Juste le temps de prendre nos marques dans nos appart’s, et la troupe de gaulois prend la direction des vérifications techniques.

Trousse de secours, casques de VTT, gourdes, lampes frontales, licences sportives… ouf, tout est là… y’a plus qu’à récupérer nos tenues pour la soirée et c’est parti pour 3 jours de folie !!

1ère épreuve de cette journée de prologue : 8 km de canoë entre Vallon Pont d’Arc et le début des gorges de l’ardèche.

Petit briefing… nos gaulois sont là !

mais la concurrence est rude : Titi et Grosminet ont décidé de pointer le bout de leur nez…

Par équipe, le principe est d’être toujours 3 sportifs sur les 4 en course. Il y aura 2 embarcations : un canoë 2 places avec pagaie double droite et un kayak. Cédric et moi montons sur le canoë double, Dominique sur le simple.

On regarde les autres équipes partir… il est important de partir tout de suite vers la gauche, en évitant les cailloux et en prenant le courant très vite !

3… 2… 1… c’est à nous !

1er rapide à gauche, deuxième à droite, un coup entre les rochers… nous voilà au Charlemagne, avec 3 bateaux juste devant nous. Tant pis, on s’élance dans le rapide. Du coup, on se prend un rocher, mais on arrive à revenir sur la droite des gros rochers… c’est le top, on prend le courant juste comme il faut, on a doublé 6 équipes ( !) parties devant nous, et nous voilà sur la grève où le reste de l’équipe nous attendait.

Oups… Dominique n’est pas là… aïe aïe aïe… on remonte en courant le long de l’eau, on part l’encourager. Quelques 2’ plus tard, le bateau pointe à l’horizon, il passe le rapide comme un chef, et on peut poinçonner pour arrêter le chrono.

Petite pause des gaulois…

Et nous voilà violemment jetés à l’eau… en attendant que nos héros nous sauvent avec leur bouée de sauvetage en la lançant…

Brrrrrrrr… elle est froide !

Allez les gars… on compte sur vous !

Pendant qu’Erix retrouvait ses marques de gaulois…

nous voilà repartis en embarcation, au-dessous du Pont d’Arc…

avec un petit changement d’équipier au milieu, après une toupie au milieu d’un rapide : je me retrouve avec Dominique, moi en barreuse à l’arrière, et Cédric seul sur le monoplace. Galère galère… j’ai l’impression de ne faire que redresser le bateau, mais nous allons quand même plus vite que le kayak monoplace. En tous cas, ça fait mal aux bras… mais ça en vaut la peine !!

On termine l’épreuve du mieux que l’on peut.. et nous voilà classés 4ème en mixte, mais à seulement 2’ des premiers. Mmm, c’est pas gagné cette affaire, et c’est toujours pas notre fort le canoë !!

Retour au Domaine… petit repos avec pause goûter… et c’est déjà la préparation pour le trail nocture. 6km avec pas mal de dénivelée, en nocturne, départ en masse.

On se faufile, nous voilà devant la masse quand le depart est donné.

Petit plat puis belle montée, Cédric commence à avoir des contractures aux mollets et ressent un coup de fatigue… Guillaume est là en soutien, il sort la corde, ça va mieux. Sur le plateau, on avance bien, puis on amorce la descente vers le Rouret, où tout le monde nous attendait. Quelques mètres… le cœur monte… c’est l’arrivée !

Nous arrivons en 8ème position au scratch, à seulement 2’, et surtout on reprend toutes les équipes mixtes au général et nous voilà en tête à l’issue du 1er jour !!

Après un bon repas sous le chapiteau avec nos couettes de toutes les couleurs (je vous plais en blonde platine ??) et nos casques de gaulois, c’est l’heure d’aller au dodo… et de dire à demain pour de nouvelles aventures !!

Rendez-Vous au Domaine du Rouret de Grospierre, qui sera notre camp de base. Au programme : VTT, Course d’orientation, canoë, dans les rivières aux alentours de Vallon-Pont d’Arc.

Comme les deux années précédentes, je suis dans une équipe mixte « Les Raidoutables du Sud-Est ». 4 sportifs, 3 filles minimum, voilà le portrait des « raidoutables 2007 » :

Et moi :

La ligne 14, quelques stations de métro, nous voilà, Laura, Philippe et moi, Gare de Lyon où nous retrouvons Nicolas. Quelques dizaines de minutes plus tard, la forêt de Fontainebleau nous ouvre ses bras…

Laura, puis Nicolas, puis Philippe partent les premiers en forêt, sur respectivement les circuits de 7,7 km , 5,7 km et 7,7 km. Joli pour une première !

Mais avant ça, habillement de (presque) tout le monde, avec ce que j’avais pris dans la valise. Ben oui, ça griffouille en forêt !!

Et puis c’est le départ :

Pendant ce temps, je me prépare, je m’échauffe… et quelques temps avant le retour de Philippe et mon père, je pars à l’assaut des 77 balises qui jalonnent les 7,7*2 km de mon parcours.

ça donne ça :

ou encore ça :

avec des petits problèmes de temps en temps, notamment sur le poste 3, où les fougères sont plus hautes que moi…. (j’aurais dû manger plus de soupe quand j’étais petite…).

Finalement, je termine en un peu moins de 2h30, le premier homme, Fabrice VANNIER, fait 2h08. ET je termine… 3ème au scratch de la course !

Merci à tous les organisateurs pour cette compétition originale et très bien organisée, dans ce cadre si beau du Parquet de Fontainebleau. Et c’est toujours un plaisir que de venir courir au milieu des rochers et des fougères qui rendent si particuliers ces terrains… mais aussi tellement magnifiques ! RDV L’année prochaine ??

La carte ci-dessous ;

La fête des 100 ans de la forêt de Fontainebleau ont été l'occasion pour le CD77 d'organiser deux petites courses bien sympathiques dans le cadre magnifique du Grand Parquet de Fontainebleau, haut lieu hippique français.

Au programme : un sprint le samedi, et "la 77" le dimanche, avec ses 2*7,7 km et ses 77 balises à trouver (au fait, y'avait combien de fois 77 de dénivelé ??).

Samedi, j'attrape le TGV au vol à Avignon, et me voilà vers 10h à Paris. Petit Déj' avec Laura et Philippe, et direction Fontainebleau où je retrouve mes parents qui étaient également venus courir.

Petit échauffement en découvrant les stands de la fête de la forêt.... 14h30, je crois que c'est à moi de partir !

Je passe le mur d’enceinte du domaine, et me voilà dans le vif du sujet. Poste 1, je contourne la petite barrière : j’en aurai bien assez à franchir jusqu’à la fin du parcours !!

Poste 2, je n’ai pas intérêt à trop dévier de ma trajectoire… malgré le parcours d’obstacles sur mon trajet (3 barrières, ça commence !). Pour aller au poste 3, je décide de courir dans le découvert. Postes 4-5 à l’azimut, je fais ensuite une petite faute en allant au poste 6 : le trait rouge passait très près du poste 15, et donc je croyais que c’était mon poste suivant…

Pour aller au poste 8, je traverse le terrain “sablonneux”, finalement ça court bien.

De 9 à 10, je prends le chemin juste avant le poste. Ensuite, c’était le poste 11… je regarde la carte : ben non, le poste est bien sur une île… donc il va falloir mouiller les pieds. Pas cool… (y’en a qui ont dû bien rigoler postés en haut de la mare, quand j’ai hésité à aller dedans !!

Pour le poste 12, petit piège et certains sont tombés dedeans: il y avait un poste par entrée dans le manège !! Les autres postes se passent bien, le poste 17 avait été annulé à cause d’une vennerie qui devait se dérouler au même moment.

Je termine en 11’49, première du circuit.

Après, en attendant les résultats, j’ai bien profité des stands de la fête de la forêt.

Découverte de la faune de la forêt :

Un renard…

Un sanglier et son marcassin…

Un blaireau…

Un sanglier sortant des fourrés…

Un écureuil…

Quelques démonstrations des secours…

La base de Buthiers avait emmené son bloc de démonstration pour les petits…

Quelques anciens véhicules des pompiers: < p>

La garde républicaine…

Le soir, je fais de mon premier "Vélib" (!), découverte de Paris "by night" sur le 2 roues et petit concert privé de musique iranienne... le top !

Les cartes avec tracé ci-dessous ;

Comme il fallait bien arriver frais et dispos pour ce petit défi, la grasse mat’ s’imposait. Petit dej’ tardif, récupération et « réparation » des vélos, et nous voilà enfin partis pour Bédoin, au pied de notre objectif mythique.

Il commençait déjà à faire faim… alors petit détour vers la boulangerie du coin pour ne pas partir le ventre vide et oh !!!! Qu’est-ce qu’elles avaient l’air bonnes les fougasses au lardon et gruyère… Pas moyen de résister… et c’est VTT’s sortis aux Baux au-dessus de Bédoin, prêts à partir, que nous dégustons nos victuailles… qui allaient rester bien lourdes au fond de l’estomac !

Beaucoup ne donnaient plus très cher de notre peau… en partant à 15h des Baux… Au programme : 1500m de dénivelé positif, par un chemin hyper rocailleux, puis dernière ligne droite après le Mont Serein par la route. Avec moi qui n’avais pas fait de Vélo depuis 8 mois, et Philippe qui ne roule à Paris qu’en Vélib… Finalement, c’est Laura qui a raison : une petite CO au Paty, c’est pas si mal que ça !!

Au début chemin nickel, on part à une bonne allure :

Puis les cailloux commencent à secouer vraiment beaucoup, sous une chaleur de plomb…

... quelques petites pauses jalonnent la montée ! C’est l’endroit où j’en profite pour aller voir un petit col… à 200m, que je verrai plus tard de l’autre côté à la descente !

Et pourtant, 3 heures plus tard, nous foulons le sommet du Ventoux. Philippe n’est jamais descendu du vélo… ce n’est pas mon cas !!! et il a avalé les 400m de dénivelé de la portion de route terminale en une demie heure. Moi je luttais atrocement contre les douleurs de mon fessier : demain, promis, j’achète une sur-selle ultra confortable…

Du sommet, le fameux désert de pierres :

La joie des vainqueurs :

.
A peine le temps de profiter de la fraîcheur du sommet, nous entamons la descente par la route vers Malaucène, trop facile !!! On retrouve Laura qui ne s'est pas perdue en CO, on saute dans la voiture, on salue le géant ,

et on court à Saint –Rémy de Provence retrouver Plum' et Alexia qui nous attendent au Mas de la Pyramide, magnifique endroit fait de bâtiments troglodytes, dont un, immense, abrite un des plus grands musées agraires de la région, où sont rassemblés plus de 300 ans de vie et de métiers agricoles.
Un papé de 82 ans sert la meilleure cuisine du monde, comme lui ont appris sa mère, grand-mère et autres aïeux propriétaires des lieux depuis 400 ans.


Dimanche, direction les Dentelles de Montmirail, avec une vue imprenable sur le Ventoux (on était là hier !).

Les Dentelles...

On fait quelques voies sur le rocher école :




J’en profite pour faire un petit tour de la dentelle de Gigondas en footing. Je suis tombée sur un groupe de personnes qui m’a donné RDV au Ventoux… ben oui, mais j’y étais la veille !!


Les belles vignes… toutes bleues de raisin !!>

Petit détour par les caves de Beaumes :

Dernière étape à Fontaine-de-Vaucluse pour une petite visite touristique de la résurgence et du château :

Site merveilleux, couleurs incroyables, manque de superlatifs.

En descendant, Impossible de résister à la Sorgue, pas super chaude...

mais si jolie.

Il ne reste plus qu'à se remettre de toutes ces émotions par un festin de terrine aux olives de Nyons dégustée à l'Isle sur la Sorgue...

...avant la glace traditionnelle :