Me voilà en pélérinage dans mes Vosges natales le temps d’un WE… Et bien oui, ça fait du bien de retourner chez soi de temps en temps.... D'autant plus quand il fait un temps magnifique en ce début du mois de septembre, et j'ai pu profiter des paysages forestiers et des jolis sommets dégarnis vosgiens coiffés de parapentes de toutes les couleurs qui s'en donnaient à coeur joie !

Les vaches étaient de sortie aussi... la plus belle, avec une forme bien caractéristique...

Samedi, c'était la Moyenne Distance. Dur de dur d'être hyper concentrée en revenant sur une course de ma région, avec plein de monde que j'avais pas vu depuis longtemps et avec qui j'avais bien envie de discuter jusqu'à... 5 mn avant mon départ. Hum, pas sérieux tout cela ! Bon, OK, l'échauffement a été un peu raccourci... du coup y'a eu quelques erreurs facilement évitables, mais j'ai remarqué que quand je suis pas à 100% dans ma course, de toute façon je fais des erreurs, petite ou plus grosses, des imprécisions... bref tout ce qu'on peut faire quand on est pas hyper concentré sur sa carte !

Du coup, je n'ai pas fait le course de ma vie, je termine en 34', avec notamment :

Un poste 1 où je suis un peu partie à la dérive dans les changements de végétation...

Un poste 3 où en voulant assurer en prenant comme point d'attaque le croisement de chemins, je me retrouve à faire le tour de la falaise du bas...

Un poste 5 où la végétation et des détails non cartographiés m'ont fait perdre la boule quelques instants... Bruno, tu m'as doublée sur ce poste ! Rien ne sert de courir, il faut partir à point !!

Mon manque de concentration flagrant m'a même fait presque aller au poste 10 avant le poste 8... ben oui, y'avait un trait qui allait dans la direction du poste 10, alors moi je fonce !! jusqu'à me dire c'est bizarre, les gens ils vont dans l'autre sens en amont de moi... Un poste 10 qui m'a bien posé des soucis pendant 4'30 de trop... dans une pente cartographiée équidistance 10m et un recalage en dessous du poste impossible un peu décalé par rapport aux autres éléments.

Un poste 11 où j'hésite à m'avancer après un superbe arbre qui me faisait rêver...

Bref, y'avait du boulot de concentration à faire pour le lendemain... ben oui alors, y'a des limites quand même !!

Pour ce faire, petit dîner en ferme auberge le soir... hummmmm, ça faisait longtemps que j'avais pas mangé un repas marcaire, et croyez moi, c'est schtroumpfement bon ! Une petite tourte vosgienne en entrée, de la viande fumée et des pommes de terre Roïgebrageldi en plat et une tarte aux myrtilles, heu oups brimbelles pour les intimes, en dessert... que du bon pour réussir sa course le lendemain !!

Dimanche, il faisait un peu plus frais, un peu nuageux, mais le soleil n'allait pas tarder à faire son apparition.

Après un bon échauffement, rallongé un peu par un retard des horaires de départ, me voilà partie à l'assaut d'un sommet de chaume, découvert, au pied duquel avait poussé une magnifique forêt de sapin très claire.

La concentration n'était pas au maximum au début puisque j'ai manqué de peu d'aller visiter mon poste 17 avant le 1, mais les jambes commençaient à revenir. J'avais décidé de garder le chemin au début, n'étant pas sûre de la végétation que je rencontrerais en forêt.

Poste 2, une belle traversée dans le pré m'emmène vers une corne de forêt, puis une traversée à flanc, avant d'enchaîner quelques postes autour du "ballon".

Tout se passait bien jusqu'à présent, j'avais bien enchaîné les postes 3-4-5-6, même si j'ai eu envie à certains moments de faire un peu plus de dénivelé que prévu, mais les 3 postes suivants m'ont un peu "plombé" ma course... 5' de perdu, c'est dur dur à rattraper ensuite !!

Sur le poste 7, je décide de passer au-dessus. Je me prends gratuitement la clôture, et je fais ensuite mon attaque dans le flanc bien trop tôt en m'appuyant sur le premier tas de pierres en croyant que c'était le second.... Je navigue un peu, je vois le chemin en dessous, je perds pas mal de temps.

La remontée vers le poste 8 n'est pas non plus hyper précise et je passe trop à gauche... encore du temps précieux perdu. Mais c'est surtout le poste suiivant qui m'a posé souci : je décide de passer par le dessus pour éviter une descente puis remontée en allant au chemin en aval. Je devais rester assez haute dans le flanc, puis à la limite de végétation plonger dans la pente pour trouver la dépression au milieu de cette végétation clairsemée... mais je n'ai jamais vu la limite de végétation... je me décide à descendre, trop tard, et je me retrouve dans le blanc, pour aller jusqu'à un poste sur une plate-forme et me recaler. Après demi-tour, chemin et poste. 4' de perdues et Franck qui partait derrière moi qui m'avait doublée. Pas cool !!

Je repars sur mes postes suivants, avec je pense un poste 11 bien négocié, et c'est maintenant quelques postes dans les rochers qui nous attendaient. En attendant, j'avais repris Franck qui courait maintenant à mes côtés.

Petite faute sur le poste 12, où je ne fais pas la distinction tout de suite entre les 2 sommets.

Pour aller au poste 14, je fais sans doute trop de dénivelée... J'enchaîne ensuite les postes avec beaucoup de plaisir, et je retrouve le grand pré du départ et mon poste 17 que j'avais pu repérer bien avant !

Pour aller au poste 19, je contourne le dénivelé, et je me trompe de clairière au poste 20 en me retrouvant presque à la route.

Petits moments d'hésitations sur les postes 22 et 23, il fallait que je comprenne bien la végétation, plus que 3 postes, et me voilà à l'arrivée, en bouclant mon parcours en 1h04, 1ère feminine. Eddie WYMER fait 57', pas réalisable pour moi aujourd'hui, mais je pouvais faire largement en dessous des 1h. Avec un petit effort pour se concentrer un peu plus, je devrais pouvoir faire une course sans faute la semaine prochaine à la 77 à Fontainebleau !!

Pour terminer, félicitations à Yolande qui gagne en Dame 21 :

Et un petit peu de poésie…

Les cartes avec tracé ci-dessous.

Deux jours avant, la zone interdite pour l’épreuve avait été diminuée : nous savions que nous n’irions pas dans le parc de la Mère Patrie, mais seulement dans le jardin botanique. Un petit soulagement pour moi, je trouvais l’ancienne carte du premier parc cité trop verte et trop floue dans les parties plus abruptes. Aucune carte n’avait été réalisée jusqu’à présent sur le jardin botanique, personne ne savait à quoi il ressemblait, en dehors des quelques informations que nous avions eu de l’organisation et des photos contenues dans le fascicule touristique du jardin.

Les hommes partaient avant les femmes pour cette dernière épreuve. Mon départ était à 10h33, 2’ derrière Mélanie, 2’ devant Amélie, avec le dossard 13 donc dans le premier tiers des concurrentes de la finale.

Bon petit échauffement, appel à – 4mn, la ligne de départ était sur la zone d’arrivée. Je savais que Thierry devait arriver très peu de temps avant mon départ : bingo, il venait de gagner devant Matthias MERTZ, et moi j’allais partir seulement pour ma course… il ne fallait pas se disperser, reconcentration, arrivée devant la cellule… c’est parti pour moi !

Le premier poste était dans un petit square entouré de haies infranchissables, j’arrive à bien anticiper le poste. Ce qui n’est pas le cas ensuite pour aller u poste 2, où je perds beaucoup de temps je pense : je fais l’angle des routes, et en plus je descend par les escaliers, très difficiles à courir et qui me font faire un détour… aïe aïe aïe, je sais où elles sont les 3 places juste devant à l’arrivée… C’était si facile de partir tout droit dans la forêt !

Il faut se reconcentrer maintenant, la course n’est pas finie ! Traversée de l’escalier que je connais bien, me voilà au poste 3, juste après les quelques arbres qui formaient la tache blanche sur la carte.

Remontée ensuite vers un petit jardin avec une seule entrée intéressante, la zone du poste paraît un peu compliquée, non pas parce qu’elle l’est en réalité, mais plutôt parce que sur la carte le dessin est assez chargé vu le nombre de détils sur le terrain. Tout se passe bien, et je sors du petit jardin vers le poste 5.

La zone paraît vraiment floue, en arrivant dans le jaune, je ne vois qu’une zone infranchissable qui me fait peur. Pas de point d’attaque, un chemin peu marqué, c’est un poste à erreurs. Gros soulagement quand je vois les herbes aplaties au sol et un poste qui pointe le bout de son nez derrière…

Me voilà maintenant dans le grand trajet partiel pour aller vers le poste 6. Je choisis de contourner la zone interdite vert olive par le haut et de redescendre le long du bâtiment dans la forêt. J’arrondis les angles tant que je peux.

Pour aller au poste 7, je perds un peu de temps en approche en n’arrondissant pas le dernier angles : je contourne une petite haie qui pourtant n’est pas marquée en zone interdite mais en vert 1. Pas bien…

Poste spectacle, le speaker m’annonce meilleur temps intermédiaire. Même si je partais en 13ème position, c’est déjà ça !

Poste 10, je descends dans la “pampa”, puis je m’engage un peu dans la première allée sur la droite avant de rectifier : c’est la deuxième allée qu’il faut prendre !!

Poste 11 : remontée tout droit, puis entrée sortie pour aller au poste 12 : je ne sais pas si c’est le meilleur choix, mais ça courait bien. C’est là que je rencontre une voiture… oups, c’est pas le moment de se faire écraser !

Vigilance… zigzags vers le poste 13, et c’est la remontée vers le dernier poste, il ne faut rien lâcher.

Dernière ligne droite… je suis en tête au classement provisoire !

Je reste en tête longtemps, c’était plutôt sympa, et au final je finis 15ème, très belle place pour clôturer ces Championnats du Monde ! C’est Simone NIGGLI qui gagne cette épreuve et son 2ème titre de ces championnats du monde 2007.

C’est alors le moment pour les coachs de décompresser…

L’après midi, avant d’aller à la soirée des championnats, improvisée 2 jours avant avec déplacement en bateau jusqu’à une plage (encore merci aux organisateurs !!), je suis allée visiter « La Laure des Catacombes », le grand monastère de Kiev.

Les cartes avec tracé ci-dessous.

Un site superbement entretenu, des maisons typiques de la campagne ukrainienne, dont certaines avec toits de chaume, des églises en bois, des moulins à n’en plus savoir compter, on ne pouvait rêver mieux pour implanter l’aire d’arrivée et donner plein de souvenirs aux coureurs et spectateurs venus voir ce grand moment du Championnat.

9h30, c’était de départ en masse des filles. Pour l’équipe de France, la composition du relais donnait dans l’ordre : Capucine VERCELLOTTI, Amélie CHATAING et moi. Les deux premiers relais faisaient 6,2 km, le dernier 5,4.

Capucine renter en 12ème position et réalise un très bon relais, à 3’30 des meilleures. C’est alors au tour d’Amélie de partir.

Amélie réalise une bonne course également, elle revient en 11ème position, 1’30 derrière les anglaises et les australiennes, et juste derrière les estoniennes. C’est alors à moi de partir, il y a sans doute des équipes à aller chercher, pas l’Australie car Hanny ALSTON est beaucoup plus physique que moi, ou seulement sur un malentendu, mais alors je me serais sans doute fait griller au sprint final, mais l’Angleterre et l’Estonie sont à portée de boussole.

Je pars avec une bonne envie de faire une course propre, la clef d’un relais réussi. Je suis avec l’estonienne pour aller au premier poste, nous avons le même, sur la plate forme au bout du champ derrière la petite église en bois.

Je descends ensuite au fond de la petite vallée pour prendre le pont, et je remonte par l’avancée qui va me mener à la route puis au champ avant mon poste. Cela court bien. En sortant du poste, à l’arrivée sur la route, je vois l’estonienne qui arrive seulement et qui n’avait pas du tout fait le même choix… chouette, maintenant il faut continuer propre en orientation.

En arrivant en amont du poste 3, je vois très bien le talus au pied duquel doit se trouver mon poste, mais je suis un peu troublée par un petit talus au-dessus… oups, je zigzague un peu, mais pas d’estonienne en vue… l’écart est creusé.

Remontée près d’une autre petite église, passage de la clôture, je passe par le thalweg, au fond. Cela ne court pas très vite, avec plein de branches au sol, mais le trajet est sûr. J’arrive dans l’autre vallée, c’est également très sale, je décide de monter tôt vers mon poste. Je suis alors un peu à droite, je dois traverser le petit rentrant bien pentu, mais je ne perds pas trop de temps.

Pour le poste 5, je décide de contourner par le haut plutôt que de descendre au fond du vallon et prendre du dénivelé. Ça passe bien, je pense que le choix est pas trop mauvais.

Poste 6, je décide de partir à l’azimut plutôt que de contourner par le chemin, la dépression avant le poste et derrière le chemin devrait me conforter dans ma direction et me permettre d’aborder le poste de façon sûre.

Ensuite, je pars par le chemin, la forêt me paraissant plus dense, pour attaquer le poste par l’extrémité du rentrant.

Descente dans le thalweg, chemin, je décide de prendre le premier passage de la clôture, après je serai sur un chemin, ce sera plus courant.

Poste spectacle, et c’est parti pour la dernière boucle. Le petit pont pour traverser la clôture est assez instable, c’est l’occasion de faire un peu d’équilibrisme. Je pars ensuite sur le chemin, pour attaquer le poste à partir du trou et foncer sur la dépression.

Je pars ensuite à l’azimut, cela court bien, je recale sur les différents chemins et trous au passage.

Au poste 13, je pars au fond du vallon plutôt que d’attaquer par le dessus… et je n’avais pas regardé ma définition, je remonte une petite courbe, avec le poste à vue. Je vais ensuite chercher le pont avant le dernier poste et me voilà à l’aire d’arrivée.

Un coup d’œil à droite, un coup d’œil à gauche, personne derrière, je peux dérouler jusqu’à la ligne d’arrivée.

Nous terminons alors en 9ème position, j’ai doublé l’a,glaise sans la voir, bonne nouvelle !

C’est un très bon résultat, à notre niveau actuel, et nous confirmons la place de l’année dernière. C’était pas gagné d’avance sur le papier, nous avons toutes les trois fait de très bonnes courses, l’année prochaine on visera dans les 8 premières équipes !! Et les Lithuaniennes sont derrière… une petite satisfaction pour Marie-Violaine !

Le podium donne : les Finlandaises, les Suédoises, les Norvégiennes, et 4 les suisses, Simone étant parti très loin du groupe de tête, elle a quand même réussi à faire une jolie remontée, sous l’œil vigilent d’un de ses nouveaux supporters, gagné pour son titre de Championne du Monde de Moyenne Distance !!!

Les cartes avec tracé ci-dessous.

Beau temps, chaleur en perspective, pas mal du tout pour les gens qui viennent du sud.

C’était aussi la première fois de la semaine que nous avons pris les bus de l’organisation qui étaient obligatoires, du coup départ plutôt tôt de l’hôtel le matin, juste après le petit déjeuner, pour se retrouver dans la forêt vers 8h45, où une fraîcheur matinale bien agréable nous attendait.

Je partais à 10h23. La carte d’échauffement était nettement plus sympathique que la veille, et la vue que nous avions sur le terrain qui nous attendait nous laissait présager de grandes zones de « vert » qui allaient bien masquer la visibilité, et une végétation bien présente au sol.

Nous partions du sud de la zone, contrairement aux courses de qualification qui avaient exploité la partie Nord du grand mouvement de terrain façonné en micro-relief peu prononcé par endroits.

Appel H-3mn, je vide mon doigt, prends mes définitions, et me voilà sur la ligne de départ prête à m’amuser sur ce terrain qui m’avait fait tellement peur à l’entraînement, quand la vitesse est réduite, et qui est nettement plus sympathique quand on a une vitesse un peu supérieure et qu’on ne le subit pas.

Le poste 1 était assez loin, surprenant et du coup pas très facile à aborder. Je m’engouffre dans les méandres de chemins qui courent mieux que la forêt pour aller jusqu’au chemin, puis j’hésite à couper ou faire le détour pour accéder à l’autre chemin. Je décide de couper, en lisant bien, mais je déconnecte un peu et je suis très imprécise en partant à gauche du chemin vers le poste. J’ai du mal à vraiment recaler, mais je comprends la colline blanche et les dépressions derrière quand j’y passe.

J’enchaîne bien les éléments pour aller au poste 2, puis c’est à nouveau un grand itinéraire pour aller au poste 3. Par le chemin ou tout droit ? malheureusement, j’hésite et fais un choix un peu hybride, j’aurais dû partir directement sur la grande zone de relief derrière le chemin au lieu d’essayer de la contourner à moitié… Du coup je déconnecte un peu, et je me recale, mais je vois un contrôleur juste dans le gros rentrant juste avant celui que je cherchais, du coup je doute et tourne la tête : un poste ! j’y vais… pas bien, ce n’était pas le mien, du coup je prends mes jambes à mon cou et je continue sur le rentrant du poste. A ce moment-là, je rattrape la fille partie 2’ devant moi, mais en croyant que je me faisais rattraper, et ça ne m’a pas fait du bien au moral.

Je me rends compte assez vite que j’oriente mieux, mais la proximité avec cette concurrente et une autre que nous venions de rattraper ne joue pas en ma faveur et me mets dans un faux rythme où j’ai tendance à regarder dans les rétros plutôt que de me reconcentrer sur ma carte.

J’enchaîne bien le poste 4, je dévie bien sur la droite pour le poste 5.

Au poste 6, je pense que ce n’était pas trop mal de partir sur le chemin de droite pour assurer l’attaque, même si je suis trop à droite du poste en approche.

AU poste 7, je déconnecte un peu, et j’ai du mal à comprendre le relief dans la zone assez verte 200m avant le poste. Je recale sur la dépression blanche, mais dévie quand même à droite avant de revenir sur l’avancée et trouver la dépression.

Au poste suivant, je retrouve un bon rythme de course j’ai l’impression. Puis j’arrive à me détacher complètement de mes concurrentes en allant au poste 9, heureuse chose qui me fera orienter à mon rythme sur la dernière boucle, et sans doute préserver une place dans les 15 premières.

Après le poste 10, c’est la zone « spectacle ». J’entends que je suis 5ème à l’intermédiaire, c’est pas mal du tout même s’il reste 18 concurrentes à partir derrière, c’est déjà ça. Maintenant, il faut s’accrocher.

Je fais une dernière boucle propre il me semble, maintenant la balle n’est plus dans mon camp, il faut attendre… Je suis alors 5ème au classement provisoire.

Finalement, les concurrentes défilent, Simone NIGGLI gagne avec une temps canon, et me voilà à une belle 14ème place sur laquelle je n’aurais pas parié il y a 15 jours ! Comme l’année dernière…

Le podium des filles :

Chez les hommes, Thierry gagne.

Le podium :

Pour finir sur aujourd’hui, le supporter le plus calme des suisses, avec son coach (il a de la chance, il a même le droit d’aller au banquet !! ;) ), il a eu du travail aujourd’hui avec la belle victoire de Simone :

Les cartes avec tracé ci-dessous.

Et bonne fête aux Fabrice !

Je partais à 9h34, dans le groupe le plus tôt, deuxième départ de ces qualifications. Pas de chance pour le tirage au sort, la forêt était très dense au niveau végétation aussi bien au sol qu’au niveau de la tête, mais surtout cela allait tracer, ce qui n’était pas très bon pour les gens qui partaient tôt…

Tant pis, il fallait faire avec, avec comme objectif se qualifier, et en prime essayer de faire une bonne place pour ne pas que le scénario se reproduise deux jours après.

Dans le couloir qui nous menait au départ, de – 5 mn à la prise de carte, nous avions déjà une bonne vision de ce qui allait nous attendre au niveau végétation. Il allait falloir débroussailler, ça c’était sûr, maintenant, le plus droit sur les postes serait le mieux.

Quand je suis partie vers mon premier poste, une belle surprise m’attendait : le chemin encaissé que je devais traverser le plus simplement du monde s’était transformé en marais recouvert de lentilles d’eau. Hum, pas cool, j’hésite, et finalement je reviens vers la gauche où cela avait l’air bien moins encaissé, et où l’eau n’avait pas encore recouvert le sable. Du coup, derrière je navigue un peu, mais je recale pour trouver la colline qui précédait mon poste, puis le poste.

J’arrive bien à lire le relief pour aller au poste 2. Ensuite, je décale vers la dépression à gauche à cause de la végétation, puis je rétablis pour trouver mon poste 3.

Avant le poste 5, je me force à aller vers la cabane (croix noire) pour être sûre de bien prendre le relief. J’ai une petite frayeur au passage : les chiens étaient de sortie…

Au poste 7, je me laisse dépasser par les événements, le relief me paraissant vraiment flou à cet endroit. Je cherche trop tôt, avant de recaler entre les deux collines plus marquées, à l’Est du poste.

Je refais une meilleure lecture des éléments sur les postes suivants, sauf dans le passage plat entre les postes 9 et 10 où ma boussole est mon meilleur allié…

Des postes 10 à 11, un choix se posait. J’essaie de passer une première fois dans le jaune, cela me semble trop touffu pour bien courir. Je décide alors de prendre le chemin, mais je veux encore couper une fois et je reviens bien vite à nouveau sur le chemin. C’est dommage, j’aurais gagn du temps à décider tout de suite de faire des angles sur le chemin pour mieux courir et ne pas tergiverser comme je l’ai fait.

Le poste 12 ne semblait pas difficile en soi, extrémité de chemin, c’est quand même une définition qui ne fait pas trop peur. Mais le flou avant pouvait bien facilement le faire rater et perdre des précieuses secondes. Je décide de ralentir le pas, de bien voir la clairière et la butte, et je trouve mon poste… ouf !

Ci-dessous quelques photos de la zone de course :

Les résultats de ma série : je termine 7ème, bonne place de qualification.

Le panneau général des résultats des filles :

Les drapeaux des nations participantes :

La tour des speakers :

François, notre kiné :

Neil, d’Irlande, qui a fait ses etudes à Paris :

Et les pompiers et l’armée en attente :

Les cartes avec tracé ci-dessous.