Anosognosie, oubli ou déni de la maladie ?
Trouble neuropsychologique, l’anosognosie n’est pas une maladie à part entière, mais un symptôme lié à certaines maladies dégénératives touchant le cerveau. Composé de la racine grecque «gnosis» signifiant conscience, du préfixe «nosos» pour maladie et du a privatif, l’anosognosie se définit littéralement comme le manque de conscience de sa propre maladie.
Symptôme assez courant dans certaines maladies, l’anosognosie est la perte de la faculté à prendre conscience d’une pathologie. Il s’agit d’un symptôme difficile à envisager pour le patient et pour son entourage. Pour le patient souffrant d’anosognosie, la maladie n’existe pas puisqu’il n’en a pas conscience. Il ne comprend pas alors les réactions de son entourage, ni les inquiétudes qu’il suscite autour de lui. Pour l’entourage du malade, l’anosognosie est difficilement compréhensible et peut passer pour de la simulation ou du déni. Or, il ne s’agit ni de l’un, ni de l’autre.
Par exemple, un malade victime de troubles de la mémoire et souffrant d’anosognosie ne se rendra absolument pas compte de ses oublis. Pour lui, sa mémoire est intacte et fonctionnelle, et il se comportera comme avant l’apparition de ces oublis. Lorsque le neurologue lui demande s’il a des trous de la mémoire, il niera ses trous de mémoire en toute honnêteté.
L’anosognosie est donc véritablement un trouble perceptif qui se traduit par une non-conscience de sa pathologie. Il s’agit d’un oubli involontaire et non d’un déni. Dans le cas du déni, qui est un mécanisme de défense psychique, le patient a connaissance de sa maladie mais refuse de l’admettre.
Symptôme assez courant dans certaines maladies, l’anosognosie est la perte de la faculté à prendre conscience d’une pathologie. Il s’agit d’un symptôme difficile à envisager pour le patient et pour son entourage. Pour le patient souffrant d’anosognosie, la maladie n’existe pas puisqu’il n’en a pas conscience. Il ne comprend pas alors les réactions de son entourage, ni les inquiétudes qu’il suscite autour de lui. Pour l’entourage du malade, l’anosognosie est difficilement compréhensible et peut passer pour de la simulation ou du déni. Or, il ne s’agit ni de l’un, ni de l’autre.
Par exemple, un malade victime de troubles de la mémoire et souffrant d’anosognosie ne se rendra absolument pas compte de ses oublis. Pour lui, sa mémoire est intacte et fonctionnelle, et il se comportera comme avant l’apparition de ces oublis. Lorsque le neurologue lui demande s’il a des trous de la mémoire, il niera ses trous de mémoire en toute honnêteté.
L’anosognosie est donc véritablement un trouble perceptif qui se traduit par une non-conscience de sa pathologie. Il s’agit d’un oubli involontaire et non d’un déni. Dans le cas du déni, qui est un mécanisme de défense psychique, le patient a connaissance de sa maladie mais refuse de l’admettre.
Anosognosie et démence vasculaire
En tant que symptôme, l’anosognosie est principalement liée à des maladies neurodégénératives, bien que l’on puisse trouver des cas d’anosognosies suite à des traumatismes crâniens.
L’une des maladies dans laquelle l’anosognosie est très fréquente est la démence vasculaire, également appelée démence à infarctus multiples. Elle est le résultat de la privation d’oxygène des cellules du cerveau, provoquant la mort de ces cellules qui, à leur tour, provoque l’apparition de la démence. C’est l’une des démences les plus répandues, après la maladie d'Alzheimer.
Dans la plupart des cas, elle fait suite à un ou plusieurs accidents vasculaires cérébraux (AVC). Selon la zone du cerveau touchée par l’AVC, les séquelles diffèrent: difficulté à parler ou écrire, sautes d’humeur, faiblesse des membres ou anosognosie. Une altération de la mémoire et/ou une anosognosie sont des critères essentiels du diagnostic de la démence vasculaire.
Le début de la démence vasculaire est marqué par un début brutal qui sera ensuite suivi d’évolutions différentes: progressives, fluctuantes…etc. Il n’existe actuellement aucun traitement à proprement parler de l’anosognosie de la démence vasculaire. Les médicaments prescrits visent en réalité à traiter les causes sous-jacentes de ce trouble neurodégénératif, notamment l’hypertension artérielle, le taux de cholestérol ou encore le diabète. En effet, les facteurs de risque de la démence vasculaire et de l’anosognosie sont liés à l’âge, au poids et aux maladies cardio-vasculaires, facteurs que l’on peut traiter en amont pour diminuer la possibilité de développer une démence vasculaire.
L’une des maladies dans laquelle l’anosognosie est très fréquente est la démence vasculaire, également appelée démence à infarctus multiples. Elle est le résultat de la privation d’oxygène des cellules du cerveau, provoquant la mort de ces cellules qui, à leur tour, provoque l’apparition de la démence. C’est l’une des démences les plus répandues, après la maladie d'Alzheimer.
Dans la plupart des cas, elle fait suite à un ou plusieurs accidents vasculaires cérébraux (AVC). Selon la zone du cerveau touchée par l’AVC, les séquelles diffèrent: difficulté à parler ou écrire, sautes d’humeur, faiblesse des membres ou anosognosie. Une altération de la mémoire et/ou une anosognosie sont des critères essentiels du diagnostic de la démence vasculaire.
Le début de la démence vasculaire est marqué par un début brutal qui sera ensuite suivi d’évolutions différentes: progressives, fluctuantes…etc. Il n’existe actuellement aucun traitement à proprement parler de l’anosognosie de la démence vasculaire. Les médicaments prescrits visent en réalité à traiter les causes sous-jacentes de ce trouble neurodégénératif, notamment l’hypertension artérielle, le taux de cholestérol ou encore le diabète. En effet, les facteurs de risque de la démence vasculaire et de l’anosognosie sont liés à l’âge, au poids et aux maladies cardio-vasculaires, facteurs que l’on peut traiter en amont pour diminuer la possibilité de développer une démence vasculaire.
Anosognosie, un symptôme d'Alzheimer ?
L'anosognosie fait partie du tableau diagnostic de la maladie d'Alzheimer qui touche de plus en plus de personnes en France. La maladie d’Alzheimer peut se déclarer précocement dès 45 ans, même si généralement elle touche particulièrement les populations à partir de 55 ans. Ensemble de symptômes variés, ce syndrome provoque des troubles mémoriels importants et handicapants anosognosie, perte de jugement et de raisonnement, troubles de l’humeur…) ainsi que des changements de comportements (agressivité, régression). La maladie d’Alzheimer est la plupart du temps corrélée à d’autres sortes de démences, comme la démence vasculaire par exemple, qui présentent des similitudes dans leurs tableaux cliniques: perte de mémoire, sautes d’humeur, anosognosie.
Pour le moment, les recherches n’ont pas permis de déterminer une cause unique au développement de la maladie d’Alzheimer, bien que l’on connaisse parfaitement son mécanisme de détérioration des cellules du cerveau. Découverte en 1906 par Alois Alzheimer, la maladie produit des plaques et des écheveaux toxiques qui étouffent peu à peu les cellules de toutes les régions cérébrales. La détérioration du cerveau par la maladie d’Alzheimer provoque tout un cortège de symptômes incurables à ce jour: perte de mémoire, anosognosie visuelle, spatiale ou auditive, troubles du comportement. Bien que certaines recherches tendent à montrer qu’une récupération d’habileté perdue est envisageable, il n’y a à ce jour aucun cas de réapparition de fonctions cérébrales disparues. A l’heure actuelle, les patients et leurs familles peuvent au mieux attendre des médicaments qu’ils atténuent certains symptômes de la maladie (troubles du comportement, perte de mémoire, anosognosie).
Pour le moment, les recherches n’ont pas permis de déterminer une cause unique au développement de la maladie d’Alzheimer, bien que l’on connaisse parfaitement son mécanisme de détérioration des cellules du cerveau. Découverte en 1906 par Alois Alzheimer, la maladie produit des plaques et des écheveaux toxiques qui étouffent peu à peu les cellules de toutes les régions cérébrales. La détérioration du cerveau par la maladie d’Alzheimer provoque tout un cortège de symptômes incurables à ce jour: perte de mémoire, anosognosie visuelle, spatiale ou auditive, troubles du comportement. Bien que certaines recherches tendent à montrer qu’une récupération d’habileté perdue est envisageable, il n’y a à ce jour aucun cas de réapparition de fonctions cérébrales disparues. A l’heure actuelle, les patients et leurs familles peuvent au mieux attendre des médicaments qu’ils atténuent certains symptômes de la maladie (troubles du comportement, perte de mémoire, anosognosie).
anosognosie, lectures complémentaires
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