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KINESI-THERAPIE MANUELLE SPECIFIQUE DE LA HANCHE



QUELQUES TECHNIQUES MANUELLES SPECIFIQUES

Depuis 1984, soit près de 20 ans, nous savons déjà, grace aux travaux entre autre de Crosman, Chateauvert, & Weisberg, qu’une variété de techniques tels que les trigger points, frictions, massages profonds… sur les muscles ischio-jambiers permettent l’augmentation de l’amplitude en flexion de hanche.  En 2005, l’efficacité de la pratique des techniques de mobilisations dynamiques des tissus mous ont été démontrés supérieures de manière significative par rapports aux techniques de mobilisations passives (Hopper et al.). En 2006, Mosler a mis en évidence le gain d’amplitude articulaire des rotations de hanche après thérapies manuelles chez le joueur de water polo.
Ainsi l’efficacité des techniques manuelles sur le maintien, la normalisation et le gain d’amplitude de hanche n’est plus à démontrer.
 
Ces techniques étudiées spécifiquement sur la hanche sont :
 
 - Trigger points des muscles  tensor fascia latae, psoas, iliacus, adductors, et les gluteals.
-  Etirements et tractions passives des muscles  gluteals et des rotateurs externes.
-  Massage profond/frictions (études sur les ligaments ilio-lombaires et les espaces interspinaux L4 L5).
-  Postures de la partie antérieure de la capsule de la hanche.
- Techniques de décoaptation de la hanche.
- Glissement postérieur du fémur (posterior glide of femur, 2008, 2013, Loudon 2014)
 
L’étude de Bedi & Kelly, 2013, renforce celles de Austin et al., 2008; Emara et al., 2011; Wright & Hegedus, 2012, sur le succès du traitement concervateur des amplitudes lors des impingements de hanche.