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HANCHE NON CHIRURGICALE, AINE ET PREVENTION EN FOOTBALL



Facteurs de risques des pathologies hanche/ aine:
 
Début 2014, une revue systématique a été réalisée par Ryan et al. des universités de Galway et de Limerick en Irlande.  5842 études sur le sujet ont été relevées. Les auteurs ont constaté 11 facteurs de risque :
 
1) Historique des blessures hanche/aine 
2) L’âge vieillissant
3) Faiblesse des muscles adducteurs (Weak hip adductor muscles (WHAM))
4) Charge de travail trop précoce pour des jeunes joueurs (immaturité osseuse, sexuelle et biologique)
5) Petit diamètre du fémur dominant 
6) Modification de la masse corporelle,
7) Diminution de l’amplitude de hanche en abduction 
8) Diminution de l’amplitude de hanche en rotation
9) Diminution du peak torque en abduction et adduction-rotation de hanche 
10) Diminution du ratio des forces des muscles de la hanche 
11)  Différence bilatérale du peak torque en extension de hanche 
 
 

Dans cette revue d’étude il n’est pas mentionné les angulations qui restent assez spécifiques des conflits ou impingement. Rappelons que le conflit (impingement) fémoro-acetabulaire (FAI) est un désordre morphologique.
En théorie la tête du fémur est bien ronde et vient s’articuler dans un cotyle en forme d’hémisphère. La parfaite congruence permet en principe à l’articulation de la hanche des mouvements extrêmement amples dans presque tous les sens
 2 grands types morphologiques lésionnels  sont décrits :  Le cam impingement ( à l’origine d’un  conflit par effet came), type fémoral et le pincer, type actéabulaire( à l’origine du conflit par effet tenaille (ou pince)).    
 
-       le Cam : c’est un désordre en raison de la proéminence de la tête fémorale  qui perd de sa sphèricité.  Ainsi, il existe une "bosse antérieure" à la jonction tête et col du fémur qui vient en flexion de hanche créer une hyperpression sur le cartilage de la paroi antérieure du cotyle. Les mouvements de flexion et de rotation interne répétés vont ainsi entraîner sur le cotyle des lésions cartilagineuses de délamination, associées à une désinsertion du labrum. Ces lésions aboutissent à l'usure antéro-supérieure de l'articulation (arthrose polaire supérieure).
 
-       Le pincer : il existe une paroi antérieure du cotyle trop couvrante qui va diminuer la flexion de hanche et contribuer à l'apparition d'un conflit. La rétroversion du cotyle (partie supérieure du cotyle qui regarde vers l'arrière) en est la principale cause. Les lésions prédominent au début sur le labrum qui est pris "en tenaille". Les lésions sur le cartilage sont plus diffuses. En flexion maximale, la hanche peut se décoapter et entraîner des lésions postérieures sur la tête du fémur et sur le cotyle . Quand il prédomine, ce mécanisme explique l'arthrose postéro-inférieure de la hanche.



Ainsi en tant que facteurs de risque seront integrés les :
1)    Défauts morphologiques fémoro-acétabulaires (analyse angle alpha de Nötzli)
2)    L’antéversion du col  du femur : pouvant générer des rotations coxo-fémorales
HANCHE NON CHIRURGICALE, AINE  ET PREVENTION EN FOOTBALL