Continuons notre petit voyage dans les musées, musées imaginaires où l'on retrouve les grandes œuvres d'artistes exceptionnels et ajoutons notre modeste participation. Pas question bien sûr de rivaliser avec eux, mais de prendre du plaisir à revivre les belles histoires que ces sculptures racontent...
On va d'abord continuer avec nos chers frères Cléobis et Biton qui abandonnent le défilé de JP Gaultier pour se retrouver chez Castelbajac. Après tout, ce sont de grands enfants et Biton a toujours avec lui sa petite peluche!
C'est une des grandes attractions du musée archéologique d'Athènes, le jockey d'Artémison sur un beau cheval. Mais il lui manque quand même quelques pièces d'équitation
Il aurait été trop trivial de le faire participer à une vulgaire course hippique du dimanche après midi. On a préféré un concours d'équitation, plus select quand même !
Un vénérable prêtre dans le musée du Vatican, Laocoon et ses fils châtiés par Poséidon, un souvenir pour tous les latinistes, Timeo Danaos et dona ferentes, ce vers de Virgile qui conduisait nos chers vieux professeurs de fac à gloser de longues séances sur la valeur du "et". Bon, bref, devinant la traîtrise des Grecs, Laocoon incite les Troyens à refuser ce cadeau.
Restons dans la Grèce antique, ou plus exactement dans la Crète minoenne et cet enfant qui arbore fièrement le disque de Phaestos, toujours indéchiffrable, comme le sont peut être ces quelques lignes d'un crétois contemporain, Nikos Kazantzakis, créateur de Zorba, et qui semblent concerner particulièrement Laocoon : "Je n'espère rien, je ne crains rien, je suis libre".
Terminons ces essayages par une reprise de cette Aphrodite menacée par un méchant satyre. On l'avait affublée d'un téléphone portable dans une précédente rubrique, mais il fallait développer l'histoire. Cette fois une Aphrodite un peu grunge est agressée par un biker , mais pas évident que son sac à mains suffise à dissuader l'agresseur. Heureusement qu'un super héros vient à son secours !
Bernard Bouisset
Jeudi 6 Novembre 2014
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Vénus Callipyge, Erechtéion
Les plus illustres personnages de l'Antiquité, rhabillés par nos grands couturiers contemporains...
Voici d'abord nos chers frères Cléobis et Biton, qui remplacèrent les boeufs égarés pour conduire leur maman chérie au temple de la déesse.
Un rien vous habille... Un petit clin d’œil à cette Vénus moderne qui a abandonné sa sandale pour un objet plus contemporain !
Passons à quelque chose de plus léger, enfin.. léger !..
Passons au héros grec par excellence, Héraklès, toujours revêtu de sa peau de lion. On va oser un peu de modernisme !
Rendons à César... ici rien d'original, mais une copie d'un travail découvert dans une galerie de la Place des Vosges et l'idée de se mesurer au talent de Léo Caillard
Revenons à nos chères déesses et cette superbe Nikè de Paionios, cette déesse qui a la première osé le tee shirt mouillé à même la peau.... Alors pourquoi ne pas tenter aussi un transparent qui dévoile sans montrer sur une célèbre Vénus?
Que la Vénus Callipyge du musée de Naples me pardonne... sa taille, 1m51, empêchait de la vêtir avec grâce, et pour conserver une certaine élégance, il a fallu la faire grandir un peu !
De la sensualité à un érotisme digne d'une Chantal Thomass!
Retournons sur les pentes de l'Acropole, devant las Cariatides de l'Erechtéion. Bien sûr, ce ne sont pas les vraies, bien sûr, elles ont subi l'outrage des siècles, mais avec un peu d'attention on peut essayer de re-créer un temple presque neuf et des Cariatides liftées et rhabillées!
Il est temps de nous quitter pour aller vers d'autres découvertes, autant prendre un moyen de locomotion moderne!
Bernard Bouisset
Lundi 13 Octobre 2014
Nos jeunes latinistes du Laetitia ont su se montrer patients...
et persévérants!
Le voyage envisagé en mai dernier n'ayant pu se réaliser à notre grand désespoir commun, il a fallu attendre octobre
pour qu'enfin on puisse avoir le bonheur de se lever à 3h du matin s'engouffrer dans le bus et monter vers les terres septentrionales
prendre le bateau à Bastia tôt le matin. Mais y a t'il quelqu'un pour le regretter?..
Les choses sérieuses commencent tôt le lendemain dans les rues encombrées de Rome brillamment conduits par notre cicerone, Marie Paule.
Commençons donc par le baroque
Commençons donc par le baroque
Partons à la découverte du Sénat et du peuple romain.....
A propos d'animaux féroces qui combattaient dans l'amphithéâtre Flavien
en voici un qui aurait eu bien du mal à se défendre.....
Et puis une découverte, il n'est jamais trop tard pour apprendre... Ostie, hélas vu trop rapidement. Ah! ces embouteillages romains.....
et comment ne pas mentionner ce haut lieu de rencontres....
Et puis ce voyage nous a conduits dans le sud du Latium, sur Cassino.
Hélas la brume épaisse qui n'a disparu qu'en fin de matinée nous a empêchés d'être frappés
par la dureté du paysage, les dénivelés impressionnants.
Comment imaginer que ces hauts monts verdoyants alentour retentirent du bruit des obus,
des balles, des mines anti personnelles, des cris, comment imaginer cette violence dans ces paysages si paisibles?
Hélas la brume épaisse qui n'a disparu qu'en fin de matinée nous a empêchés d'être frappés
par la dureté du paysage, les dénivelés impressionnants.
Comment imaginer que ces hauts monts verdoyants alentour retentirent du bruit des obus,
des balles, des mines anti personnelles, des cris, comment imaginer cette violence dans ces paysages si paisibles?
Mais la réalité reprend vite le dessus quand du haut du monastère se dresse l'imposant cimetière polonais.....
Mais Cassino, c'est aussi ce superbe monastère entièrement détruit et reconstruit par les américains, pour se faire pardonner.....
Bernard Bouisset
Mardi 5 Novembre 2013
Pour préparer leur voyage dans le Latium, les latinistes du Laetitia ont invité le commandant Scarbonchi, héros de la bataille de Monte Cassino. Pendant près de 2 heures, le jeune public a écouté avec une attention soutenue les récits du Commandant. Des histoires de lycéen, bien sûr, avec un professeur de Latin terrible!.. mais surtout l'évocation de ce départ de Corse pour rejoindre le Maroc et se former au métier de soldat.
Après l'entrainement, l'embarquement. "Où on allait, on ne le savait pas. Peut-être Toulon, ou la Normandie... Finalement ce fut Naples." Poser le pied sur Naples dévastée et attaquer la longue marche qui devait conduire les soldats du CEF vers Monte Cassino.
Que dire des conditions de vie dans ce long hiver rude, de toutes ces journées de toutes ces nuits qui les ont conduits de janvier à mai à la prise de Monte Cassino. Malgré tout de grands moments de détente quand F. Scarbonchi et tous les autres soldats découvrent l'équipement américain et la découverte d'un sous vêtement jusqu'alors inconnu, le slip! ou ces carrés de chocolat qui chacun faisait près de 2000 calories!
Et des moments plus graves pour évoquer les erreurs de la stratégie américaine qui bombarde sans succès Monte Cassino, les amis disparus victimes des bombes anti personnelles, le courage des Goumiers, le génie et le coup de poker du Général Juin qui arrive à convaincre l'Etat major allié de laisser au CEF la conduite de l'assaut final.
Pour F. Scarbonchi, comme pour les nombreux corses qui ont participé à ces combats, le capitaine Bastiani, les Nicolai, François Sereni et tant d'autres "il y a eu un avant Cassino, un pendant Cassino et un après Cassino."
Les questions ont été nombreuses sur les conditions de vie, la peur d'affronter des dangers, la mort, les horreurs de la guerre, les camps, tout simplement parce que malgré son grand âge, F. Scarbonchi a su trouver le ton, les mots, les expressions qui ont passionné ce jeune public.
Bernard Bouisset
Lundi 4 Novembre 2013
Qui peut vivre dans un monde que rien ne vient éblouir? Qui peut vivre sans Beauté?
Et pour ceux qui nous ont suivis l'an dernier, hantés par cette question du "Beau", cette reprise allait-t-elle apporter une définition "im-pa-ra-ble", ou bien nous plongerait-elle dans de nouvelles interrogations?
En plus on a senti un Hippias qui avait envie d'en découdre avec Socrate, une revanche à prendre,
sans doute, des arguments travaillés avec soin, mais qu'on se rassure !
qui ne valaient pas mieux que les autres !
Alors, à nouveau, Hippias s'est effondré sur son tabouret pour le plaisir de tous nos spectateurs!
Une super classe à Vincensini qui a prouvé que les footfalleurs s'intéressent aussi à la philosophie. Bravo!
C'est même avec plaisir que les évaluations furent remplies!
La terminale de Sartène nous a laissé des évaluations très instructives
Les évaluations auxquelles les élèves répondent avec sérieux sont souvent pour eux l'occasion d'écrire ce qu'ils n'ont pas osé exprimer à la fin de la représentation. Pas facile de prendre la parole, même devant ses copains!
Pour nous, elles sont essentielles -et elles sont lues avec gourmandise, crainte aussi- car les remarques nous conduisent à reprendre certain passage ou expliquer avec plus de précision notre choix délibéré d'ironie et de farce. Sans ces explications les élèves sont souvent déroutés : " la volonté d'exagérer les personnages peut s'avérer négative car elle dénature d'une certaine manière le texte". Excellente remarque d'un/d'une élève du Fesch.
L'absence de réponse apportée par Platon, elle déçoit mais certains pensent que "chacun doit se faire sa propre définition du Beau".
Un élève du Fesch "je trouve très intéressant cette initiative de revisiter les textes antiques, et vous encourage grandement de continuer."
Conclusion : "Bonne méthode pour rendre un texte philosophique plus clair!"
Pour nous, elles sont essentielles -et elles sont lues avec gourmandise, crainte aussi- car les remarques nous conduisent à reprendre certain passage ou expliquer avec plus de précision notre choix délibéré d'ironie et de farce. Sans ces explications les élèves sont souvent déroutés : " la volonté d'exagérer les personnages peut s'avérer négative car elle dénature d'une certaine manière le texte". Excellente remarque d'un/d'une élève du Fesch.
L'absence de réponse apportée par Platon, elle déçoit mais certains pensent que "chacun doit se faire sa propre définition du Beau".
Un élève du Fesch "je trouve très intéressant cette initiative de revisiter les textes antiques, et vous encourage grandement de continuer."
Conclusion : "Bonne méthode pour rendre un texte philosophique plus clair!"
Cette représentation permet une meilleure compréhension du texte qui peut paraître moins évident à comprendre par la lecture
C'est un bon concept : on ne pense pas à lire ce genre de textes, et on peut les découvrir.
Faire + d'apparitions, de représentations dans les établissements car cela permet une meilleure compréhension et une meilleure approche du sujet. C'est beaucoup plus intéressant, il faut continuer.
L'angoisse de la page blanche....
"Un grand merci pour cette représentation. C'est bien plus intéressant de découvrir la philosophie à travers le théâtre. Continuez!"
"Cette représentation enrichissante sur beaucoup de points facilite la compréhension du texte mais est tout autant amusante pour les spectateurs."
"C'est une image différente de la philosophie que nous "côtoyons" au quotidien cette année."
"Merci pour cette représentation qui m'a permis d'apprécier un texte philosophique."
"Merci pour ce moment très agréable qui nous a permis, de façon ludique, de nous pencher plus profondément sur la question du beau. C'était un bon moment."
Heureusement, pour nous empêcher de croire que nous révolutionnons l'enseignement de la philo et que des Molière nous attendent, voici deux avis différents mais très intéressants :
"La représentation théâtrale m'a plu... Cependant le sujet ne m'a pas plu, j'ai trouvé que cela tournait en rond."
"Très captivant, mais peu pertinent, puisqu'à la fin on ne peut avoir de réponse au problème, qu'est ce que le Beau?"
Pour rester sur cette "aporie"
"Frustration de ne pas avoir de réponse solide à la question. Mais est ce qu'il en existe une?"
"Cette représentation me laisse à présent perplexe devant ce problème!!"
"Cette représentation enrichissante sur beaucoup de points facilite la compréhension du texte mais est tout autant amusante pour les spectateurs."
"C'est une image différente de la philosophie que nous "côtoyons" au quotidien cette année."
"Merci pour cette représentation qui m'a permis d'apprécier un texte philosophique."
"Merci pour ce moment très agréable qui nous a permis, de façon ludique, de nous pencher plus profondément sur la question du beau. C'était un bon moment."
Heureusement, pour nous empêcher de croire que nous révolutionnons l'enseignement de la philo et que des Molière nous attendent, voici deux avis différents mais très intéressants :
"La représentation théâtrale m'a plu... Cependant le sujet ne m'a pas plu, j'ai trouvé que cela tournait en rond."
"Très captivant, mais peu pertinent, puisqu'à la fin on ne peut avoir de réponse au problème, qu'est ce que le Beau?"
Pour rester sur cette "aporie"
"Frustration de ne pas avoir de réponse solide à la question. Mais est ce qu'il en existe une?"
"Cette représentation me laisse à présent perplexe devant ce problème!!"
J'ai beaucoup apprécié cette représentation, c'est une manière originale de s'intéresser à la philosophie.
L'aspect ironique est très positif car ça permet une meilleure attention pour nous les jeunes!
Bravo auusi aux élèves de Porto Vecchio, très à l'écoute pour notre dernière intervention
Merci à ceux qui nous ont laissé des remarques très (trop) positives...
"Des jeux d'acteurs qui ont su maîtriser la concentration du spectateur."
"Selon moi la notion du Beau mérite que l'on s'y intéresse de près mais pas de façon universelle, car elle reste très subjective. Personne ne peut réellement connaître ce qui permet d'affirmer qu'une chose ou une personne est belle car cette notion vient de chaque individu. La notion de "beau" apparaît grâce à nos sens personnels et intimes qui créent nos émotions et nos ressentis. C'est selon moi grâce à cela que chacun développe l'idée de beauté à sa manière. Merci pour votre intervention admirable. Votre continuation est nécessaire."
"Des jeux d'acteurs qui ont su maîtriser la concentration du spectateur."
"Selon moi la notion du Beau mérite que l'on s'y intéresse de près mais pas de façon universelle, car elle reste très subjective. Personne ne peut réellement connaître ce qui permet d'affirmer qu'une chose ou une personne est belle car cette notion vient de chaque individu. La notion de "beau" apparaît grâce à nos sens personnels et intimes qui créent nos émotions et nos ressentis. C'est selon moi grâce à cela que chacun développe l'idée de beauté à sa manière. Merci pour votre intervention admirable. Votre continuation est nécessaire."
Le temps passe vite, pas le temps de se désintéresser. Un réel plaisir. Continuez!
Je trouve que c'est un très bon concept que d'aider les élèves à comprendre des textes philosophiques qui ne sont pas toujours faciles (surtout Platon) à l'approche du bac. Continuez!
J'ai trouvé cette pièce très intéressante, elle m'a permis de me poser la question du Beau et non pas la question de ce Qui est beau.
Et puis voilà... la dernière arrive il faut ranger le matériel, plier les costumes et les ranger, avec toujours les mêmes interrogations incrédules "comment? c'est déjà fini? est ce que nous n'avons rien oublié? et là il aurait fallu placer cette couleur..." et cette même frustration d'en faire si peu quand on s'aperçoit que les élèves et leurs professeurs réagissent si positivement.
Mais c'est le plaisir qui l'emporte finalement, celui d'entendre à nouveau les intonations de Jérôme qui collent tellement au personnage d'Hippias, la voix grondante et faussement colérique de Frédérique, ce "je ne me fais pas plus comprendre que si je parlais à une pierre, et encore une pierre qui n'a ni oreilles, ni cervelle!" et puis aussi quel luxe d'imaginer par moments qu'on est Socrate!
Merci au service SAE de la CTC de permettre la réalisation de nos projets, aux collègues qui nous accueillent sur leur horaire, aux élèves qui respectent notre travail et à Fréd et Jérôme pour leur disponibilité.
Bernard Bouisset
Lundi 3 Juin 2013
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