II faut choisir : ça dure ou ça brûle ; le drame, c'est que ça ne puisse pas à la fois durer et brûler. Albert Camus
FLASH-INFO pour ne pas perdre le PHIL
Dimanche 8 Juin 2008
Intéressant le récent article dans Elle sur "le retour des relations platoniques"… Apparemment, cette nouvelle façon de "faire l'amour" est liée à l'angoisse de la platitude...
On y décèle deux tendances très différentes :
- la peur d'assécher le désir, à cause de la dépendance aux phéromones dont la durée de vie est limitée
- ou tout comme le livre "No logo", le contre-pied d'une société surconsommatrice.
L'amour platonique cherche en fait à échapper à deux dépendances : l'amour biologique et chimique, ainsi que, l'amour marketing et javellisé.
Cette tendance de fond est aisée à comprendre : nous sommes tous des romantiques, à la recherche d'un idéal. Aussi, point de surprise, car nous sommes habitués à la dialectique hégélienne, qui veut qu'à chaque mode, suive son opposé.
Ceci dit, attention aux réelles angoisses que peut cacher cet amour platonique : peur que la concrétisation salisse l'idéal, crainte que le désir se transforme en ennui, peur de la vie tout simplement…
Seule certitude : l'amour bling bling semble complètement "has been"… Et ce, tant mieux ! Car la vulgarité est l'ennemi de l'authenticité.
Seul point à résoudre : à quoi sert le désir ? Vaste sujet de dissertation philosophique…
On y décèle deux tendances très différentes :
- la peur d'assécher le désir, à cause de la dépendance aux phéromones dont la durée de vie est limitée
- ou tout comme le livre "No logo", le contre-pied d'une société surconsommatrice.
L'amour platonique cherche en fait à échapper à deux dépendances : l'amour biologique et chimique, ainsi que, l'amour marketing et javellisé.
Cette tendance de fond est aisée à comprendre : nous sommes tous des romantiques, à la recherche d'un idéal. Aussi, point de surprise, car nous sommes habitués à la dialectique hégélienne, qui veut qu'à chaque mode, suive son opposé.
Ceci dit, attention aux réelles angoisses que peut cacher cet amour platonique : peur que la concrétisation salisse l'idéal, crainte que le désir se transforme en ennui, peur de la vie tout simplement…
Seule certitude : l'amour bling bling semble complètement "has been"… Et ce, tant mieux ! Car la vulgarité est l'ennemi de l'authenticité.
Seul point à résoudre : à quoi sert le désir ? Vaste sujet de dissertation philosophique…
Rédigé par Marjorie Rafécas le Dimanche 8 Juin 2008 à 15:22
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Marjorie Rafécas

Passionnée de philosophie et des sciences humaines, je publie régulièrement des articles sur mon blog Philing Good, l'anti-burnout des idées (http://www.wmaker.net/philobalade), ainsi que sur La Cause Littéraire (https://www.lacauselitteraire.fr). Je suis également l'auteur de La revanche du cerveau droit co-écrit avec Ferial Furon (Editions du Dauphin, 2022), ainsi que d'un ouvrage très décalé Descartes n'était pas Vierge (2011), qui décrit les philosophes par leur signe astrologique.
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