge furent sans commune mesure avec les pertes subies : 10000 morts de juillet à octobre 1915, 17 bataillons de Chasseurs : jusqu'à 80% de pertes.
L'on avait oublié le principe de Napoléon : "éviter le champ de bataille que l'ennemi a reconnu et fortifié"."
Lire la suite.
.
Direction Labaroche, au-dessus de la vallée de Munster pour profiter des rayons de soleil vosgiens au-dessus du brouillard alsacien.
Le fond des vallées de la plaine était tout givré.
Ce petit footing m'a emmenée au hasard, en suivant l'astre lumineux pour dominer la mer de nuages, dans un endroit chargé d'histoire de la première guerre mondiale : le Linge. L'accès aux sites de combat était ouvert, contrairement à la période estivale, donc j'ai pu re-découvrir les tranchées allemandes et françaises du champ de bataille du Linge... 15 ans après y être venue une première fois quand j'étais au collège.
Courir dans les tranchées, caches, forts, blockhaus qui partaient dans tous les sens était bien original et bien sympa. Ça aurait pu être un très beau lieu de sprint, mais les restes de barbelés dans tous les sens dès que l'on sortait des tranchées auraient fait une rude sélection...
Le champ de bataille du Linge
Orbey (68370)
Sur leurs pas
Le Linge, c'est un lieu de mémoire de la 1ère guerre mondiale. Les tranchées envahies par la végétation, les squelettes d'arbres encore visibles entre les croix indiquant là où on a retrouvé des corps. Et puis il y'a ces sentiers que l'on suit sur les pas des hommes qui ont vécu ici des heures terribles. Comment ne peut-on pas être saisi à leur souvenir lorsqu'on longe le muret d'une tranchée ? Comment ne peut-on pas trembler devant les marches qui les menaient au feu ? Comment ne peut-on pas trembler devant les marches qui les menaient au feu ? Comment passer devant les retranchements où des hommes ont frémi d'angoisse et de froid pendant les longs hivers ?
On pense toujours à ces hommes, sans doute à peine plus âgés que nous, et des ombres avancent devant nous. Plus on s’enfonce entre les pierres, par les escaliers, les tranchées étroites, plus l'Histoire reprend vie devant nos yeux. Et les silhouettes entre aperçues nous semble être l'ombre des Poilus d'il y'a quatre-vingt dix ans.
L'Histoire n'est jamais aussi vivante que dans ces lieux de mémoire, lorsqu'on chemine sur les pas de ceux qui l'on vécue. Grâce au travail d'une poignée de passionnées, Le Linge revit chaque printemps et permet à tous de comprendre autant la bataille que la vie des hommes qui l'ont faite. Sans eux, notre mémoire de l'Histoire serait lacunaire, car privée de l'émotion qui nous prend tous, lorsque nous marchons sur leurs pas.
Marie BALTHAZARD, jeune photographe Orbelaise et passionnée d'Histoire
Un peu d'histoire...
Le drame du Linge
"A l'origine, c'était le "GAZON de LEINGE", et ce, jusqu'au XVIIème siècle, nom dérivé d'une appellation celtique. C'était comme beaucoup d'autres collines des Vosges, un lieu de refuge et de paix. Mais 1915 lui apporta une célébrité terrible.
Grâce au recul historique, nous comprenons mieux pourquoi LE LINGE, cette "montagne dérisoire" (BELMONT) devint le tragique et glorieux "Tombeau des Chasseurs".
Le Linge comme L'Hartmannswillerkopf furent tous les deux des champs de bataille résultant d'une conception tactique dite "manœuvre de débordement par les hauts", chère aux théoriciens du Haut Commandement des années 1914
Une telle manœuvre par le haut n'est valable que dans la mesure où elle bénéficie exceptionnellement d'un rapide effet de surprise. Elle est inopérante, si elle se transforme en opération lente, de longue haleine, prévisible par l'ennemi organisé et retranché alors sur des positions fortes.
Les maigres résultats acquis au Linge furent sans commune mesure avec les pertes subies : 10000 morts de juillet à octobre 1915, 17 bataillons de Chasseurs : jusqu'à 80% de pertes.
L'on avait oublié le principe de Napoléon : "éviter le champ de bataille que l'ennemi a reconnu et fortifié"."
Lire la suite.
.
Céline DODIN
Actualités
Comme chaque année... tous mes voeux pour 2007
.
Céline DODIN