CHRISTIANE L. *

Le défi

Ecoute d’un disque : le vieil Icare
Etre attentif au texte, aux paroles, décrire ce qui nous parle.



A l’écoute de cette chanson des paroles ont résonné en moi « chacun ses traditions » « la liberté relie les races ».
Nous voici à l’approche de Noël, cette fête que tous les enfants attendent avec impatience, mais au-delà des cadeaux, de tout ce commerce en effervescence que reste-il de son origine ? Elle nous vient de la religion chrétienne dont nous occidentaux avons été imprégnés depuis longtemps.
Et me voici confrontée en cette période à une autre approche de religion : l’islam. Mon fils vient de me faire part de sa décision de se convertir à la religion musulmane. Bien sûr, il est adulte, il a sa liberté de choix mais cette liberté qui relie les races dans le texte me pose de sérieux problèmes de questionnement car pour moi elle nous divise et nous met en opposition ; heureusement, Dieu est le même mais ce n’est plus Jésus qui vient c’est Mahomet qui en est le seul représentant. Cela reste une croyance à laquelle nous pouvons adhérer ou pas, c’est elle qui m’a guidée toute ma vie, dois-je l’abandonner pour vivre plus sereine ? Ma conviction est trop forte pour renoncer.
Alors je laisse mon fils changer de route et trouver son bonheur qui est Rachida, musulmane, partie de chez elle rejoindre son amour.
Le début est comme un roman, la suite l’est moins, ses parents et sa famille lui demandent de revenir sous peine d’être bannie ; elle les aime pourtant mais ils ne la comprennent pas, pour eux c’est la religion qui prime avant tout ; pour vivre avec David, ce dernier doit se convertir et se marier, alors seulement, elle pourra revenir et sera à nouveau reconnue par les siens.
Quand on s’aime, on est prêt à tous les sacrifices c’est ce que font ces deux êtres qui veulent vivre ensemble.
Leur bonheur suffira-t-il à calmer mon tourbillon intérieur ?
Chacun ses traditions dit la chanson, pourvu qu’elles n’empiètent pas celle des autres, aurais-je envie d’ajouter…


Christiane L. jeu du 10 décembre 2007.





Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 14/12/2007 à 22:17