Paris 11e, un bleu nuit très clair ce soir là dans un ciel rempli d'étoiles.
On est à quelques encablures de la Cité universitaire internationale, de l'autre côté du tramway qui susurre ses arrivées et nous donne le son du départ.
Le métro siffle et exhale sur la chaussée des vagues de bipèdes jaunes, noirs, caramels, blancs en Balkans, en Russkoffs, en Britanniques en Amerloques, bref des australopithèques authentiques, tous heureux de pavoiser ensemble et d'arpenter un pavé parisien de concert.
A propos de concert, on entre au Babel, estaminet qui sent le bois séculaire et la cire des abeilles qui l'ont habité.
Les Bogoss - Boss en catogan gominés au jasmin trônent derrière le Zinc-Bois garni de Tapas aux senteurs et couleurs du monde.
Tulika nous accueille de son si beau sourire dans une ambiance bleutée.
Devant nous, une petite estrade frottée au Jasmin offrant un trio d'instruments issus des heurts hindous: Tabla, Harmonium et Sitar.
Sur fond bleu et blanc, l'Artiste revisite la terre et ses couleurs,
Convoque nos esprits pour parler à nos coeurs
En universalité de notes.
Les lèvres de Tulika exhalent une France parfumée de safran Indien et une Inde aux fragrances hexagonales.
Accompagnée d'un Denis Teste spécialement inspiré au sitar
D’un tabliste magicien que nous garderons au secret,
Tulika entre l'Inde et la France tisse et sublime le trait-d'union.
Jugez-en plutôt par ce clip "Beautiful World" en avant-première.
Waman, 02/03/2019