CHANTAL

Faire parler un irlandais qui vend son concept à Bruxelles


LE PSCHITT IRLANDAIS
LE PSCHITT IRLANDAIS
Irlandais de souche, moustache et crinière flamboyante au vent, Donald Cardwell pose pour la première fois le pied sur le sol belge : moment fort, moment intense, il le sait, il le sent, c’est là et bien là à Bruxelles qu’il va faire fortune, my God !!
Mais pourquoi la Belgique, pourquoi Bruxelles me direz-vous ? Qu’est ce qui pourrait bien rapprocher l’Irlande et la Belgique, une fois ? Vous n’en n’avez pas une petite idée ?
Et bien brunes, blondes ou rousses elles ont toutes leurs faveurs, isn’t it ?
Ils en sont fous, elles les accompagnent partout à toute heure du jour…et de la nuit. Et c’est donc un de ces soirs où Donald et ses amis s’étaient réhydratés copieusement, qu’un de ceux-ci qui éprouvait quelques difficultés à décapsuler « the last bottle » lui demanda d’inventer quelque chose qui soit vraiment plus pratique.
Donald, qui n’en était pas à sa première invention, se pencha sur la question… oui c’était vraiment une nécessité que d’imaginer un nouveau décapsuleur utilisable par « tous temps » et notamment en cas de « tangage intense » Et ma foi, le résultat fut « surprising »
Un petit appareil vit le jour, complètement impossible à décrire, tenant à la fois de la pince à linge, de la tenaille et de la sucette pour bébé. D’une efficacité redoutable, sa réputation allait franchir alors le Channel et nos amis belges en seraient les premiers acquéreurs, peut-être même des utilisateurs inconditionnels.
Pour la bonne raison que voici : cette petite chose étrange, baptisée le PSCHITT avait aussi, my god, la propriété inestimable de savoir ouvrir les moules ou plutôt de les saisir sans avoir à y mettre les doigts. Quand on connaît l’amour des belges pour les moules on imagine à quel point cette trouvaille était « a wonderful idea »
Et alors là notre Donald s’est dit « Jackpot » Il a rêvé des nuits durant à des belges par milliers se promenant le petit PSCHITT au cou, en poche, en sac…Et il a compté et recompté, fait additions, multiplications et le voilà aujourd’hui sur cet aéroport de Bruxelles, piétinant, prêt à bondir, prêt à conquérir les cafetiers, brassiers et marchands de moules en tous genres. La fortune est là au bout de la piste

CHANTAL jeu du 2 octobre 2006.




Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 22/10/2006 à 12:32