Tous à vos plumes!
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PHOTOS 2006/2007
PASCALE *****
26/03/2007
Mots à insérer
SOLEIL : source, satin, oubli, ornière, louange, lueur, écho, esprit, indécis, inspirer, las, lancinant.
JOKERS : rose, un, maison.
Un salut au soleil
Les deux pieds dans la source
Du satin au réveil
De l’oubli qui ressource
Et comblant les ornières
Des louanges éphèmères…
Puis de vives lueurs
Echos de ses prières
Et un esprit distrait
Indécis qui d’un trait
Inspirant un grand coup
D’un air las tout ce frais (fret)
D’un doux chant lancinant
Se souvient balançant :
Du rose dans ses projets
Du noir réalité
Du gris pour la tromper
Et du bleu retrouvé
D’un pas dans la maison
Du départ pour de bon
Et du poids des années
Lunatiques à souhait.
Puis de quelque orifice
Comme un feu d’artifice
Les cris de milliers d’autres
Qui comme elle sanglotent.
Et puis tout s’évanouit
Le soleil fait des plis
Un nuage passe bas
Et soudain elle a froid.
Elle se secoue un peu
Reprend vie l’air heureux
Et oublie en chantant
Le soleil déclinant.
Pascale pour le 26 mars 2007.
Les deux pieds dans la source
Du satin au réveil
De l’oubli qui ressource
Et comblant les ornières
Des louanges éphèmères…
Puis de vives lueurs
Echos de ses prières
Et un esprit distrait
Indécis qui d’un trait
Inspirant un grand coup
D’un air las tout ce frais (fret)
D’un doux chant lancinant
Se souvient balançant :
Du rose dans ses projets
Du noir réalité
Du gris pour la tromper
Et du bleu retrouvé
D’un pas dans la maison
Du départ pour de bon
Et du poids des années
Lunatiques à souhait.
Puis de quelque orifice
Comme un feu d’artifice
Les cris de milliers d’autres
Qui comme elle sanglotent.
Et puis tout s’évanouit
Le soleil fait des plis
Un nuage passe bas
Et soudain elle a froid.
Elle se secoue un peu
Reprend vie l’air heureux
Et oublie en chantant
Le soleil déclinant.
Pascale pour le 26 mars 2007.
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 26/03/2007 à 18:18
CHRISTIANE L. *
26/03/2007
SOLEIL, source, satin, oubli, ornière, louange, lueur, échos, esprit, indécis, inspirer, las, lancinant.
Jokers : rose, un, maison.
Imprégnée de bonheur, je me tourne vers le soleil, source de chaleur, joyeux sur l’azur du printemps, caressant de ses rayons les premiers bourgeons satinés sous les perles de rosée.
Depuis quelques jours cher Printemps, nous aurais-tu oubliés pour nous envoyer cette pluie cinglante nous obligeant à reprendre nos habits d’hiver ?
Regarde ces ornières sur le chemin où les violettes commencent à faire leur apparition, elles n’aiment pas du tout avoir les pieds dans l’eau ! Et crois-tu que ce soit le moment de laisser la neige répandre son manteau blanc sur toutes ces jeunes pousses ?
Bien sûr les skieurs sont ravis de retrouver leur plaisir favori à la montagne, ils envoient des louanges au ciel pour ce cadeau inespéré de fin de saison. Les meilleurs pourront faire la descente de nuit à la lueur des torches comme ils le font chaque année avant de se quitter. Et de cette chenille de feu nous parviendra l’échos de chants joyeux qui se répandra jusque dans la vallée pour communiquer cet esprit de fête et de plaisir de glisse en dehors de toute compétition.
Cher Printemps, combien tu as dû être indécis lorsque, après avoir pointé le bout de ton nez, tu t’es retiré ainsi. Tout compte fait tu as été bien inspiré puisque tu as fait des heureux à la montagne d’ailleurs, cette dernière était bien lasse de se faire gratter le dos par ces spatules qui persistaient à vouloir descendre sans déchausser. Pour un peu elle se serait révoltée en détachant les cailloux au milieu des passages.
Ne tarde pas trop quand même, nous aimerions profiter de la lumière du soleil avant qu’il nous accable de sa chaleur lorsqu’il trône royalement en saison d’été.
Une dernière chose, le coucou s’impatiente dans les bois pour t’annoncer !
Christiane L.
pour le 26 mars 2007.
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 26/03/2007 à 18:16
RENE
23/03/2007
Bonheur : bulle, beauté, origine, orange, naissance, normal, hâte, heure, énorme, émotion, urticaire, usurper, retour, rage.
Jokers : eau, air, homme.
Sur le bonheur.
N’attachez pas, lecteurs, une importance démesurée à ce billet opportuniste qui est écrit rapidement et sans compétence particulière de son auteur. Je vous dirai en premier quelques mots sur l’existence du bonheur, puis sur sa consistance, enfin sur les voies qui pourraient y conduire.
Depuis quand la question du bonheur se pose-t-elle ? Sans doute depuis la naissance de l’humanité dont elle représente, peut-on penser, un trait spécifique parmi bien d’autres. Aujourd’hui, la recherche du bonheur est, plus que jamais dans l’air du temps, voire au bord de l’eau. Et si certains pensent que la vie est faite pour être heureux, d’autres ne sont pas d’accord sur cette (seule) finalité terrestre. Il est certain, par contre, que l’état de bonheur n’est pas constant en toute heure ni en tout lieu, comme si quelque fatalité originelle eusse dû l’usurper
Pour savoir ce qu’est le bonheur, vous dresserez sans peine une liste fournie. Les vœux de bonne année en constituent un échantillon prosaïque : santé, prospérité, amour, joie, etc. Mais cette norme présente quelque complexité : l’on peut souffrir d’une grosse peine de cœur tout en étant jeune, beau et riche et, qui n’a été ému aux larmes dans quelque circonstance heureuse ! Le bonheur ressenti dans les têtes n’est manifestement pas si simple.
Pour ce qui est des recettes du bonheur, notre maîtresse d’école préférée nous a lu récemment un fragment de celle d’Epicure, bien moins laxiste que ne le croit le sens commun. Manifestement, nous gagnerions à un retour studieux sur les écrits des philosophes. Si l’on craint que l’énormité d’une telle tâche provoque de l’urticaire, il faudra néanmoins éviter un repli dans sa bulle et de s’adonner à une surconsommation envieuse, rageuse ou hâtive.
Je suggère, en conclusion, une promenade au Jardin (1). Nous y cueillerons le fruit de l’oranger. Nous en enlèverons la peau amère puis nous partagerons des quartiers de bonheur.
(1) l’école philosophique fondée à Athènes par Epicure se dénommait le Jardin .
René pour le 19 mars 2007.
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 23/03/2007 à 21:54
CHRISTIANE L. *
23/03/2007
Dire non gentiment, fermement, poliment ou capricieusement est tout un art ! Voici trois situations pour apprendre cet art hi hi : une seule règle imposée : ne pas utiliser le mot NON. Vous le remplacerez par l’une de ses expressions :
- c’est vraiment trop gentil mais…pas si tôt…pas encore…il vaudrait mieux…ça tombe mal…il n’en est pas question…c’est exclu…jamais de la vie…vraiment pas…sincèrement je ne crois pas ou je ne peux pas…attendez…il y a un problème…je ne vois pas comment…
1 - Vous avez décidé de passer une soirée tranquille mais le voisin sonne et veut vous inviter à une petite fête. Il insiste.
2 – Arnaud va emménager dans le petit studio et sa tante qui a des meubles affreux insiste pour les lui offrir. Arnaud ne veut pas la vexer !
3 – Véronique est très déçue : son ami a rapporté d’Irlande un énorme saumon et elle n’a pas de congélateur ! Elle avait invité 5 amis qui se décommandent à la dernière minute en laissant un message sur le répondeur ! (les « vaches !) . Réaction…
Ce soir, je vais passer une bonne soirée tranquillement devant ma télé, j’ai trouvé un film qui m’inspire beaucoup pour une fois. Je commence à m’installer et je ne suis pas encore assise que quelqu’un sonne à la porte d’entrée, « Zut qui vient me déranger maintenant ? « J’ouvre et mon voisin se présente « Bonsoir, je viens vous voir car j’ai organisé un petit apéro en invitant tous les voisins mais comme vous n’étiez pas là cet après-midi je n’ai pu vous en faire part, c’est juste quelques amis avec Dédé et Marcel pour ma fête, un petit apéro avec quelques accompagnements, venez nous rejoindre, ça nous fera très plaisir ! «
« Je comprends bien, je vous remercie, mais j’attends mon fils qui doit arriver, je ne peux pas m’absenter. » « Mais si, vous lui laissez un mot et dès qu’il arrive il vient nous rejoindre. Ca ne pose aucun problème » « Mais vous savez bien qu’il ne doit pas boire d’alcool » « J’ai prévu des jus de fruit, aussi ne vous inquiétez pas, tous les goût seront satisfaits » « De toute façon je ne sais pas à quelle heure il va rentrer et s’il arrive fatigué, il ne voudra pas ressortir ! Moi-même je ne suis pas très en forme en ce moment, je suis migraineuse et le bruit me fait encore plus mal ; vraiment votre invitation me gêne, je préfère rester à la maison au calme. » « Au contraire, vous êtes malade de rester seule, un peu de distraction vous fera du bien et cela nous donne l’occasion de bavarder et se retrouver » « C’est très gentil de votre part, mais je vous demande de ne pas insister ce sera pour une prochaine fois, amusez-vous bien, vous me donnerez le compte-rendu de la soirée, demain, au revois Albert. »
Et notre ami a dû renoncer à trouver une motivation supplémentaire pour me convaincre, il est part sans le sourire, quant à moi j’estime m’en être débarrassée avec politesse, ouf ! le film va commencer, il était tant. Pauvre Albert, il n’ s’attendait pas à un tel refus de ma part, me dis-je.
Christiane L. jeu du 19 mars 2007.
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 23/03/2007 à 08:05
RENE
23/03/2007
Ecrire une lettre à un animal ou un objet – Dans un 2ème temps écrire la réponse à une des autres lettres.
Bonjour ma bergeronnette, te revoilà de retour pour m’annoncer le printemps ? Tu es toujours aussi belle avec ton plumage blanc et noir, ta longue queue que tu agites sans cesse, comme ton corps sur tes fines pattes, d’ailleurs tu est toute en finesse, toujours aussi élégante ; tu le sais et tu le montres bien, je vois ton petit jeu sur le pré que tu connais si bien, tes petits cris n’échappent à personne, tu danses et tu chantes ton bonheur de retrouver ton coin favori. Cette année, l’herbe a poussé plus vite et regarde cette couleur verte, tu peux picorer à volonté, le menu est excellent. Va chercher tes compagnes, vous entamerez la danse du printemps et nous serons là à vous admirer, nous resterons silencieux et discrets pour ne pas vous perturber, vous êtes ici chez vous, comment ferions-nous sans votre présence ? le printemps ne serait plus le printemps sans vous…
Réponse de René :
Ma chère Christiane,
Quelle agréable surprise de recevoir ton aimable lettre.
Tu sais, nous te connaissons assez bien, nous t’observons du coin de l’œil sans en avoir l’air et nous t’aimons beaucoup, à te vois souvent affairée dans ta maison et dans ton jardin. Pour nous, tu es trop souvent absente et nous serions curieuses de connaître tes activités extérieures.
Nous avons bien vu que tu apprécies notre présence, que tu t’amuses à la vue de notre manège, à nos jeux, à écouter nos pépiements auxquels se joignent toutes nos amies, merci pour les gâteries que tu nous donnes régulièrement.
Je t’annonce que nous préparons un spectacle avec toutes les congénères du quartier : danses, chants, vols acrobatiques, défilé de mode, concours de beauté. Nous t’invitons à nous regarder, nous t’avertirons. Ca se passera en face de tes fenêtres. Si tu veux, tu peux inviter ta famille et tes amies.
Mais de grâce, on te demande d’enfermer le Minou de la maison ce jour-là, car il a la griffe un peu trop leste.
Nous t’embrassons toutes ensembles.
René et Christiane L.(italique) le 19 mars 2007.
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 23/03/2007 à 08:04
CHRISTIANE L. *
23/03/2007
Ecrire une lettre à un animal ou un objet – Dans un 2ème temps écrire la réponse à une des autres lettres.
Bonjour ma bergeronnette, te revoilà de retour pour m’annoncer le printemps ? Tu es toujours aussi belle avec ton plumage blanc et noir, ta longue queue que tu agites sans cesse, comme ton corps sur tes fines pattes, d’ailleurs tu est toute en finesse, toujours aussi élégante ; tu le sais et tu le montres bien, je vois ton petit jeu sur le pré que tu connais si bien, tes petits cris n’échappent à personne, tu danses et tu chantes ton bonheur de retrouver ton coin favori. Cette année, l’herbe a poussé plus vite et regarde cette couleur verte, tu peux picorer à volonté, le menu est excellent. Va chercher tes compagnes, vous entamerez la danse du printemps et nous serons là à vous admirer, nous resterons silencieux et discrets pour ne pas vous perturber, vous êtes ici chez vous, comment ferions-nous sans votre présence ? le printemps ne serait plus le printemps sans vous…
i[Réponse de René :
Ma chère Christiane,
Quelle agréable surprise de recevoir ton aimable lettre.
Tu sais, nous te connaissons assez bien, nous t’observons du coin de l’œil sans en avoir l’air et nous t’aimons beaucoup, à te vois souvent affairée dans ta maison et dans ton jardin. Pour nous, tu es trop souvent absente et nous serions curieuses de connaître tes activités extérieures.
Nous avons bien vu que tu apprécies notre présence, que tu t’amuses à la vue de notre manège, à nos jeux, à écouter nos pépiements auxquels se joignent toutes nos amies, merci pour les gâteries que tu nous donnes régulièrement.
Je t’annonce que nous préparons un spectacle avec toutes les congénères du quartier : danses, chants, vols acrobatiques, défilé de mode, concours de beauté. Nous t’invitons à nous regarder, nous t’avertirons. Ca se passera en face de tes fenêtres. Si tu veux, tu peux inviter ta famille et tes amies.
Mais de grâce, on te demande d’enfermer le Minou de la maison ce jour-là, car il a la griffe un peu trop leste.
Nous t’embrassons toutes ensembles.
Christiane L. et René (italique) le 19 mars 2007.
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 23/03/2007 à 08:02
CHRISTIANE L. *
23/03/2007
BONHEUR, bulle, beauté, origine, orange, naissance, normal, hâte, heure, énorme, émotion, urticaire, usurper, retour, rage.
Jokers : eau, air, homme.
Parler du BONHEUR n’est pas chose facile puisqu’il procède d’un état d’être, il réside à l’intérieur de nous. Il commence par un examen de conscience qui conduit à se connaître soi-même.
Il ne s’agit pas de se mettre dans une bulle pour être heureux ni d’avoir une beauté de surface. Tout artifice est à proscrire. Partir de l’origine des sentiments, chercher le chemin libérateur, c’est une quête d’Amour que l’homme ne peut trouver dans la richesse et le pouvoir.
Il prend naissance dans la simplicité, dans les relations normales avec les autres. C’est une manière de le trouver, ou plutôt la manière de s’y prendre pour qu’il nous trouve. Cette simplicité qui est à la base du bonheur, nous ne la trouvons qu’en se souciant suffisamment des autres et du monde dans lequel nous vivons.
Avançons sans hâte vers notre but, sans idéologie ni doctrine.
Prenons conscience que pour que le bonheur croisse en nous, il doit apprendre à résister aux assauts des circonstances extérieures. Il doit être un état d’esprit, une manière d’être –une énergie- qui nous permette de surmonter les défaites et transcender la souffrance.
Cela paraît énorme mais c’est ainsi qu’il s’épanouit lorsque toutes les circonstances sont favorables.
Et que dire d’un moment de bonheur qu’il nous est donné de connaître sans que nous ne faisions rien de spécial ? En prendre conscience c’est vivre une émotion que nous gardons précieusement au fond de notre cœur.
Quand certaines conversations me donnent de l’urticaire, je me réfugie dans mon espace intérieur pour retrouver la paix ; contre les usurpateurs, je fais preuve d’humanité pour liquider l’animosité qu’ils déclenchent en moi ;
Faire le calme par la méditation pour un retour à la sensation de bien-être, de merveilleuse tranquillité ; dans cet état, le mot rage ne trouve pas sa place, il n’existe plus.
Pas à pas nous avançons, en travaillant sur nous-mêmes, chaque jour, chaque instant pour que notre vie s’écoule harmonieusement et sans à coup, quelles que soient les difficultés ; faire de son mieux, son possible…
En fait, nous ne pouvons faire qu’une chose : apprendre à aimer, c’est tout ! Et c’est d’ailleurs tout ce que nous avons besoin d’apprendre. Toute notre science et toute notre sagesse en découleront.
Alors, le Bonheur pourra-t-il nous trouver ? c’est possible…
Christiane L.
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 23/03/2007 à 08:01
PASCALE *****
19/03/2007
Mots à insérer
BONHEUR : bulle, beauté, origine, orange, naissance, normal, hâte, heure, énorme, émotion, urticaire, usurper, retour, rage.
JOKERS : eau, air, homme.
Bien à l’abri dans sa
Bulle, d’une
Beauté à couper le souffle, cet enfant dont
L’Origine m’est chère, à peine plus épais qu’un demi quartier
D’Orange et dont la
Naissance est très attendue ce qui est bien
Normal pour un premier enfant et petit enfant, cet être donc aura bientôt
Hâte de pousser la porte du monde. Même si pour
L’Heure, je l’ai vu de mes yeux vu, il est assis en tailleur, peinard, bien au chaud dans la cavité utérine! Et cela m’a paru tellement
Enorme que j’ai eu de la peine à retenir des larmes
D’Emotion, pourtant préférable à la crise
D’urticaire géante qui me guette depuis l’annonce de mon futur état de « grand-mère » !
Usurpant les règles que je m’imposais autrefois, de
Retour dans le passé, la
Rage décuplant mes forces, je me promettais de mettre tout en œuvre pour que ce futur bébé vive d’autre chose que
D’Eau et
D’Air pur. Même si, cela dit en passant, l’air et l’eau vaudront peut-être de l’or lorsqu’il sera en âge de s’en inquiéter ! Je ne crains pas trop pour lui l’inconfort matériel! Ni ne doute jamais que ce petit
D’Homme profitera pleinement de l’amour de ses parents et de celui qu’ils voudront bien que je lui offre. Néanmoins, je prie chaque jour pour eux trois.
Pascale pour le 19 mars 2007.
Je me suis amusée à les poser sur la feuille dans l’ordre puis à les relier mais ce n’est pas obligatoire !
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 19/03/2007 à 22:18
CHRISTIANE J.*****
19/03/2007
BONHEUR : bulle, beauté, origine, orange, naissance, normal, hâte, heure, énorme, émotion, urticaire, usurper, retour, rage.
JOKERS : eau, air, homme
Petit William, l’annonce de ta naissance nous combla de joie.
Nous étions si impatients de te voir et en même temps, au fur et à mesure que nous approchions de ton monde, inconsciemment ton grand-père et moi contenions notre hâte pour mieux savourer cet instant magique et unique où nous allions te découvrir.
Quelques mois ont passé et du haut de tes presque 3 ans, tu investis notre temps et notre espace avec ta joie de vivre.
Tu as tenté d’usurper la place de ton grand frère en accaparant toute notre attention. A présent, tu l’imites dans ces faits et gestes et tu veux prendre part à ses activités, tes interventions intempestives sont à l’origine de conflits entre vous deux.
Quelquefois, absorbé dans tes jeux, tu t’enfermes dans ta bulle et je te contemple, étonnée par ce pouvoir de concentration que tu manifestes déjà.
La vue de l’eau te met en joie. Je me souviens comme tu trépignais devant une petite chute d’eau surgie d’une paroi rocheuse, tu exultais : « la douche, la douche ! ».
En promenade, tu adores patauger avec allégresse dans les flaques et il faut avoir l’œil pour anticiper tes élans malicieux.
Lorsque tu es contrarié, tes cris de rage donneraient de l’urticaire à la plus aguerrie des nounous.
Moi je suis ébahie devant l’énorme résistance que tu déploies pour ne pas te soumettre à nos demandes. Sûr que tu seras volontaire et déterminé, bref tout cela est normal, et je ne vois là que de belles qualités dans ton caractère déjà affirmé.
Quand je te prépare pour aller au lit, tu protestes et tu assures avec aplomb que « c’est pas l’heure ». Je négocie et te promets une histoire, celle de la « vache orange » a tes faveurs en ce moment. Le livre refermé, tu vérifies que ton « doudou » est bien là et avec une tendre émotion je me penche sur toi pour un dernier baiser.
Petit Wi-Wi, j’attends ton retour avec impatience, à moins que j’aille te rejoindre, tu m’appelles « Mamie Train » car tu viens m’accueillir à la gare…. Et aussi m’y reconduire.
Tes parents prétendent que tu as trouvé en moi le maillon faible, cela m’est bien égal : entre nous deux c’est que du bonheur.
Christiane J. pour le 19 mars 2007.
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 19/03/2007 à 22:14
LUCIENNE
19/03/2007
Ecrire une lettre à un objet ou un animal
Cher piano
Cher compagnon de mon enfance et de mon adolescence ! Comme j’ai aimé caresser tes touches noires et blanches, d’ébène et d’ivoire ! Combien de mélodies simples ou complexes ai-je jouées, grâce à toi, par devoir ou par plaisir ! Que de joies tu mas données quand, mélancolique ou gaie, j’essayais de m’adonner à des improvisations harmonieuses ou discordantes ! Tu dois être ulcéré du sort que je t’ai réservé…Car depuis de nombreuses années, arthrose du poignet oblige, tu restes silencieux. Ton unique rôle consiste, maintenant, à encombrer un coin du salon et à servir de support à de nombreuses photos de famille. J’ai été souvent tentée de me débarrasser de toi en te vendant à quelque brocanteur, mais je n’ai jamais pu franchir le pas. Aussi es-tu toujours là comme un objet sans âme dont mes héritiers se déferont-ou peut-être pas- lorsque j’aurai rejoint le royaume des ombres.
Au nom de nos années de bonheur commun, pardonne-moi, je t’en prie. Je cultive tout de même l’espoir qu’un jour, sous des doigts malhabiles, tu résonneras de nouveau…Adieu, cher piano, adieu !
Ton ingrate amie
Renée
Mon amie
Effectivement je trouve que tu m’as vraiment délaissé depuis longtemps, trop longtemps, et je n’en comprenais pas la raison : avais-je une mauvaise sonorité, est-ce que je ne répondais plus à tes attentes ? D’une certaine façon, me voilà rassuré de ce silence. Mais dis-toi bien que si toi tu ne peux plus caresser mes touches, elles aussi vont finir ankylosées alors nous vieillirons ensemble.
Merci de me garder dans mon coin habituel. Je peux ainsi continuer à partager la vie de la maison ; tu me dis que j’encombre un coin du salon mais je ne peux pas avoir grossi et je ne connais que celui-là ; à qui la faute ? Le jour où tu me prêteras à tes petits enfants, pense à me faire quelques petits soins avant car mes sons ont dû se modifier quelque peu et préviens les que je suis comme toi, à manier et solliciter en douceur. Nous avons passé de très bons moments ensemble et je suis heureux de savoir que tu ne te débarrasseras de moi, enfin le moins rapidement possible.
Continue de me présenter à toute ta famille ; je les supporte en silence mais avec grâce ; ils ne sont pas trop lourds et ils sont très sages.
Ton piano favori
renée (italique) et Lucienne.
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 19/03/2007 à 22:10