Evénement
Eviter surtout ! (2)
Le 15 février 2017, Marie-Hélène Amiable, a adressé une lettre ouverte à tous les habitants de la ville, dans laquelle elle privilégie le trajet de bus passant par le parc Richelieu. Vous pouvez la lire en pièce jointe en bas cette note.
Nous n'avons pas changé d'avis !
Mais nous n'imaginons pas pour autant, et pas une seule seconde que la maire de Bagneux souhaite sciemment abîmer le cadre de vie de Bagneux, en supprimant des espaces verts.
Mais oui, nous avons une différence d'appréciation ! Un vrai débat politique s'instaure !
Tout est question d'équilibre !
Pour un certains nombre de citoyens et d’associations, et pour les élu-e-s écologistes du conseil municipal, il apparaît que le cadre patrimonial du parc Richelieu, serait dénaturé par le passage du bus. Et que les 3 mn de moins invoquées pour créer ce trajet ne nous nous semblent pas une justification suffisante. Surtout dans un temps où nous allons construire deux écoles dans des parcs existants. (ce qui n'est pas la même chose que de créer des parcs autour de nouvelles écoles...)
Voir les notes suivantes ici
Et regardez cette vue du parc, on l'on comprend parfaitement la qualité de son calme due à la présence d'une seule avenue circulée sur l'une de ses lisières. Il ne s'agit pas seulement de 795 m2 soustraits, mais de la qualité d'un paysage qui serait bouleversé, en particulier pour la perspective depuis le parvis de la Maison de la Musique et de la Danse, bâtiment classé en partie, et pour la Maison des Arts avec son délicieux jardin, qui verra le bus passer au ras de ses murs et de sa grille d'entrée. Le fait que la médiathèque, et ses abords qui sont déjà pour partie un espace vert (2 460m2 dont 430m2 véritablement créés "en compensation" sur son parvis ) entrent dans le parc - ce qui est une très bonne idée effectivement - ne compensera pas ces désagréments. ...
Il semble également que la qualité du parc de 2,5 ha (taille équivalente au parc Richelieu + le jardin de la Maison des Arts) prévu dans le nouveau quartier des Mathurins qui sera très dense, serait très altérée par le passage d'une voie de bus au milieu : nous aurions au final deux petits parcs...
Nous ne pouvons partager cette vison future de Bagneux, ou trois minutes sur un trajet de bus comptent à ce point là ? D'ailleurs, ces trois minutes de moins seront-elles vraiment au rendez-vous ? Rien n'est moins sûr ! Pourquoi ce passage étroit où les bus ne pourront se croiser, ne verrait-il pas plusieurs fois par jours, les bus s'attendre pour que l'un, puis, l'autre passe...On peut voir cela actuellement plusieurs fois par jour rue de Fontenay à la sortie du rond-point situé à l'entrée de Bagneux, dans une voirie beaucoup moins contrainte ! Qui peut assurer aujourd'hui que ce passage suffira a absorber les ralentissements éventuels accumulés depuis la gare de Robinson en direction du terminus de la ligne 4 et de la ligne 15 ?
Ces trois minutes seront-elles bien réelles !
Sans compter comme dit tant de fois déjà, que l'usage des transports en commun en 2025 aura évolué au vu de l'accroissement des habitants, et qu'il faudra bien que les trajets domicile/travail nous permettent d'absorber trois minutes d'écart, en plus ou en moins, sur des temps de trajets plus ou moins longs selon l'heure de la journée ! Sinon, la vie déjà très stressante en petite couronne aujourd'hui, deviendrait encore plus impossible ! Pourquoi construire l'avenir sur une telle projection, sur une telle spirale ?
Au contraire, essayons de penser et de créer une proposition pour un avenir plus durable ! Y compris dans l'aménagement de la ville ! Et lorsque nous serons 50 000 habitants, les quelques mètres carrés de calme et de verdure sauvegardés, dans la ville dense et intense, représenteront une qualité de vie importante, indispensable, bien plus, que 3mn de moins sur un trajet de bus...
Vous retrouverez tous nos arguments dans la note qui suit.
Et d'autre viendront certainement :
- comment empêcher les voitures d'emprunter cette voie, réservée normalement exclusivement aux bus ?
- La limitation à 20km/h ? serait-elle suffisante pour préserver la sécurité des enfants ? (il s'agit d'un bus articulé )
- Ne pourrait-il pas rouler au GNV plutôt qu'à l'électricité ? (La solution hybride diesel/électricité n'est pas pérenne et a peu de chance de subsister en 2025...) ; mais une propulsion non polluante n'empêchera nullement les bruits de roulement et de freinage, même avec un revêtement très soigné.
Pascale Méker
Secrétaire du groupe local EELV de Bagneux.
Nous n'avons pas changé d'avis !
Mais nous n'imaginons pas pour autant, et pas une seule seconde que la maire de Bagneux souhaite sciemment abîmer le cadre de vie de Bagneux, en supprimant des espaces verts.
Mais oui, nous avons une différence d'appréciation ! Un vrai débat politique s'instaure !
Tout est question d'équilibre !
Pour un certains nombre de citoyens et d’associations, et pour les élu-e-s écologistes du conseil municipal, il apparaît que le cadre patrimonial du parc Richelieu, serait dénaturé par le passage du bus. Et que les 3 mn de moins invoquées pour créer ce trajet ne nous nous semblent pas une justification suffisante. Surtout dans un temps où nous allons construire deux écoles dans des parcs existants. (ce qui n'est pas la même chose que de créer des parcs autour de nouvelles écoles...)
Voir les notes suivantes ici
Et regardez cette vue du parc, on l'on comprend parfaitement la qualité de son calme due à la présence d'une seule avenue circulée sur l'une de ses lisières. Il ne s'agit pas seulement de 795 m2 soustraits, mais de la qualité d'un paysage qui serait bouleversé, en particulier pour la perspective depuis le parvis de la Maison de la Musique et de la Danse, bâtiment classé en partie, et pour la Maison des Arts avec son délicieux jardin, qui verra le bus passer au ras de ses murs et de sa grille d'entrée. Le fait que la médiathèque, et ses abords qui sont déjà pour partie un espace vert (2 460m2 dont 430m2 véritablement créés "en compensation" sur son parvis ) entrent dans le parc - ce qui est une très bonne idée effectivement - ne compensera pas ces désagréments. ...
Il semble également que la qualité du parc de 2,5 ha (taille équivalente au parc Richelieu + le jardin de la Maison des Arts) prévu dans le nouveau quartier des Mathurins qui sera très dense, serait très altérée par le passage d'une voie de bus au milieu : nous aurions au final deux petits parcs...
Nous ne pouvons partager cette vison future de Bagneux, ou trois minutes sur un trajet de bus comptent à ce point là ? D'ailleurs, ces trois minutes de moins seront-elles vraiment au rendez-vous ? Rien n'est moins sûr ! Pourquoi ce passage étroit où les bus ne pourront se croiser, ne verrait-il pas plusieurs fois par jours, les bus s'attendre pour que l'un, puis, l'autre passe...On peut voir cela actuellement plusieurs fois par jour rue de Fontenay à la sortie du rond-point situé à l'entrée de Bagneux, dans une voirie beaucoup moins contrainte ! Qui peut assurer aujourd'hui que ce passage suffira a absorber les ralentissements éventuels accumulés depuis la gare de Robinson en direction du terminus de la ligne 4 et de la ligne 15 ?
Ces trois minutes seront-elles bien réelles !
Sans compter comme dit tant de fois déjà, que l'usage des transports en commun en 2025 aura évolué au vu de l'accroissement des habitants, et qu'il faudra bien que les trajets domicile/travail nous permettent d'absorber trois minutes d'écart, en plus ou en moins, sur des temps de trajets plus ou moins longs selon l'heure de la journée ! Sinon, la vie déjà très stressante en petite couronne aujourd'hui, deviendrait encore plus impossible ! Pourquoi construire l'avenir sur une telle projection, sur une telle spirale ?
Au contraire, essayons de penser et de créer une proposition pour un avenir plus durable ! Y compris dans l'aménagement de la ville ! Et lorsque nous serons 50 000 habitants, les quelques mètres carrés de calme et de verdure sauvegardés, dans la ville dense et intense, représenteront une qualité de vie importante, indispensable, bien plus, que 3mn de moins sur un trajet de bus...
Vous retrouverez tous nos arguments dans la note qui suit.
Et d'autre viendront certainement :
- comment empêcher les voitures d'emprunter cette voie, réservée normalement exclusivement aux bus ?
- La limitation à 20km/h ? serait-elle suffisante pour préserver la sécurité des enfants ? (il s'agit d'un bus articulé )
- Ne pourrait-il pas rouler au GNV plutôt qu'à l'électricité ? (La solution hybride diesel/électricité n'est pas pérenne et a peu de chance de subsister en 2025...) ; mais une propulsion non polluante n'empêchera nullement les bruits de roulement et de freinage, même avec un revêtement très soigné.
Pascale Méker
Secrétaire du groupe local EELV de Bagneux.
Quelle est donc la question ?
"Face à la droite et l’extrême droite, souhaitez-vous vous l'unité de la gauche et des écologistes, aux élections régionales ?"
Outre le fait que le bulletin ne porte nullement le logo du PS, ce qui laisse à penser qu'EELV est aussi à l'origine de la démarche - ce qui n'est pas le cas -. outre le fait qu'à l'origine il s'agissait pour le PS de peser sur EELV pour que nous présentions des listes communes avec le PS - dès le 1er tour des élections régionales, ce qui ne sera pas le cas, il s'agit maintenant de répondre à cette question qui n'en est pas une ! Ni pour les écologistes, ni pour les électeurs de gauche !
Ni même pour les électeurs de droite, qui sont d'emblée rejetés dans le camp de l’extrême droite, ce qui d'un point de vue démocratique est un scandale !
Alors le PS dit aujourd'hui que c'est pour éviter les négociations de couloir entre les deux tours ! Vraiment tiré par les cheveux...Et au passage, le PS est le roi de ces pratiques dépassées qui tuent la démocratie.
Aujourd'hui, il faut de la clarté ! des programmes qui engagent signés en bonne et due forme...Non, ce qui compte ce sont les contrats de programmes ; ce qui compte c'est de se présenter au 1er tour d'un scrutin de liste, à deux tours, avec de la proportionnelle, puis de se retrouver au second tour* sur un programme, négocié - au prorata du nombre de suffrages - et de faire alors une union réelle, tangible et non uniquement tactique...
La réalité est que EELV et le Front de Gauche doivent faire au moins 5 % pour participer au second tour... Et donc, ce référendum du PS risque d'assécher les votes du 1er tour en leur faveur...Voilà la réalité ! Que le PS le dise clairement. Qu'il exprime clairement sa démarche hégémonique sur toutes les tendances de la gauche au nom de la peur de l’extrême droite, mais pas seulement, au nom - et c'est le pire - de très mauvaises habitudes de gouvernance qui ne partagent pas le pouvoir démocratique, c'est à dire le pouvoir de mettre en marche les idées portées par les citoyens dans leur pluralité !
Oui, vraiment la démarche du PS est complètement dépassée et néfaste à l'expression démocratique !
Enfin, en 2010, lors des dernières régionales, EELV s'est présenté seul au 1er tour - avec un score de 16,58 %, et a fusionné au second tour avec le PS... c'est ainsi que des mesures "écologiques" ont été poussées fortement par le groupe EELV, au sein de l'assemblée régionale...
Juste la vie démocratique !!
Et que le PS n'ait pas d'inquiétude, les écologistes, entre le Front national fasciste, et même la droite convaincue que seul le capitalisme financier apporte le salut, seront bien obligés de voter à gauche, pour un réformisme mou, qui ne remet rien en cause et flatte les puissants..
Et nous n'aurons plus qu'à compter sur les innovations sociales et environnementales portées par la révolution douce, qui dépasse largement le clivage droite -gauche, des citoyennes et des citoyens...
Osons donc, avec Nicolas Hulot !
* Au premier tour, Si aucune liste n’obtient la majorité absolue, il est procédé à un second tour. Seules sont autorisées à se présenter les listes ayant obtenu plus de 10% des suffrages exprimés au premier tour. Par ailleurs, entre les deux tours, les listes peuvent être modifiées, notamment pour fusionner avec des listes ayant obtenu au moins 5% des suffrages exprimés.
www.eelv-bagneux.fr
Outre le fait que le bulletin ne porte nullement le logo du PS, ce qui laisse à penser qu'EELV est aussi à l'origine de la démarche - ce qui n'est pas le cas -. outre le fait qu'à l'origine il s'agissait pour le PS de peser sur EELV pour que nous présentions des listes communes avec le PS - dès le 1er tour des élections régionales, ce qui ne sera pas le cas, il s'agit maintenant de répondre à cette question qui n'en est pas une ! Ni pour les écologistes, ni pour les électeurs de gauche !
Ni même pour les électeurs de droite, qui sont d'emblée rejetés dans le camp de l’extrême droite, ce qui d'un point de vue démocratique est un scandale !
Alors le PS dit aujourd'hui que c'est pour éviter les négociations de couloir entre les deux tours ! Vraiment tiré par les cheveux...Et au passage, le PS est le roi de ces pratiques dépassées qui tuent la démocratie.
Aujourd'hui, il faut de la clarté ! des programmes qui engagent signés en bonne et due forme...Non, ce qui compte ce sont les contrats de programmes ; ce qui compte c'est de se présenter au 1er tour d'un scrutin de liste, à deux tours, avec de la proportionnelle, puis de se retrouver au second tour* sur un programme, négocié - au prorata du nombre de suffrages - et de faire alors une union réelle, tangible et non uniquement tactique...
La réalité est que EELV et le Front de Gauche doivent faire au moins 5 % pour participer au second tour... Et donc, ce référendum du PS risque d'assécher les votes du 1er tour en leur faveur...Voilà la réalité ! Que le PS le dise clairement. Qu'il exprime clairement sa démarche hégémonique sur toutes les tendances de la gauche au nom de la peur de l’extrême droite, mais pas seulement, au nom - et c'est le pire - de très mauvaises habitudes de gouvernance qui ne partagent pas le pouvoir démocratique, c'est à dire le pouvoir de mettre en marche les idées portées par les citoyens dans leur pluralité !
Oui, vraiment la démarche du PS est complètement dépassée et néfaste à l'expression démocratique !
Enfin, en 2010, lors des dernières régionales, EELV s'est présenté seul au 1er tour - avec un score de 16,58 %, et a fusionné au second tour avec le PS... c'est ainsi que des mesures "écologiques" ont été poussées fortement par le groupe EELV, au sein de l'assemblée régionale...
Juste la vie démocratique !!
Et que le PS n'ait pas d'inquiétude, les écologistes, entre le Front national fasciste, et même la droite convaincue que seul le capitalisme financier apporte le salut, seront bien obligés de voter à gauche, pour un réformisme mou, qui ne remet rien en cause et flatte les puissants..
Et nous n'aurons plus qu'à compter sur les innovations sociales et environnementales portées par la révolution douce, qui dépasse largement le clivage droite -gauche, des citoyennes et des citoyens...
Osons donc, avec Nicolas Hulot !
* Au premier tour, Si aucune liste n’obtient la majorité absolue, il est procédé à un second tour. Seules sont autorisées à se présenter les listes ayant obtenu plus de 10% des suffrages exprimés au premier tour. Par ailleurs, entre les deux tours, les listes peuvent être modifiées, notamment pour fusionner avec des listes ayant obtenu au moins 5% des suffrages exprimés.
www.eelv-bagneux.fr
Evénement
Mes ami - e- s, prenez le temps de regarder cette vidéo. Et vous signerez l'appel Osons ! avec toutes vos convictions ! Quelles qu'elles soient, au centre, désormais se tient l'urgence écologique !
Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l'Homme. Osons ! Nous, citoyennes et citoyens du monde....
Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l'Homme. Osons ! Nous, citoyennes et citoyens du monde....
Une fois de plus, des élu-e-s, des citoyens et des citoyennes essaient de secouer la vieille sphère politique qui capte notre démocratie..
Chantiers d'espoir c'est ici
http://chantiersdespoir.fr
"Cet appel et le processus qu’il initie sont nés de l’urgence de reconstruire une perspective commune face aux inégalités qui explosent, à la stigmatisation, au déclassement et à l’abandon organisé de franges entières de la population…
Comment un Président élu avec la force de 17 millions de voix a-t-il pu mettre en œuvre une politique qu’il dénonçait hier ? Comment une partie de la gauche, qui affirmait pourtant un idéal de changement, de progrès social et de justice, a-t-elle pu à ce point tourner le dos aux exigences qui l’ont portée au pouvoir ?
Nous voulons dépasser la résignation et proposons d’échanger pour construire ensemble un autre chemin collectif. Un chemin dans lequel le progrès humain sera possible pour nous, pour les générations futures."
Sans être révolutionnaire ou violent, il est des moments où il faut prendre ses responsabilités, redonner de la couleur, comme le dit ce texte, aux engagements. On ne peut dire et faire le contraire à la fois, sans blesser profondément notre démocratie. Il est moins grave de se tromper, puis de dialoguer, d'ajuster ses positions, grâce à de vraies confrontations d'idées "libres et non faussées", de choisir dans la clarté issue du débat, plutôt que de rester caché derrière des mots vides.
Il faut agir.
"Le vent se lève ! . . . il faut tenter de vivre "!
Paul Valéry, Le Cimetière Marin.
J'ai signé.
http://chantiersdespoir.fr
"Cet appel et le processus qu’il initie sont nés de l’urgence de reconstruire une perspective commune face aux inégalités qui explosent, à la stigmatisation, au déclassement et à l’abandon organisé de franges entières de la population…
Comment un Président élu avec la force de 17 millions de voix a-t-il pu mettre en œuvre une politique qu’il dénonçait hier ? Comment une partie de la gauche, qui affirmait pourtant un idéal de changement, de progrès social et de justice, a-t-elle pu à ce point tourner le dos aux exigences qui l’ont portée au pouvoir ?
Nous voulons dépasser la résignation et proposons d’échanger pour construire ensemble un autre chemin collectif. Un chemin dans lequel le progrès humain sera possible pour nous, pour les générations futures."
Sans être révolutionnaire ou violent, il est des moments où il faut prendre ses responsabilités, redonner de la couleur, comme le dit ce texte, aux engagements. On ne peut dire et faire le contraire à la fois, sans blesser profondément notre démocratie. Il est moins grave de se tromper, puis de dialoguer, d'ajuster ses positions, grâce à de vraies confrontations d'idées "libres et non faussées", de choisir dans la clarté issue du débat, plutôt que de rester caché derrière des mots vides.
Il faut agir.
"Le vent se lève ! . . . il faut tenter de vivre "!
Paul Valéry, Le Cimetière Marin.
J'ai signé.
Evénement
Depuis le 7 janvier et le 9 janvier, massacres de la liberté et d'hommes et de femmes parce qu'ils sont juifs..., depuis le 11 janvier 2015, la tristesse immense, puis l'émotion devant l'ampleur si belle de la vague citoyenne ; puis la réflexion devant les enjeux à venir, m'avaient empêchée de formuler des vœux pour 2015...
Le mal profond, c'est la cruauté, l'obscurité qui noie les esprits en se travestissant dans on ne sait quelle croyance qu'elle vient envahir comme un poison puissant.
Lucidité perdue de l'Humanité qui se détruit elle-même, au nom même des principes qu'elle avait mis en place pour le respect de cette vie même...
Devant ces vagues ancestrales de cruauté, notre seul point de repère, c'est le respect de la vie d'autrui. La tolérance.
La dignité de la vie est notre bien commun. Celui qui unit nos sourires et nos cœurs.
La cruauté nous fait, nous, frères et sœurs humains, ensemble toujours et partout, verser des larmes sur la douleur incommensurable du malheur et du sang qui jaillit.
Comment oublier la douceur de vivre à ce point là ? Quelle perversion nous envahit-elle ?
Et puis, en ce 26 janvier, avec l'espoir d'une nouvelle politique en Grèce, né de la victoire démocratique de SYRIZA et d 'Alexis Tsipras, hier soir 25 janvier 2015, je me sens plus a l'aise, plus libre.
Espoir de la fin d'une austérité contre-nature en Grèce, et puis par effet « démocratique... » dans toute l'Europe.
Et puis, cachés toujours au fond du cœur, il m'importait de formuler ces voeux :
L'absolue nécessité ! La Santé !
Et puis le nécessaire minimum ! La Paix
Ce qui veut forcément dire : un partage équitable des ressources de cette planète, notre Maison.
Vive la Tolérance !
" Il est donc de l’intérêt du Genre-humain d’examiner si la Religion doit être charitable ou barbare. "
Voltaire, Traité sur la tolérance , 1763
Fraternellement
Pascale
Victoire de la liste "Pour vous, avec vous, Bagneux D'abord !" emmenée par Marie-Hélène Amiable !
Les résultats bureau par bureau en pièce jointe.
l'intervention de Marie-Hélène Amiable ici http://mhamiable2014.fr/
l'intervention de Marie-Hélène Amiable ici http://mhamiable2014.fr/
Plus de 700 personnes réunies ce soir là, pour la liste "Pour vous, avec vous, Bagneux d'abord", emmenée par Marie-Hélène Amiable (PC, PS, EELV ). En tant que première des éluEs EELV, je parle...
Bonsoir à toutes et a tous,
Nous sommes ici ce soir pour construire ensemble l'avenir de notre ville. Faire ensemble, une ville populaire et d'avenir.
Dans cette équipe, nous, nous savons ensemble ce que nous voulons et nous l'avons écrit dans un programme que nous respecterons.
Avec l'arrivée du métro est venu le temps pour Bagneux des grands enjeux.
A qui appartient la ville ? Qui décide des constructions, des aménagements urbains ? Vous, nous, ou bien le marché ? La volonté politique, c'est à dire celle des citoyens relayée par des élus, ou bien le laisser faire du marché qui enflamme la spéculation immobilière ?
Cette spéculation immobilière est un drame.
Vous savez que notre équipe se rassemble sur un grand désir de solidarité, mais aussi de responsabilité.
Que notre maire s'engagera à porter notre voix pour réclamer que dans la métropole de Paris, les autres villes respectent leurs obligations vis a vis de la construction de logements sociaux.
Vous savez aussi que sous la direction de Marie-Hélène Amiable, cette équipe fera tout pour que notre ville ne fabrique pas des ghettos ; pour que notre ville devienne un modèle. Une ville populaire, mélangée, avec des riches et des moins riches, des fragiles et des plus fragiles.
Aujourd'hui on devient très vite fragile et la question de la capacité à se loger dans cette région dépasse de loin finalement la question du logement social, pour rejoindre plus largement celle du droit fondamental de se loger, selon ses moyens.
Ensuite, il y a la question de l'espace de la ville. Avec cette importance de pouvoir respirer et c'est vraiment d'actualité avec cette pollution atmosphérique dangereuse qui dure depuis une semaine. A tel point que le parisien d'hier a titré "respirer tue !" ce n'est plus affaire d'écolo !
Il faut faire en sorte de pouvoir diminuer l'usage de la voiture en ville pour les courtes distances.il faut y travailler, pour trouver un nouveau confort pour les usagers, tous, même celles et ceux qui aujourd'hui ne peuvent se passer de leur voiture.
Cela veut dire plus de transport en communs et propres ! (nos bus diesels sont déjà interdits dans de nombreuses villes européennes),du covoiturage, des usages différents de la voiture, des rues douces pour les piétons, de la sécurité pour le vélos, et des lieux pour respirer.
Vous savez que nous voulons le faire ensemble.
Nous avons besoin d'espaces verts, proches de nous. Mais quels types d'espaces verts ?
Et bien .... Quelques un suffisamment grands pour que leurs effets soit visibles sur la santé. Il est reconnu qu'un espace ouvert et végétalisé influe de façon bénéfique sur la santé...agit sur le prolongement de la vie même.
Et puis il y a les usages de nos espaces verts de proximité, pour jouer et s'ébrouer quand on est jeune, pour se promener, marcher, se reposer.
Une ville c'est un espace hétérogène qu'il faut embellir en valorisant des usages différents sans en rejeter.
Activités commerciales et habitations...penser les différents quartiers pour qu'ils soient accessibles à pieds ou en transport en commun plutôt qu'en voiture.
La ville du 21ème siècle n'est pas encore née.
C'est en innovant que nous saurons la créer ensemble.
Et pour l'heure, il faut dire aux personnes qui sont tentées par le vote pour Olivier Sueur, qu'il ne saura rien inventer, lui, et que son programme n'en est pas un !
Juste une successions de remarques basées sur le mécontentement, ou bien alors de vielles lunes dépassées, ou bien encore des mesures déjà réalisées qu'il reprend a son compte comme : je cite : "soutenir les associations"...
cet homme ne vit pas ici, et cela se voit... De plus il est très mal conseillé !
Et puis il y a celles et ceux qui n'y croient plus et qui ne veulent plus voter. Il faut leur redonner espoir. Dites leur qu'ils ne seront pas déçus !
Qu'ils trouverons toujours des raisons d’être mécontents, bien sûr, mais que dans les années à venir, c'est en dialoguant avec eux, que nous serons plus intelligents! Que nous voulons travailler et co-construire notre avenir avec eux.
La ville est un lieu important pour apprendre a vivre et a faire ensemble.
Nous comptons sur vous pour aller leur dire.
merci .!
PM, le 13 mars 2014
Nous sommes ici ce soir pour construire ensemble l'avenir de notre ville. Faire ensemble, une ville populaire et d'avenir.
Dans cette équipe, nous, nous savons ensemble ce que nous voulons et nous l'avons écrit dans un programme que nous respecterons.
Avec l'arrivée du métro est venu le temps pour Bagneux des grands enjeux.
A qui appartient la ville ? Qui décide des constructions, des aménagements urbains ? Vous, nous, ou bien le marché ? La volonté politique, c'est à dire celle des citoyens relayée par des élus, ou bien le laisser faire du marché qui enflamme la spéculation immobilière ?
Cette spéculation immobilière est un drame.
Vous savez que notre équipe se rassemble sur un grand désir de solidarité, mais aussi de responsabilité.
Que notre maire s'engagera à porter notre voix pour réclamer que dans la métropole de Paris, les autres villes respectent leurs obligations vis a vis de la construction de logements sociaux.
Vous savez aussi que sous la direction de Marie-Hélène Amiable, cette équipe fera tout pour que notre ville ne fabrique pas des ghettos ; pour que notre ville devienne un modèle. Une ville populaire, mélangée, avec des riches et des moins riches, des fragiles et des plus fragiles.
Aujourd'hui on devient très vite fragile et la question de la capacité à se loger dans cette région dépasse de loin finalement la question du logement social, pour rejoindre plus largement celle du droit fondamental de se loger, selon ses moyens.
Ensuite, il y a la question de l'espace de la ville. Avec cette importance de pouvoir respirer et c'est vraiment d'actualité avec cette pollution atmosphérique dangereuse qui dure depuis une semaine. A tel point que le parisien d'hier a titré "respirer tue !" ce n'est plus affaire d'écolo !
Il faut faire en sorte de pouvoir diminuer l'usage de la voiture en ville pour les courtes distances.il faut y travailler, pour trouver un nouveau confort pour les usagers, tous, même celles et ceux qui aujourd'hui ne peuvent se passer de leur voiture.
Cela veut dire plus de transport en communs et propres ! (nos bus diesels sont déjà interdits dans de nombreuses villes européennes),du covoiturage, des usages différents de la voiture, des rues douces pour les piétons, de la sécurité pour le vélos, et des lieux pour respirer.
Vous savez que nous voulons le faire ensemble.
Nous avons besoin d'espaces verts, proches de nous. Mais quels types d'espaces verts ?
Et bien .... Quelques un suffisamment grands pour que leurs effets soit visibles sur la santé. Il est reconnu qu'un espace ouvert et végétalisé influe de façon bénéfique sur la santé...agit sur le prolongement de la vie même.
Et puis il y a les usages de nos espaces verts de proximité, pour jouer et s'ébrouer quand on est jeune, pour se promener, marcher, se reposer.
Une ville c'est un espace hétérogène qu'il faut embellir en valorisant des usages différents sans en rejeter.
Activités commerciales et habitations...penser les différents quartiers pour qu'ils soient accessibles à pieds ou en transport en commun plutôt qu'en voiture.
La ville du 21ème siècle n'est pas encore née.
C'est en innovant que nous saurons la créer ensemble.
Et pour l'heure, il faut dire aux personnes qui sont tentées par le vote pour Olivier Sueur, qu'il ne saura rien inventer, lui, et que son programme n'en est pas un !
Juste une successions de remarques basées sur le mécontentement, ou bien alors de vielles lunes dépassées, ou bien encore des mesures déjà réalisées qu'il reprend a son compte comme : je cite : "soutenir les associations"...
cet homme ne vit pas ici, et cela se voit... De plus il est très mal conseillé !
Et puis il y a celles et ceux qui n'y croient plus et qui ne veulent plus voter. Il faut leur redonner espoir. Dites leur qu'ils ne seront pas déçus !
Qu'ils trouverons toujours des raisons d’être mécontents, bien sûr, mais que dans les années à venir, c'est en dialoguant avec eux, que nous serons plus intelligents! Que nous voulons travailler et co-construire notre avenir avec eux.
La ville est un lieu important pour apprendre a vivre et a faire ensemble.
Nous comptons sur vous pour aller leur dire.
merci .!
PM, le 13 mars 2014
Lucide et poétique !
Evénement
Le samedi 22 février 2014 a eu lieu à Nantes la plus grande manifestation, à ce jour contre NDDL. J'y étais, Si j'ai tout vu, je n'ai pas tout compris, tout de suite...Décryptage.
13h15.Un cortège de plus de 30 000 personnes, des gardes mobiles ultra présents avec des barrages anti-émeute pour baliser le parcours.
Moi qui était venue, comme je vais à Paris, marcher dans la rue pour manifester pacifiquement, d'emblée je suis inquiète.
On suit les quelques tracteurs autorisés à ouvrir la marche, on regarde la pancartes, les clowns. On se parle : d'où viens-tu, toi ? On vient de partout... Même de Genève.
Il y a bien quelques silhouettes noires et cagoulées qu'on finit par remarquer en observant longuement la foule familliale et bigarrées. Alors, on s'éloigne, on repart à un autre point du cortège bon enfant.
La seule troupe un peu "Noire" est la CNT (Confédération Nationale du Travail).. Pas du tout inquiétant finalement...
La seule troupe un peu "Noire" est la CNT (Confédération Nationale du Travail).. Pas du tout inquiétant finalement...
De 30 à 40 000 personnes, peut-être plus encore ; ce qui est sûr, des cityenNEs venus de toute la France en toute tranquillité !
Puis vers 15h, on entend les premiers tirs, les premières explosions, les premières fumées obscurcissent un coin de ciel, vers le cours des 50 otages alors que le cortège est sur l'île de Nantes...Et rejoint lentement en méandres la place de la Petite Hollande. On s'arrête en chemin, sandwich, cafés...
Sur la place la foule rassemblée attend les interventions.. On nous dit que le cortège est coupé et que les intervenants n'arrivent pas. Un appel est lancé pour que les tracteurs garés à Commerce se déplacent, car il y a des risques d'incendie. La préfecture a demandé aux 520 tracteurs qui ont rejoint Nantes de se garer cours Franklin Roosevelt , entre autres marges du circuit de la manifestation. On entend toujours des tirs, mais rien n'y fait, la foule est tranquille et souriante, sous le soleil après l'averse. Je me demande quand même, vers 16h45, après une heure de rassemblement sur la place, si je vais pouvoir repartir avec la vague crainte d'être encerclée par une partie de la manife qui a l'air de toute évidence de dégénérer.
Je me dirige pour m'en aller vers le cours des 50 otages et j'aperçois de loin les échauffourées, les lances à eau, l'incendie. je tourne à gauche pour passer par la place du Commerce. Au fond de la place, un rang de CRS qui nous laisse passer. Et juste derrière nous retentit une grenade assourdissante.
Deux secondes de peur forte et nous sommes dans le centre-ville, empli de badauds qui ignorent tout de ce qui se passe à 100 mètres, qui vaquent à leurs courses passage de la Pommeraye, ou marchent à la découverte du vieux Nantes, comme si de rien n'était...
Il y a bien quelques CRS !
Ce que j'ai vu de loin. Des personnes cagoulées qui attaquaient sans cesse un barrage de CRS. Quelques dizaines qui apparemment se sont relayées pendant plusieurs heures de 15h à 20h.
Ce que j'ai appris comme vous : une dizaine de vitrines saccagées : des destructions ciblées et circonscrites. Pas le déferlement de hordes de gauchistes évoqué par le gouvernement. Aucune image d'ailleurs ne montre cela.
Ce que j'ai vu aussi, c'est ce mélange de la foule pacifiste, celle à laquelle j'ai participé pendant plus de 3 heures, tout près des heurts. Et d'ailleurs, ce ne sera pas sans dommage : il y aura des blessés parmi les manifestants. Un jeune homme a perdu un oeil. On n'a guère parlé des blessés, que ce soit du côté de la police ou bien du côté des manifestants.
La vidéo ci-dessous est pertinente (AgenceInfolibre)
http://youtu.be/sDZ56h-wUfQ
et une enquête parlementaire serait certainement la bienvenue, comme le réclame ce blog du club de Médiapart ?
http://blogs.mediapart.fr/blog/anne-nymette/280214/notre-dame-des-landes-nantes-une-enquete-parlementaire-simpose-qui-sont-reellement-les-casseurs
Ce que j'ai appris comme vous : une dizaine de vitrines saccagées : des destructions ciblées et circonscrites. Pas le déferlement de hordes de gauchistes évoqué par le gouvernement. Aucune image d'ailleurs ne montre cela.
Ce que j'ai vu aussi, c'est ce mélange de la foule pacifiste, celle à laquelle j'ai participé pendant plus de 3 heures, tout près des heurts. Et d'ailleurs, ce ne sera pas sans dommage : il y aura des blessés parmi les manifestants. Un jeune homme a perdu un oeil. On n'a guère parlé des blessés, que ce soit du côté de la police ou bien du côté des manifestants.
La vidéo ci-dessous est pertinente (AgenceInfolibre)
http://youtu.be/sDZ56h-wUfQ
et une enquête parlementaire serait certainement la bienvenue, comme le réclame ce blog du club de Médiapart ?
http://blogs.mediapart.fr/blog/anne-nymette/280214/notre-dame-des-landes-nantes-une-enquete-parlementaire-simpose-qui-sont-reellement-les-casseurs
Ce que j'ai compris.
C'est qu'effectivement, la manifestation était sous tension. Que le gouvernement, tout en faisant son travail de police de façon responsable, n'a pas pu s'empêcher d'utiliser les événements pour discréditer la manifestation, y compris en changeant au dernier moment le parcours du cortège, et en installant une présence policière provocante. Et que les organisateurs n'avaient pas les moyens ? ou n'ont pas souhaité prendre totalement la main sur les éléments violents, car ne nous leurrons pas, c'est aussi un message : si vous envahissez la ZAD, celle-ci est toujours capable de réagir par la guérilla urbaine. N'oublions pas que les expulsions sont violentes, même si elles ont la loi pour elles !
Et tout ceci était prévisible.
Et au final, cela s'est plutôt bien passé. Les CRS auraient sans doute peu être moins présents, moins pressants. Les heurts auraient été peut-être moins violents. Quoique leur métier soit très difficile. Et les forces de déstabilisation très déterminées à bordéliser la situation, mais de façon raisonnée. Encore une fois les hordes de l'ultra-gauche n'ont existé que dans les propos de Manuel Valls
La prochaine manifestation ne pourra désormais avoir lieu que sur le site de Notre Dame des Landes.
Et le plus important, c'est bien que 56 % des français aujourd'hui soient contre cet aéroport, tandis que 20% ne se prononcent pas...
Nous sommes dans un étiage dangereux où la désobéissance civile pacifique de la ZAD, qui attend les expulsions violentes, peut avoir des éruptions...
Mais au delà, de tout, ce samedi 22 février 2014, l'opinion a parlé.
Sondage IFOP
Ce projet n'est plus adapté à notre époque et à notre avenir.
La France le sait.
PM, 27 février 2014[
C'est qu'effectivement, la manifestation était sous tension. Que le gouvernement, tout en faisant son travail de police de façon responsable, n'a pas pu s'empêcher d'utiliser les événements pour discréditer la manifestation, y compris en changeant au dernier moment le parcours du cortège, et en installant une présence policière provocante. Et que les organisateurs n'avaient pas les moyens ? ou n'ont pas souhaité prendre totalement la main sur les éléments violents, car ne nous leurrons pas, c'est aussi un message : si vous envahissez la ZAD, celle-ci est toujours capable de réagir par la guérilla urbaine. N'oublions pas que les expulsions sont violentes, même si elles ont la loi pour elles !
Et tout ceci était prévisible.
Et au final, cela s'est plutôt bien passé. Les CRS auraient sans doute peu être moins présents, moins pressants. Les heurts auraient été peut-être moins violents. Quoique leur métier soit très difficile. Et les forces de déstabilisation très déterminées à bordéliser la situation, mais de façon raisonnée. Encore une fois les hordes de l'ultra-gauche n'ont existé que dans les propos de Manuel Valls
La prochaine manifestation ne pourra désormais avoir lieu que sur le site de Notre Dame des Landes.
Et le plus important, c'est bien que 56 % des français aujourd'hui soient contre cet aéroport, tandis que 20% ne se prononcent pas...
Nous sommes dans un étiage dangereux où la désobéissance civile pacifique de la ZAD, qui attend les expulsions violentes, peut avoir des éruptions...
Mais au delà, de tout, ce samedi 22 février 2014, l'opinion a parlé.
Sondage IFOP
Ce projet n'est plus adapté à notre époque et à notre avenir.
La France le sait.
PM, 27 février 2014[
Rassemblement EELV juste avant le départ du cortège.
Pour en savoir plus
Une tribune éclairante !
Reporterre : une manifestation, régénérante
Reporterre : Manifestation de Nantes : des casseurs, mais aussi des tracteurs
http://duclock.blogspot.fr/2014/02/nantes-centre-ville-devaste-de-quoi.html?view=magazine
http://dormirajamais.org/nddl/
http://www.telenantes.com/Toute-l-actu/Infos-debats-territoires/La-manifestation-anti-aeroport-degenere-en-emeutes-1662
http://www.telenantes.com/Toute-l-actu/Infos-debats-territoires/Emission-speciale-retour-sur-la-manif-anti-aeroport-1668
Pour en savoir plus
Une tribune éclairante !
Reporterre : une manifestation, régénérante
Reporterre : Manifestation de Nantes : des casseurs, mais aussi des tracteurs
http://duclock.blogspot.fr/2014/02/nantes-centre-ville-devaste-de-quoi.html?view=magazine
http://dormirajamais.org/nddl/
http://www.telenantes.com/Toute-l-actu/Infos-debats-territoires/La-manifestation-anti-aeroport-degenere-en-emeutes-1662
http://www.telenantes.com/Toute-l-actu/Infos-debats-territoires/Emission-speciale-retour-sur-la-manif-anti-aeroport-1668
Et comme il se doit, en tant que représentante d'Europe Ecologie les Verts, j'ai prononcé une petite intervention, dont voici le texte..
Bonsoir à toutes et à tous,
Je suis très fière d'être ici devant vous ce soir, et un peu intimidée.
Cependant, comme je suis ici au service d'une cause, et pas seule, engagée pour Bagneux et pour vous, c'est a dire pour nous, toutes et tous, au sein de la gauche réunie autour de Marie-Hélène Amiable, la force que nous avons envie d'insuffler ensemble dans la campagne qui se lance ce soir, m'encouragent a vous dire quelques mots.
C'est une campagne contre la droite qui est mensongère et démagogique, mais c'est aussi et surtout une campagne POUR.
Pour un projet social et environnemental qui concerne, notre ville Bagneux.
Cette ville qui entre dans une période cruciale, avec l'arrivée du métro, et de la ligne 15 du Grand Paris. Cette ville qui a la chance d'avoir une première magistrate qui cherche toujours à convaincre, au delà de tous les cadres rigides, de tous les prêts à penser, qui cherche toujours à obtenir le meilleur pour sa ville, sans jamais bien sur renoncer a ses valeurs.
C'est ainsi que dans les 6 ans a venir nous ferons tout, sous la houlette de Marie-Hélène Amiable, pour que l'éco quartier Victor Hugo, autour du terminus de la ligne 4, soit à la fois exemplaire de point de vue de sa conception, l'engageant à devenir un quartier à la pointe du progrès en terme d'économie d'énergies, des besoins d'espaces verts de proximité et de nature en ville, de respect de l'environnement, avec toujours l'humain au centre. A tel point que le quartier de la Pierre plate sera totalement impliqué dans ce projet, grâce nous l'espérons a son éligibilité pour une opération de renouvellement urbain.
Rénovation thermique donc des bâtiments anciens, remodelage de cette cité des années soixante, mais aussi souci de créer au sein de ce qui deviendra un seul et même quartier, une mixité sociale réelle, sans chasser personne.
Une mixité que j'aime appeler verticale, car idéalement, c'est bien au sein même des immeubles qu'il faut voir des voisins différents, plus ou moins installés dans la société, plus ou moins fragiles, plus ou moins ancrés dans notre territoire.
Car c'est bien cela une ville !
Et sur notre vieux continent européen, la tradition de la ville dans la forme que nous connaissons aujourd'hui remonte au Moyen-Age, et on nous l'envie dans le monde entier !
On nous envie notre ville mélangée !
Le modèle de la ville de demain sera plus que jamais mélangé. Car les distances devront être plus courtes, les commerces de proximités plus nombreux, car oui, et je sais que cela inquiète beaucoup d'entre vous, la voiture y sera moins présente.... Si elle n'est plus autant nécessaire, c'est que des transports en commun, dignes de ce nom, sauront prendre le relais.
Et nous nous battons pour cela. Et nous nous sommes déjà battus pour cela.
La voiture est ce qu'il y a de moins convivial au monde !
Elle a griffé nos territoires avec de grandes saignées creusant des fossés dangereux entre deux trottoirs d'une même avenue !
Je vous fait sans doute sourire, mais tout cela pour vous dire, que puisqu'il faudra bien diminuer le nombre des voitures sur cette planète, et donc dans notre ville, pour cause d'asphyxie généralisée, et d'espérance de vie diminuée, autant que cela ne nous apporte pas que des inconvénients, et que nous retrouvions aussi le plaisir de respirer en ville, et de se parler et de marcher quand nous le souhaitons, dans une atmosphère qui ne pue pas le gasoil et qui ne pétarde pas à nos oreilles.
Une ville c'est donc un endroit où l'on respire, où l'on travaille, où l'on fait des choses ensemble.
On parle souvent du "vivre ensemble", moi j'aurais envie de vous parler du "faire" ensemble ».
Des jardins partagés par exemple.
Rien de tel, pour se parler, entre quasi inconnus, rapprochés par le brun de carotte qui pousse, pour oublier ses soucis. C'est un besoin vital -reconnu par la médecine- que d'être en contact avec la nature, même en ville -surtout en ville - quand on n'a pas tant que cela l'occasion de la quitter pour s'évader.
Travailler ensemble, c'est compliquer en ce moment de travailler !
Alors, là aussi il faut ouvrir de nouveaux espaces, comme ceux que peut offrir l'économie sociale et solidaire, Les scops par exemple, qui remettent de la démocratie dans l'entreprise -une voix un salarié/ actionnaire de son entreprise, ca change tout en terme de projet d'entreprise ! L'expérience d'une monnaie locale aussi, qui favorise les échanges sur le territoire de la ville. Qui remet les services que l'on se rend entre humains, au centre des échanges monétaires. Je donne mon temps à la collectivité pour faire le pain, les habitants me rémunèrent pour cela... Et à mon tour je vais payer mon journal, je vais faire mes courses, je vais peut-être même payer mes cours de sports, avec cette monnaie qui circule sur la ville. Cette monnaie est indexée sur l'euro. Ce n'est pas un rêve dont je vous parle mais d'expériences réelles qui s'engagent dans de nombreuses villes. Ces monnaies locales sont un des moyens de protéger les territoires de la pauvreté, en multipliant les capacités d'échanges sur le territoire.
Les échanges dans le monde de demain sont totalement a réinventer. La croissance basée sur un productivisme qui demanderait 5 planètes qu'on n'a pas ! ne reviendra pas, telle qu'on l'imagine. Elle n'est pas non plus la panacée qui crée l'emploi, puisqu'aujourd'hui les profits sont directement injectés dans le casino financier et virtuel qu'est devenue l'économie, sans jamais passer par la case humain, par la case rémunération équitable du travail ! Il semble que nos élites politiques, et la société dans sa globalité, aient du mal à s'en rendre compte, tandis que beaucoup d'hommes et de femmes, simples citoyens OUI !
Ils s'organisent, deviennent des consom'acteurs, créent des circuits économiques plus courts, en gros se passent des intermédiaires devenus une véritable plaie, ou en inventent d'autres plus vertueux, s'échangent du temps et des services, consomment différemment - moins - sans être pour autant plus pauvres. Les jeunes savent cela.
A notre époque les collectivités territoriales - les villes - sont des territoires pertinents pour changer les modèles dominants usés. De loin en loin les expériences se répondent, grâce aux réseaux numériques qui sont en train de transformer profondément notre civilisation. Les expériences vertueuses et heureuses et sources de liberté et de nouvelles richesses, se mettent tranquillement en place, de loin en loin ; Les interstices de liberté, que notre monde dur nous laissent, sont pris d'assaut par de nouveaux modes de consommations...
Ce n'est pas abandonner la lutte contre les inégalités et les injustices sociales, que de ne pas toujours lutter de front ! Il faut innover, chercher ensemble, comme vous avez commencé à le faire dans les ateliers.
Mais maintenant, c'est le moment de dire aux représentants de la droite dans cette ville que nous voulons rester une ville populaire , que nous voulons devenir une ville innovante qui réussisse à quelques km de Paris, à sortir de la banlieue, quand le terme est évoqué de façon péjorative, pour devenir demain une ville modèle où la diversité sociale ne sera pas un vain mot, où les pauvres ne seront pas chassés pour laisser la place aux plus riches.
Mais une ville aussi qui ne risquera pas de voir certains de ses quartiers devenir des ghettos, car tout le monde a droit de grandir en ville, et pas « en quartier ! »
PM, 30 janvier 2014, salle Paul-Vaillant-Couturier, Bagneux.
Je suis très fière d'être ici devant vous ce soir, et un peu intimidée.
Cependant, comme je suis ici au service d'une cause, et pas seule, engagée pour Bagneux et pour vous, c'est a dire pour nous, toutes et tous, au sein de la gauche réunie autour de Marie-Hélène Amiable, la force que nous avons envie d'insuffler ensemble dans la campagne qui se lance ce soir, m'encouragent a vous dire quelques mots.
C'est une campagne contre la droite qui est mensongère et démagogique, mais c'est aussi et surtout une campagne POUR.
Pour un projet social et environnemental qui concerne, notre ville Bagneux.
Cette ville qui entre dans une période cruciale, avec l'arrivée du métro, et de la ligne 15 du Grand Paris. Cette ville qui a la chance d'avoir une première magistrate qui cherche toujours à convaincre, au delà de tous les cadres rigides, de tous les prêts à penser, qui cherche toujours à obtenir le meilleur pour sa ville, sans jamais bien sur renoncer a ses valeurs.
C'est ainsi que dans les 6 ans a venir nous ferons tout, sous la houlette de Marie-Hélène Amiable, pour que l'éco quartier Victor Hugo, autour du terminus de la ligne 4, soit à la fois exemplaire de point de vue de sa conception, l'engageant à devenir un quartier à la pointe du progrès en terme d'économie d'énergies, des besoins d'espaces verts de proximité et de nature en ville, de respect de l'environnement, avec toujours l'humain au centre. A tel point que le quartier de la Pierre plate sera totalement impliqué dans ce projet, grâce nous l'espérons a son éligibilité pour une opération de renouvellement urbain.
Rénovation thermique donc des bâtiments anciens, remodelage de cette cité des années soixante, mais aussi souci de créer au sein de ce qui deviendra un seul et même quartier, une mixité sociale réelle, sans chasser personne.
Une mixité que j'aime appeler verticale, car idéalement, c'est bien au sein même des immeubles qu'il faut voir des voisins différents, plus ou moins installés dans la société, plus ou moins fragiles, plus ou moins ancrés dans notre territoire.
Car c'est bien cela une ville !
Et sur notre vieux continent européen, la tradition de la ville dans la forme que nous connaissons aujourd'hui remonte au Moyen-Age, et on nous l'envie dans le monde entier !
On nous envie notre ville mélangée !
Le modèle de la ville de demain sera plus que jamais mélangé. Car les distances devront être plus courtes, les commerces de proximités plus nombreux, car oui, et je sais que cela inquiète beaucoup d'entre vous, la voiture y sera moins présente.... Si elle n'est plus autant nécessaire, c'est que des transports en commun, dignes de ce nom, sauront prendre le relais.
Et nous nous battons pour cela. Et nous nous sommes déjà battus pour cela.
La voiture est ce qu'il y a de moins convivial au monde !
Elle a griffé nos territoires avec de grandes saignées creusant des fossés dangereux entre deux trottoirs d'une même avenue !
Je vous fait sans doute sourire, mais tout cela pour vous dire, que puisqu'il faudra bien diminuer le nombre des voitures sur cette planète, et donc dans notre ville, pour cause d'asphyxie généralisée, et d'espérance de vie diminuée, autant que cela ne nous apporte pas que des inconvénients, et que nous retrouvions aussi le plaisir de respirer en ville, et de se parler et de marcher quand nous le souhaitons, dans une atmosphère qui ne pue pas le gasoil et qui ne pétarde pas à nos oreilles.
Une ville c'est donc un endroit où l'on respire, où l'on travaille, où l'on fait des choses ensemble.
On parle souvent du "vivre ensemble", moi j'aurais envie de vous parler du "faire" ensemble ».
Des jardins partagés par exemple.
Rien de tel, pour se parler, entre quasi inconnus, rapprochés par le brun de carotte qui pousse, pour oublier ses soucis. C'est un besoin vital -reconnu par la médecine- que d'être en contact avec la nature, même en ville -surtout en ville - quand on n'a pas tant que cela l'occasion de la quitter pour s'évader.
Travailler ensemble, c'est compliquer en ce moment de travailler !
Alors, là aussi il faut ouvrir de nouveaux espaces, comme ceux que peut offrir l'économie sociale et solidaire, Les scops par exemple, qui remettent de la démocratie dans l'entreprise -une voix un salarié/ actionnaire de son entreprise, ca change tout en terme de projet d'entreprise ! L'expérience d'une monnaie locale aussi, qui favorise les échanges sur le territoire de la ville. Qui remet les services que l'on se rend entre humains, au centre des échanges monétaires. Je donne mon temps à la collectivité pour faire le pain, les habitants me rémunèrent pour cela... Et à mon tour je vais payer mon journal, je vais faire mes courses, je vais peut-être même payer mes cours de sports, avec cette monnaie qui circule sur la ville. Cette monnaie est indexée sur l'euro. Ce n'est pas un rêve dont je vous parle mais d'expériences réelles qui s'engagent dans de nombreuses villes. Ces monnaies locales sont un des moyens de protéger les territoires de la pauvreté, en multipliant les capacités d'échanges sur le territoire.
Les échanges dans le monde de demain sont totalement a réinventer. La croissance basée sur un productivisme qui demanderait 5 planètes qu'on n'a pas ! ne reviendra pas, telle qu'on l'imagine. Elle n'est pas non plus la panacée qui crée l'emploi, puisqu'aujourd'hui les profits sont directement injectés dans le casino financier et virtuel qu'est devenue l'économie, sans jamais passer par la case humain, par la case rémunération équitable du travail ! Il semble que nos élites politiques, et la société dans sa globalité, aient du mal à s'en rendre compte, tandis que beaucoup d'hommes et de femmes, simples citoyens OUI !
Ils s'organisent, deviennent des consom'acteurs, créent des circuits économiques plus courts, en gros se passent des intermédiaires devenus une véritable plaie, ou en inventent d'autres plus vertueux, s'échangent du temps et des services, consomment différemment - moins - sans être pour autant plus pauvres. Les jeunes savent cela.
A notre époque les collectivités territoriales - les villes - sont des territoires pertinents pour changer les modèles dominants usés. De loin en loin les expériences se répondent, grâce aux réseaux numériques qui sont en train de transformer profondément notre civilisation. Les expériences vertueuses et heureuses et sources de liberté et de nouvelles richesses, se mettent tranquillement en place, de loin en loin ; Les interstices de liberté, que notre monde dur nous laissent, sont pris d'assaut par de nouveaux modes de consommations...
Ce n'est pas abandonner la lutte contre les inégalités et les injustices sociales, que de ne pas toujours lutter de front ! Il faut innover, chercher ensemble, comme vous avez commencé à le faire dans les ateliers.
Mais maintenant, c'est le moment de dire aux représentants de la droite dans cette ville que nous voulons rester une ville populaire , que nous voulons devenir une ville innovante qui réussisse à quelques km de Paris, à sortir de la banlieue, quand le terme est évoqué de façon péjorative, pour devenir demain une ville modèle où la diversité sociale ne sera pas un vain mot, où les pauvres ne seront pas chassés pour laisser la place aux plus riches.
Mais une ville aussi qui ne risquera pas de voir certains de ses quartiers devenir des ghettos, car tout le monde a droit de grandir en ville, et pas « en quartier ! »
PM, 30 janvier 2014, salle Paul-Vaillant-Couturier, Bagneux.
Evénement
Ces voeux arrivent tard... et je vous prie de m'en excuser... Ils n'en auront que plus de place entre deux cartes... Prenez soin de vous ; la santé est unique. Comme la joie, qui sait se multiplier en des centaines d'étoiles de sourires et de rires, à PARTAGER... Apprenons à la cultiver.
Commencez tout de suite !
Billet du vendredi 17 janvier à 8h55, sur France Inter
Billet du vendredi 17 janvier à 8h55, sur France Inter
Une minute de silence, à se réchauffer dans le halo de lumière chaude et étincelante dégagée par sa vie.
Laissons-lui la parole. Écoutons profondément !
"J'ai appris que le courage n'est pas l'absence de peur, mais la capacité de la vaincre. "
Nelson Mandela
"Ne me jugez pas sur mes succès, jugez-moi sur le nombre de fois où je suis tombé et où je me suis relevé à nouveau."
Nelson Mandela
"L'éducation est l'arme la plus puissante pour changer le monde"
Nelson Mandela
"Seuls les hommes politiques qui gardent les bras croisés sont à l'abri des erreurs. Les erreurs sont inhérentes à l'action politique. Celui qui est au centre d'une lutte politique, qui doit répondre à des problèmes pratiques pressants sans avoir le temps de la réflexion et alors qu'aucun précédent ne peut le guider, celui-là est amené à faire de nombreuses erreurs. Mais avec le temps et pour peu qu'il soit disposé à examiner son travail avec un oeil critique, il finit par acquérir l'expérience nécessaire, par devenir assez prévoyant pour éviter les embûches ordinaires et maintenir le cap dans le tumulte des événements."
Conversations avec moi-même, Nelson Mandela,
"Etre libre, ce n'est pas seulement se débarrasser de ses chaînes ; c'est vivre d'une façon qui respecte et renforce la liberté des autres."
Un long chemin vers la liberté, Nelson Mandela
PM, 6 décembre 2013
Laissons-lui la parole. Écoutons profondément !
"J'ai appris que le courage n'est pas l'absence de peur, mais la capacité de la vaincre. "
Nelson Mandela
"Ne me jugez pas sur mes succès, jugez-moi sur le nombre de fois où je suis tombé et où je me suis relevé à nouveau."
Nelson Mandela
"L'éducation est l'arme la plus puissante pour changer le monde"
Nelson Mandela
"Seuls les hommes politiques qui gardent les bras croisés sont à l'abri des erreurs. Les erreurs sont inhérentes à l'action politique. Celui qui est au centre d'une lutte politique, qui doit répondre à des problèmes pratiques pressants sans avoir le temps de la réflexion et alors qu'aucun précédent ne peut le guider, celui-là est amené à faire de nombreuses erreurs. Mais avec le temps et pour peu qu'il soit disposé à examiner son travail avec un oeil critique, il finit par acquérir l'expérience nécessaire, par devenir assez prévoyant pour éviter les embûches ordinaires et maintenir le cap dans le tumulte des événements."
Conversations avec moi-même, Nelson Mandela,
"Etre libre, ce n'est pas seulement se débarrasser de ses chaînes ; c'est vivre d'une façon qui respecte et renforce la liberté des autres."
Un long chemin vers la liberté, Nelson Mandela
PM, 6 décembre 2013
Je vous invite à lire cet article de Reporterre, signé Hervé Kempf. Très bonne analyse du congrès d'EELV à Caen ce week end du 29 et 30 novembre 2013
Machiavel devrait-il dominer éternellement le "faire politique", de la même façon que le capitalisme financier devrait dominer le faire "économique" ?
Voici les résultats.
http://eelv.fr/newsletter_archive/resultats-congres-decentralise-eelv-16-novembre-2013-2/
En un mot moins d’hégémonie pour la motion favorable à la participation gouvernementale, coûte que coûte, ce qui permettra peut-être au mouvement de retrouver un peu d'inventivité et une voix ?
Ce qui est sûr, c'est qu'au delà d'une position que l'on peut imaginer liée à l'éthique de responsabilité - pour une solidarité gouvernementale - il y a eu ces derniers mois, une prise en main très forte de celles et ceux qui veulent rester très proches du gouvernement (pour preuve, le fait que Pascal Durand, soit forcé de renoncer à se porter candidat à sa succession ; le fait que la candidate Emmanuelle Cosse se déclare à la presse avant de le faire devant les militants) et surtout le fait que les grandes questions de la transition écologique de la société ne soit pas mises en avant (silence lié à la présence au gouvernement).
Tous ces faits ont suscité une réflexion des militants que l'on retrouve exprimée par la seconde place de "La Motion participative" ( LMP), ce que l'on ne pouvait pas vraiment prévoir.. Et puis aussi une très forte abstention : plus de la moitié des 13 300 (environ) militants
http://lmp-eelv.com/2013/11/18/un-congres-pour-contraindre-le-gouvernement-a-changer-de-cap/
En ce qui me concerne, membre depuis 2006 et curieuse de nature, je serai déléguée à Caen le 30 novembre 2013, pour la seconde partie de ce congrès (les déléguéEs éluEs dans toutes les régions voteront pour construire les propositions programmatiques des prochaines années). Déterminée aussi à participer pour peser de mon bulletin de vote...
J'aimerais comprendre comment faire pour que les "partis" gage de la vie démocratique dans ce pays, soient plus responsables, plus en prise avec la vraie vie citoyenne..
Je n'attends pas grand chose de Caen.. Même si je soutiens LMP. La cuisine liée à la proportionnelle ne sera pas bonne. A moins d'une surprise...? Emmanuelle Cosse ? Lucile Schmid ? Pourraient-elles vraiment vouloir "changer de pratique" pour enfin essayer de faire de la politique autrement et qu'enfin en écologie politique "la fin soit dans les moyens" et que la "fin cesse de justifier les moyens" ? Dans la plupart des cas, ce n'est sans doute pas aussi compliqué qu'on veut bien nous le faire croire. Il "suffit" de changer les habitudes faciles et souvent pleines du désir "d'en découdre avec l'ennemi.. ", au profit de pratiques plus humanistes face à des adversaires respectables. Il faut incarner le changement que l'on souhaite disait Gandi...Un pas, puis un pas...et le cortège se formera. Surtout, si l'on s'aperçoit que c'est plutôt plaisant et enrichissant aussi.. (richesses et places plus partagées, certes, mais tellement mieux de bien-être, sans prix, comme la vie elle-même..)
Ce qui est fascinant en politique, c'est cette symbiose entre la personnalité et les pratiques politiques...
De bonnes pratiques sans candidat pour les incarner ?
De bons candidats à l'éthique remise en cause sans cesse par la stratégie avant tout, et non le fond des programmes ?
On ne s'y retrouve encore jamais..
Comme si seul Machiavel devait dominer éternellement le "faire politique", de la même façon que le capitalisme financier devrait dominer le faire "économique".
PM, le 18 novembre 2013
http://eelv.fr/newsletter_archive/resultats-congres-decentralise-eelv-16-novembre-2013-2/
En un mot moins d’hégémonie pour la motion favorable à la participation gouvernementale, coûte que coûte, ce qui permettra peut-être au mouvement de retrouver un peu d'inventivité et une voix ?
Ce qui est sûr, c'est qu'au delà d'une position que l'on peut imaginer liée à l'éthique de responsabilité - pour une solidarité gouvernementale - il y a eu ces derniers mois, une prise en main très forte de celles et ceux qui veulent rester très proches du gouvernement (pour preuve, le fait que Pascal Durand, soit forcé de renoncer à se porter candidat à sa succession ; le fait que la candidate Emmanuelle Cosse se déclare à la presse avant de le faire devant les militants) et surtout le fait que les grandes questions de la transition écologique de la société ne soit pas mises en avant (silence lié à la présence au gouvernement).
Tous ces faits ont suscité une réflexion des militants que l'on retrouve exprimée par la seconde place de "La Motion participative" ( LMP), ce que l'on ne pouvait pas vraiment prévoir.. Et puis aussi une très forte abstention : plus de la moitié des 13 300 (environ) militants
http://lmp-eelv.com/2013/11/18/un-congres-pour-contraindre-le-gouvernement-a-changer-de-cap/
En ce qui me concerne, membre depuis 2006 et curieuse de nature, je serai déléguée à Caen le 30 novembre 2013, pour la seconde partie de ce congrès (les déléguéEs éluEs dans toutes les régions voteront pour construire les propositions programmatiques des prochaines années). Déterminée aussi à participer pour peser de mon bulletin de vote...
J'aimerais comprendre comment faire pour que les "partis" gage de la vie démocratique dans ce pays, soient plus responsables, plus en prise avec la vraie vie citoyenne..
Je n'attends pas grand chose de Caen.. Même si je soutiens LMP. La cuisine liée à la proportionnelle ne sera pas bonne. A moins d'une surprise...? Emmanuelle Cosse ? Lucile Schmid ? Pourraient-elles vraiment vouloir "changer de pratique" pour enfin essayer de faire de la politique autrement et qu'enfin en écologie politique "la fin soit dans les moyens" et que la "fin cesse de justifier les moyens" ? Dans la plupart des cas, ce n'est sans doute pas aussi compliqué qu'on veut bien nous le faire croire. Il "suffit" de changer les habitudes faciles et souvent pleines du désir "d'en découdre avec l'ennemi.. ", au profit de pratiques plus humanistes face à des adversaires respectables. Il faut incarner le changement que l'on souhaite disait Gandi...Un pas, puis un pas...et le cortège se formera. Surtout, si l'on s'aperçoit que c'est plutôt plaisant et enrichissant aussi.. (richesses et places plus partagées, certes, mais tellement mieux de bien-être, sans prix, comme la vie elle-même..)
Ce qui est fascinant en politique, c'est cette symbiose entre la personnalité et les pratiques politiques...
De bonnes pratiques sans candidat pour les incarner ?
De bons candidats à l'éthique remise en cause sans cesse par la stratégie avant tout, et non le fond des programmes ?
On ne s'y retrouve encore jamais..
Comme si seul Machiavel devait dominer éternellement le "faire politique", de la même façon que le capitalisme financier devrait dominer le faire "économique".
PM, le 18 novembre 2013
Bon, sur ce coup là, bien que les bornes soient offertes par Decaux - mais après tout, leur prendre un peu de sous, ce n'est pas si mal - j'ai bien travaillé, en équipe.
Certaines ou certains d'entre vous ont peut-être remarqué, dans le Vieux Bagneux, quelques bornes en fonte et en forme de lyre, donnant à lire, justement ! un petit texte, sur tel ou tel monument, ou maison, ou lieu en ville...
Voilà, c'est fait !
C'est une première volée de repères historiques qui vient d'être posée, qui sera complétée, je l'espère, dans les années à venir par d'autres repères dans toute la ville...
Il a donc été décidé de commencer par le centre historique, parce que tout simplement nous y avions plusieurs monuments historiques. Mais il y a bien des richesses patrimoniales, en passant aussi par des arbres, à signaler dans tout Bagneux. Et j'aimerais fort qu'à l'avenir, nous constituions des parcours thématiques dans la ville, selon des lignes mémorielles différentes.
A propos du centre historique, je milite pour qu'il soit bien reconnu comme la richesse de toute la ville, et non de quelques habitants, regardés comme des "privilégiés"...
Que l'on soit balnéolais de longue date, que l'on vienne, de très loin, ou de très près, nous sommes toutes et tous sensibles au soin qui est pris de la mémoire, qu'elle soit nôtre ou étrangère. C'est un sentiment
universel !
Je ne ressens jamais que le patrimoine "verrouille" quelque dynamisme que ce soit. j'ai au contraire l'impression que c'est la passerelle idéale vers l'avenir. Le fil qui nous relie à la réalité de notre territoire, et nous fait justement bien réfléchir à l'aménagement de notre ville dans le futur.
Tous les exemples de mise à ras des patrimoines d'une ville, sont des échecs... A chaque fois que l'on a voulu faire table rase du passé, le résultat est plutôt triste et froid, trop "hors sol." Et catastrophique pour la qualité de vie ensemble... Sans compter les dégâts historiques irréparables...
Dès 2013, un diagnostique patrimoine approfondi va être mené dans la ville, c'est à dire un inventaire finement maillé - et sans présupposé -s'il n'est pas exhaustif (il ne relèvera pas toutes les maisons de toutes les rues), justement pour bien connaître les richesses, anciennes ou modernes de notre cité, réalisé par des spécialistes du patrimoine, et bénéficiant d'une subvention de la DRAC
Venez nombreux, lors de l'inauguration, faire une petite marche ensemble, de repère en repère.
Un quiz viendra animer l'assemblée.
A samedi 8 décembre, 11h30, place Dampierre !
Voilà, c'est fait !
C'est une première volée de repères historiques qui vient d'être posée, qui sera complétée, je l'espère, dans les années à venir par d'autres repères dans toute la ville...
Il a donc été décidé de commencer par le centre historique, parce que tout simplement nous y avions plusieurs monuments historiques. Mais il y a bien des richesses patrimoniales, en passant aussi par des arbres, à signaler dans tout Bagneux. Et j'aimerais fort qu'à l'avenir, nous constituions des parcours thématiques dans la ville, selon des lignes mémorielles différentes.
A propos du centre historique, je milite pour qu'il soit bien reconnu comme la richesse de toute la ville, et non de quelques habitants, regardés comme des "privilégiés"...
Que l'on soit balnéolais de longue date, que l'on vienne, de très loin, ou de très près, nous sommes toutes et tous sensibles au soin qui est pris de la mémoire, qu'elle soit nôtre ou étrangère. C'est un sentiment
universel !
Je ne ressens jamais que le patrimoine "verrouille" quelque dynamisme que ce soit. j'ai au contraire l'impression que c'est la passerelle idéale vers l'avenir. Le fil qui nous relie à la réalité de notre territoire, et nous fait justement bien réfléchir à l'aménagement de notre ville dans le futur.
Tous les exemples de mise à ras des patrimoines d'une ville, sont des échecs... A chaque fois que l'on a voulu faire table rase du passé, le résultat est plutôt triste et froid, trop "hors sol." Et catastrophique pour la qualité de vie ensemble... Sans compter les dégâts historiques irréparables...
Dès 2013, un diagnostique patrimoine approfondi va être mené dans la ville, c'est à dire un inventaire finement maillé - et sans présupposé -s'il n'est pas exhaustif (il ne relèvera pas toutes les maisons de toutes les rues), justement pour bien connaître les richesses, anciennes ou modernes de notre cité, réalisé par des spécialistes du patrimoine, et bénéficiant d'une subvention de la DRAC
Venez nombreux, lors de l'inauguration, faire une petite marche ensemble, de repère en repère.
Un quiz viendra animer l'assemblée.
A samedi 8 décembre, 11h30, place Dampierre !
Vendredi 23 novembre, juste après 6h, les CRS ont expulsé les militants installés sur le site du futur aéroport...
Mais, ils ont aussi pénétré dans une propriété privée ne faisant pas partie des terres "à exproprier", pour y déloger des militants, à coups de gaz lacrymogène...
Grossière erreur ! Qui prouve que la force n'est pas forcément du côté du droit. Et que le gouvernement est bien fébrile !
Ce matin samedi, les forces de l'ordre de nouveau sur le terrain et de façon musclée...
Comme dit l'un de mes amis qui ne fait pas de politique :
"Quand on est au fond du trou on continue de creuser...Ca s'appelle avoir de la suite dans les idées".
Du COUAC au CRASH !!
24 novembre 2012
Mais, ils ont aussi pénétré dans une propriété privée ne faisant pas partie des terres "à exproprier", pour y déloger des militants, à coups de gaz lacrymogène...
Grossière erreur ! Qui prouve que la force n'est pas forcément du côté du droit. Et que le gouvernement est bien fébrile !
Ce matin samedi, les forces de l'ordre de nouveau sur le terrain et de façon musclée...
Comme dit l'un de mes amis qui ne fait pas de politique :
"Quand on est au fond du trou on continue de creuser...Ca s'appelle avoir de la suite dans les idées".
Du COUAC au CRASH !!
24 novembre 2012
Ce soir là, les Montrougiens, venus assister à la réunion de riverains, sont bien décidés à stopper les travaux qui doivent commencer le 4 juin dans la rue Louis Rolland… Il faut dire que nous sommes le 30 mai… Que l'élu et les techniciens leur parlent de concertation au sujet de travaux qui devraient démarrer le lundi suivant…Alors, quoi qu’il en soit de la nature des travaux, la méthode est immédiatement rejetée…dans le brouhaha...
Ensuite, on parle des arbres... des platanes, pas très anciens, plutôt malades à force d'être blessés par les voitures qui stationnent à coup de pare-choc dans l'écorce de leur tronc...le maire adjoint de Monsieur Metton en fait des caisses...
Il sont dangereux, ils sont pas beaux, tout y passe ! Y compris le fameux paysagiste, grand spécialiste de ce qu'on doit abattre – celui-ci est en plus ornithologue – pour convaincre les habitants qu'il faut couper tous ces arbres pour en mettre des « neufs ». Et puis aussi, bien sûr, la fameuse étude phytosanitaire qui condamne sans appel : « sans avenir » mentionne-t-elle, et aussi pour d'autres arbres «à abattre », sans que l'on comprenne bien la différence...
Mais, ce soir, cela ne sera pas aussi simple que cela... Une association « Mon Montrouge » prend la parole et rappelle que ces arbres - selon même la charte de l'arbre du 92 - ont une valeur patrimoniale, qui se traduit en dizaines de milliers d'euros, en tenant compte de leur état...
Bref, bref..
Moi, je suis venue pour faire partager mon expérience d'élue, en charge de l'environnement, qui veille dans sa ville à ce que les arbres ne soient pas abattus de façon abusive.. Je circule dans la salle et donne des informations aux personnes qui se posent des questions...
Les études phytosanitaires ? On s'en sert toujours pour faire abattre les arbres...Dès qu'un arbre est décrété comme « malade » et potentiellement dangereux sur une voie publique, il est à couper. Cela se comprend (les maires peuvent être tenus responsables pénalement des accidents...), mais il faut un peu de calme et de réflexion : il y a beaucoup d'arbres, condamnés par une étude, qui le lendemain, ne nécessitent plus l'abattage, pour de simples raisons économiques, par exemple...
Abattre les arbres pour en replanter des jeunes ? Certes, en ville il faut régénérer les alignements...
Mais souvent on oublie, que dans les zones urbaines très denses – c'est le cas à Montrouge – ce sont les arbres âgés, de grand développement, comme les platanes, qui viennent réellement concurrencer les immeubles dans le paysage et donner une impression d'espace... sans compter que la présence de leur feuillage fait baisser significativement la température des rues. A Paris, jusqu'à 9 °C d’écart entre les rues avec, ou sans grands arbres....
Il faut au maximum prévoir et remplacer certains sujets, avant qu'il soit trop tard et de devoir abattre d'un coup tout un alignement... Y compris pour les oiseaux qui d'une migration à l'autre, s'y reconnaissent au mètre près... Et désertent d'un seul coup une zone...
Et la pollution ? Avez-vous remarqué que c'est l'hiver, quand les arbres n'ont pas encore leurs feuilles que les pics de pollution sont les plus longs...Le feuillage absorbe un grand nombre de polluants...
La taille des arbres a aussi son importance . A Montrouge, les platanes sont taillée en « rideau » et « dans le vert. ».. c'est à dire à la fin du printemps quand le feuillage est jeune, pour mieux voir ce que l'on coupe... Cette taille est reconnue aujourd'hui comme néfaste pour les arbres...Et pour les villes, elle est onéreuse.
On la pratique encore dans les parcs, pour de belles allées, comme au parc de Sceaux, mais cela se fait à la fin de l'été, et pas au printemps...cela se fait aussi « dans le sec », l'hiver.
Donc, les platanes de la rue Louis Rolland ne sont pas en bonne santé. Il faut dire qu'en plus, ils n'ont pas de surface de terre perméable autour de leur pieds...
En réalité, ils sont plutôt forts pour résister à ces mauvais traitements...
Certains devront sûrement être abattus.
D'autres, avec plus de terre au pied, et peut-être une taille « douce » tout simplement, comme cela se fait à Paris, pourraient se refaire sans nul doute une santé...
Il sont dangereux, ils sont pas beaux, tout y passe ! Y compris le fameux paysagiste, grand spécialiste de ce qu'on doit abattre – celui-ci est en plus ornithologue – pour convaincre les habitants qu'il faut couper tous ces arbres pour en mettre des « neufs ». Et puis aussi, bien sûr, la fameuse étude phytosanitaire qui condamne sans appel : « sans avenir » mentionne-t-elle, et aussi pour d'autres arbres «à abattre », sans que l'on comprenne bien la différence...
Mais, ce soir, cela ne sera pas aussi simple que cela... Une association « Mon Montrouge » prend la parole et rappelle que ces arbres - selon même la charte de l'arbre du 92 - ont une valeur patrimoniale, qui se traduit en dizaines de milliers d'euros, en tenant compte de leur état...
Bref, bref..
Moi, je suis venue pour faire partager mon expérience d'élue, en charge de l'environnement, qui veille dans sa ville à ce que les arbres ne soient pas abattus de façon abusive.. Je circule dans la salle et donne des informations aux personnes qui se posent des questions...
Les études phytosanitaires ? On s'en sert toujours pour faire abattre les arbres...Dès qu'un arbre est décrété comme « malade » et potentiellement dangereux sur une voie publique, il est à couper. Cela se comprend (les maires peuvent être tenus responsables pénalement des accidents...), mais il faut un peu de calme et de réflexion : il y a beaucoup d'arbres, condamnés par une étude, qui le lendemain, ne nécessitent plus l'abattage, pour de simples raisons économiques, par exemple...
Abattre les arbres pour en replanter des jeunes ? Certes, en ville il faut régénérer les alignements...
Mais souvent on oublie, que dans les zones urbaines très denses – c'est le cas à Montrouge – ce sont les arbres âgés, de grand développement, comme les platanes, qui viennent réellement concurrencer les immeubles dans le paysage et donner une impression d'espace... sans compter que la présence de leur feuillage fait baisser significativement la température des rues. A Paris, jusqu'à 9 °C d’écart entre les rues avec, ou sans grands arbres....
Il faut au maximum prévoir et remplacer certains sujets, avant qu'il soit trop tard et de devoir abattre d'un coup tout un alignement... Y compris pour les oiseaux qui d'une migration à l'autre, s'y reconnaissent au mètre près... Et désertent d'un seul coup une zone...
Et la pollution ? Avez-vous remarqué que c'est l'hiver, quand les arbres n'ont pas encore leurs feuilles que les pics de pollution sont les plus longs...Le feuillage absorbe un grand nombre de polluants...
La taille des arbres a aussi son importance . A Montrouge, les platanes sont taillée en « rideau » et « dans le vert. ».. c'est à dire à la fin du printemps quand le feuillage est jeune, pour mieux voir ce que l'on coupe... Cette taille est reconnue aujourd'hui comme néfaste pour les arbres...Et pour les villes, elle est onéreuse.
On la pratique encore dans les parcs, pour de belles allées, comme au parc de Sceaux, mais cela se fait à la fin de l'été, et pas au printemps...cela se fait aussi « dans le sec », l'hiver.
Donc, les platanes de la rue Louis Rolland ne sont pas en bonne santé. Il faut dire qu'en plus, ils n'ont pas de surface de terre perméable autour de leur pieds...
En réalité, ils sont plutôt forts pour résister à ces mauvais traitements...
Certains devront sûrement être abattus.
D'autres, avec plus de terre au pied, et peut-être une taille « douce » tout simplement, comme cela se fait à Paris, pourraient se refaire sans nul doute une santé...
A noter, que le département du 92 – et bon nombre de villes du département – ont opté pour le port libre des arbres – sans taille drastique – mais au contraire avec une taille douce, qui garantie la sécurité et vérifie l'état des fameuses charpentières qui peuvent, c'est vrai – tomber brutalement..
On fait cela, y compris pour de vieux platanes qui autrefois ont souffert de taille drastique et sont plein de plaies... J'en ai sauvé quelques uns.
Ils ne sont peut-être pas très beaux, mais ils sont là, et adoucissent les façades d'immeubles, qu'ils protègent aussi du bruit de la rue..Ils sont testés régulièrement avec des résistographes qui repèrent les troncs et les branches creuses.
C'est la meilleure méthode pour savoir si un arbre est réellement dangereux...
Voyez les photos, ceux là ont une centaine d'année.
La réunion se termine. Une vague décision est prise de n’abattre que les platanes « irrécupérables »...
Et surtout, une nouvelle réunion est prévue à la rentrée ; et les travaux ne commenceront pas avant..
.Ah ! Ces campagnes électorales, qui servent aussi à sauver des arbres et donc, aussi, à protéger les oiseaux... On les oublie tout le temps, mais ce sont les plus touchés...en cas d'abattage...(d'ailleurs normalement au printemps on ne doit toucher à un arbre que s'il n'y a pas de nid dessus...)
Ma conclusion d'élue écologiste est la suivante : protéger la nature en ville est un sujet complexe ; comme tous les sujets de l'écologie politique. Mais très peu d'élus, de gauche, comme de droite, ne s'en donnent vraiment les moyens, à moins d'être poussés par des élus écologistes...
Ce sera la même chose à l'assemblée nationale... Vivement le groupe EELV...
Votez EELV !
Ici aussi dans la 92-11, le 10 juin 2012, écologistes, montrez-vous ! Aucun risque, la gauche ne peut pas perdre la circonscription...
PM, 6 juin 2012
On fait cela, y compris pour de vieux platanes qui autrefois ont souffert de taille drastique et sont plein de plaies... J'en ai sauvé quelques uns.
Ils ne sont peut-être pas très beaux, mais ils sont là, et adoucissent les façades d'immeubles, qu'ils protègent aussi du bruit de la rue..Ils sont testés régulièrement avec des résistographes qui repèrent les troncs et les branches creuses.
C'est la meilleure méthode pour savoir si un arbre est réellement dangereux...
Voyez les photos, ceux là ont une centaine d'année.
La réunion se termine. Une vague décision est prise de n’abattre que les platanes « irrécupérables »...
Et surtout, une nouvelle réunion est prévue à la rentrée ; et les travaux ne commenceront pas avant..
.Ah ! Ces campagnes électorales, qui servent aussi à sauver des arbres et donc, aussi, à protéger les oiseaux... On les oublie tout le temps, mais ce sont les plus touchés...en cas d'abattage...(d'ailleurs normalement au printemps on ne doit toucher à un arbre que s'il n'y a pas de nid dessus...)
Ma conclusion d'élue écologiste est la suivante : protéger la nature en ville est un sujet complexe ; comme tous les sujets de l'écologie politique. Mais très peu d'élus, de gauche, comme de droite, ne s'en donnent vraiment les moyens, à moins d'être poussés par des élus écologistes...
Ce sera la même chose à l'assemblée nationale... Vivement le groupe EELV...
Votez EELV !
Ici aussi dans la 92-11, le 10 juin 2012, écologistes, montrez-vous ! Aucun risque, la gauche ne peut pas perdre la circonscription...
PM, 6 juin 2012
Evénement
Délibération autorisant le bonus de constructibilité pour performances énergétiques votée au conseil municipal du 27 mars 2012
Finalement, le texte est réellement renforcé.
Même s'il ne propose pas un ciblage des zones du PLU, qui représentent des tissus urbains différents, qui mériteraient donc une réflexion et une modulation de ce bonus de constructibilité.
Même si, en l'état, les projets d'extensions / rénovations de maisons particulières auront du mal à être elligibles.
Ainsi le rôle de ce bonus, pour les particuliers, n'est pas assez encourageant.
Cependant, il demande un vrai "plus" de performances énergétiques aux constructeurs qui en bénéficieront sur le territoire de la commune.
j'ai donc voté cette délibération.
En voici le texte intégral à téléharger au bas de cette note et ci-dessous l'article 3, le plus important.
"ARTICLE 3 : DIT qu’à compter de la mise en œuvre de la RT 2012, sur le type de bâtiments concernés par l’octroi de ce bonus de constructibilité, l’obtention des labels HPE correspondants à la nouvelle réglementation thermique sera une condition nécessaire de son obtention, et ce dès leur parution"
Même s'il ne propose pas un ciblage des zones du PLU, qui représentent des tissus urbains différents, qui mériteraient donc une réflexion et une modulation de ce bonus de constructibilité.
Même si, en l'état, les projets d'extensions / rénovations de maisons particulières auront du mal à être elligibles.
Ainsi le rôle de ce bonus, pour les particuliers, n'est pas assez encourageant.
Cependant, il demande un vrai "plus" de performances énergétiques aux constructeurs qui en bénéficieront sur le territoire de la commune.
j'ai donc voté cette délibération.
En voici le texte intégral à téléharger au bas de cette note et ci-dessous l'article 3, le plus important.
"ARTICLE 3 : DIT qu’à compter de la mise en œuvre de la RT 2012, sur le type de bâtiments concernés par l’octroi de ce bonus de constructibilité, l’obtention des labels HPE correspondants à la nouvelle réglementation thermique sera une condition nécessaire de son obtention, et ce dès leur parution"
Venez assister aux débats que vos élu /es porteront ce soir là...
Je rappelle que ce blog, dans lequel je relate mon expérience et mes engagements en tant que citoyenne, élue, est une expression personnelle
Bagneux est une ville moins dense que ces voisines... C'est sa chance aujourd'hui ! Ne la laissons pas passer, ne la gâchons pas.
A 3,5 km de Paris, on ne peut pas imaginer que Bagneux ne se densifie pas dans les années à venir...
L'équivalent d'un département "moyen" français disparait tous les 7 ans environ, du fait de l'étalement urbain...
En île de France, il faut préserver les terres agricoles, car même avec Rungis, le plus gros marché d’alimentation du monde…., nous n’avons que 4 jours d’autonomie alimentaire…
Et le prix du transport des denrées alimentaires augmentera dans les années qui viennent, d’où l’importance d’une agriculture locale.
Tout ceci pousse, en petite couronne, à construire la ville sur la ville, tout en ouvrant de nouveaux espaces pour la nature.
Montrouge et Châtillon se sont densifiées ces dernières années, mais juste avant que les réflexions sur l'urbanisme de la ville au sein de la métropole parisienne n’émergent. . Elles ont "bétonné, elles n'ont rien "construit". Elles ont juste juxtaposé les chantiers.
Bagneux, qui a maîtrisé son foncier pendant des années, est "en retard", par rapport à ses voisines.
C’est aujourd’hui un véritable atout !
Le débat sur la ville d’avenir est maintenant ouvert, tant du point de vue de l’environnement, que du point de vue social. Une nouvelle façon de vivre en ville va se mettre en place dans les 30 années à venir.
On sait aujourd'hui que la nature devra entrer dans l’espace de la « ville », sous peine d’une perte irrémédiable de la biodiversités des espèces animales (la chute plus qu’inquiétante des populations d’abeilles en est emblématique) et végétales,.
Sans cette biodiversité pas de vie humaine possible !
Par ailleurs, on sait aujourd'hui - l'OMS - relaie ce besoin, qu'en milieu urbain, la santé publique requiert que les citadins aient à proximité des espaces naturels. En moyenne, au moins 10m2 par personne...
Le débat est aussi ouvert du point de vue social et sociétal. La banlieue doit laisser place à une métropole équilibrée, c'est-à-dire forcément solidaire. Les relégations ne sont plus supportables, sous peine d’une véritable implosion sociale.
La ville-monde à taille humaine, "villageoise", malgré la hauteur de ses bâtiments, en terme de coopérations et de mixité sociale est le modèle de la ville d’avenir, de la "ville en transition."
Car le fait de devoir absolument rapprocher les habitants des modes de transports en commun - l'ère de la voiture particulière comme principal moyen de déplacement est fini..., de rapprocher activités économiques et habitations (mixité fonctionnelle des lieux), mais aussi des activités de coopération sociale autour d'une agriculture urbaine par exemple, ou bien d'ateliers qui nous permettront de bénéficier de services dont ne nous pourrions plus bénéficier seuls, isolés (utilisation d'outils, co-voiturage, activités gourmandes en énergies "partagées", et ceci que l'on soit riches ou moins riches..., transformera notre espace urbain, et créera de nouveaux usages de la « ville ».
Mais nous n'en sommes pas tout à fait là.
Non, l'urgent, c’est de luter contre les émissions de gaz à effet de serre, de lutter contre la précarité énergétique qui nous guette toutes et tous, mais surtout les plus fragiles d’entre nous. De protéger la nature en ville, de lui permettre de vivre librement, de pouvoir se régénérer. Et je n’oublie pas le patrimoine de la ville, ce qui fait sa forme, ce qui raconte son histoire, naturellement, quand on la découvre aussi avec les pieds.
Peu de villes de banlieue ont encore une forme "lisible" qui permette de remonter très haut dans l’histoire – c’est le vieux village – pour ensuite se couler dans la ville de demain, celle qui s’est construite dans les champs. Une ville d’avenir, une belle ville, c’est aussi une ville diverse dans ses formes, des plus anciennes au plus récentes...
Pour cela, dès maintenant, Bagneux doit se doter d'outils performants dans le domaine de l'urbanisme (PLU, règles d'urbanismes...) De méthodes pédagogiques aussi, qui l'aideront à rapprocher ces questions complexes de la population. Une ville d'avenir se construit ensemble...La démocratie participative a tout son rôle dans cette histoire...Bagneux, avec la Maison du projet, s'est déjà résolument engagée dans cette voie.
A propos d'outils, le bonus de constructibilité pour performances énergétiques que le conseil municipal doit voter ce mardi 27 mars, à l'heure où je publie cette note, n'est pas satisfaisant en l'état. Il a déjà été beaucoup travaillé par les services de la ville, cependant il n'est pas encore assez clair.
Voir les deux notes précédentes..
MERCREDI 28 MARS 2012 ; LA DELIBERATION A ETE PRECISEE AVANT LE CONSEIL MUNICIPAL. RENFORCEE
(précisions dans la journée)
Il faut le renforcer, pour qu'il joue pleinement son rôle d'encouragement auprès des promoteurs, pour qu'il pousse les constructeurs à réaliser mieux que le basique, ou le règlementaire, à réaliser de la grande qualité énergétique mais aussi architecturale, à des prix accessibles.
Sinon, on risque de voir pousser un peu partout des chantiers, attirés par l'aubaine, mais pas assez respectueux des enjeux d'un tissu urbain de qualité...Et la dégradation d'un espace urbain, cela va très vite...
Certain ou certaines me disent que toutes ces questions se décident loin des habitants. C’est si vrai, que je vous invite à venir vous informer, à venir écouter les débats du conseil municipal.
Autre sujet de la plus grande importance : Marie-Hélène Amiable, députée maire transmettra au Conseil municipal des informations sur la convention d'objectifs en négociation entre la ville et LBO France, l'investisseur qui souhaite acquérir les 16 ha de la DGA
Et oui, l’investisseur qatari, propriétaire du site de la DGA, a mis le terrain en vente le 13 février 2012, et la ville a deux mois pour préempter, ou pour signer avec l’acheteur un contrat d’objectifs…
Ce sont donc 16ha en pleine ville, qui sans doute fin 2016 au départ de la DGA vers le Pentagone de Balard, verront naître un nouveau quartier.
Venez assister au conseil municipal...
Ce qui nourrira, à n’en pas douter, toutes les actions citoyennes que vous mettrez en place dans les mois et années qui viennent, pour vous réapproprier votre espace, la ville, et mieux travailler avec les élus.
Mais en l’occurrence, c’est bien le maire et les élus qui devaient réagir les premiers face à la mise en vente du terrain pour 102 mllions d’€.
La ville n’a pas pu préempter.
PM, 27 mars 2012
A 3,5 km de Paris, on ne peut pas imaginer que Bagneux ne se densifie pas dans les années à venir...
L'équivalent d'un département "moyen" français disparait tous les 7 ans environ, du fait de l'étalement urbain...
En île de France, il faut préserver les terres agricoles, car même avec Rungis, le plus gros marché d’alimentation du monde…., nous n’avons que 4 jours d’autonomie alimentaire…
Et le prix du transport des denrées alimentaires augmentera dans les années qui viennent, d’où l’importance d’une agriculture locale.
Tout ceci pousse, en petite couronne, à construire la ville sur la ville, tout en ouvrant de nouveaux espaces pour la nature.
Montrouge et Châtillon se sont densifiées ces dernières années, mais juste avant que les réflexions sur l'urbanisme de la ville au sein de la métropole parisienne n’émergent. . Elles ont "bétonné, elles n'ont rien "construit". Elles ont juste juxtaposé les chantiers.
Bagneux, qui a maîtrisé son foncier pendant des années, est "en retard", par rapport à ses voisines.
C’est aujourd’hui un véritable atout !
Le débat sur la ville d’avenir est maintenant ouvert, tant du point de vue de l’environnement, que du point de vue social. Une nouvelle façon de vivre en ville va se mettre en place dans les 30 années à venir.
On sait aujourd'hui que la nature devra entrer dans l’espace de la « ville », sous peine d’une perte irrémédiable de la biodiversités des espèces animales (la chute plus qu’inquiétante des populations d’abeilles en est emblématique) et végétales,.
Sans cette biodiversité pas de vie humaine possible !
Par ailleurs, on sait aujourd'hui - l'OMS - relaie ce besoin, qu'en milieu urbain, la santé publique requiert que les citadins aient à proximité des espaces naturels. En moyenne, au moins 10m2 par personne...
Le débat est aussi ouvert du point de vue social et sociétal. La banlieue doit laisser place à une métropole équilibrée, c'est-à-dire forcément solidaire. Les relégations ne sont plus supportables, sous peine d’une véritable implosion sociale.
La ville-monde à taille humaine, "villageoise", malgré la hauteur de ses bâtiments, en terme de coopérations et de mixité sociale est le modèle de la ville d’avenir, de la "ville en transition."
Car le fait de devoir absolument rapprocher les habitants des modes de transports en commun - l'ère de la voiture particulière comme principal moyen de déplacement est fini..., de rapprocher activités économiques et habitations (mixité fonctionnelle des lieux), mais aussi des activités de coopération sociale autour d'une agriculture urbaine par exemple, ou bien d'ateliers qui nous permettront de bénéficier de services dont ne nous pourrions plus bénéficier seuls, isolés (utilisation d'outils, co-voiturage, activités gourmandes en énergies "partagées", et ceci que l'on soit riches ou moins riches..., transformera notre espace urbain, et créera de nouveaux usages de la « ville ».
Mais nous n'en sommes pas tout à fait là.
Non, l'urgent, c’est de luter contre les émissions de gaz à effet de serre, de lutter contre la précarité énergétique qui nous guette toutes et tous, mais surtout les plus fragiles d’entre nous. De protéger la nature en ville, de lui permettre de vivre librement, de pouvoir se régénérer. Et je n’oublie pas le patrimoine de la ville, ce qui fait sa forme, ce qui raconte son histoire, naturellement, quand on la découvre aussi avec les pieds.
Peu de villes de banlieue ont encore une forme "lisible" qui permette de remonter très haut dans l’histoire – c’est le vieux village – pour ensuite se couler dans la ville de demain, celle qui s’est construite dans les champs. Une ville d’avenir, une belle ville, c’est aussi une ville diverse dans ses formes, des plus anciennes au plus récentes...
Pour cela, dès maintenant, Bagneux doit se doter d'outils performants dans le domaine de l'urbanisme (PLU, règles d'urbanismes...) De méthodes pédagogiques aussi, qui l'aideront à rapprocher ces questions complexes de la population. Une ville d'avenir se construit ensemble...La démocratie participative a tout son rôle dans cette histoire...Bagneux, avec la Maison du projet, s'est déjà résolument engagée dans cette voie.
A propos d'outils, le bonus de constructibilité pour performances énergétiques que le conseil municipal doit voter ce mardi 27 mars, à l'heure où je publie cette note, n'est pas satisfaisant en l'état. Il a déjà été beaucoup travaillé par les services de la ville, cependant il n'est pas encore assez clair.
Voir les deux notes précédentes..
MERCREDI 28 MARS 2012 ; LA DELIBERATION A ETE PRECISEE AVANT LE CONSEIL MUNICIPAL. RENFORCEE
(précisions dans la journée)
Il faut le renforcer, pour qu'il joue pleinement son rôle d'encouragement auprès des promoteurs, pour qu'il pousse les constructeurs à réaliser mieux que le basique, ou le règlementaire, à réaliser de la grande qualité énergétique mais aussi architecturale, à des prix accessibles.
Sinon, on risque de voir pousser un peu partout des chantiers, attirés par l'aubaine, mais pas assez respectueux des enjeux d'un tissu urbain de qualité...Et la dégradation d'un espace urbain, cela va très vite...
Certain ou certaines me disent que toutes ces questions se décident loin des habitants. C’est si vrai, que je vous invite à venir vous informer, à venir écouter les débats du conseil municipal.
Autre sujet de la plus grande importance : Marie-Hélène Amiable, députée maire transmettra au Conseil municipal des informations sur la convention d'objectifs en négociation entre la ville et LBO France, l'investisseur qui souhaite acquérir les 16 ha de la DGA
Et oui, l’investisseur qatari, propriétaire du site de la DGA, a mis le terrain en vente le 13 février 2012, et la ville a deux mois pour préempter, ou pour signer avec l’acheteur un contrat d’objectifs…
Ce sont donc 16ha en pleine ville, qui sans doute fin 2016 au départ de la DGA vers le Pentagone de Balard, verront naître un nouveau quartier.
Venez assister au conseil municipal...
Ce qui nourrira, à n’en pas douter, toutes les actions citoyennes que vous mettrez en place dans les mois et années qui viennent, pour vous réapproprier votre espace, la ville, et mieux travailler avec les élus.
Mais en l’occurrence, c’est bien le maire et les élus qui devaient réagir les premiers face à la mise en vente du terrain pour 102 mllions d’€.
La ville n’a pas pu préempter.
PM, 27 mars 2012
Je rappelle que ce blog, dans lequel je relate mon expérience et mes engagements en tant que citoyenne, élue, est une expression personnelle.
En préambule, je précise (voir note suivante) que j'ai posé un certain nombre de questions au maire, qui y a été sensible. Cette délibération devrait être améliorée.
Ce bonus de constructibilité est un élément très important, pour encourager les promoteurs et les constructeurs à réaliser des bâtiments réellement éco responsables...
A condition d'aller beaucoup plus loin dans les critères d'obtention que la loi issue du Grenelle II (juillet 2010) ne l'exige, ce qui est possible.
Surtout en cette fin de période de transition entre la réglementation thermique 2005 et la réglementation thermique 2012, qui depuis octobre 2011 entre en vigueur peu à peu, jusqu'à janvier 2013...
Sinon, cela conduit à accorder aujourd'hui des bonus de constructibilités pour des bâtiments moins performants qu'ils devront l'être dès janvier 2013, ou même, ce qui est le cas pour les bâtiments de bureaux (mais il y a d'autres cas), pour des bâtiments qui dès maintenant obéissent à la RT 2012.... Quel est donc leur "plus" énergétique qui conditionne l'octroi du bonus ???
Il faut, pour que ce bonus joue réellement son rôle être très exigeant. Et selon moi bien cibler les zones du PLU et moduler la bonification en fonction de ces zones. Mais en l'occurrence, puisque la ville n'a pas fait ce choix, il faut donc ajouter, en annexe de la délibération des conditions supplémentaires municipales à l'obtention du bonus. (voir mes propositions dans le doc joint au bas de cette note), qui viennent reforcer le libellé on ne peut plus vague du texte :
• AUTORISATION, DANS LES ZONES URBAINES DU PLAN LOCAL D’URBANISME, DU DEPASSEMENT DES REGLES RELATIVES AU GABARIT ET A LA DENSITE D'OCCUPATION DES SOLS, DANS LA LIMITE DE 30 %, ET DANS LE RESPECT DES AUTRES REGLES DU PLU, POUR LES CONSTRUCTIONS SATISFAISANT A DES CRITERES DE PERFORMANCE ENERGETIQUE ELEVEE OU ALIMENTEES A PARTIR D'EQUIPEMENTS PERFORMANTS DE PRODUCTION D'ENERGIE RENOUVELABLE OU DE RECUPERATION, SUR L’ENSEMBLE DU TERRITOIRE COMMUNAL, A L’EXCEPTION DE CERTAINES ZONES CITEES A L’ART. L 128-1 DU CODE DE L’URBANISME, AU SEIN DESQUELLES CE DEPASSEMENT N’EXCEDERA PAS 20 % ET UNIQUEMENT DANS LES SECTEURS DELIMITES AU PLAN ANNEXE.
ANNULE ET REMPLACE LA DELIBERATION DU CONSEIL MUNICIPAL DU 28 SEPTEMBRE 2010.
Dans le cas contraire - si l'on s'en tient stricto sensu à la loi , le bonus tient plus de la variable d'ajustement des "prix de sortie", en faisant en quelque sorte "baisser" le prix du foncier, pour des constructeurs qui ne font pas d'efforts particuliers du point de vue environnemental.
Et l'on est alors quasiment dans l'esprit du bonus de 30 %, sans aucune contre-partie environnementale, voulu récemment, par Nicolas Sarkozy, qui se traduit par la "Loi relative à la majoration des droits à construire " entrée en vigueur le 20 mars 2012.
Une mesure idiote que même l’ordre des architectes critique, qui risque de mettre à mal la qualité de nos paysages urbains, mais aussi de favoriser l'étalement urbain...
La richesse de notre pays est faite de cette qualité patrimoniale de nos paysages...
Et surtout, ce bonus généralisé, risque purement et simplement de favoriser la spéculation sur le foncier, en zones urbaines denses...Puisque les parcelles permettront de construire plus, donc de faire plus de profit.... sans aucune contre-partie.
Il suffira de laisser faire le marché....
L'idée première affichée de cette mesure "Sarkozy" est de permettre de construire plus de logements... Quels logements ? Sociaux ? Dans les zones où ils manquent cruellement ???
L'effet attendu ne serait pas du tout celui-ci, si cette mesure était maintenue après l'élection présidentielle...
Sarkozy dit : L’environnement, ça suffit !" ; je dis moi : "Sarkozy, ça suffit !"
Cette loi est un véritable danger. Les conseils municipaux, devront se prononcer contre dans les neuf mois après sa promulgation, pour qu'elle ne s’applique pas sur le territoire...
Les questions d'urbanisme sont décidées trop loin des citoyen/nes.
Ainsi, il n'est pas étonnant de voir pousser des bâtiments catastrophiques, ici ou là, dans une anarchie incompréhensible.
Certes, ces questions sont très complexes et un effort de pédagogie doit être fait.
Même auprès des élu/es.
La plupart de mes collègues, et quel que soit le parti qu' ils représentent, ne réagissent pas...Alors que nous "portons" la décision...
Certains citoyens, certaines associations sont plus sensibles à la cause environnentale !
Et encore, l'augmentation de la densité est un sujet qui mobilise plus que la qualité environnementale des bâtiments....
Et l'on a beau jeu de critiquer la sphère politique...
Seulement, dans le cas de l'urbanisme, les décisions politiques institutionnelles pèsent lourdement... Il est donc très important que les mouvements citoyens s'articulent avec la démocratie représentative. On ne peut se passer d'élu/es responsables vis à vis de l’environnement. Il faut les motiver, les informer...
Cela en vaut la peine !
Car dans les 50 ans à venir, nous allons être confrontés à un pétrole cher. Nous sommes déjà dans cette période, mais elle est masquée artificiellement.
Sauf que la crise économique est liée à la crise énergétique, pendant que nous continuons allègrement à ne pas prendre en compte le coût réél des transports - par exemple - dans le coût des marchandises....
L'électricité devrait augmenter de 20 % minimum dans les mois qui viennent. Le recours à l 'énergie nucléaire, objectivement, ne fait rien à l'affaire, au contraire, puisqu'elle empêche d'aller de l'avant dans le développement des énergies renouvelables...
Nous allons connaitre des hauts et des bas, des crises systémiques douloureuses, jusqu'à ce que nous engagions vraiment la transition énergétique de notre monde.
Le mécanisme est simple : le prix du pétrole monte... l'activité économique décroit...le prix du pétrole baisse...alors l'activité économique reprend, et le prix du pétrole monte... Jusqu'à la prochaine crise. Nos échanges commerciaux étant d'abord basés sur la spéculation et le profit, mais aussi sur une sorte d'ébriété énergétique qui va nous laisser une sacrée gueule de bois......
Il faut tout faire pour ne plus dépendre du pétrole et le plus vite possible...
La note précédente entre plus dans le détail de la délibération prévue au conseil municipal...
PM, 24 mars 2012
PS : pardon pour les coquilles...
A condition d'aller beaucoup plus loin dans les critères d'obtention que la loi issue du Grenelle II (juillet 2010) ne l'exige, ce qui est possible.
Surtout en cette fin de période de transition entre la réglementation thermique 2005 et la réglementation thermique 2012, qui depuis octobre 2011 entre en vigueur peu à peu, jusqu'à janvier 2013...
Sinon, cela conduit à accorder aujourd'hui des bonus de constructibilités pour des bâtiments moins performants qu'ils devront l'être dès janvier 2013, ou même, ce qui est le cas pour les bâtiments de bureaux (mais il y a d'autres cas), pour des bâtiments qui dès maintenant obéissent à la RT 2012.... Quel est donc leur "plus" énergétique qui conditionne l'octroi du bonus ???
Il faut, pour que ce bonus joue réellement son rôle être très exigeant. Et selon moi bien cibler les zones du PLU et moduler la bonification en fonction de ces zones. Mais en l'occurrence, puisque la ville n'a pas fait ce choix, il faut donc ajouter, en annexe de la délibération des conditions supplémentaires municipales à l'obtention du bonus. (voir mes propositions dans le doc joint au bas de cette note), qui viennent reforcer le libellé on ne peut plus vague du texte :
• AUTORISATION, DANS LES ZONES URBAINES DU PLAN LOCAL D’URBANISME, DU DEPASSEMENT DES REGLES RELATIVES AU GABARIT ET A LA DENSITE D'OCCUPATION DES SOLS, DANS LA LIMITE DE 30 %, ET DANS LE RESPECT DES AUTRES REGLES DU PLU, POUR LES CONSTRUCTIONS SATISFAISANT A DES CRITERES DE PERFORMANCE ENERGETIQUE ELEVEE OU ALIMENTEES A PARTIR D'EQUIPEMENTS PERFORMANTS DE PRODUCTION D'ENERGIE RENOUVELABLE OU DE RECUPERATION, SUR L’ENSEMBLE DU TERRITOIRE COMMUNAL, A L’EXCEPTION DE CERTAINES ZONES CITEES A L’ART. L 128-1 DU CODE DE L’URBANISME, AU SEIN DESQUELLES CE DEPASSEMENT N’EXCEDERA PAS 20 % ET UNIQUEMENT DANS LES SECTEURS DELIMITES AU PLAN ANNEXE.
ANNULE ET REMPLACE LA DELIBERATION DU CONSEIL MUNICIPAL DU 28 SEPTEMBRE 2010.
Dans le cas contraire - si l'on s'en tient stricto sensu à la loi , le bonus tient plus de la variable d'ajustement des "prix de sortie", en faisant en quelque sorte "baisser" le prix du foncier, pour des constructeurs qui ne font pas d'efforts particuliers du point de vue environnemental.
Et l'on est alors quasiment dans l'esprit du bonus de 30 %, sans aucune contre-partie environnementale, voulu récemment, par Nicolas Sarkozy, qui se traduit par la "Loi relative à la majoration des droits à construire " entrée en vigueur le 20 mars 2012.
Une mesure idiote que même l’ordre des architectes critique, qui risque de mettre à mal la qualité de nos paysages urbains, mais aussi de favoriser l'étalement urbain...
La richesse de notre pays est faite de cette qualité patrimoniale de nos paysages...
Et surtout, ce bonus généralisé, risque purement et simplement de favoriser la spéculation sur le foncier, en zones urbaines denses...Puisque les parcelles permettront de construire plus, donc de faire plus de profit.... sans aucune contre-partie.
Il suffira de laisser faire le marché....
L'idée première affichée de cette mesure "Sarkozy" est de permettre de construire plus de logements... Quels logements ? Sociaux ? Dans les zones où ils manquent cruellement ???
L'effet attendu ne serait pas du tout celui-ci, si cette mesure était maintenue après l'élection présidentielle...
Sarkozy dit : L’environnement, ça suffit !" ; je dis moi : "Sarkozy, ça suffit !"
Cette loi est un véritable danger. Les conseils municipaux, devront se prononcer contre dans les neuf mois après sa promulgation, pour qu'elle ne s’applique pas sur le territoire...
Les questions d'urbanisme sont décidées trop loin des citoyen/nes.
Ainsi, il n'est pas étonnant de voir pousser des bâtiments catastrophiques, ici ou là, dans une anarchie incompréhensible.
Certes, ces questions sont très complexes et un effort de pédagogie doit être fait.
Même auprès des élu/es.
La plupart de mes collègues, et quel que soit le parti qu' ils représentent, ne réagissent pas...Alors que nous "portons" la décision...
Certains citoyens, certaines associations sont plus sensibles à la cause environnentale !
Et encore, l'augmentation de la densité est un sujet qui mobilise plus que la qualité environnementale des bâtiments....
Et l'on a beau jeu de critiquer la sphère politique...
Seulement, dans le cas de l'urbanisme, les décisions politiques institutionnelles pèsent lourdement... Il est donc très important que les mouvements citoyens s'articulent avec la démocratie représentative. On ne peut se passer d'élu/es responsables vis à vis de l’environnement. Il faut les motiver, les informer...
Cela en vaut la peine !
Car dans les 50 ans à venir, nous allons être confrontés à un pétrole cher. Nous sommes déjà dans cette période, mais elle est masquée artificiellement.
Sauf que la crise économique est liée à la crise énergétique, pendant que nous continuons allègrement à ne pas prendre en compte le coût réél des transports - par exemple - dans le coût des marchandises....
L'électricité devrait augmenter de 20 % minimum dans les mois qui viennent. Le recours à l 'énergie nucléaire, objectivement, ne fait rien à l'affaire, au contraire, puisqu'elle empêche d'aller de l'avant dans le développement des énergies renouvelables...
Nous allons connaitre des hauts et des bas, des crises systémiques douloureuses, jusqu'à ce que nous engagions vraiment la transition énergétique de notre monde.
Le mécanisme est simple : le prix du pétrole monte... l'activité économique décroit...le prix du pétrole baisse...alors l'activité économique reprend, et le prix du pétrole monte... Jusqu'à la prochaine crise. Nos échanges commerciaux étant d'abord basés sur la spéculation et le profit, mais aussi sur une sorte d'ébriété énergétique qui va nous laisser une sacrée gueule de bois......
Il faut tout faire pour ne plus dépendre du pétrole et le plus vite possible...
La note précédente entre plus dans le détail de la délibération prévue au conseil municipal...
PM, 24 mars 2012
PS : pardon pour les coquilles...
Ce bonus est octroyé par beaucoup de communes. A 3,5 km de Paris, la densification de la ville est possible, à condition qu'elle soit réalisée avec le maximum de garantie de qualité. Bagneux, moins dense que ses voisines, a aujourd'hui l'espace pour faire mieux que les communes alentour, pour prendre de l'avance, pour construire la ville de demain, qui devra affronter le monde de "l'après pétrole ; la ville qui devra préserver la nature en ville ; cette ville solidaire que toutes et tous nous souhaitons.
Il s'agit d'autoriser un bonus de constructibilité, soumis à des performances énergétiques élevées, de 30 % dans les zones non protégées et de 20% dans les zones protégées. A Bagneux, deux zones sont protégées par le périmètre de visibilité d'un monument historique.
L'église Saint Hermeland pour le centre historique
L'aqueduc d'Arcueil pour une partie de la zac de l'écoquartier Victor Hugo.
Certes, la majorité a décidé - et j'y ai participé activement, ainsi que les associations qui ont envoyé une lettre au maire à ce sujet - que dans les zones protégées, le bonus de constructibilité de 20 % ne sera possible que dans le cas de la maîtrise publique (ZAC), et en ce qui concerne le centre historique, uniquement pour des parcelles limitées correspondant à des projets précis.
Ce qui donne
Eco quartier Victor Hugo : toute la partie de la ZAC qui est en zone protégée est concernée. La maîtrise d'ouvrage de l'éco quartier devra être garante de la qualité de l'intensification urbaine. Le projet aujourd'hui concrètement concerné est le projet d'un immeuble de bureau(qui est déjà légalement soumis à la RT 2012) réalisé sur le site de l'ancien SETRA. Ce projet porté par la SEMABA doit se faire au plus vite : il en est de son équilibre financier.
Centre historique :
Tout nouveau bonus de constructibilité - pour un nouveau projet dans la zone protégée du centre historique - ne pourra être accordé qu'au delà d'un délai de deux ans.
Ces projets sont importants pour notre ville. Nous devons effectivement accueillir de nouveaux habitants si nous voulons créer une réelle mixité sociale sur notre territoire...C'est ce qu'a décidé la majorité des élus.
LE PLU sera révisé à partir de 2014.
Mais par ailleurs les conditions de performance énergétique auxquelles est soumis ce bonus de constructibilité (hauteur, gabarit, cos) dans le respect des autres règles du PLU, sont totalement vagues... Nous devons être plus exigeants. C'est possible !
L'intensification de la ville, pour être réussie, ne peut se faire que dans l'excellence des perspectives...
Il faut donc être très pointu sur l'octroi de ce bonus, afin d'encourager les constructions d'avenir, les plus économes possible en énergie - voire à court terme passives dans l'éco quartier - et la qualité architecturale.
La forme d’une ville file vite au gré des projets plus ou moins réussis, voir ratés…
30% de bonus de constructibilité, cela vous change définitivement le paysage…Nous devons donc nous assurer que la densificaytion urbaine améliore la qualité de vie et permette la transition énergétique que nos villes vont devoir connaître dans les 20 ans à venir. Nous devons donc nous assurer que le tissu urbain transformé le soit de belle façon, tout en sachant aussi préserver et valoriser l’existant.
A ce propos le travail engagé par la municipalité, avec la participation d’associations, sur le diagnostique du patrimoine architectural de la ville, dans la perspective de la création d'une AVAP, ou de la modification du PLU, complété pour protéger des zones identifiées, est loin d'être terminé. Personnellement, je penche encore vers la création d'une AVAP, mais je n'ai pas tous les éléments en main, et rien n'est décidé à ce jour.
Et si l'urgence de voir se réaliser deux projets pousse aujourd'hui la municipalité à voter ce bonus - en le limitant à certaines zones - la cohérence nous demande donc de le soumettre à des normes de qualités énergétiques exigeantes, mais aussi architecturales claires et lisibles et certifiées par des labels de qualité.
Ce bonus joue un rôle important dans les négociations avec les promoteurs, afin que les prix de sortie, aussi bien pour la construction de logements sociaux, que pour l'accession sociale à la propriété, ou l'accession libre, ne s'envolent pas, et ne favorisent pas la spéculation foncière, tout en garantissant une qualité architecturale qui permette de lutter efficacement contre la précarité énergétique, qui est déjà de mise et qui le sera encore plus dans les années qui viennent. Sans oublier bien évidemment, l'obligation de responsabilité dans laquelle nous sommes face à la question du réchauffement climatique et l'émission des gaz à effet de serre.
Pour ma part, je pense que pour mettre en vigueur ce bonus, avec succès, une municipalité doit, en amont, travailler sur des zones-cibles, et les taux de bonification pour chaque zone...Ainsi nous aurions la meilleure garantie qu'il soit un élan offert aux constructeurs pour aller de l'avant, tout en favorisant la qualité urbaine qui même dans un tissu dense, doit laisser de la place pour la nature en ville...
Je ne voterai pas cette délibération en l'état. Cependant, je ne pourrai pas obtenir ce travail de ciblage d'ici mardi..
Je propose que l'obtention de ce bonus de COS soit accordée, au minimum, aux constructions appliquant la Réglementation thermique 2012 (RT 2012) et plus encore...
Toutes les zones de la ville non protégées sont concernées (30% de bonus)
Comme je l’ai dit en septembre 2010, lors d'un précédent vote concernant ce bonus pour lequel je m’étais abstenue, il est indispensable, qu’au-delà des performances énergétiques, un référentiel qualité, qui garantisse les qualités d’usage et d’insertion dans le site des bâtiments, et la qualité environnementale des chantiers, s’applique pour l’obtention de ce bonus de constructibilité.
Démarche très importante pour les zones du territoire, non protégées et hors maitrise publique.
Le projet de l’avenue Pasteur (autour du bâtiment du Reader Digest qu'il faudrait d'ailleurs préserver) important (de par son ampleur, mais également de par sa place stratégique dans la ville) est concerné par cette réflexion. Mais il y a aussi tous les projets « particuliers », les extensions de maisons individuelles, les petits projets. Nous n’avons pas engagé de démarche municipale sur ce référentiel. (cf et vraiment à titre d’exemple - car nous n'avons ni le même tissu urbain, ni la même problématique de développement - le référentiel édité par Clamart, en bas de cette note)
Cependant certains labels qualité peuvent nous aider.
Le label Habitat et environnement est un bon référentiel (utilisé pour l’ORU), pour les immeubles de logement ou les habitats groupés, ou bien le label NF tertiaire qui s’appuie sur le référentiel PEQA pour les bâtiments tertiaires, etc. Pour les maisons individuelles, et les rénovations, les prêts sont adossés au label BBC effinergie ou BBC effinergie rénovation qui vont évoluer vite. Et nous avons une passerelle de sensibilisation et d'information avec les conseillers Info énergie et le PACT, via Sud de Seine…
Je propose que les précisons suivantes pour l'obtention du bonus de constructibilité (hauteur, gabarit et densité d'occupation des sols), soient inscrites dans cette délibération, dans une annexe jointe. (cette proposition doit être validée "techniquement" par des spécialistes de l'urbanisme, ce que je ne suis pas)
Annexe
Référentiel décrivant les critères d’obtention du bonus de la ville de Bagneux.
La gestion de l’énergie
Obligation de répondre, au minimum à la RT 2012, et aux nouveaux labels HPE (dès leur publication prévue courant 2012). Ces labels ont pour vocation de prévenir une mauvaise exploitation du bâtiment et de préparer le chemin vers le Bepos (Bâtiment à énergie positive).
Rejet des eaux pluviales
Débit de fuite limité à 2 l/s/ha
La récupération des EP sera exigée pour toutes constructions y compris les constructions individuelles disposant d’un jardin. L’eau de pluie issue des descentes de gouttières et des chenaux servira pour l’arrosage, la restauration des nappes d’eaux souterraines, au lavage des sols extérieurs et des véhicules. Pour certains usages une attention sera portée à la récupération des EP à partir de la façade rue.
Le système de récupération par une cuve (enterrée ou en surface) devra être d’un volume minimum de 1m3 et comporter une partie récupération ainsi qu’un réservoir de trop plein.
Ces équipements font l’objet de l’attribution d’une subvention de 50 % du coût par la Communauté d’agglomération Sud de Seine.
Origine des matériaux de constructions
Au moins 30 % des volumes des matériaux utilisés devront être d'origine naturelle ou recyclée.
Pour les isolants (laine de chanvre, de bois, de lin, liège, ouate de cellulose, isolant recyclé type "metisse".. brique alvéolaires,
matériaux bois en structure ou en parement etc..
matériaux non issus de la pétrochimie (mousse de polyuréthanne, polystyrène, béton)
indexation sur l'énergie grise.
Certifications des constructions.
Obligation de recourir à des référentiels de certification qualité en termes d'usage et d'insertion dans le site des bâtiments, modulées en fonction des cas : constructions neuves, types de bâtiments (tertiaires ou bâtiments à usage d’habitation, extension / rénovations.
A savoir
J'ai posé un certain nombre de questions en ce sens au maire qui les a jugées légitimes. La délibération doit être modifiée.
Les services y travaillent. Attendons....
PM, le 23 mars 2012
L'église Saint Hermeland pour le centre historique
L'aqueduc d'Arcueil pour une partie de la zac de l'écoquartier Victor Hugo.
Certes, la majorité a décidé - et j'y ai participé activement, ainsi que les associations qui ont envoyé une lettre au maire à ce sujet - que dans les zones protégées, le bonus de constructibilité de 20 % ne sera possible que dans le cas de la maîtrise publique (ZAC), et en ce qui concerne le centre historique, uniquement pour des parcelles limitées correspondant à des projets précis.
Ce qui donne
Eco quartier Victor Hugo : toute la partie de la ZAC qui est en zone protégée est concernée. La maîtrise d'ouvrage de l'éco quartier devra être garante de la qualité de l'intensification urbaine. Le projet aujourd'hui concrètement concerné est le projet d'un immeuble de bureau(qui est déjà légalement soumis à la RT 2012) réalisé sur le site de l'ancien SETRA. Ce projet porté par la SEMABA doit se faire au plus vite : il en est de son équilibre financier.
Centre historique :
- Le projet de la plaine de jeu Maurice Thorez (dit aussi îlot Albert Petit) est pour une grande partie en zone protégée. Pour ce projet, l'équilibre financier qui permet de réaliser à la fois des logements sociaux, des logements en accession sociale à la propriété et des logements en accès libre, dépend de l'octroi de ce bonus. A noter que les cumuls sont possibles entre les bonis pour performance énergétique et les bonis liés à la loi de Mobilisation pour le Logement et la Lutte contre les Exclusions (MOLLE ou loi Boutin), lié à la mixité de logements sociaux et libres, dont le projet bénéficie par ailleurs.
Le cumul est limité à 50 %.
Le projet bénéficiera bien de 50% de boni... Madame la députée Maire a proposé que de la même façon que cela a été fait pour l'Opération de Renouvellement Urbain dans le sud de la ville, les projets architecturaux soient soumis à concours, avec un jury ouvert aux citoyens.
- Projet de maisons en bois de l'architecte Paul Chémétov, le long de la rue Ledru Rollin. Là encore le projet pour qu'il offre des prix d'achat autour de 4000 € le m2, doit bénéficier de ce bonus. Mais le reste de la ZAC Blanchard n'est pas concernée.
Tout nouveau bonus de constructibilité - pour un nouveau projet dans la zone protégée du centre historique - ne pourra être accordé qu'au delà d'un délai de deux ans.
Ces projets sont importants pour notre ville. Nous devons effectivement accueillir de nouveaux habitants si nous voulons créer une réelle mixité sociale sur notre territoire...C'est ce qu'a décidé la majorité des élus.
LE PLU sera révisé à partir de 2014.
Mais par ailleurs les conditions de performance énergétique auxquelles est soumis ce bonus de constructibilité (hauteur, gabarit, cos) dans le respect des autres règles du PLU, sont totalement vagues... Nous devons être plus exigeants. C'est possible !
L'intensification de la ville, pour être réussie, ne peut se faire que dans l'excellence des perspectives...
Il faut donc être très pointu sur l'octroi de ce bonus, afin d'encourager les constructions d'avenir, les plus économes possible en énergie - voire à court terme passives dans l'éco quartier - et la qualité architecturale.
La forme d’une ville file vite au gré des projets plus ou moins réussis, voir ratés…
30% de bonus de constructibilité, cela vous change définitivement le paysage…Nous devons donc nous assurer que la densificaytion urbaine améliore la qualité de vie et permette la transition énergétique que nos villes vont devoir connaître dans les 20 ans à venir. Nous devons donc nous assurer que le tissu urbain transformé le soit de belle façon, tout en sachant aussi préserver et valoriser l’existant.
A ce propos le travail engagé par la municipalité, avec la participation d’associations, sur le diagnostique du patrimoine architectural de la ville, dans la perspective de la création d'une AVAP, ou de la modification du PLU, complété pour protéger des zones identifiées, est loin d'être terminé. Personnellement, je penche encore vers la création d'une AVAP, mais je n'ai pas tous les éléments en main, et rien n'est décidé à ce jour.
Et si l'urgence de voir se réaliser deux projets pousse aujourd'hui la municipalité à voter ce bonus - en le limitant à certaines zones - la cohérence nous demande donc de le soumettre à des normes de qualités énergétiques exigeantes, mais aussi architecturales claires et lisibles et certifiées par des labels de qualité.
Ce bonus joue un rôle important dans les négociations avec les promoteurs, afin que les prix de sortie, aussi bien pour la construction de logements sociaux, que pour l'accession sociale à la propriété, ou l'accession libre, ne s'envolent pas, et ne favorisent pas la spéculation foncière, tout en garantissant une qualité architecturale qui permette de lutter efficacement contre la précarité énergétique, qui est déjà de mise et qui le sera encore plus dans les années qui viennent. Sans oublier bien évidemment, l'obligation de responsabilité dans laquelle nous sommes face à la question du réchauffement climatique et l'émission des gaz à effet de serre.
Pour ma part, je pense que pour mettre en vigueur ce bonus, avec succès, une municipalité doit, en amont, travailler sur des zones-cibles, et les taux de bonification pour chaque zone...Ainsi nous aurions la meilleure garantie qu'il soit un élan offert aux constructeurs pour aller de l'avant, tout en favorisant la qualité urbaine qui même dans un tissu dense, doit laisser de la place pour la nature en ville...
Je ne voterai pas cette délibération en l'état. Cependant, je ne pourrai pas obtenir ce travail de ciblage d'ici mardi..
Je propose que l'obtention de ce bonus de COS soit accordée, au minimum, aux constructions appliquant la Réglementation thermique 2012 (RT 2012) et plus encore...
Toutes les zones de la ville non protégées sont concernées (30% de bonus)
Comme je l’ai dit en septembre 2010, lors d'un précédent vote concernant ce bonus pour lequel je m’étais abstenue, il est indispensable, qu’au-delà des performances énergétiques, un référentiel qualité, qui garantisse les qualités d’usage et d’insertion dans le site des bâtiments, et la qualité environnementale des chantiers, s’applique pour l’obtention de ce bonus de constructibilité.
Démarche très importante pour les zones du territoire, non protégées et hors maitrise publique.
Le projet de l’avenue Pasteur (autour du bâtiment du Reader Digest qu'il faudrait d'ailleurs préserver) important (de par son ampleur, mais également de par sa place stratégique dans la ville) est concerné par cette réflexion. Mais il y a aussi tous les projets « particuliers », les extensions de maisons individuelles, les petits projets. Nous n’avons pas engagé de démarche municipale sur ce référentiel. (cf et vraiment à titre d’exemple - car nous n'avons ni le même tissu urbain, ni la même problématique de développement - le référentiel édité par Clamart, en bas de cette note)
Cependant certains labels qualité peuvent nous aider.
Le label Habitat et environnement est un bon référentiel (utilisé pour l’ORU), pour les immeubles de logement ou les habitats groupés, ou bien le label NF tertiaire qui s’appuie sur le référentiel PEQA pour les bâtiments tertiaires, etc. Pour les maisons individuelles, et les rénovations, les prêts sont adossés au label BBC effinergie ou BBC effinergie rénovation qui vont évoluer vite. Et nous avons une passerelle de sensibilisation et d'information avec les conseillers Info énergie et le PACT, via Sud de Seine…
Je propose que les précisons suivantes pour l'obtention du bonus de constructibilité (hauteur, gabarit et densité d'occupation des sols), soient inscrites dans cette délibération, dans une annexe jointe. (cette proposition doit être validée "techniquement" par des spécialistes de l'urbanisme, ce que je ne suis pas)
Annexe
Référentiel décrivant les critères d’obtention du bonus de la ville de Bagneux.
La gestion de l’énergie
Obligation de répondre, au minimum à la RT 2012, et aux nouveaux labels HPE (dès leur publication prévue courant 2012). Ces labels ont pour vocation de prévenir une mauvaise exploitation du bâtiment et de préparer le chemin vers le Bepos (Bâtiment à énergie positive).
Rejet des eaux pluviales
Débit de fuite limité à 2 l/s/ha
La récupération des EP sera exigée pour toutes constructions y compris les constructions individuelles disposant d’un jardin. L’eau de pluie issue des descentes de gouttières et des chenaux servira pour l’arrosage, la restauration des nappes d’eaux souterraines, au lavage des sols extérieurs et des véhicules. Pour certains usages une attention sera portée à la récupération des EP à partir de la façade rue.
Le système de récupération par une cuve (enterrée ou en surface) devra être d’un volume minimum de 1m3 et comporter une partie récupération ainsi qu’un réservoir de trop plein.
Ces équipements font l’objet de l’attribution d’une subvention de 50 % du coût par la Communauté d’agglomération Sud de Seine.
Origine des matériaux de constructions
Au moins 30 % des volumes des matériaux utilisés devront être d'origine naturelle ou recyclée.
Pour les isolants (laine de chanvre, de bois, de lin, liège, ouate de cellulose, isolant recyclé type "metisse".. brique alvéolaires,
matériaux bois en structure ou en parement etc..
matériaux non issus de la pétrochimie (mousse de polyuréthanne, polystyrène, béton)
indexation sur l'énergie grise.
Certifications des constructions.
Obligation de recourir à des référentiels de certification qualité en termes d'usage et d'insertion dans le site des bâtiments, modulées en fonction des cas : constructions neuves, types de bâtiments (tertiaires ou bâtiments à usage d’habitation, extension / rénovations.
A savoir
- Pour les constructions neuves de bâtiments à usage d'habitation (habitat collectif ou groupé) : référentiel de certification qualité, type Habitat et Environnement – profile A, ou équivalent, prenant en compte les paramètres d’usage et d’insertion dans le site ; selon les évolutions des labels.
- Pour les bâtiments publics ou tertiaires : référentiel NF bâtiments tertiaires (référentiel PEQA - Performance Energétique et de la Qualité Associée), référentiel HQE, ou équivalent, selon les évolutions des labels,
- Pour les extensions /rénovations les constructions devront être au minimum, certifiées BBC Effinergie rénovation (80kWhep/m2.an), ou certification équivalente ; selon les évolutions des labels.
J'ai posé un certain nombre de questions en ce sens au maire qui les a jugées légitimes. La délibération doit être modifiée.
Les services y travaillent. Attendons....
PM, le 23 mars 2012
Projet de délibération bonus de constructibilité 27 mars 2012.DOC
(41 Ko)
carte de secteurs annexée au projet de délibération CM du 27 mars 2012.pdf (1 Mo)
Clamart SurCos referentiel_prise_compte_enjeu_envir.pdf (421.49 Ko)
carte de secteurs annexée au projet de délibération CM du 27 mars 2012.pdf (1 Mo)
Clamart SurCos referentiel_prise_compte_enjeu_envir.pdf (421.49 Ko)
Pascale Méker
Pascale Méker
Maire-Adjointe de Bagneux,
en charge de la Transition écologique, et du développement durable. Patrimoine historique
Europe Ecologie - Les verts.
Conseillère communautaire déléguée de Sud de Seine, en charge de l'Environnement/développement durable/agenda 21, jusqu'en 2015.
Conseillère territoriale de Vallée Sud Grand Paris depuis 2016
Maire-Adjointe de Bagneux,
en charge de la Transition écologique, et du développement durable. Patrimoine historique
Europe Ecologie - Les verts.
Conseillère communautaire déléguée de Sud de Seine, en charge de l'Environnement/développement durable/agenda 21, jusqu'en 2015.
Conseillère territoriale de Vallée Sud Grand Paris depuis 2016
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