Venez assister aux débats que vos élu /es porteront ce soir là...
Je rappelle que ce blog, dans lequel je relate mon expérience et mes engagements en tant que citoyenne, élue, est une expression personnelle
Bagneux est une ville moins dense que ces voisines... C'est sa chance aujourd'hui ! Ne la laissons pas passer, ne la gâchons pas.
A 3,5 km de Paris, on ne peut pas imaginer que Bagneux ne se densifie pas dans les années à venir...
L'équivalent d'un département "moyen" français disparait tous les 7 ans environ, du fait de l'étalement urbain...
En île de France, il faut préserver les terres agricoles, car même avec Rungis, le plus gros marché d’alimentation du monde…., nous n’avons que 4 jours d’autonomie alimentaire…
Et le prix du transport des denrées alimentaires augmentera dans les années qui viennent, d’où l’importance d’une agriculture locale.
Tout ceci pousse, en petite couronne, à construire la ville sur la ville, tout en ouvrant de nouveaux espaces pour la nature.
Montrouge et Châtillon se sont densifiées ces dernières années, mais juste avant que les réflexions sur l'urbanisme de la ville au sein de la métropole parisienne n’émergent. . Elles ont "bétonné, elles n'ont rien "construit". Elles ont juste juxtaposé les chantiers.
Bagneux, qui a maîtrisé son foncier pendant des années, est "en retard", par rapport à ses voisines.
C’est aujourd’hui un véritable atout !
Le débat sur la ville d’avenir est maintenant ouvert, tant du point de vue de l’environnement, que du point de vue social. Une nouvelle façon de vivre en ville va se mettre en place dans les 30 années à venir.
On sait aujourd'hui que la nature devra entrer dans l’espace de la « ville », sous peine d’une perte irrémédiable de la biodiversités des espèces animales (la chute plus qu’inquiétante des populations d’abeilles en est emblématique) et végétales,.
Sans cette biodiversité pas de vie humaine possible !
Par ailleurs, on sait aujourd'hui - l'OMS - relaie ce besoin, qu'en milieu urbain, la santé publique requiert que les citadins aient à proximité des espaces naturels. En moyenne, au moins 10m2 par personne...
Le débat est aussi ouvert du point de vue social et sociétal. La banlieue doit laisser place à une métropole équilibrée, c'est-à-dire forcément solidaire. Les relégations ne sont plus supportables, sous peine d’une véritable implosion sociale.
La ville-monde à taille humaine, "villageoise", malgré la hauteur de ses bâtiments, en terme de coopérations et de mixité sociale est le modèle de la ville d’avenir, de la "ville en transition."
Car le fait de devoir absolument rapprocher les habitants des modes de transports en commun - l'ère de la voiture particulière comme principal moyen de déplacement est fini..., de rapprocher activités économiques et habitations (mixité fonctionnelle des lieux), mais aussi des activités de coopération sociale autour d'une agriculture urbaine par exemple, ou bien d'ateliers qui nous permettront de bénéficier de services dont ne nous pourrions plus bénéficier seuls, isolés (utilisation d'outils, co-voiturage, activités gourmandes en énergies "partagées", et ceci que l'on soit riches ou moins riches..., transformera notre espace urbain, et créera de nouveaux usages de la « ville ».
Mais nous n'en sommes pas tout à fait là.
Non, l'urgent, c’est de luter contre les émissions de gaz à effet de serre, de lutter contre la précarité énergétique qui nous guette toutes et tous, mais surtout les plus fragiles d’entre nous. De protéger la nature en ville, de lui permettre de vivre librement, de pouvoir se régénérer. Et je n’oublie pas le patrimoine de la ville, ce qui fait sa forme, ce qui raconte son histoire, naturellement, quand on la découvre aussi avec les pieds.
Peu de villes de banlieue ont encore une forme "lisible" qui permette de remonter très haut dans l’histoire – c’est le vieux village – pour ensuite se couler dans la ville de demain, celle qui s’est construite dans les champs. Une ville d’avenir, une belle ville, c’est aussi une ville diverse dans ses formes, des plus anciennes au plus récentes...
Pour cela, dès maintenant, Bagneux doit se doter d'outils performants dans le domaine de l'urbanisme (PLU, règles d'urbanismes...) De méthodes pédagogiques aussi, qui l'aideront à rapprocher ces questions complexes de la population. Une ville d'avenir se construit ensemble...La démocratie participative a tout son rôle dans cette histoire...Bagneux, avec la Maison du projet, s'est déjà résolument engagée dans cette voie.
A propos d'outils, le bonus de constructibilité pour performances énergétiques que le conseil municipal doit voter ce mardi 27 mars, à l'heure où je publie cette note, n'est pas satisfaisant en l'état. Il a déjà été beaucoup travaillé par les services de la ville, cependant il n'est pas encore assez clair.
Voir les deux notes précédentes..
MERCREDI 28 MARS 2012 ; LA DELIBERATION A ETE PRECISEE AVANT LE CONSEIL MUNICIPAL. RENFORCEE
(précisions dans la journée)
Il faut le renforcer, pour qu'il joue pleinement son rôle d'encouragement auprès des promoteurs, pour qu'il pousse les constructeurs à réaliser mieux que le basique, ou le règlementaire, à réaliser de la grande qualité énergétique mais aussi architecturale, à des prix accessibles.
Sinon, on risque de voir pousser un peu partout des chantiers, attirés par l'aubaine, mais pas assez respectueux des enjeux d'un tissu urbain de qualité...Et la dégradation d'un espace urbain, cela va très vite...
Certain ou certaines me disent que toutes ces questions se décident loin des habitants. C’est si vrai, que je vous invite à venir vous informer, à venir écouter les débats du conseil municipal.
Autre sujet de la plus grande importance : Marie-Hélène Amiable, députée maire transmettra au Conseil municipal des informations sur la convention d'objectifs en négociation entre la ville et LBO France, l'investisseur qui souhaite acquérir les 16 ha de la DGA
Et oui, l’investisseur qatari, propriétaire du site de la DGA, a mis le terrain en vente le 13 février 2012, et la ville a deux mois pour préempter, ou pour signer avec l’acheteur un contrat d’objectifs…
Ce sont donc 16ha en pleine ville, qui sans doute fin 2016 au départ de la DGA vers le Pentagone de Balard, verront naître un nouveau quartier.
Venez assister au conseil municipal...
Ce qui nourrira, à n’en pas douter, toutes les actions citoyennes que vous mettrez en place dans les mois et années qui viennent, pour vous réapproprier votre espace, la ville, et mieux travailler avec les élus.
Mais en l’occurrence, c’est bien le maire et les élus qui devaient réagir les premiers face à la mise en vente du terrain pour 102 mllions d’€.
La ville n’a pas pu préempter.
PM, 27 mars 2012
A 3,5 km de Paris, on ne peut pas imaginer que Bagneux ne se densifie pas dans les années à venir...
L'équivalent d'un département "moyen" français disparait tous les 7 ans environ, du fait de l'étalement urbain...
En île de France, il faut préserver les terres agricoles, car même avec Rungis, le plus gros marché d’alimentation du monde…., nous n’avons que 4 jours d’autonomie alimentaire…
Et le prix du transport des denrées alimentaires augmentera dans les années qui viennent, d’où l’importance d’une agriculture locale.
Tout ceci pousse, en petite couronne, à construire la ville sur la ville, tout en ouvrant de nouveaux espaces pour la nature.
Montrouge et Châtillon se sont densifiées ces dernières années, mais juste avant que les réflexions sur l'urbanisme de la ville au sein de la métropole parisienne n’émergent. . Elles ont "bétonné, elles n'ont rien "construit". Elles ont juste juxtaposé les chantiers.
Bagneux, qui a maîtrisé son foncier pendant des années, est "en retard", par rapport à ses voisines.
C’est aujourd’hui un véritable atout !
Le débat sur la ville d’avenir est maintenant ouvert, tant du point de vue de l’environnement, que du point de vue social. Une nouvelle façon de vivre en ville va se mettre en place dans les 30 années à venir.
On sait aujourd'hui que la nature devra entrer dans l’espace de la « ville », sous peine d’une perte irrémédiable de la biodiversités des espèces animales (la chute plus qu’inquiétante des populations d’abeilles en est emblématique) et végétales,.
Sans cette biodiversité pas de vie humaine possible !
Par ailleurs, on sait aujourd'hui - l'OMS - relaie ce besoin, qu'en milieu urbain, la santé publique requiert que les citadins aient à proximité des espaces naturels. En moyenne, au moins 10m2 par personne...
Le débat est aussi ouvert du point de vue social et sociétal. La banlieue doit laisser place à une métropole équilibrée, c'est-à-dire forcément solidaire. Les relégations ne sont plus supportables, sous peine d’une véritable implosion sociale.
La ville-monde à taille humaine, "villageoise", malgré la hauteur de ses bâtiments, en terme de coopérations et de mixité sociale est le modèle de la ville d’avenir, de la "ville en transition."
Car le fait de devoir absolument rapprocher les habitants des modes de transports en commun - l'ère de la voiture particulière comme principal moyen de déplacement est fini..., de rapprocher activités économiques et habitations (mixité fonctionnelle des lieux), mais aussi des activités de coopération sociale autour d'une agriculture urbaine par exemple, ou bien d'ateliers qui nous permettront de bénéficier de services dont ne nous pourrions plus bénéficier seuls, isolés (utilisation d'outils, co-voiturage, activités gourmandes en énergies "partagées", et ceci que l'on soit riches ou moins riches..., transformera notre espace urbain, et créera de nouveaux usages de la « ville ».
Mais nous n'en sommes pas tout à fait là.
Non, l'urgent, c’est de luter contre les émissions de gaz à effet de serre, de lutter contre la précarité énergétique qui nous guette toutes et tous, mais surtout les plus fragiles d’entre nous. De protéger la nature en ville, de lui permettre de vivre librement, de pouvoir se régénérer. Et je n’oublie pas le patrimoine de la ville, ce qui fait sa forme, ce qui raconte son histoire, naturellement, quand on la découvre aussi avec les pieds.
Peu de villes de banlieue ont encore une forme "lisible" qui permette de remonter très haut dans l’histoire – c’est le vieux village – pour ensuite se couler dans la ville de demain, celle qui s’est construite dans les champs. Une ville d’avenir, une belle ville, c’est aussi une ville diverse dans ses formes, des plus anciennes au plus récentes...
Pour cela, dès maintenant, Bagneux doit se doter d'outils performants dans le domaine de l'urbanisme (PLU, règles d'urbanismes...) De méthodes pédagogiques aussi, qui l'aideront à rapprocher ces questions complexes de la population. Une ville d'avenir se construit ensemble...La démocratie participative a tout son rôle dans cette histoire...Bagneux, avec la Maison du projet, s'est déjà résolument engagée dans cette voie.
A propos d'outils, le bonus de constructibilité pour performances énergétiques que le conseil municipal doit voter ce mardi 27 mars, à l'heure où je publie cette note, n'est pas satisfaisant en l'état. Il a déjà été beaucoup travaillé par les services de la ville, cependant il n'est pas encore assez clair.
Voir les deux notes précédentes..
MERCREDI 28 MARS 2012 ; LA DELIBERATION A ETE PRECISEE AVANT LE CONSEIL MUNICIPAL. RENFORCEE
(précisions dans la journée)
Il faut le renforcer, pour qu'il joue pleinement son rôle d'encouragement auprès des promoteurs, pour qu'il pousse les constructeurs à réaliser mieux que le basique, ou le règlementaire, à réaliser de la grande qualité énergétique mais aussi architecturale, à des prix accessibles.
Sinon, on risque de voir pousser un peu partout des chantiers, attirés par l'aubaine, mais pas assez respectueux des enjeux d'un tissu urbain de qualité...Et la dégradation d'un espace urbain, cela va très vite...
Certain ou certaines me disent que toutes ces questions se décident loin des habitants. C’est si vrai, que je vous invite à venir vous informer, à venir écouter les débats du conseil municipal.
Autre sujet de la plus grande importance : Marie-Hélène Amiable, députée maire transmettra au Conseil municipal des informations sur la convention d'objectifs en négociation entre la ville et LBO France, l'investisseur qui souhaite acquérir les 16 ha de la DGA
Et oui, l’investisseur qatari, propriétaire du site de la DGA, a mis le terrain en vente le 13 février 2012, et la ville a deux mois pour préempter, ou pour signer avec l’acheteur un contrat d’objectifs…
Ce sont donc 16ha en pleine ville, qui sans doute fin 2016 au départ de la DGA vers le Pentagone de Balard, verront naître un nouveau quartier.
Venez assister au conseil municipal...
Ce qui nourrira, à n’en pas douter, toutes les actions citoyennes que vous mettrez en place dans les mois et années qui viennent, pour vous réapproprier votre espace, la ville, et mieux travailler avec les élus.
Mais en l’occurrence, c’est bien le maire et les élus qui devaient réagir les premiers face à la mise en vente du terrain pour 102 mllions d’€.
La ville n’a pas pu préempter.
PM, 27 mars 2012
Commentaires (0)
Pascale Méker
Pascale Méker
Maire-Adjointe de Bagneux,
en charge de la Transition écologique, et du développement durable. Patrimoine historique
Europe Ecologie - Les verts.
Conseillère communautaire déléguée de Sud de Seine, en charge de l'Environnement/développement durable/agenda 21, jusqu'en 2015.
Conseillère territoriale de Vallée Sud Grand Paris depuis 2016
Maire-Adjointe de Bagneux,
en charge de la Transition écologique, et du développement durable. Patrimoine historique
Europe Ecologie - Les verts.
Conseillère communautaire déléguée de Sud de Seine, en charge de l'Environnement/développement durable/agenda 21, jusqu'en 2015.
Conseillère territoriale de Vallée Sud Grand Paris depuis 2016
Rubriques
Partager ce site
© 2010-2015 Pascale Méker : blog
Toute utilisation de documents issus de ce site doit en mentionner la source
Toute utilisation de documents issus de ce site doit en mentionner la source