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jeudi 19 octobre 2006 (12h01) :
De : Paul ARRIGHI, de Toulouse, Historien, auteur en 2005, d'une thèse sur Silvio TRENTIN.
Adresse : M. Paul ARRIGHI
8, Allée Paul Sabatier -
31000 - TOULOUSE-
mail : ARRIGHIP@aol.com
tel : 05-61-52-86-47
La nouvelle du décès du Docteur Raffaello Zannoner, à Jesolo, petite ville de la Vénétie sur la lagune face à Venise, a causé, à quelques de ses connaissances et amis toulousains, un chagrin immense. Voici, un homme qui avait su, muni par une remarquable exigence civique, mettre sa vie au service de ses concitoyens, du libre et généreux, Peuple italien et particulièrement des vrais intellctuels et du "petit peuple" de sa belle région de Vénétie.
Ses hautes qualités scientifiques et le sens de l’amitié indestructible qu’il éprouvait pour son défunt ami, le grand politique et penseur, Silvio Trentin, lui permit, de créer puis de hisser, le "Centre Silvio Trentin", à un haut niveau de qualité et d’expertise scientifique.
Décédé, après la pire des maladies, qui puissent frapper"un homme de mémoire", le Docteur Zannoner emporte l’estime et la reconnaissance des vrais savants et historiens, mais aussi de l’immense cortège du Peuple des "travailleurs" , des "humbles", des"sans voix" et des "sans grade" ; d’abord ceux de Jesolo même , puis de toute la Vénétie mais aussi de bien plus loin... jusqu’ à notre chère Toulouse, où les moins oublieux savent, tout ce qu’ils doivent à ce noble penseur et exilé politique devenu libraire, Silvio Trentin.
Sont aussi restés fidèles à la mémoire de Silvio Trentin et à son entier engagement à leur côté, dans leur difficile combat, ses frères d’armes, les Républicains espagnols, odieusement trahis, proscrits puis parqués en 1939 dans des "camps de regroupement", par les nations qui usurpaient alors leurs fondements démocratiques et leurs valeurs fondatrices Républicaines et démocratiques.
En effet, les meilleurs et les plus généreux toulousains issus, le plus souvent, des milieux républicaine et démocratique, Malheureusement trop minoritaires, surent s’inspirer et aussi apporter secours, à leurs frères et soeurs italiens, puis espagnols démocrates, malheureux dans les débuts du combat antifasciste.
Belle et noble tradition internationaliste de ces volontaires italiens, courant partout où les libertés des Peuples étaient menacées ; dignes en cela de leurs héroïques ancêtres du Risorgimento, et par dessus tout de l’immense combattant, Giuseppe Garibaldi, à qui ses contemporains donnèrent le titre glorieux de "citoyen des deux Mondes".
La véritable odyssée que vécurent ces volontaires de la Liberté fut perpétuée, dans les souffrances de l’exil, par cette trop fragile, mais oh combien valeureuse cohorte des volontaires de l’organisation républicaine : "Giustizia e Libertà", fondée par le brillant économiste et homme politique de stature internationale, Carlo Rosselli, qui fut lâchement assassiné en 1937 par la "Cagoule" à la solde des services secrets de Mussolini .
En conséquence, honneur et merci ! à celles et ceux qui surent donner le meilleur d’eux-mêmes et souvent même leur liberté extérieure et souvent même leur vie pour la liberté, l’égalité et la fraternité internationale, pour un humanisme concret au service de ce magnifique mot étincelle de l’historien Michelet et que l’on entends de moins en moins prononcer : le Peuple ! , surtout celui, des simples, des humbles et de ceux qui souffrent et produisent, si souvent ignorés et parfois méprisés.
La disparition d’un homme de la trempe du Dr Zannoner nous manquera d’autant plus qu’aujourd’hui, à la grande honte des hommes et femmes de coeur, prolifèrent tant en France qu’en Italie, des ouvrages immondes écrits par de prétendus "historiens" qui se qualifient, eux-mêmes, de "révisionnistes".
Or ces écrits, tout de bassesse, ne visent qu’à travestir et, ainsi, par cela, tuer de nouveau la fragile mémoire de l’honneur de la "geste" de nos amis les"combattants fuorusciti", venus d’Italie. Ce qui est visé et ce qui est nié, dans ces basses opérations éditoriales ce sont nos frères de coeur , nos prédécesseurs indispensables, comme le furent aussi les Garibaldiens et les "partisans italiens" ; eux-mêmes frères d’armes de tous les Résistants internationalistes, contre la fascisme et le nazisme.
Mais des écrivassiers indignes et mercantiles ne poursuivent qu’un seul but : pouvoir s’ enrichir et connaître un succès de scandale éphémère, le plus facile à atteindre, dans nos tristes sociétés de spectacle, sans morale ; seulement avides de venimeux potins et de ces calomnies qui font les gros tirages et les hauts taux d’écoutes, sur le sang des fusillés et de celles et ceux que, l’on mit dans des camps derrière les fils barbelès ...
Paul Arrighi, de Toulouse , Historien, auteur en 2005, d’une thèse sur Silvio Trentin .
De : Paul Arrighi
jeudi 19 octobre 2006
De : Paul ARRIGHI, de Toulouse, Historien, auteur en 2005, d'une thèse sur Silvio TRENTIN.
Adresse : M. Paul ARRIGHI
8, Allée Paul Sabatier -
31000 - TOULOUSE-
mail : ARRIGHIP@aol.com
tel : 05-61-52-86-47
La nouvelle du décès du Docteur Raffaello Zannoner, à Jesolo, petite ville de la Vénétie sur la lagune face à Venise, a causé, à quelques de ses connaissances et amis toulousains, un chagrin immense. Voici, un homme qui avait su, muni par une remarquable exigence civique, mettre sa vie au service de ses concitoyens, du libre et généreux, Peuple italien et particulièrement des vrais intellctuels et du "petit peuple" de sa belle région de Vénétie.
Ses hautes qualités scientifiques et le sens de l’amitié indestructible qu’il éprouvait pour son défunt ami, le grand politique et penseur, Silvio Trentin, lui permit, de créer puis de hisser, le "Centre Silvio Trentin", à un haut niveau de qualité et d’expertise scientifique.
Décédé, après la pire des maladies, qui puissent frapper"un homme de mémoire", le Docteur Zannoner emporte l’estime et la reconnaissance des vrais savants et historiens, mais aussi de l’immense cortège du Peuple des "travailleurs" , des "humbles", des"sans voix" et des "sans grade" ; d’abord ceux de Jesolo même , puis de toute la Vénétie mais aussi de bien plus loin... jusqu’ à notre chère Toulouse, où les moins oublieux savent, tout ce qu’ils doivent à ce noble penseur et exilé politique devenu libraire, Silvio Trentin.
Sont aussi restés fidèles à la mémoire de Silvio Trentin et à son entier engagement à leur côté, dans leur difficile combat, ses frères d’armes, les Républicains espagnols, odieusement trahis, proscrits puis parqués en 1939 dans des "camps de regroupement", par les nations qui usurpaient alors leurs fondements démocratiques et leurs valeurs fondatrices Républicaines et démocratiques.
En effet, les meilleurs et les plus généreux toulousains issus, le plus souvent, des milieux républicaine et démocratique, Malheureusement trop minoritaires, surent s’inspirer et aussi apporter secours, à leurs frères et soeurs italiens, puis espagnols démocrates, malheureux dans les débuts du combat antifasciste.
Belle et noble tradition internationaliste de ces volontaires italiens, courant partout où les libertés des Peuples étaient menacées ; dignes en cela de leurs héroïques ancêtres du Risorgimento, et par dessus tout de l’immense combattant, Giuseppe Garibaldi, à qui ses contemporains donnèrent le titre glorieux de "citoyen des deux Mondes".
La véritable odyssée que vécurent ces volontaires de la Liberté fut perpétuée, dans les souffrances de l’exil, par cette trop fragile, mais oh combien valeureuse cohorte des volontaires de l’organisation républicaine : "Giustizia e Libertà", fondée par le brillant économiste et homme politique de stature internationale, Carlo Rosselli, qui fut lâchement assassiné en 1937 par la "Cagoule" à la solde des services secrets de Mussolini .
En conséquence, honneur et merci ! à celles et ceux qui surent donner le meilleur d’eux-mêmes et souvent même leur liberté extérieure et souvent même leur vie pour la liberté, l’égalité et la fraternité internationale, pour un humanisme concret au service de ce magnifique mot étincelle de l’historien Michelet et que l’on entends de moins en moins prononcer : le Peuple ! , surtout celui, des simples, des humbles et de ceux qui souffrent et produisent, si souvent ignorés et parfois méprisés.
La disparition d’un homme de la trempe du Dr Zannoner nous manquera d’autant plus qu’aujourd’hui, à la grande honte des hommes et femmes de coeur, prolifèrent tant en France qu’en Italie, des ouvrages immondes écrits par de prétendus "historiens" qui se qualifient, eux-mêmes, de "révisionnistes".
Or ces écrits, tout de bassesse, ne visent qu’à travestir et, ainsi, par cela, tuer de nouveau la fragile mémoire de l’honneur de la "geste" de nos amis les"combattants fuorusciti", venus d’Italie. Ce qui est visé et ce qui est nié, dans ces basses opérations éditoriales ce sont nos frères de coeur , nos prédécesseurs indispensables, comme le furent aussi les Garibaldiens et les "partisans italiens" ; eux-mêmes frères d’armes de tous les Résistants internationalistes, contre la fascisme et le nazisme.
Mais des écrivassiers indignes et mercantiles ne poursuivent qu’un seul but : pouvoir s’ enrichir et connaître un succès de scandale éphémère, le plus facile à atteindre, dans nos tristes sociétés de spectacle, sans morale ; seulement avides de venimeux potins et de ces calomnies qui font les gros tirages et les hauts taux d’écoutes, sur le sang des fusillés et de celles et ceux que, l’on mit dans des camps derrière les fils barbelès ...
Paul Arrighi, de Toulouse , Historien, auteur en 2005, d’une thèse sur Silvio Trentin .
De : Paul Arrighi
jeudi 19 octobre 2006