CHANTAL

23/10/2006


Brocante pour un art poétique




Partez de bon matin pour être le premier
et parcourez les livres comme on parcourt les rues.
Cherchez, fouiner, chinez autant que vous voudrez
Pour trouver le bon mot, celui qu'il vous fallait.
Puis un autre, des plus rares, des plus étonnants.
Installez tous ces mots dans votre page en blanc
Et n'oubliez jamais de bien les entourer
D'autres mots que déjà vous aviez dénichés.

Et ça fait un poème.
Enfin, ça se pourrait...


A votre tour, transformez une recette de cuisine, un mode d'emploi d'aspirateur ou la notice d'utilisation de votre appareil photo en art poétique. Vous pouvez aussi choisir la chasse aux papillons, le plaisir de chiner en quête d'un bel objet dans une brocante, même celui de surfer sur Internet pour base de votre écrit, mais n'oubliez pas d’écrire une chute qui ramène la recette à ce qu'elle est : une plaisanterie…



Partez l’esprit tranquille
Oubliez la maisonnée
Du sol au plafond tout brille
L’aspirateur « Kéké » est arrivé

Cherchez, nulle part ailleurs vous ne trouverez
Pareil magicien de l’électroménager
En terme d’apparat
Dans sa robe rouge grenat.
Il n’attend de vous qu’un signe
Pour vous soulager de cette guigne
Que sont balayage et ménage
Qui font pester et vous enragent

Le voyez-vous ce « computer »
Et toutes ces jolies manettes
Qui sont « on », « right » and « left »
A moins peut-être que ce soit
A » izquierda » à « derecha »
N’ayez pas peur de vous tromper
Avec ces mots pas trop français
C’est eux qui vous donneront accès
A du ménage, enfin du vrai.
Alors pour le faire fonctionner
Sans doute faudra bien réviser
Quelques petites notions d’anglais
Qui éviteront les sautes d’humeur
De ce joyeux aspirateur

Après ces quelques tâtonnements
Ce ne sera qu’enchantement
Il est bien là, il vous attend
Toute votre vie il va changer
Vous n’pourrez plus vous en passer

« The price » enfin me direz-vous
Votre regard est affligeant
Dans votre budget vous dites « un trou »
J’vous propose des tempéraments
Plus de raison de ne pas l’acheter
C’est le Père Noël en plein été


Chantal jeu du jour octobre 2006.





Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 23/10/2006 à 11:17

LUCIENNE

23/10/2006


Mots à insérer :

GARCE , grâce, économie, envie, naïf, nature, tambour, timide,initier, intime, louer, libre.
Jokers :amis, lire clair.





Travaux manuels

Après des vacances variées et riches en rencontres le quotidien se remet timidement en place.
Avec grâce une amie nous a initié aux collages de serviettes, peinture, pour confectionner des pots à crayons, boites à courrier…Elle a battu le tambour pour appeler les intéressés. Tous ont quitté leur occupation : lecture, ordinateur, télé pour se regrouper. Naïvement petits et grands ont choisi un support chacun a donné libre cours à son imagination selon la nature de son inspiration. L’envie de bien faire était là mais la réussite moins évidente malgré les explications et les conseils clairs et précis. Par moments les pinceaux déviaient des ouvrages et les rires fusaient.
Nous n’avons eu qu’à nous louer de cet après midi créatif.
Maintenant que chacun a repris ses occupations et que j’ai retrouvé mon intimité je repense avec bonheur à ces quelques heures constructives et gaies.

Lucienne pour le 9 octobre 2006.






Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 23/10/2006 à 11:15

LUCIENNE

23/10/2006


Brocante pour un art poétique




Partez de bon matin pour être le premier
et parcourez les livres comme on parcourt les rues.
Cherchez, fouiner, chinez autant que vous voudrez
Pour trouver le bon mot, celui qu'il vous fallait.
Puis un autre, des plus rares, des plus étonnants.
Installez tous ces mots dans votre page en blanc
Et n'oubliez jamais de bien les entourer
D'autres mots que déjà vous aviez dénichés.

Et ça fait un poème.
Enfin, ça se pourrait...


A votre tour, transformez une recette de cuisine, un mode d'emploi d'aspirateur ou la notice d'utilisation de votre appareil photo en art poétique. Vous pouvez aussi choisir la chasse aux papillons, le plaisir de chiner en quête d'un bel objet dans une brocante, même celui de surfer sur Internet pour base de votre écrit, mais n'oubliez pas d’écrire une chute qui ramène la recette à ce qu'elle est : une plaisanterie…


Comment prendre du bon temps,
Convier un groupe d’amis
S’installer confortablement dans le jardin.
Lancer un défi à l’un d’entre eux
Commencer à raconter une histoire
A son tour il devra inviter son voisin
A imaginer une suite en rebondissant
Sur le dernier mot.
Vous verrez que la chaîne prendra une tournure amusante.
Terminer par une collation
Arrosée d’une boisson fraîche.
Très bonne recette remplie de bonne humeur
A consommer sans modération !

Lucienne jeu du 9 octobre 2006.









Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 23/10/2006 à 11:13

CHANTAL

Faire parler un irlandais qui vend son concept à Bruxelles


LE PSCHITT IRLANDAIS
LE PSCHITT IRLANDAIS
Irlandais de souche, moustache et crinière flamboyante au vent, Donald Cardwell pose pour la première fois le pied sur le sol belge : moment fort, moment intense, il le sait, il le sent, c’est là et bien là à Bruxelles qu’il va faire fortune, my God !!
Mais pourquoi la Belgique, pourquoi Bruxelles me direz-vous ? Qu’est ce qui pourrait bien rapprocher l’Irlande et la Belgique, une fois ? Vous n’en n’avez pas une petite idée ?
Et bien brunes, blondes ou rousses elles ont toutes leurs faveurs, isn’t it ?
Ils en sont fous, elles les accompagnent partout à toute heure du jour…et de la nuit. Et c’est donc un de ces soirs où Donald et ses amis s’étaient réhydratés copieusement, qu’un de ceux-ci qui éprouvait quelques difficultés à décapsuler « the last bottle » lui demanda d’inventer quelque chose qui soit vraiment plus pratique.
Donald, qui n’en était pas à sa première invention, se pencha sur la question… oui c’était vraiment une nécessité que d’imaginer un nouveau décapsuleur utilisable par « tous temps » et notamment en cas de « tangage intense » Et ma foi, le résultat fut « surprising »
Un petit appareil vit le jour, complètement impossible à décrire, tenant à la fois de la pince à linge, de la tenaille et de la sucette pour bébé. D’une efficacité redoutable, sa réputation allait franchir alors le Channel et nos amis belges en seraient les premiers acquéreurs, peut-être même des utilisateurs inconditionnels.
Pour la bonne raison que voici : cette petite chose étrange, baptisée le PSCHITT avait aussi, my god, la propriété inestimable de savoir ouvrir les moules ou plutôt de les saisir sans avoir à y mettre les doigts. Quand on connaît l’amour des belges pour les moules on imagine à quel point cette trouvaille était « a wonderful idea »
Et alors là notre Donald s’est dit « Jackpot » Il a rêvé des nuits durant à des belges par milliers se promenant le petit PSCHITT au cou, en poche, en sac…Et il a compté et recompté, fait additions, multiplications et le voilà aujourd’hui sur cet aéroport de Bruxelles, piétinant, prêt à bondir, prêt à conquérir les cafetiers, brassiers et marchands de moules en tous genres. La fortune est là au bout de la piste

CHANTAL jeu du 2 octobre 2006.




Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 22/10/2006 à 12:32

CHRISTIANE J.*****

1. Choisir une carte qui attire
2. Avant d'écrire, explorer la carte avec tout ce qui éveille l'intérêt : les formes, les couleurs, la lumière, les personnages, l'ambiance... Observer ce qui est là, imaginer ce qui est caché... Des émotions naissent et grandissent. Des souvenirs reviennent...
3. Se laisser entraîner dans l'écriture à partir du ressenti. Si c'est juste une idée d'intrigue ou de récit, entamer ce récit...



Jeu du 16 octobre 2006...
Hep ! Igor ! Réveille-toi, redresse la tête, l’aube est là, le soleil va se lever, c’est le plus beau moment de la journée que tu vas rater.
Déplie tes ailes, respire, regarde la glace, regarde notre colonie, regarde la banquise tant qu’elle est encore là, tu sais bien qu’elle fond, qu’elle dérive, Dieu sait où elle nous entraînera si encore nous pouvons garder les pattes dessus.
Ne fais pas l’autruche, emplis tes yeux, hume l’air pur, ce n’est pas un rêve qui nous attend, c’est un cauchemar qui se profile à l’horizon, les hommes se rapprochent avec leurs machines infernales et bruyantes, et les poissons … bientôt c’est avec leurs élevages qu’ils nous nourriront ?

Le jour se lève, le soleil rosit notre univers ancestral dans lequel nos petits s’ébattent.

Oui Igor, contemple-le, il n’y a plus de temps à perdre, à moins que …
Tu sais bien, comment disent-ils ?
Ah oui, c’est ça, « les accords de Kyoto ».

Christiane J jeu du 16 octobre 2006.





Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 17/10/2006 à 18:16

RENE

17/10/2006

Mots à insérer :

Chaleur : comédie, cœur, hardi, habitude, adieu, artiste, logorrhée, lueur, époque, énoncer, urgence, union, ramer, râleur.
Jokers : doux, jaune, dire.






Programme de la saison culturelle 2006/2007
Théâtre


L’ATELIER du LUNDI

Le lundi 16 octobre à 20h30

Comédie de et avec Pascale M-D. Mise en scène de Camille L.S.D.

C’est une séance d’un atelier d’écriture. Elle se déroule habituellement le lundi. Les huit personnes -il y a beaucoup de dames- se rassemblent dans une atmosphère studieuse et chaleureuse.
Dans le rôle de l’animatrice, grande prêtresse autant que maman poule, Pascale officie avec brio, doigté et délicatesse. Il lui faut énoncer les règles du jeux , minuter le déroulement et surveiller l’urgence, enhardir ceux qui doutent, prévenir les râleurs, soutenir ceux qui rament dans la quête de la lueur inspiratrice.
Théâtre oblige, c’est, dans la partie « lecture partagée » des travaux d’écriture individuels -accompagnée de quelques papotages et discussions- que le spectateur ira d’étonnements en découvertes. Car les expressions créatives sont très diverses, émotionnelles, ludiques, poétiques ou prosaïques. Sont aussi confiés ou suggérés des fragments discrets de la personnalités et de la vie de chacun, d’épreuves et de plaisirs, de peines du cœur, d’espérances, d’interrogations existentielles, etc.
L’on ne tombe jamais dans une logorrhée verbale. Les artistes se montrent, c’est une prouesse, quasi véridiques dans cette activité bien de notre époque. Aussi, les connivences qui, telles des traits d’union, se tisseront avec les spectateurs, s’estomperont difficilement après l’adieu final.


René pour le 16 octobre 2006.








Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 17/10/2006 à 09:53

PASCALE *****

16/10/2006

Mots à insérer :

CHALEUR : comédie, cœur, hardi, habitude, adieu, artiste, logghorée, lueur, époque, énoncer, urgence, union, ramer, râleur.

JOKERS : doux, jaune, dire.






Grand, brun, belle âme, cherche …



Ce matin, elle n’avait pas très envie d’aller aider, encore et encore alors qu’elle même se trouvait dans une situation délicate. Elle n’avait pas fini de « ramer » mais elle commençait à s’y faire ! La chaleur inssupportable incitait plutôt à de savoureuses baignades. Mais par solidarité, elle avait hardiment proposé ses services gracieux à la propriétaire du magasin dans lequelle elle était employée à temps partiel. A une époque ou l’indifférence tient trop souvent lieu de religion, elle était heureuse de pouvoir le faire.
Cela faisait à peine une semaine que la petite boutique avait brûlé en partie et le travail était immense puisqu’il fallait, de toute urgence, compter le plus petit sac, la plus petite épingle, de quoi satisfaire la fringale d’assureurs anxieux à l’idée de payer ! De jaune d’or, les pochettes cadeaux étaient devenues grisâtres et hideuses.
Bousculant ses habitudes, elle avait pourtant accepté l’invitation d’un inconnu. Il avait de l’humour, semblait correct et puis, depuis le temps que ses amies la taquinaient à ce sujet : « hé, Blanche Neige, t’attends quoi ?? » .
Le site sur lequel elle avait fait sa conaissance était réputé pour son sérieux et malgrè ses réticences, elle voulait se donner une chance : essayer, au moins essayer ! Prendre un verre n’engage à rien. Un seul et puis on verra… Elle eut une pensée pour son ami René !

En quittant le magasin vers 16h30 elle se demandait comment elle ferait pour ôter toute cette suie et paraître reposée alors qu’elle était plutôt épuisée !

Mais, mais, elle se l’était promise à elle, elle lui avait dit oui à lui et tiendrait sa promesse. Ce soir elle allait franchir un pas ! Un tout petit certes : oser rencontrer. Rien de plus. Rien de moins non plus.

Ils s’étaient donnés rendez-vous devant la mairie et elle s’appliqua à ne pas arriver trop tôt : au cas ou l’homme serait en retard, elle se connaissait, elle serait morte de trouille et peut-être même tomberait dans les pommes ! Là, elle songea à son amie Marie !!

A 17h50, elle commençait son manège discret devant l’hôtel de ville. Elle se sentait un peu bête mais enfin, se disait-elle, le ridicule ne tue pas !

Une femme aux cheveux gris lisait tranquillement assise sur un banc. Devant la mairie…
Un homme vêtu d’une chemisette fouillait son sac à dos posé à même le sol . Devant la mairie lui aussi. Mais ses cheveux gris-blanc ne laissait pas supposer qu’il puisse être ce grand brun mystérieux qu’elle cherchait ! Ou alors, il y a très très très longtemps !! Elle en était plutôt soulagée d’ailleurs car il ne lui inspirait rien mais alors rien du tout .

L’air était doux à cette heure de la journée et elle tournait, tournait puis apercevait enfin un homme qui pouvait correspondre : il était lui aussi assis sur un banc et lisait. Comme s’il en avait l’habitude. Ses cheveux correspondaient à la description succinte qu’elle avait eu mais il stationnait devant la banque postale ! Elle n’allait quand même pas demander à tous les inconnus bruns s’ils s’apellaient Pierre !! Il lui avait écrit qu’il était grand : cet homme là semblait immense, bien que la position assise qu’il avait adoptée ne lui permette que de supputer. Son cœur battait à tout rompre ! Une lueur d’espoir venait d’éclairer son quotidien maussade.

Alors, elle approcha à pas de loup, feignant regarder à droite alors qu’elle ne regardait que cet homme. Il ne pouvait pas ne pas la voir mais il ne semblait chercher personne. A peine libérée, elle se dit que c’était quand même à l’homme de faire le premier pas !A 6h02 pétante à l’horloge de la banque postale, l’homme, impatient, se leva : pas plus de 10 mètres les séparaient mais il fit un grand détour. Non pas en passant par l’hôtel de ville, le chemin le plus direct, mais en l’évitant. Sans un regard d’adieu, sans râler mais sans un seul sourire dans sa direction, il quitta les lieux.

Elle était pourtant presque certaine, presque… Mais non, il l’aurait abordée ! A moins que s’attendant à mieux, à autre-chose (si tant est qu’une personne puisse être une chose !) il avait tout simplement changé d’avis. Car sinon, comment expliquer qu’il fasse un détour pour finalement prendre le trottoir opposé, juste à droite de la mairie. Pour y accéder directement, il aurait du passer à côté d’elle ! Non, sa fuite était volontaire. Enfin, si c’était lui !

L’homme était vêtu d’un pantalon beige et d’une chemise de la couleur du ciel. Elégant en tous cas. Sans doute qu’il n’avait pas envie de « perdre » plus de temps ! Ce qu’il avait vu lui suffisait pour savoir que ce n’était pas la peine…

Elle s’interdit de le traiter de goujat en pensée (encore que !) parce que de toutes façons, cet homme qu’elle ne connaissait pas ne pouvait la blesser déjà, camouflet ou pas ! Mais cette fois, elle en était certaine : rien de bon ne peut advenir lorsque l’on prend le risque de faire confiance à l’autre sans le connaître vraiment.

Il y avait bien longtemps qu’elle ne comptait plus que sur elle et elle continuerait. Ce soir elle allait reprendre la lecture d’un vieux livre qu’elle affectionnait autrefois : « la tête contre les murs » d’Hervé Bazin : ça lui changerait surement les idées !!

Et puis se dit-elle comme pour se consoler un peu : peut-être qu’elle l’a échappé belle en fait ou que lui a raté quelque chose ! Ou l’inverse. Ils ne le sauront jamais ! De l’union improbable de deux êtres, plus rien sauf quelques mots sur une feuille hâtivement griffonnée. Comme on énonce un verdict, elle écrivait sa surprise, ses doutes, et se gaussait d’elle-même en relisant la comédie vaudevillesque qu’elle voyait peu à peu se dessiner sur le papier.

Pauvre artiste en solo qui fait son numéro de clown comme pour conjurer le sort !

Aucune larme. Aucun regret : si ça tombe finit-elle par penser, ce grand brun mystérieux n’est qu’une femme qui se fait passer pour un homme et qui se délecte en regardant ses proies en prise à d’horribles questions sans réponse.

Non, il ne viendra pas et le monde entier devient coupable à tort : tiens, cette femme qui s’esclaffe sur le banc est-elle l’auteur de cette farce odieuse ??
Tant pis : il n’y aura pas d’autres fois. Pour personne…


Pascale pour le 19 octobre 2006.

Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 16/10/2006 à 18:45


Mots à insérer :
CHALEUR : comédie cœur, hardi, habitude, adieu,artiste, logorrhée, lueur, époque, énoncer, urgent, union, ramer, râler
Jokers : doux, jaune, dire








Des mots, encore des mots, toujours des mots ! 18 en tout à utiliser et pourquoi faire ?
Je hais ces mots, ils me donnent une chaleur au cerveau pas possible, je vais exploser, impossible de jouer la comédie !
Mon cœur s’accélère, ma respiration aussi, il ne faudrait tout de même pas que je m’étouffe.
Allez un peu de sang froid, du courage, hardi sois-tu pour affronter l’ennemi, il faut que je m’habitue à jouer tout en travaillant, adieu ma tranquillité, l’artiste se met en place, mais voilà, premier écueil : « logorrhée » que vais-je donc faire avec un nom pareil ? Je vais le mettre à la poubelle pour qu’il ne me dérange pas et que je puisse démarrer.
Ca y est, une lueur d’ espoir à l’horizon, les mots se mettent à danser, à tourner et se placer.
Quelle époque tout de même, le marché est envahi de multitudes de jeux plus sophistiqués les uns que les autres et à moi, on me demande de jouer simplement avec des mots énoncés suivant l’inspiration du moment. Il est urgent de réagir : faire l’union de tous ces mots, bien les placer, leur donner une forme, un sens. Je rame, je râle et m’emporte.
Non ce n’est plus possible de continuer, je hais les mots !

P.S.- Qu’il est doux de se laisser aller, laissant les mots faire leur farandole, attendant que le papier jaunisse, et ne rien dire…

Christiane L. pour le 16 octobre 2006.




Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 12/10/2006 à 00:31


Brocante pour un art poétique




Partez de bon matin pour être le premier
et parcourez les livres comme on parcourt les rues.
Cherchez, fouiner, chinez autant que vous voudrez
Pour trouver le bon mot, celui qu'il vous fallait.
Puis un autre, des plus rares, des plus étonnants.
Installez tous ces mots dans votre page en blanc
Et n'oubliez jamais de bien les entourer
D'autres mots que déjà vous aviez dénichés.

Et ça fait un poème.
Enfin, ça se pourrait...


A votre tour, transformez une recette de cuisine, un mode d'emploi d'aspirateur ou la notice d'utilisation de votre appareil photo en art poétique. Vous pouvez aussi choisir la chasse aux papillons, le plaisir de chiner en quête d'un bel objet dans une brocante, même celui de surfer sur Internet pour base de votre écrit, mais n'oubliez pas d’écrire une chute qui ramène la recette à ce qu'elle est : une plaisanterie…






Partez dans la forêt, des champignons vous pourriez trouver,
Cherchez dans tous les coins, dans les prés si vous pouvez,
Près d’un ruisseau vous arriverez,
Alors, il vous faudra le traverser
Et au loin vous pourrez voir,
Un bel étang au milieu du bois.
La paradis vous avez trouvé,
Alors vous pourrez vous arrêter
Pour rêver et contempler cette nature poétique.
Le panier sera vide, le repas du soir bien critique,
L’estomac peut rester creux,
Vous avez été heureux !

Christiane L.





Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 12/10/2006 à 00:28

CHRISTIANE L. *

12/10/2006

Mots à insérer:

GENTIL : garce, grâce, économie, envie, naïf, nature, tambour, timide, initier, intime, louer, libre.
JOKERS : ami, lire, clair.







Je ne suis pas une garce, alors de grâce, soyez gentils avec moi, ne faites pas l’économie de la tolérance, j’ai bien envie de continuer, mais je suis un peu naïve de nature, je crois pouvoir y arriver sans trop travailler. Je mène ma vie tambour battant, je laisse de côté ma timidité, je me laisse initier sans trop approfondir mes pensées intimes, je loue le très Haut de me guider, je me sens libre, entourée d’amis ; j’arrive à lire dans ma vie pour une meilleure clarté.


Christiane L pour le 9 octobre 2006.






Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 12/10/2006 à 00:27