Le fasciste Italien Gianfranco FINI écrit la préface du livre du Président Sarkozy…
Qui est le nouvel homme fort Italien, ami de notre président et de Berlusconi ?
Le début de sa carrière politique se passe au sein du « Front de la jeunesse », le mouvement des jeunes du MSI, un parti d'extrême-droite, Front dont il devient président en 1977.
En 1987, il succède à Giorgio Almirante comme secrétaire national du Mouvement social italien Movimento Sociale Italiano - Destra Nazionale, parti né de la nostalgie du fascisme et en reste le secrétaire jusqu'en 1990 (date à laquelle il est supplanté par Pino Rauti) et à nouveau à partir de juillet 1991.
C'est l'époque où il croit encore à un héritage social du fascisme [1] et défend la mémoire de Mussolini. Ainsi en janvier 1990, il déclare « Personne ne peut nous demander d'abjurer notre matrice fasciste » puis affirme que « Mussolini a été le plus grand homme d'État du XXe siècle. Et s'il vivait aujourd'hui, il garantirait la liberté des Italiens » [2]. En 1992, il précise que « …Celui qui a été vaincu par les armes mais non pas par l'histoire est destiné à goûter à la douce saveur de la revanche… Après presque un demi-siècle, le fascisme est idéalement vivant. », et en juin 1994: « Mussolini a été le plus grand homme d'État du siècle… Il y a des phases dans lesquelles la liberté n'est pas parmi les valeurs prééminentes. ».
En 1993, Fini est candidat à l'élection municipale de Rome et créait la surprise en supplantant tous les candidats de la droite traditionnelle. S'il rassemble sur son seul nom 46 % des électeurs, il est cependant battu par Francesco Rutelli. Néanmoins, son score marque le début de son ascension politique. Conscient d'avoir perdu à cause de l'étiquette fasciste dont se revendiquait le MSI, il décide de recentrer politiquement le vieux parti. Dans un premier temps, il récuse les termes de fasciste ou de néo-fasciste pour celui de postfascistes.
Son entrée au gouvernement italien en 1994 dans la coalition de Silvio Berlusconi suscite encore des réticences, notamment à l'étranger où des ministres refusent de discuter avec leurs homologues italiens membres du MSI. Fini décide alors d'organiser un congrès de refondation destiné alors à adopter une nouvelle orientation politique pour un MSI, dont le nom est désormais en sursis.
La refondation du MSI a lieu au congrès de Fiuggi organisé du 25 au 29 janvier 1995. La rénovation politique entreprise est symbolisée par le changement de nom du parti en une Alliance nationale présidée par Gianfranco Fini. En recentrant son parti, il solde son passé fasciste. Le post-fascisme qu'il revendique consiste à abandonner toute référence au fascisme traditionnel, considéré dorénavant uniquement comme une référence historique, et à faire de l'Alliance nationale, un nouveau parti de droite modérée.
L'aile la plus dure de l'ex-MSI ne lui pardonne pas ce recentrage et abandonne le mouvement pour se regrouper dans d'autres formations. Le 22 mars 2009, sous l'impulsion de Gianfranco Fini, l'Alliance nationale, réunie en congrès à Rome, approuve sa dissolution pour fusionner avec le parti politique de Silvio Berlusconi, Le Peuple de la liberté[3]. Selon certains observateurs politiques, Fini espère récupérer le poste de président du Conseil des ministres au cas où Silvio Berlusconi déciderait de se retirer[3].
Donc pourquoi le Président Français a-t-il demandé à cet homme de préfacer son livre ???
-PG-