Tous à vos plumes!
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PHOTOS 2006/2007
CHRISTIANE L. *
22/10/2007
4 éléments à inclure dans un texte :
- lieu : un train,
- objet : une télécommande
- une personne : une femme prénommée Maria
- un moment ; c’est le début du printemps.
Maria est arrivée en ce début de printemps, elle avait pris le train de puis Paris pour passer quelques jours avec nous, se ressourcer m’avait-elle dit, les landes lui manquaient tellement.
Partie en effet travailler dans la capitale, elle n’avait eu que peu d’occasions de revenir. Maintenant que sa carrière professionnelle est sécurisée et sa famille stabilisée, elle peut enfin se détacher de ce quotidien si prenant et parfois infernal dans cette trépidante banlieue.
Ici, elle goûte à la qualité de la vie en phase avec la nature et c’est une chance qu’elle ait choisi le printemps avec l’épanouissement des arbres, des fleurs, le chant des oiseaux, tout l’environnement concourt à magnifier cet éveil, cette renaissance.
Le soleil aussi est au rendez-vous et malgré les fraîches matinées, nous pouvons faire de longues marches dans la forêt et le long du ruisseau. Nous avons tellement de choses à nous raconter que le temps passe très vite, sans nous apercevoir de la distance parcourue.
Le soir après le repas, notre conversation continue, la télécommande est oubliée, pas besoin d’image de l’extérieur pour nous distraire, les souvenirs émergent et nous comblent, ce sont de bons moments.
Christiane jeu du 15 octobre 2007.
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 22/10/2007 à 18:33
CHRISTIANE L. *
22/10/2007
Mots à insérer : Montre, mimosa, maman, obsolète, obscurité, néant, nanti, terrasse, titiller, rage, roue, élégant, étrange
Jokers : bébé, clair, époque.
Je regarde ma montre : 18 heures, la fin d’un grand voyage, après 10 heures d’avion et 3 heures de bus, qu’il est bon de retrouver cette terre landaise quittée voici 12 jours.
Mais combien cet air paraît humide, nous qui avons parcouru les immenses plaines de l’Ouest américain, au paysage aride et sec.
On sent que l’automne s’est installé, les arbres commencent à perdre leurs feuilles dorées, seuls les mimosas gardent leur couleur de printemps.
Maman m’attend avec impatience car durant cette absence les communications étaient plutôt difficiles, entre le décalage horaire et le portable qui ne passait pas, notre téléphone était presque devenu un instrument obsolète et il a vite repris du service dès l’arrivée à PARIS !
Que de choses j’aurai à raconter mais pour l’instant, la fatigue se fait sentir avec le manque de sommeil (l’obscurité a été bien courte dans l’avion et la clarté bien longue) ; après récupération, je lui parlerai de cette ville de nantis qu’est LAS VEGAS . nous nous installerons sur la terrasse, je lui montrerai toutes les prises de vue du Grand Canyon, de la vallée de la Mort, de Lake Powell, mes paysages préférés et il ne faudra pas beaucoup me titiller pour devenir intarissable sur ce périple et de narrer avec quelle rage le peuple indien a combattu pour conquérir cette terre.
Dans un village reconstitué de l’époque, en voyant les roues des chariots, j’ai peine à croire à leur résistance dans les folles chevauchées des chemins de pierre. Tout est saisissant de vérité, il ne manque que l’élégance des chevaux pour se mettre tout à fait dans le contexte. C’est étrange, moi qui n’aimais pas les westerns à la télé, je leur trouve maintenant une saveur particulière.
Et sur bien d’autres situations que je révise mon point de vue, il suffit de s’élever de s’éloigner et tout parait différent, il faudrait donc que je voyage plus souvent.
Christiane L. pour le 15 octobre 2007.
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 22/10/2007 à 18:31
PASCALE *****
17/10/2007
écrire un texte en insérant les mots suivants : maria, télécommande, train, au début du printemps…
Solitudes.
Au début du printemps, Maria était pleine de bonnes intentions. Elle voulait faire le vide, balayer sols et soucis, ôter du plafond araignées chagrins et toiles endeuillées, et enfin pour une fois, organiser sérieusement les vacances à venir.
Elle y pensait depuis des années en fait. Elle s’offrirait un billet de train « première classe ». La famille restée au pays en aura sûrement le souffle coupé. Et oui madame... Depuis le temps que Maria époussetait les meubles des autres elle avait bien le droit de s'accorder une petite faveur.
Mais pour l'heure, vautrée devant la télévision, l'oeil rivé sur écran, la télécommande incrustée dans la main, Maria angoisse, les yeux dans le vague. Ce soir elle se trouve trop bête, trop grosse, presque vieille. Elle ne voit pas le défilé d'anorexiques de la une mais zappe et s'exclame devant un parterre de fans hystériques.
- c’est dingue ça, le monde devient fou !
Le temps passe.
Les moutons s’amoncellent.
La SNCF sera grève le jour J, c'est sûr, pas la peine...
Elle se lève. S’étire. Frotte longuement ses reins douloureux. Demain elle commence à cinq heures. 400 mètres carrés de bureau. Ça occupe...
Elle verra demain... C'est ça...
Elle ouvre le frigo, s’empare d’une plaque de chocolat entamé, en casse deux carrés, les dépose sur une grille.
Elle emporte la plaque et rejoint son lit défait auquel seul le chat Hector a encore accès à part elle.
- heureusement que tu es là toi !
Demain.
Le chat se lèche les babines. Renifle. S'éloigne, dédaigneux et royal.
Il déteste le chocolat...
Pascale octobre 2007.
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 17/10/2007 à 15:05
FRANCOISE C.*
17/10/2007
écrire un texte en insérant les mots suivants : au printemps, train, telecom,maria
Cavalier à la vie, à la mort
Il actionne la télécommande avec une telle violence que les images se brouillent, la neige apparaît sur l'écran. Maria surgit derrière lui: « pourtant, c'est le début du printemps; 21 mars 1957, 21 mars 1967, dix ans, déjà... »
« Souviens-toi, nous étions au bal à Buffalo City. les jeunes filles attendaient sagement assises sur des bancs. Les mères quelques rangs derrière pinçaient les lèvres, dévisageaient leur progéniture et lançaient un oeil mauvais aux mères à l'entour. Plus d'amie, liens de parenté distendus, le bal de printemps est chose trop sérieuse et chacune sait bien quel galant agréerait le mieux, le même pour toutes...
-Tais-toi!
Toi, tu arriva de ce coin là-bas, derrière les montagnes où, certes, l'herbe est verte et drue pour les bisons; mais les gaillards sont rudes, y aiment leur vie d'homme. Ils se soucient des femmes à l'heure de la soupe et le soir, pour délasser leur fatigue d'un coup de reins à la satisfaction égoïste. c'est du moins ce qu'on raconte.
Tu te dirigea vers moi, plus rapide et assuré que tous les autres et tu me conduisis au milieu de la piste. Déjà, je ne voyais que tes yeux clairs, je sentais ton bras assuré, je pouvais m'y appuyer sûre de trouver le soutient infrangible que j'attendais. Je ne fus pas surprise que nos pas s'accordent à merveille.
-Te tairas-tu?
Tu ne dis rien pendant longtemps, mais comment t'y es-tu pris, je ne dansais qu'avec toi, d'ailleurs je ne voyais que toi...
A la fin du bal, tu disparus laissant un froid intense enserrer mes épaules et mes cuisses. Ma mère commentait la soirée d'un air mécontent. Tu apparus au galop sur ton cheval bai, ralentis à peine pour m'enlever, me caler entre ta poitrine et la crinière du cheval et t'enfuis hors de la ville.
la locomotive siffla longuement mais tu fonças devant le train, coupant court à toute poursuite. Quels jours merveilleux loin de tout, loin de tous!
-Assez, sornettes que tout cela!
Mais la vie dans un lieu clos, loin de toutes relations sociales ne peut durer. Mes parents durent accepter un mariage qui ne lavait pas leur affront. un enfant, du travail plus rare, l'alcool ne compensaient ni les moments de plaisir où la tendresse avait encore son compte, ni les soirées où tu jouais de l'harmonica pour Julia et moi.
-Assez te dis-je, te tairas-tu?
Il sortit et sauta à cheval. La locomotive siffla longuement, couvrant le hennissement impuissant du cheval qui roula sous les roues avec son cavalier.
Françoise C , octobre 2007
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 17/10/2007 à 12:26
FRANCOISE C.*
15/10/2007
mots à insérer
montre: mimosa, maman, obsolète, obscurité, néant, nanti, terrasse, titiller, rage, roue, élégant, étrange
joker: bébé, clair, époque
Montre molle de Dali
Camisole
Quel jour? quelle heure? il est des moments bien étranges où seule une montre pourrait répondre à ces questions.
Je suis sortie sur la terrasse, l'obscurité... encore ou déjà? comme c'est étrange! je vais me ressaisir;
Bon, je suis réveillée... réveillée ou rêvant d'être réveillée...
Non, pas comme ça... Je vais me retrouver, savoir où je suis, qui je suis. Si au moins la rage pouvait me saisir; mais en colère pourquoi? contre qui?
Qu'est-ce que je sais incontestablement? si je me pince, j'ai mal; je peux cligner des yeux, tirer la langue, sentir le mimosa de la haie, là-bas, titiller le lobe de mon oreille , entendre le galop de la machine à coudre, regretter le grincement de la pompe à eau que maman actionnait, l'air furibonde.
Oui, penser à elle, maman; mais où es-tu?
quel est ce néant qui m'enserre?
Voilà enfin une montre. pourquoi est-elle sur un mur dans un cadre? Comme elle est étrange. Je ne m'approcherai pas; on dirait qu'elle est déformée. Je ne la toucherai pas; on dirait qu'elle est molle. Et ses chiffres élégants, romains on les appelle, je crois. Les voilà prêts à se dresser tel des flèches ou des bâtons nantis de piques.
Attention, les aiguilles sont prêtes à fondre, se liquéfier hors du cadre. Est-ce un signe que le temps m'échappe, va-t-il couler sur la table de l'élégant guéridon? Va-t-il tomber sur le parquet, se faufiler vers mes orteils?
Fuir; vite sautons sur un vélo. Mais la roue est voilée, pire, elle se tord en huit tel une bande de moebius déjetée. Elle est telle la montre de Dali; elle est telle ma vision du jardin, là, face à moi; elle est telle que je vous vois avançant vers moi, déformé et hideux, croyant m'amadouer avec ce sourire faux jeton qui ne cache pas la seringue que vous contenez dans votre main gantée. N'approchez pas, laissez moi. Et ce lit sur lequel vous m'allongez qui semble monter et descendre tel le cheval de bois de mon manège préféré. Quelle heure est-il? l'heure de ma piqûre? et bien allez et que je dorme enfin pour vous oublier.
Capbreton, octobre 20007, Françoise C.
Quel jour? quelle heure? il est des moments bien étranges où seule une montre pourrait répondre à ces questions.
Je suis sortie sur la terrasse, l'obscurité... encore ou déjà? comme c'est étrange! je vais me ressaisir;
Bon, je suis réveillée... réveillée ou rêvant d'être réveillée...
Non, pas comme ça... Je vais me retrouver, savoir où je suis, qui je suis. Si au moins la rage pouvait me saisir; mais en colère pourquoi? contre qui?
Qu'est-ce que je sais incontestablement? si je me pince, j'ai mal; je peux cligner des yeux, tirer la langue, sentir le mimosa de la haie, là-bas, titiller le lobe de mon oreille , entendre le galop de la machine à coudre, regretter le grincement de la pompe à eau que maman actionnait, l'air furibonde.
Oui, penser à elle, maman; mais où es-tu?
quel est ce néant qui m'enserre?
Voilà enfin une montre. pourquoi est-elle sur un mur dans un cadre? Comme elle est étrange. Je ne m'approcherai pas; on dirait qu'elle est déformée. Je ne la toucherai pas; on dirait qu'elle est molle. Et ses chiffres élégants, romains on les appelle, je crois. Les voilà prêts à se dresser tel des flèches ou des bâtons nantis de piques.
Attention, les aiguilles sont prêtes à fondre, se liquéfier hors du cadre. Est-ce un signe que le temps m'échappe, va-t-il couler sur la table de l'élégant guéridon? Va-t-il tomber sur le parquet, se faufiler vers mes orteils?
Fuir; vite sautons sur un vélo. Mais la roue est voilée, pire, elle se tord en huit tel une bande de moebius déjetée. Elle est telle la montre de Dali; elle est telle ma vision du jardin, là, face à moi; elle est telle que je vous vois avançant vers moi, déformé et hideux, croyant m'amadouer avec ce sourire faux jeton qui ne cache pas la seringue que vous contenez dans votre main gantée. N'approchez pas, laissez moi. Et ce lit sur lequel vous m'allongez qui semble monter et descendre tel le cheval de bois de mon manège préféré. Quelle heure est-il? l'heure de ma piqûre? et bien allez et que je dorme enfin pour vous oublier.
Capbreton, octobre 20007, Françoise C.
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 15/10/2007 à 20:30
PASCALE *****
15/10/2007
Mots à insérer
MONTRE : mimosa, maman, obsolète, obscurité, néant, nanti, terrasse, titiller, rage, roue, élégant, étrange.
JOKERS : bébé, clair, époque.
Course contre la montre. Mimosas en fleurs bien avant la saison. Folle danse et souvenirs obsolètes avant l’obscurité fatale du néant. Puis de nouveau nantie, terrassée cette fois mais d’un bonheur inimaginable, venue titiller l’enragé guidant d’une main maladroite la roue de mon destin.
Elégante et étrange émotion que celle que j’éprouve à la vue de ce bébé à la peau aussi claire et douce que la soie la plus précieuse.
Des deux pieds, la tête toujours dans les nuages, je plonge avec délice dans une nouvelle époque. Je balbutie le mot « Mamy ». ll sonne encore bizarrement à mes oreilles. Mais ce mot à la fois pur et nouveau pour moi sera sans doute le second plus beau cadeau de la vie à mon égard… même aussi indirect.
Promis, je n’en parlerai pas plus mais que voulez-vous : il me fallait bien placer le mot «bébé » !
Pascale pour le 15 octobre 2007.
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 15/10/2007 à 20:26
PASCALE *****
12/10/2007
Je me souviens ....
Je me souviens….
Je me souviens quand j’étais bohémienne et que toute étourdie, je lisais dans mes veines ce que le destin allait bientôt me réserver. De mystère en mystère, peu à peu le voile se levait, je devenais princesse, mère d’un enfant-dieu, perchée sur un jardin de nuages. Ou à bout de prières ou d’espoirs, je laissais place à une réalité beaucoup moins rose.
Je me souviens quand j’espérais encore. Croyant en l’être humain plus encore que moi-même. J’imaginais alors qu’il pouvait progresser, s’améliorer : n’avions-nous pas quasiment découvert le monde, atteint les sommets de la technologie ? Mais non. Rien de cela n’était. La guerre restait la guerre et qu’il s’agisse de politique ou de religion, la différence entre l’homme d’autrefois et celui d’aujourd’hui était si infime qu’elle ne comptait pas. Les moyens avaient changés certes mais pas le résultat…
Je me souviens quand je pensais que jamais je ne pourrais aligner deux phrases cohérentes. Ou que, si par miracle, j’y parvenais, elles ne voudraient rien dire ou si peu. Qu’elles n’intéresseraient en tous cas personne. Et puis j’ai compris que cela n’avait aucune importance. Que le simple plaisir de jouer avec les mots justifiait mon engagement. Que se saisir d’un mot, le caresser, en jouer, le contourner, le déplacer, tout m’était permis et ne regardait que ce mot et moi.
Et a-t-on déjà vu un mot se plaindre de quoi que ce soit ?
Si oui, en tous cas, je ne m’en souviens pas !
Pascale .
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 12/10/2007 à 20:49
PASCALE *****
12/10/2007
DEMAIN : deux, dur, école, écho, mûr, monture, année, antilope, indécis, irréel, nuageux, nul.
JOKERS : soleil, bleu, vie.
Demain sera un jour différent pour toi puisque demain tu seras enfin chez toi ! De un, ta maman et toi êtes passées à deux et aussi dur que cela puisse être parfois pour certaine, il n’y a sans doute pas pour une maman, de plus belle expérience que celle-ci : mettre au monde son enfant.
Mais toi, comme bien sûr, tu es déjà presque parfaite, tu n’as pas du tout fait souffrir ta maman à tel point qu’à quelques heures de ta vie, nous nous demandions comment vous pouviez être aussi fraîches toutes les deux après l’accomplissement d’un tel miracle !
J’étais sur des charbons ardents et ma dernière journée d’école fut difficile à supporter : j’entendais en écho les halètements de ta maman et je les vivais presque dans mon corps tant mon impuissance me désolait mais c’est ainsi.
J’étais suffisamment mûre pour être grand-mère, aucun doute me disais-je en caressant les contours de la monture de mes lunettes ! Cette année serait donc celle du relais des générations et à dire vrai, il y a longtemps que je ne courais plus telle une antilope le long des chemins boueux que je fréquentais déjà jadis à reculons.
Indécise quant au devenir de nos relations affectives, je me disais que j’allais devoir être très attentive et composer avec tes parents qui pourraient voir d’un mauvais œil tout conseil ou idée qu’ils confondraient avec leçon ou ingérence dans votre vie à 3.
Je saurai taire mes élans du coeur et créer cette certitude irréelle que toi tu me comprends déjà et que tu peux lire dans mes pensées qui ne seront que désir d’aider, de partager, de protéger aussi, années et expériences réunies.
Le ciel sera parfois nuageux parce que tapissé de cumulus solitaires et trop sages ne sachant plus à quel saint se vouer.
Mais nulle pensée morose ne pourra venir ternir le bonheur complet qui est le mien à cette heure et le soleil tapissera mon ciel devenu plus bleu tout le temps que ta petite vie qui commence se déroulera sans souci. J’ai confiance en la vie pour toi : tu es « tombée » dans une bonne famille et tu seras sûrement choyée et entourée comme il se doit : des grands-pères aux grands-mères et arrières grands-mères, tout le monde trépignait d’impatience.
Bienvenue à toi petite Emma et à très bientôt pour de nombreuses aventures.
Mamy Pascale.
Mais toi, comme bien sûr, tu es déjà presque parfaite, tu n’as pas du tout fait souffrir ta maman à tel point qu’à quelques heures de ta vie, nous nous demandions comment vous pouviez être aussi fraîches toutes les deux après l’accomplissement d’un tel miracle !
J’étais sur des charbons ardents et ma dernière journée d’école fut difficile à supporter : j’entendais en écho les halètements de ta maman et je les vivais presque dans mon corps tant mon impuissance me désolait mais c’est ainsi.
J’étais suffisamment mûre pour être grand-mère, aucun doute me disais-je en caressant les contours de la monture de mes lunettes ! Cette année serait donc celle du relais des générations et à dire vrai, il y a longtemps que je ne courais plus telle une antilope le long des chemins boueux que je fréquentais déjà jadis à reculons.
Indécise quant au devenir de nos relations affectives, je me disais que j’allais devoir être très attentive et composer avec tes parents qui pourraient voir d’un mauvais œil tout conseil ou idée qu’ils confondraient avec leçon ou ingérence dans votre vie à 3.
Je saurai taire mes élans du coeur et créer cette certitude irréelle que toi tu me comprends déjà et que tu peux lire dans mes pensées qui ne seront que désir d’aider, de partager, de protéger aussi, années et expériences réunies.
Le ciel sera parfois nuageux parce que tapissé de cumulus solitaires et trop sages ne sachant plus à quel saint se vouer.
Mais nulle pensée morose ne pourra venir ternir le bonheur complet qui est le mien à cette heure et le soleil tapissera mon ciel devenu plus bleu tout le temps que ta petite vie qui commence se déroulera sans souci. J’ai confiance en la vie pour toi : tu es « tombée » dans une bonne famille et tu seras sûrement choyée et entourée comme il se doit : des grands-pères aux grands-mères et arrières grands-mères, tout le monde trépignait d’impatience.
Bienvenue à toi petite Emma et à très bientôt pour de nombreuses aventures.
Mamy Pascale.
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 12/10/2007 à 20:39
FRANCOISE C.*
12/10/2007
Pour le lundi 8 octobre 2007
DEMAIN : deux-dur-école-écho-mûr-monture- année- antilope- indécis- irréel- nuageux- nul
JOKERS: soleil- bleu- vie
Second texte :
Une antilope, quelle drôle de monture! Et y grimper à deux avec cet homme mûr, indécis, dont nulle école n'a fait naître une idée en écho! Lui offrir du pain dur qu'elle dédaignera!
Je te prédis un demain incongru, irréel, tourmenté. Ressaisis-toi, appelle tes amis, trouve un nouveau chemin,
Invente une vie nouvelle, virevoltante, véhémente, vanillée.
Vide tes valises vétustes et viens valser jusqu'au vertige dans le vent vivifiant.
Françoise, octobre 2007
Une antilope, quelle drôle de monture! Et y grimper à deux avec cet homme mûr, indécis, dont nulle école n'a fait naître une idée en écho! Lui offrir du pain dur qu'elle dédaignera!
Je te prédis un demain incongru, irréel, tourmenté. Ressaisis-toi, appelle tes amis, trouve un nouveau chemin,
Invente une vie nouvelle, virevoltante, véhémente, vanillée.
Vide tes valises vétustes et viens valser jusqu'au vertige dans le vent vivifiant.
Françoise, octobre 2007
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 12/10/2007 à 20:37
FRANCOISE C.*
12/10/2007
Pour le lundi 8 octobre 2007
Mots imposés :
DEMAIN : deux-dur-école-écho-mûr-monture- année- antilope- indécis- irréel- nuageux- nul-
JOKERS: soleil- bleu- vie
Demain
Comment penser le temps
Changer demain en avenir
S'arc-bouter sur hier
Donner tout son poids au passé
Faire écho à son histoire
Vouloir être antilope, martin-pêcheur ou hippocampe
Décider l'irréel à devenir monture
Loin de tout angle dur
Loin d'un ciel nuageux
Prendre un fruit de l'année, mûr et juteux à souhait
Savoir comme à l'école que un et un font deux
Et que nul indécis ne nous fasse douter:
Oui, il reste un passage secret dans la faille du rien qui parle.
Françoise, octobre 2007
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 12/10/2007 à 20:35