II faut choisir : ça dure ou ça brûle ; le drame, c'est que ça ne puisse pas à la fois durer et brûler. Albert Camus
Cette année, la rentrée s'annonce quelque peu morose… Crise financière, climat grisaillant, pouvoir d'achat titubant, pas d'eldorado en perspective. Point étonnant alors que l'âge adulte ne fasse plus rêver. Grandir, oui, mais pourquoi ?

Les magazines surfent sur la vague de la crise de l'âge adulte, sur notamment la peur de vieillir. Dans un des derniers "Elle", un philosophe expliquait ce manque d'engouement pour l'âge adulte par le fait que notre société s'est urbanisée et a donc délaissé au passage le bon sens paysan, où vieillir et transmettre avaient un sens. L'esprit de performance n'aiderait pas non plus à accepter l'idée de vieillir. Bref, il existe sûrement de très bonnes raisons sociologiques de ne pas vouloir grandir !
Mais, le plus grave est que si l'on rejette l'âge adulte, c'est parce que nous considérons qu'aucun type de bonheur n'est associé à cet âge. Pourtant, les philosophes ne cessent de nous répéter que la sagesse permet d'être plus heureux. Question alors : l'âge adulte serait-il devenu un âge sans aucune sagesse ? Un âge encore plus idiot que l'adolescence ? Un âge caricaturé par "métro, boulot dodo", robotisé et sans âme.
La cause de la crise de l'âge adulte peut aussi s'expliquer par le fait que nos sociétés sont globalement pessimistes. L'immédiateté de notre existence n'est pas suffisante pour combler notre incessante interrogation de savoir où nous allons. Le livre de Corinne Maier "No kid" est révélateur de l'état d'esprit de notre société, on plonge carrément dans la philosophie de Schopenhauer…
En France, grandir signifie "se placer". Ce constat vient de la sociologue, Cécile Van de Velde, auteure de "Devenir adulte. Sociologie comparée de la jeunesse en Europe". En Angleterre, l'âge adulte consiste "à s'assumer", ce qui est déjà plus valorisant car c'est la voie de l'indépendance. Quant au Danemark, il s'agit de "se trouver", ce qui est bien plus palpitant !
L'âge adulte paraît plus solitaire que la jeunesse tribale. Cette coupure de lien reste peu attractive. Et plus on vieillit, plus on se rapproche de la mort, cette coupure de lien fatale… Bref, un panorama a priori très sinistre… Pourtant, vieillir c'est aussi gagner en sagesse, en sérénité, en accomplissement… Alors pourquoi refuser cette authenticité ? Sommes nous trop conditionnés par le jeunisme et l'esprit de compétition ?
Dans tous les cas, le succès de "La consolante" d'Anna Gavalda semble indiquer que nous sommes bel et bien entrés dans une période de repli. Vers les bonheurs simples. Le goût des gens simples… Peut-être arriverons-nous petit à petit à redorer l'âge adulte, en percevant d'autres types de bonheur...
Mais, le plus grave est que si l'on rejette l'âge adulte, c'est parce que nous considérons qu'aucun type de bonheur n'est associé à cet âge. Pourtant, les philosophes ne cessent de nous répéter que la sagesse permet d'être plus heureux. Question alors : l'âge adulte serait-il devenu un âge sans aucune sagesse ? Un âge encore plus idiot que l'adolescence ? Un âge caricaturé par "métro, boulot dodo", robotisé et sans âme.
La cause de la crise de l'âge adulte peut aussi s'expliquer par le fait que nos sociétés sont globalement pessimistes. L'immédiateté de notre existence n'est pas suffisante pour combler notre incessante interrogation de savoir où nous allons. Le livre de Corinne Maier "No kid" est révélateur de l'état d'esprit de notre société, on plonge carrément dans la philosophie de Schopenhauer…
En France, grandir signifie "se placer". Ce constat vient de la sociologue, Cécile Van de Velde, auteure de "Devenir adulte. Sociologie comparée de la jeunesse en Europe". En Angleterre, l'âge adulte consiste "à s'assumer", ce qui est déjà plus valorisant car c'est la voie de l'indépendance. Quant au Danemark, il s'agit de "se trouver", ce qui est bien plus palpitant !
L'âge adulte paraît plus solitaire que la jeunesse tribale. Cette coupure de lien reste peu attractive. Et plus on vieillit, plus on se rapproche de la mort, cette coupure de lien fatale… Bref, un panorama a priori très sinistre… Pourtant, vieillir c'est aussi gagner en sagesse, en sérénité, en accomplissement… Alors pourquoi refuser cette authenticité ? Sommes nous trop conditionnés par le jeunisme et l'esprit de compétition ?
Dans tous les cas, le succès de "La consolante" d'Anna Gavalda semble indiquer que nous sommes bel et bien entrés dans une période de repli. Vers les bonheurs simples. Le goût des gens simples… Peut-être arriverons-nous petit à petit à redorer l'âge adulte, en percevant d'autres types de bonheur...
Rédigé par Marjorie Rafécas le Dimanche 7 Septembre 2008 à 18:32
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Commentaires (2)
FLASH-INFO pour ne pas perdre le PHIL
Mardi 12 Août 2008
Une étude originale sur les stripteaseuses nous éclaire davantage sur le pouvoir invisible, mais coriace des phéromones…

Les hommes seraient plus généreux en pourboire envers les danseuses en pleine ovulation que celles indisposées. En revanche, dès que les femmes prennent la pilule, plus aucune différence n'est observée entre les danseuses, les hommes se comportent de façon égale. Les auteurs ayant observé ce comportement concluent intelligemment que c'est "la première preuve économique directe de l'existence et de l'importance de l'oestrus chez les femmes humaines contemporaines" !
Ceci dit en dehors des aspects purement pécuniaires, cela signifie aussi indirectement que les femmes qui ne prennent pas la pilule sont plus attirantes grâce à leurs ovules !
La pilule serait-elle en bêta-bloquant pour les relations amoureuses ? Affaire à creuser, surtout pour les femmes célibataires…
Que les pourboires soient plus généreux en cas d'ovulation, la pilule est dure à avaler !
Mais ce que les auteurs de cette étude auraient dû mesurer, c'est aussi le degré de QI des hommes au moment des stripteases...
Pour en savoir plus : "Ovulatory cycle effects on tip earnings by lap dancers : Economic evidence for human estrus?", Evolution and Human Behavior, vol. XXVIII, n 6, novembre 2007, Geoffrey Miller, Joshua M. Tybur et Brent D. Jordan.
Ceci dit en dehors des aspects purement pécuniaires, cela signifie aussi indirectement que les femmes qui ne prennent pas la pilule sont plus attirantes grâce à leurs ovules !
La pilule serait-elle en bêta-bloquant pour les relations amoureuses ? Affaire à creuser, surtout pour les femmes célibataires…
Que les pourboires soient plus généreux en cas d'ovulation, la pilule est dure à avaler !
Mais ce que les auteurs de cette étude auraient dû mesurer, c'est aussi le degré de QI des hommes au moment des stripteases...
Pour en savoir plus : "Ovulatory cycle effects on tip earnings by lap dancers : Economic evidence for human estrus?", Evolution and Human Behavior, vol. XXVIII, n 6, novembre 2007, Geoffrey Miller, Joshua M. Tybur et Brent D. Jordan.
FLASH-INFO pour ne pas perdre le PHIL
Dimanche 8 Juin 2008
Intéressant le récent article dans Elle sur "le retour des relations platoniques"… Apparemment, cette nouvelle façon de "faire l'amour" est liée à l'angoisse de la platitude...
On y décèle deux tendances très différentes :
- la peur d'assécher le désir, à cause de la dépendance aux phéromones dont la durée de vie est limitée
- ou tout comme le livre "No logo", le contre-pied d'une société surconsommatrice.
L'amour platonique cherche en fait à échapper à deux dépendances : l'amour biologique et chimique, ainsi que, l'amour marketing et javellisé.
Cette tendance de fond est aisée à comprendre : nous sommes tous des romantiques, à la recherche d'un idéal. Aussi, point de surprise, car nous sommes habitués à la dialectique hégélienne, qui veut qu'à chaque mode, suive son opposé.
Ceci dit, attention aux réelles angoisses que peut cacher cet amour platonique : peur que la concrétisation salisse l'idéal, crainte que le désir se transforme en ennui, peur de la vie tout simplement…
Seule certitude : l'amour bling bling semble complètement "has been"… Et ce, tant mieux ! Car la vulgarité est l'ennemi de l'authenticité.
Seul point à résoudre : à quoi sert le désir ? Vaste sujet de dissertation philosophique…
On y décèle deux tendances très différentes :
- la peur d'assécher le désir, à cause de la dépendance aux phéromones dont la durée de vie est limitée
- ou tout comme le livre "No logo", le contre-pied d'une société surconsommatrice.
L'amour platonique cherche en fait à échapper à deux dépendances : l'amour biologique et chimique, ainsi que, l'amour marketing et javellisé.
Cette tendance de fond est aisée à comprendre : nous sommes tous des romantiques, à la recherche d'un idéal. Aussi, point de surprise, car nous sommes habitués à la dialectique hégélienne, qui veut qu'à chaque mode, suive son opposé.
Ceci dit, attention aux réelles angoisses que peut cacher cet amour platonique : peur que la concrétisation salisse l'idéal, crainte que le désir se transforme en ennui, peur de la vie tout simplement…
Seule certitude : l'amour bling bling semble complètement "has been"… Et ce, tant mieux ! Car la vulgarité est l'ennemi de l'authenticité.
Seul point à résoudre : à quoi sert le désir ? Vaste sujet de dissertation philosophique…
Le Salon du livre est la plus grande librairie que l'on puisse trouver en France… Et pour cela, on y fait toujours des rencontres livresques intéressantes, voire surprenantes et drôles. J'y ai trouvé un guide tout à fait adapté pour mon cerveau féminin : "Le petit guide du Rugby pour LES FILLES".
Tout papillonnant de rose, d'illustrations déjantées, je me suis jetée sans hésitation sur cette acquisition fort utile, pour essayer de "démêler" les règles tortueuses du rugby… Grâce à Stéphania Franchitto, je comprends pourquoi il n'est pas facile de comprendre les règles ovales, car elles sont douloureuses… Un livre assurément drôle, où AOC signifie Appellation Ovale Contrôlée, et où les femmes peuvent choisir leur rugbyman selon leur position sur le terrain : talonneur, pilier, deuxième ligne… De quoi vous donner des ailiers pour les prochains matchs !
A quand le petit guide de la philosophie pour les filles ?!
Le petit guide du rugby pour les filles, Stephania Franchitto, Editions Mango, 2007, 8 euros.
Son blog : www.rugbypourlesfilles.blogspot.com
A quand le petit guide de la philosophie pour les filles ?!
Le petit guide du rugby pour les filles, Stephania Franchitto, Editions Mango, 2007, 8 euros.
Son blog : www.rugbypourlesfilles.blogspot.com
FLASH-INFO pour ne pas perdre le PHIL
Lundi 10 Mars 2008
Les scientifiques, et notamment Lucy Vincent, nous rabâchent depuis plusieurs années que la différence entre les génomes de deux personnes accroît leur degré d'attraction. Génomes similaires s'abstenir…
Pourquoi la dissemblance de chromosomes augmenterait-elle le désir ? Pour favoriser la reproduction et offrir une plus vaste gamme de défenses immunitaires aux futures progénitures. Le raisonnement est simple, sans embûche ; la nature est réduite à une seule fin, s'accroître et multiplier ses défenses. Tout comme Schopenhauer, les scientifiques ont tendance à attribuer une seule finalité au désir : la reproduction.
Pourtant, un fait divers récent, soumis à la Chambre des Lords pour des questions bioéthiques, pourrait venir contredire cette logique sans faille… Des jumeaux séparés de naissance en Grande Bretagne se sont rencontrés, ignorant totalement qu'ils étaient frère et sœur. Adoptés dans des familles d'accueil différentes, ils ne pouvaient se douter de leur lien de parenté. Or, dès leur rencontre, ils ont éprouvé une attirance irrésistible, si forte qu'ils se sont mariés. Les scientifiques ont expliqué ce coup de foudre irrationnel, par leur patrimoine génétique commun…
L'amour est décidément bien mystérieux… Merci à Lucy Vincent de nous expliquer ce mauvais tour de phéromones !
A ce propos… Afin de quitter l'univers des phéromones, un livre original, "Les philosophes et l'amour", vient de sortir, pour dépoussiérer un lieu commun…Celui qu'amour et philosophie feraient mauvais ménage.
["Les philosophes et l'amour", d'Aude Lancelin et Marie Lemonnier, Plon 2008.
"Où est passé l'amour ?", Lucy Vincent, Odile Jacob, 2008. ]
Pourtant, un fait divers récent, soumis à la Chambre des Lords pour des questions bioéthiques, pourrait venir contredire cette logique sans faille… Des jumeaux séparés de naissance en Grande Bretagne se sont rencontrés, ignorant totalement qu'ils étaient frère et sœur. Adoptés dans des familles d'accueil différentes, ils ne pouvaient se douter de leur lien de parenté. Or, dès leur rencontre, ils ont éprouvé une attirance irrésistible, si forte qu'ils se sont mariés. Les scientifiques ont expliqué ce coup de foudre irrationnel, par leur patrimoine génétique commun…
L'amour est décidément bien mystérieux… Merci à Lucy Vincent de nous expliquer ce mauvais tour de phéromones !
A ce propos… Afin de quitter l'univers des phéromones, un livre original, "Les philosophes et l'amour", vient de sortir, pour dépoussiérer un lieu commun…Celui qu'amour et philosophie feraient mauvais ménage.
["Les philosophes et l'amour", d'Aude Lancelin et Marie Lemonnier, Plon 2008.
"Où est passé l'amour ?", Lucy Vincent, Odile Jacob, 2008. ]
Courrier des lecteurs, les commentaires qui interpellent...
Lundi 28 Janvier 2008
Début mars 2007, j'ai rediffusé un article qui se moquait de la mysoginie de Schopenhauer... A l'époque, j'avais 19 ans et étais certainement plus naïve qu'à 30 ans. Mais, j'avoue, que c'est toujours surprenant de se voir qualifier de "gamine prépubère", "dépressive", "lesbienne"...
Bref, découvrez le Best of des commentaires qui ont décoiffé mon blog. Demain, je publierai les commentaires plus cérébraux et soft...

Le commentaire de Ktin, peu complaisant... Mais je ne peux pas lui en vouloir d'adorer Arthur !
"Au sujet de votre...X (je ne trouve pas de mon non vulgaire) sur Schopenhauer et sa vision des femmes, j'ai noté quelques éléments.
"En bref, sa finalité est de briser l'image du deuxième sexe. Cependant, la fin peut-elle justifier les moyens ? "
En rien sa finalité n'est celle-çi, il cherche uniquement à mon SA vision qu'il considère comme objective vi sà vis des femmes.
"La "dame en Europe" n'est en fait qu'inspirée du portrait hypocrite et égoïste de sa mère. "
Avez-vous vraiment lu les écrits de Schopenhauer ou juste quelques pages tirés d'un livre ?
Il serait faux de dire qu'il n'a pas été blessé par sa mère, mais cependant, il s'efforçe de parler de la Femme, et non de sa mère. Il parle des bases communes aux femmes et en rien de sa mère.
ll le prouve en de très nombreux exemples...mais peut-être le nombre de pages à lire pour le voir vous a fait peur...
"Selon lui, tous les défauts des femmes sont innés et toutes ses qualités inventées par la société."
Il ne parle pas en ses termes uniquement des femmes...c'est chez l'être humain qu'il voit des bases malsaines et égoïstes, et c'est la société qui inventent les qualités de l'être humain. les BASES...
"Pourquoi l'homme si rationnel, n'arrive-t-il pas à maîtriser ses pulsions ? D'ailleurs, ne serait-ce pas quelques peu idéaliste, cartésien de dissocier le corps de la raison ? "
Schopenhauer parlait de VOLONTE...il suffit de lire n'importe quel passage de n'importe quel de ses livres pour le voir.
Je rappelle que ses pensées sont proches du bouddhisme, qui considère 3 corps distinct chez un être humain. Mais évidemment...on ne critique pas le bouddhisme... Schopenhauer ne fait preuve d'aucune retenue dans ses propos, et celà vous fait probablement peur.
"Mais, c'est l'homme l'incapable !"
"C'est lui qui n'a aucun pouvoir sur ses désirs. Et pourtant il se conduit en vrai lâche."
WAOUW...fantastique...il n'y a rien de philosophique à celà...on croirait entendre une petite collégienne que son enfoiré de petit-ami a largué pour une autre....
Excellent...qui parlait de ne pas introduire sa vie personnelle dans sa philosophie ?
Ah ah...c'est vraiment pitoyable. Evoluez un peu s'il vous plait...on ne peut décemment pas vouloir resté petite fille toute sa vie.
"Pour un maître du désespoir, Schopenhauer ne s'est pourtant pas totalement libéré de ses illusions, telles que la polygamie, le mythe de Don Juan, Iseult, la femme fidèle…"
Et non...bravo...vous avez réussi à déduire des éléments que des milliers (millions?) ont réussis à trouver eux aussi...
Seulement, je ne suis pas sur que tout est illusion dans tout vos exemples, la plupart existent. (Sauf la femme fidèle vous en conviendrez si vous avez plus de 15ans).
"Pour Arthur, la femme doit satisfaire le désir primaire de l'homme. Elle est ainsi réduite à un produit de consommation. "
"Elle ne cherche que la perpétuation de l'espèce à travers sa coquetterie."
Oui...mais même si ces propos ne vous plaisent pas, convenez que d'autres pensent différemments.
Pour le produit de consomation, vous y allez trop fort. Vous extrapoler complètement ses propos.
"la vie est une souffrance et la mort sa délivrance."
Relisez ses propos sur la mort...
"A sa décharge, il a quand même reconnu qu'il existait "quelques individualités, et quelques exceptions", qui se démarquaient de la femme en général. Mais, fidèle à lui-même, il rajoutera que ceci ne changerait rien… Et bien, le temps, l'évolution, lui donneront tort. "
N'ayez pas peur de montrer des exemples....allez....
En définitive, je pense que tout ce que vous avez écrit est un vague torchon. Je ne sais pas si vous l'avez écrit après un rendez-vous qui s'est mal terminé avec votre compagnon, mais l'image qu'il en ressort, c'est un écrit comme on peut en lire tellement sur les blogs des gamines prépubaires.
Non...tout ceci n'est qu'un arnaque.
Seulement pour que VOUS ayez un avis objectif, je crois qu'il est nécessaire que vous soyez dépressive (et surtout pas à cause d'un "amour").
Et je termine par une question.. Êtes-vous lesbienne ?"
[Ce n'est pas tout, l'amour pour Schopenhauer ou la haine des femmes continuent à frapper sous la plume d'un certain D-Ferry...
"Pourquoi ne pas admettre que vous n ' avez pas compris grand chose à la philosophie et à la vie de Schopenhauer ? Vous avez d ' ailleurs la fausseté du ton du phrasé pseudo-intellectuel . La vérité est que vous vous êtes sentie offensée par la brillante et réaliste pensée d 'un vrai philosophe . Si cela vous touche à ce point , il existe de très bons psychanalystes ."
ARTICLE COMMENTE : Schopenauer, la haine des femmes ou de sa mère ?
Le bonheur, en tant que marque, appartient peut-être à Nestlé (comme nous le rappelle cyniquement le roman 99 francs de Beigbeder). Mais, le vôtre, à qui appartient-il ?

Dans tous les cas, pas à Michel Houellebecq, qui préfère vous dissuader d'espérer "N'ayez pas peur du bonheur, il n'existe pas" ! Dans la lignée de Schopenhauer, certains écrivains estiment que la recherche du bonheur est une "mégalomanie galopante" (Roland Jaccard, Le cimetière de la morale). Faut-il alors renoncer au bonheur ?
Il est clair qu'il est préférable d'éviter l'engrenage que dénonce Pascal Bruckner dans L'euphorie perpétuelle, le bonheur n'est pas un devoir… La tyrannie des "ça va ?", la recherche du bien être, le refus de la frustration, l'utopie du fun, sont-ils les meilleurs moyens d'atteindre le bonheur ? Ce sont des bonheurs court-termistes. Christophe André les classe dans la catégorie "Bonheur d'action". Le danger de ce type de bonheur est de conduire à une certaine superficialité. C. André distingue dans Vivre heureux, quatre types de bonheur :
- le bonheur d'action, celui éprouvé lors d'une fête par exemple
- le bonheur de satisfaction, lorsque l'on a atteint un objectif après plusieurs années de dur labeur
- le bonheur de maîtrise, lorsque l'on excelle par exemple dans un domaine sportif
- le bonheur de sérénité, qui s'éprouve dans la contemplation
Ces quatre formes de bonheur sont aussi utiles les unes que les autres, le tout est de savoir bien les doser. A vous, de voir laquelle a été prépondérante en 2007…
Un point positif à noter : le bonheur est multiple. Il est finalement très vaste. Chaque philosophe a sa propre conception du bonheur. En voici, quelques unes pour vous permettre d'aborder l'année 2008 avec plus de recul…
Aristote : "Faisons toujours mieux" (Philips)
Le bonheur repose avant tout sur la vertu : une vie active conforme à la vie contemplative. Pour être libre, il faut s'élever et dépasser notre condition d'homme.
Epicure : "C'est avec l'esprit libre que l'on avance" (Gan)
Pour être serein, il faut échapper au manque. Halte à l'inflation du désir ! Eviter d'entretenir des désirs insatisfaits. Chasse aux désirs superflus. Gagnez en légèreté !
Freud : "Just do it" (Nike)
Le bonheur repose avant tout sur le principe du plaisir. C'est un bonheur fragile, car facilement frustrant…
Hume : "Nous, c'est le goût" (Quick)
Hume préconise un bonheur par l'esthétique. Les arts nous préparent à des émotions douces et tendres, au contraire de l'intérêt calculateur. Ils nous détournent de la précipitation des affaires. L'art, la lecture, sont des loisirs que nous pouvons maîtriser, et qui nous font ressentir la beauté de l'existence. Pas la peine de s'en priver…
Rousseau "Qui sème les fleurs récolte la tendresse" (Interflora)
Rousseau est un adepte de l'état de nature. Il ne recherche pas la modernité. Plus le temps est lent, plus nous touchons à des petits bonheurs très précieux. Le bonheur de vivre en respectant sa nature…
Voltaire "La vie n'est pas en noir et blanc, elle est en or "(Dior j'adore)
Voltaire est de ceux qui pensent que le raffinement augmente le bonheur des hommes. Le bonheur existe bel et bien sur terre. "Croyez moi, il n'y a de bonheur dans ce monde , pour notre corps, que d'avoir ses cinq sens en bon état et, pour notre âme, que d'avoir un ami, tout le reste n'est que chimères".
Camus "Restez rebelle." (Seat)
Chez Camus, on ne peut être réellement heureux que si l'on accepte l'idée de la mort. "Il n'y a pas d'amour de vivre, sans désespoir de vivre". Le bonheur est possible lorsque l'homme est en accord vrai avec l'existence qu'il mène. Coupé de ses illusions, l'homme est alors plus réceptif à la beauté. Pas de bonheur d'intérieur chez ce cœur révolté… Il ne faut pas avoir peur de ses contradictions. La vie est paradoxale.
Nietzsche "Be good. Be bad. Be you" (Calvin Klein)
N'écoutez pas les autres : devenez ce que vous êtes… Arrêtez de culpabiliser : le plus grand bonheur est dans l'oubli. Ne ruminez pas !
Kant "You can" (Canon)
Le bonheur ne doit pas être recherché, seule compte la morale. Soyez vertueux, le bonheur viendra après… Suivez l'impératif catégorique…
Pascal "C'est bon d'avoir les boules" (knackis ball)
Le bonheur dans le divertissement est une fuite en avant. Cela ne résout rien. Il faut apprendre à rester seul et calme. Trouver la foi qui est en soi…
Spinoza "Il y a certaines choses qui ne s'achètent pas" (Mastercard)
Spinoza, bien que défendeur de l'amour et de la joie, ne pousse pas à l'appétit grossier et sensuel. Il faut déjà savourer et se réjouir de ce qui existe. L'espérance ou la crainte éloignent du bonheur. Le désir ne doit pas être manque, mais puissance.
Conclusion : les gens heureux sont souvent ceux qui ont les attentes les plus faibles…
Mais, il ne faut jamais renoncer !
Meilleurs vœux de bonheur pour cette nouvelle année…
FLASH-INFO pour ne pas perdre le PHIL
Dimanche 4 Novembre 2007
A chaque fois, je m’amuse dans les magazines féminins à lire les pages d’actu écrits dans le style « on aime, on n’aime pas »…. Du genre ce mois-ci « on aime le retour du jean large, pour enfin arrêter de culpabiliser », mais « on déteste les faux bars affichant l’étiquette lounge»… Frais et spontané, cela contraste franchement avec le style très prudent et nuancé des philosophes… Et si j’essayais ? Cap vers la pensée instantanée et lyophilisée…

J’aime quand Beigbeder écrit sur Second Life… Heureusement qu’il est là pour nous rappeler que Second Life a toujours existé, en particulier dans les romans ! Franchement, SL aurait pu s’appeler Third Life…
Je n’aime pas que la France soit à la 39ème place en BNB (Bonheur National Brut), d’après le chercheur Ruut Veenhoven… Mais, le bonheur subjectif est-il mesurable ?
J’aime quand Manu Chao décrète que son plus grand luxe est de boire de l’eau d’une fontaine de Paris (d’ailleurs, je vous conseille celle du musée Maillol, rue de Grenelle…).
Je n’aime pas apprendre que dans les restaurants classés, les serveurs sont plus tentés de cracher dans les plats… Le luxe est parfois bien paradoxal !
J’aime quand Montaigne écrit « J’aime la vie ».
Je n’aime pas me rappeler du montant du budget annuel publicitaire, 700 milliards de dollars… Surtout quand je vois les publicités du Crédit Agricole ou de LCL (je ne suis décidément pas dans la cible !).
(pourtant) J’aime la démesure et l’euphorie perpétuelle (surtout celle de Pascal Bruckner)
Je n’aime pas quand Barbara Cassin critique Google… Soi-disant la deuxième mission de l’Amérique… Méfions-nous du syndrome du complot… Google est avant tout un puissant moteur !
J’aime lorsque Michel Onfray parle de la puissance dionysiaque des femmes…
Je n’aime pas quand il essaie de réduire le nietzschéisme à un conflit politique gauche/droite… La philosophie n’a pas à se rabaisser à des querelles politiciennes… Halte aux récupérations de Nietzsche. (Même si Michel Onfray a tout à fait le droit de ne pas aimer Yasmina Reza…)
J’aime quand Eric-Emmanuel Schmitt décrète que « l’amour est la fréquentation assidue d’un mystère ».
Je n’aime pas quand Lucy Vincent nous explique que biologiquement, l’amour dure 3 ans… Au diable, les phéromones…
J’aime quand Guillaume Canet nous recommande : "n’achète pas le barbecue" (qui veut dire n’achète pas une "prison" à la campagne, avec un prêt en "subprime", cela nuie à la créativité…)
Je n'aime pas les "executive toys" (jouets au bureau), censés pallier l'agressivité au travail…
Bref, à vous de jouer maintenant… C'est un excellent exercice pour remuer les pensées du jour !
PS : j'ai remarqué que j'avais plus tendance à justifier mes "j'aime pas". Il faut que je m'améliore…
PHIL-ANALYSE
Dimanche 4 Novembre 2007

ouvrage Hannah Arendt
Récemment, j’ai lu un livre sur les échanges épistolaires entre Hannah Arendt et Karl Jaspers, pour mieux comprendre sa conception du totalitarisme et de la banalité du mal. En résumé, le totalitarisme naîtrait d’une coupure du lien social entre les individus et de l’automatisation des tâches. Plus réflexion par soi-même, plus de conscience de ses actes... Le totalitarisme est alors rendu possible dès lors «que l'on élimine toute "unpredictability", qui du côté des hommes, correspond à la spontanéité ». Bizarrement, j’ai eu l’idée furtive que la théorie d’Hannah Arendt sur les causes du totalitarisme pourrait s’appliquer au milieu de l’entreprise et à son management. Mais, trouvant la comparaison un peu extrême, je n’avais pas osé écrire un article sur ce phénomène… Car il peut paraître indécent de comparer les causes d’un génocide à celles d’un mal être des temps modernes... C’est alors que je viens de voir dans le dernier Philosophie Magazine (du mois de novembre), un article justement dédié à cette problématique, «Barbare l’entreprise ? », pour déterminer si le concept de superfluité de l’homme, développé par Hannah Arendt, est applicable à l’entreprise.
Car, quelle est la cause profonde du sentiment de superfluité ? Un salarié peut se sentir superflu lorsqu’il a rompu tout lien social. Un salarié isolé, placardé, est bien plus vulnérable qu’un salarié soudé dans un esprit d’équipe. L’entreprise, dans un esprit tayloriste, cherche parfois à développer des automatismes chez ses salariés. Or, qui dit automatisme, dit perte de spontanéité, et donc, perte de notion de responsabilité… J’entends souvent dans le milieu de l’entreprise, que ces dernières aiment les « bon petits soldats ». D’ailleurs, il n’est pas rare qu’en plus des anglicismes dont se gausse Corinne Maier dans son livre «Bonjour paresse », que l’entreprise utilise quelques expressions du langage militaire pour illustrer ses discours.
Le problème de l’automatisme et du profil de l’exécutant est qu’ils écrasent toute notion de responsabilité. Lorsqu’une erreur est commise, qui est responsable ? Dans le maillon de la chaîne, c’est souvent celui ou celle qui se trouve en première ligne qui saute…
Dans l’article de Philosophie Magazine, le sociologue Guillaume Erner, à la différence du psychiatre Christophe Dejours, refuse tout rapprochement entre le processus de l’idéologie nazie et le management d’entreprise. Il est vrai qu’il est difficile de comparer deux réalités aussi éloignées. Mais, ce n’est pas pour autant qu’il faille entièrement rejeter l’applicabilité de la théorie d’Hannah Arendt sur le management en entreprise : en automatisant les tâches, l’entreprise détériore les conditions de travail de ses salariés. Les salariés n’ont plus de lien social. Sans lien social, l’enfer n’est alors pas loin… Rappelons-nous du huis clos sartrien…
« Dégraissage », « killer », « nettoyeurs », le vocabulaire utilisé en entreprise n’est pas doux. La violence morale n’est alors pas loin. Mais, à la différence de certains sociologues ou philosophes, je ne mettrais pas cette violence sur le compte du capitalisme, ce dernier a trop souvent bon dos. Les entreprises, ainsi que leurs salariés, sont responsables aussi. Si des personnes se suicident sur leurs lieux de travail, il est nécessaire que les entreprises s’interrogent sur la façon de gérer les hommes. Faire souffrir une personne, au point que le salarié se pende au porte-manteaux de son bureau, est absolument anormal.
Les concepts de socialement responsable et de développement durable concernent aussi le management en entreprise. Il est temps d’instaurer plus d’éthique et de loyauté, et le sens de l’esprit d’équipe. Car, malheureusement, l’individualisme n’est pas toujours source de performance. Les injonctions comme des slogans « just do it » ou les « impossible is nothing » peuvent être motivants comme paralysants… Les nuancer avec du « I am what I am » ou « because I worth it » peuvent aussi apporter de la positivité…
Heureusement toutes les entreprises ne se ressemblent pas ! Et certaines sont même pourvues d’excellents managers. L’idéal serait de pouvoir choisir celles dont les valeurs nous correspondent le mieux… Mais, seule une meilleure conjoncture économique peut garantir ce choix…
Car, quelle est la cause profonde du sentiment de superfluité ? Un salarié peut se sentir superflu lorsqu’il a rompu tout lien social. Un salarié isolé, placardé, est bien plus vulnérable qu’un salarié soudé dans un esprit d’équipe. L’entreprise, dans un esprit tayloriste, cherche parfois à développer des automatismes chez ses salariés. Or, qui dit automatisme, dit perte de spontanéité, et donc, perte de notion de responsabilité… J’entends souvent dans le milieu de l’entreprise, que ces dernières aiment les « bon petits soldats ». D’ailleurs, il n’est pas rare qu’en plus des anglicismes dont se gausse Corinne Maier dans son livre «Bonjour paresse », que l’entreprise utilise quelques expressions du langage militaire pour illustrer ses discours.
Le problème de l’automatisme et du profil de l’exécutant est qu’ils écrasent toute notion de responsabilité. Lorsqu’une erreur est commise, qui est responsable ? Dans le maillon de la chaîne, c’est souvent celui ou celle qui se trouve en première ligne qui saute…
Dans l’article de Philosophie Magazine, le sociologue Guillaume Erner, à la différence du psychiatre Christophe Dejours, refuse tout rapprochement entre le processus de l’idéologie nazie et le management d’entreprise. Il est vrai qu’il est difficile de comparer deux réalités aussi éloignées. Mais, ce n’est pas pour autant qu’il faille entièrement rejeter l’applicabilité de la théorie d’Hannah Arendt sur le management en entreprise : en automatisant les tâches, l’entreprise détériore les conditions de travail de ses salariés. Les salariés n’ont plus de lien social. Sans lien social, l’enfer n’est alors pas loin… Rappelons-nous du huis clos sartrien…
« Dégraissage », « killer », « nettoyeurs », le vocabulaire utilisé en entreprise n’est pas doux. La violence morale n’est alors pas loin. Mais, à la différence de certains sociologues ou philosophes, je ne mettrais pas cette violence sur le compte du capitalisme, ce dernier a trop souvent bon dos. Les entreprises, ainsi que leurs salariés, sont responsables aussi. Si des personnes se suicident sur leurs lieux de travail, il est nécessaire que les entreprises s’interrogent sur la façon de gérer les hommes. Faire souffrir une personne, au point que le salarié se pende au porte-manteaux de son bureau, est absolument anormal.
Les concepts de socialement responsable et de développement durable concernent aussi le management en entreprise. Il est temps d’instaurer plus d’éthique et de loyauté, et le sens de l’esprit d’équipe. Car, malheureusement, l’individualisme n’est pas toujours source de performance. Les injonctions comme des slogans « just do it » ou les « impossible is nothing » peuvent être motivants comme paralysants… Les nuancer avec du « I am what I am » ou « because I worth it » peuvent aussi apporter de la positivité…
Heureusement toutes les entreprises ne se ressemblent pas ! Et certaines sont même pourvues d’excellents managers. L’idéal serait de pouvoir choisir celles dont les valeurs nous correspondent le mieux… Mais, seule une meilleure conjoncture économique peut garantir ce choix…
FLASH-INFO pour ne pas perdre le PHIL
Dimanche 23 Septembre 2007
Les romans pullulent, se multiplient, mais se régénèrent-ils ? A part quelques livres originaux, les thèmes semblent se répéter et s'essouffler. Place à l'éternel retour…

Feuilletant nonchalamment les titres de la rentrée littéraire, je remarque quelques redondances dans les thèmes : enfant mort (soit congelé, dans le roman de Mazarine Pingeot, soit dramatiquement, dans celui de Marie Darrieussecq), enfant surdoué (livre de l'américaine Marisha Pessi "la physique des catastrophes", qui peut rappeler l'enfant surdoué de "L'élégance du hérisson" de Muriel Barbery) et l'inévitable seconde guerre mondiale ("Le rapport de Brodeck" de Philippe Claudel, ou "Miracles et légendes de mon pays en guerre" de Richard Morgiève"), voire de la première ("Trudi la naine" de Ursula Hegi, qui se déroule lors de la 1ère guerre mondiale).
Des redondances telles, que cela crée des polémiques médiatiques un peu malsaines, comme celle de l'accusation de plagiat psychologique, portée par Camille Laurens contre Marie Darrieussecq. Est-il possible de plagier une émotion psychologique ? Vaste débat, que je remets sagement entre les mains de nos savants psychologues…
Autre légère déception : l'article de Philosophie Magazine sur "à quoi bon lire des romans". Le thème était pourtant prometteur, et d'actualité, vu les polémiques crées par la rentrée littéraire 2007. Pourtant, rien de ravageur… Un article très lisse et plat, qui ne suscite pas d'interrogation. Et qui termine par une conclusion plus que frileuse, la littérature "est plus efficace aussi, parce qu'elle introduit du doute et de la réflexion, tout en restant accessible à tout le monde"….
Bref, mes amis, après une telle phrase, continuez à lire… D'autant plus, que la rentrée est quand même gorgée de romans imaginatifs et talentueux.
Je vous signale d'ailleurs un livre potentiellement original : "Et Nietzsche a pleuré" de Irvin Yalom – Galaade, qui met en scène un dialogue fictif entre le passionné philosophe Nietzsche et le docteur Breuer, ami de Freud.
Une façon de conjurer l'éternel retour…
Bonne rentrée !
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Marjorie Rafécas

Passionnée de philosophie et des sciences humaines, je publie régulièrement des articles sur mon blog Philing Good, l'anti-burnout des idées (http://www.wmaker.net/philobalade), ainsi que sur La Cause Littéraire (https://www.lacauselitteraire.fr). Je suis également l'auteur de La revanche du cerveau droit co-écrit avec Ferial Furon (Editions du Dauphin, 2022), ainsi que d'un ouvrage très décalé Descartes n'était pas Vierge (2011), qui décrit les philosophes par leur signe astrologique.
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