La culpabilité
L'adulte se bat tout au long de sa vie contre un mal-être qu'il n'arrive pas à mettre en mots. Il possède tout ce dont il a besoin, et pourtant, il ressent malaise et vide intérieur. Il se refuse ,sans le savoir, les beautés de la vie, par simple culpabilité de l'enfant intérieur qui réside en lui. Pour des raisons diverses et variées, l'enfant qu'il a été, s'est trouvé blessé: manque d'amour... Peut-être, peut-être pas. En tout cas de nombreuses peurs règnent dans la tête d'un tout petit et ce dernier peut vite se sentir coupable de rendre, de par sa venue, son entourage malheureux: la mort d'un frère ou d'une sœur, la dépression de sa mère, la mauvaise entente de ses parents, et le voilà rejeter la faute sur son existence.
La bipolarité
C'est ainsi que l'adulte entre dans la vie sans avoir pansé les blessures de son enfance, avec des fausses croyances qui vont lui dicter qui il doit paraître. Il vit avec un vide intérieur, un manque que rien ne pourra combler, à part la prise de conscience de sa non-culpabilité dans les événements survenus pendant son enfance.
Alors il entre dans la course inlassable de la surconsommation, de l'hyperactivité, de la dépendance: drogue, médicaments, alimentation, sport, sexualité, travail... tout ce qui au départ désir, se transforme en besoin vital pour pouvoir continuer à avancer. Mais le vide persiste malgré toutes les tentatives de compensation. Après le pic de compression, arrive la dépression, passage obligé pour ne pas imploser. De haut en bas et de bas en haut, continuellement dans la souffrance de ne pas comprendre cette instabilité.
L'adulte a des désirs mais l'enfant blessé en lui a des besoins. Tant qu'il ne mettra pas fin à sa peur de mourir et de disparaître, il ne vivra pas: il survivra face à un passé qui l'emprisonne dans la culpabilité d'être en vie. Il pourra être en sur compensation pour avoir un semblant d'existence, la dépression viendra toujours sournoisement pour lui montrer qu'il ne vit pas sa vie d'adulte telle qu'il la désire. Il baisse les bras, arrête de consommer, désire mourir... puis tente à nouveau sa chance illusoire d' enfin vivre heureux.
Lâche ta culpabilité, ose vivre tes désirs, réconcilie-toi avec ton passé et tu ne voguera plus entre les tempêtes des pôles
Alors il entre dans la course inlassable de la surconsommation, de l'hyperactivité, de la dépendance: drogue, médicaments, alimentation, sport, sexualité, travail... tout ce qui au départ désir, se transforme en besoin vital pour pouvoir continuer à avancer. Mais le vide persiste malgré toutes les tentatives de compensation. Après le pic de compression, arrive la dépression, passage obligé pour ne pas imploser. De haut en bas et de bas en haut, continuellement dans la souffrance de ne pas comprendre cette instabilité.
L'adulte a des désirs mais l'enfant blessé en lui a des besoins. Tant qu'il ne mettra pas fin à sa peur de mourir et de disparaître, il ne vivra pas: il survivra face à un passé qui l'emprisonne dans la culpabilité d'être en vie. Il pourra être en sur compensation pour avoir un semblant d'existence, la dépression viendra toujours sournoisement pour lui montrer qu'il ne vit pas sa vie d'adulte telle qu'il la désire. Il baisse les bras, arrête de consommer, désire mourir... puis tente à nouveau sa chance illusoire d' enfin vivre heureux.
Lâche ta culpabilité, ose vivre tes désirs, réconcilie-toi avec ton passé et tu ne voguera plus entre les tempêtes des pôles